mercredi 13 février 2008

La Terre










J'aime quand les hommes parlent avec sagesse
De la nature, qu'ils l'aiment et se confessent.
Qu'ils se féminisent par intelligence,
Qu'ils fuient loin de ces viles engeances.

Belle nature, oui, qu'ils t'aiment et se confessent.
J'aime les voir, au bois, parler avec tendresse,
Des Campanules, des chênes, du parfum de l'humus
Et qu'ils se découvrent à t'aimer encore plus.

Qu'ils se féminisent par intelligence
Et déploient des trésors de bienséance.
J'aime voir en eux couler des larmes impudiques,
Qui tombent sur leurs pieds dans un élan mystique.

Qu'ils fuient loin de ces viles engeances
Et qu'ils marchent tous en paix, en silence,
Vers la quête de la vérité, avec toi chère mère,
J'aime voir leur piété pour toi, notre terre


29 septembre 1993

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Dis, c'est toi qui écrit ça?
T'as raison, qu'est-ce qu'on fait toi et moi en politique?

Lurbeltz a dit…

Tu ne les avais jamais lu tous ces poèmes ? J'en ai fait une dizaine.
Début des années 90, je n'étais pas encore Vert, mais j'étais déjà écolo dans les trippes et jusqu'au fond de mes cellules.

Kolova a dit…

alors, forcément, tu ne seras jamais un bon politique traditionnel, mais un vrai révolutionnaire de l'écologie politique !
Merci pour ces poèmes

Lurbeltz a dit…

Merci Kolova. Si je suis comme ça, c'est bien.
Ce que je sais, c'est que j'ai peur pour les humains. On croit que les écolos ne s'occupent que des petites fleurs, qu'ils sont misanthropes parce qu'ils se tournent vers des petites choses qui semblent sans valeur ou considérées par d'autres comme des "mauvaises herbes" des "nuisibles" ou des "prédateurs".
Mais j'ai peur pour les humains, pour moi, pour mes enfants, pour demain et j'ai peur pour moi.
J'ai peur aussi des frontières que l'on met entre tous les êtres qui représentent la nature. Et là, du coup, je me sens une colère misanthropique me monter au nez contre ce bipède pensant qui se croit tout permis sur cette planète.

Anonyme a dit…

et contre ceux dont, naivement, TU te croyais proche et dont tu te découvres à des millards de kM

Anonyme a dit…

Lolo
je cite se que tu écrit:
"Qu'ils se féminisent par intelligence"
question: si l homme est blond en le féminisant cela donnera une blonde d'ou ma question:
les blondes sont intelligentes?

désolé mais j ai jamais était poéte ou alors incompris....

Anonyme a dit…

Non, ça veut dire que la seule façon d'humaniser le monde des humains, c'est de le féminiser.
Et la blondeur, c'est un truc de zommes, ce n'est pas une valeur féminine, pas plus que le grand brun musclé n'est une valeur féminine.
Pelotari, que tu n'aies jamais été poète, on l'a compris, je crois. L'écrire est un peu redondant.

Lurbeltz a dit…

Je me souviens de mon enfance où les crétins étaient la plupart des hommes. Souvent, j'étais rassuré par la présence des femmes et d'hommes ayant une sensibilité. J'ai toujours eu la crainte de l'horde sauvage et prédatrice. Dans les hordes sauvages prédatrices, chez les humains, il y a rarement des femmes, à part peut-être Mme Thatcher.