vendredi 28 septembre 2007

cacao ! miam miam !

Je suis un gros fan de chocolat. Je veux parler de chocolat noir, avec une bonne dose de cacao. 85 % jusqu’à 90 %. Si possible sans lécithine de soja, sachant que plus de 80 % du soja fabriqué aujourd’hui dans le monde est OGM.

Pour mon anniversaire le 5 juillet (oui je donne la date au cas où certains d’entre vous aurez des idées), ma belle-mère qui n’a pas que des défauts, la preuve, m’a offert un bouquet de chocolat noir de chez Andrieux à Bayonne. Ouuuaaaouuuhh !!! C’était bon ! C’était à consommer avant le 25 décembre 2007, Y a pas de crainte ah ! ah !

Il y avait tout un assortiment de chocolats de différentes provenances, un régal.

Du coup, comme on a été invité pour les fêtes de Bayonne chez de la famille, on est allé faire un tour à l’atelier du chocolat. Il y a une visite avec une expo, et à la fin, une dégustation gratuite… à volonté. Et comme j’ai de la volonté… 5 euros l’entrée, mais ça vaut le coup.

http://www.atelierduchocolat.fr

Par contre j’ai totalement oublié de leur demander si leur chocolat était exempt d’OGM.

Si vous voulez du chocolat sans OGM, il faut acheter du bio. Je l’achète à Oloron à l’épicerie verte d'Oloron. 85 % de cacao, « Le Moulin des Moines » vous m’en direz des nouvelles, caramba !

Le presque végétarien que je suis, a une fâcheuse tendance à se retourner sur le chocolat et le fromage.

Il y a quelques jours, je me suis retrouvé avec Etienne, un pote qui faisait ses courses à Inter.

On a eu une discussion d’esthète au sujet du chocolat. On a échangé nos goûts et j’ai été hyper vexé car cet espèce de correspondant local me disait que je mangeais du chocolat "de luxe ».

C’est vrai le mien est plus cher, mais j’en bouffe moins moi, non mais !

Après cet étranger qui a le mauvais goût d’avoir des origines charentaises et qui vient coloniser le Pays-Basque a demandé du fromage « béarnais ». Qu’est-ce t’as contre les Basques ? je lui ai demandé.

- Sec, dur, et très fort, il me répond.

Il parlait du fromage ou des basques ?

Je sens que j’aurais bientôt la réponse.

mardi 25 septembre 2007

Pétition pour une mise en cause du Rallye des Cîmes

C'est avec un plaisir non dissimulé que je me permets de relayer cette pétition. Elle est destinée aux citoyens d’Oloron, mais je pense qu’il est intéressant que les souletins soient informés, puisque ça concerne un de leur spectacle favoris.
Cette pétition peut être signée à l’épicerie verte à Oloron.

Je ne sais pas si cet appel à signatures est réservé uniquement aux citoyens oloronais. En tous les cas, j’ai signé et j’invite les souletins à signer.

Signez la pétition ici : http://www.petitionduweb.com/petition.php?petition=251
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Pétition pour une mise en cause du Rallye des Cîmes

Nous sommes un certain nombre de citoyens oloronais sensibles aux problèmatiques d'environnement et de qualité de vie.

A une époque où les dégats infligés à notre planète par l'activité humaine constituent de réelles menaces, nous estimons qu'il y a nécessité de mettre en cohérence notre mode de vie et de consommation. Qu'il est crucial que chaque citoyen, en conscience, se responsabilise et se mobilise concrètement dans ce sens pour répondre à l'urgence.

Les collectivités locales sont des instances de premier ordre pour donner l'exemple, inciter la population à des attitudes respectueuses et solidaires pour le bien de tous, à proposer en l'occurence des activités ludiques, culturelles adaptées.

Or, il nous semble qu'en autorisant et subventionnant à hauteur de 15000 euros le Rallye des Cimes, les élus de la commune d'Oloron Sainte Marie ne prennent pas vraiment la mesure de la situation.

Quelles sont les bonnes raisons de choisir ce type de loisir à sensation qui fait la promotion de véhicules tout terrain bruyants, polluants, grands consommateurs d'énergie fossile, détériorant au passage les chemins de campagne ?

Autant de dépenses qui partent en fumée pourraient servir autrement la collectivité !

Aussi, loin de se complaire en accusation, cette pétition se veut, avant tout, une invitation à la vigilance, à la prise de conscience des défis que nous pensons nécessaire à chacun de relever localement avec courage et détermination.

Préservons l'avenir même dans nos loisirs !

dimanche 23 septembre 2007

Prix SEMA 2007

J’ai eu le Prix SEMA départemental. Pour rappel, la SEMA, c’est la Société d’Encouragement aux métiers d’art.

Il y a quelques jours, j’étais à Pau. Je suis passé devant un jury constitué d’une dizaine de personnes. Des représentants de la préfecture , des conservateurs de musées etc… J’étais un peu impressionné. Bon j’avais un dossier en béton ; c’est vrai que j’ai passé un bon mois à le constituer et cela a bouffé une partie de mes vacances et de celles de ma chère et tendre mais ça en valait la peine, selon les aveux même de Gilda qui est justement cette « chère et tendre » susdite.
En rentrant de Pau, j’étais gai comme une gazelle qui viendrait d’échapper à un tigre ou à un &*%`£ de chasseur. Dans la bagnole, j’écoutais à fond les manettes le dernier album de Manu Chao « La Radiolina ». La piste 7, la chanson « Me llaman Calle », associée à l’euphorie dudit prix, m’a fait un effet assez bizarre (je parlerai ultérieurement de ce nouvel album de Manu Chao). J’ai bloqué le volant avec du scotch marron, en guise, disons, de pilotage automatique . C’était sur la longue ligne droite après Lescar . Puis, en même temps que la voiture roulait, je suis monté sur le toit, en sortant par la vitre avant. J’avais le vent dans les cheveux, c’était bien. J’avais mis des chaussures-aimants pour coller bien au toit de la voiture. Si vous croyez que je mens, z’aviez qu’à être sur place. Là-haut, j’ai écarté les bras comme Jésus sur le mont des Oliviers. Vous êtes loin de vous douter de ce que je peux faire quand je suis content, bande de moules, comme dit Mr Mégot le professeur de sport du petit Spirou.

Maintenant je dois aller à Bordeaux le mois prochain pour défendre mon dossier au niveau régional. Je vous dis pas si je gagne… Je monte sur un TGV en marche avec une paille dans le c…

J’ai toujours en tête ce que disait Coluche « je n’ai jamais réussi que des concours de circonstance et des analyses d’urine ». Moi c’est pareil, je suis sorti de l’école en 4 ème, ensuite j’ai voulu passer un CAP de menuisier. Au bout d’un trimestre, j’étais malade, je me suis pété la jambe au ski puis j’ai tout arrêté, sauf d’être malade. Ce qui fait que j’ai jamais eu ce CAP. Ensuite je suis allé à Uztaro à Menditte pendant un an, puis j’ai travaillé avec mon père avec qui j’ai eu l’équivalent d’un CAP. Je dis l’équivalent, car là encore, compte tenu du fait que le métier de restaurateur d’horloges comtoises anciennes n’existait officiellement pas dans les cases de l'administration, je n’ai pas passé d’examen.

Enfin cette fois-ci, j’ai réussi un vrai concours et j’aurais même un papier que je collerai un peu partout dans la maison sauf dans les toilettes car j’ai ma dignité.

Bon j’exagère, quand je dis que j’ai jamais réussi d’exams, car j’ai quand même réussi mon BAFA et j’ai eu mon brevet de secourisme. Quoique pour le BAFA, je me rappelle ce qu’avait dit un moniteur : « pour ne pas l’avoir, il faut être dangereux pour les enfants ».

Et bon, les cours de secourisme, je ferais bien de les refaire car si j’ai quelqu’un qui défaille à côté de moi, je risquerais de l’achever.

Allez ! Pour la suite des aventures pittoresques du Grand Prix SEMA volume 2, rendez-vous le 17 octobre.

jeudi 20 septembre 2007

Les écuries d’Augias

En voilà une expression sympa. Elle provient de la mythologie grecque. Les écuries d’augias c’est un des douze travaux d’Hercule. Augias, fils d’Helios, possédait des troupeaux vivant dans des écuries qui n’avaient jamais été nettoyées. La tâche attribuée à Heraclès ( Hercule et Heraclès c'est la même chose) consistait à enlever en un jour le fumier accumulé au cours des années. Pour cela il détourna le cours des fleuves Alphée et Pénée à travers les écuries. Balaise le mec.

Mon grand-père, quand j’avais les doigts dans le nez me demandait si je me « nettoyais les écuries » C’est une déclinaison de l'expression, probablement.

J’aurais dû répondre à ce moment-là, pour le « moucher », en lui montrant mon index, « non c’est mon pote Hercule qui s’en charge. »

Tiens ça me fait penser à une expression de ma prof de français quand j’étais au collège : « La vie c’est une rose, mais avec des épines »(c’est une expression à la con qui existe vraiment ; je croyais que c'était elle qui l'avait inventé). Elle était pas inspirée Mme Poustis, la prof la plus horrible qu’il m’est été donné de connaître. Ceux qui sont passés à St François à Mauléon sauront de quoi je cause.
Si vous la croisez, vous ne la saluez pas de ma part.

Tiens, les écuries d’Augias, c’est un peu le collège St Francois. Hercule ! Reviens, y a du boulot pour toi et le Saison juste à côté pour faire me ménage.

mardi 18 septembre 2007

L’instinct maternel

Ce bouquin traînait dans ma bibliothèque personnelle depuis pas mal de temps. Il a eu le prix du roman policier au festival de Cognac en 1992. Voilà un roman que l’on commence et qu’on ne peut arrêter. Excellent… Horrible, mais excellent !

A lire absolument. Voir la quatrième de couverture ci-dessous.

Editions du Masque.

http://lemasque.com

Et aussi : Entretien avec l'auteur

Il peut se passer d'étranges choses quand une femme désire un enfant coûte que coûte, au point de ne reculer devant rien. Au point d'en perdre la raison. Mais sans bébé point d'héritage, c'est écrit dans le testament de feu-monsieur-le-mari-qui-s'est-cassé-le-cou-dans-I'escalier. Alors, n'est-ce pas ? La veuve doit ruser, inventer des stratégies de remplacement au risque de se fourvoyer dans le crime. Pourquoi, par exemple, ne pas enlever, puis séquestrer une jeune femme enceinte à laquelle personne ne s'intéresse et dont la disparition passera inaperçue ? Pourquoi ne pas attendre sagement qu'elle accouche pour lui voler son bébé ? Voilà qui paraît beaucoup plus simple que de souffrir les inconvénients d'une grossesse tardive ! Un roman d'une méchanceté revigorante, qui oscille entre l'humour noir et la férocité.


dimanche 16 septembre 2007

Kako à Ainharp


Agur,
Ez bazide oraino jakinean - GFA Lurrak bere 13 gerren kanpaina abiatzen du Kako etxaldearen erosteko Ainarben. GFA-rek bere bloga sortarazi du horren presentatzeko. Gustean ikustera joan zite helbide hontara : http://www.gfam-lurra.org/.
Milesker eta gurekin kanta zazue "Harazue parte kakoan parte - OGM-ik gabe da bizia hobe !"

Bonjour,
Le Groupement foncier agricole mutuel Lurra lance sa 13ème campagne de souscription pour acquérir l'exploitation Kako à Ainharp et permettre ainsi à Fred de devenir paysan. Pour présenter cette nouvelle campagne nous avons également créé notre blog alors visitez le et faites en part ( ou faites cent parts) autour de vous : http://www.gfam-lurra.org/.

Manichéisme

>> Cliquez sur l'image pour l'agrandir<<

jeudi 13 septembre 2007

Au sujet de l'immobilier

J’étais en train de penser ces jours-ci à cet appel lancé par quelques personnes en Soule, d’abord pour dénoncer les incendies volontaires mais aussi pour mettre le doigt sur le problème de la spéculation immobilière en Soule. J’ai signé cet appel.

J’ai eu quelques griefs de copains que j’apprécie beaucoup pour leur dévouement.

C’est un peu comme pour la question de l’ours et de son renforcement. J’apprécie beaucoup ELB, mais je trouve qu’ils ont à ce sujet une réponse trop corporatiste, trop rétréci. De même en ce qui concerne la spéculation immobilière, le collectif souletin anti-spéculation (1) ne peut pas aujourd’hui résoudre à lui tout seul les problèmes complexes imbriqués les uns dans les autres comme des poupées gigognes.

J’ai participé à de nombreuses actions du collectif anti-spéculation et j’ai suivi leur travail. Ils m’ont permis de mieux comprendre le problème. Mais à l’heure qu’il est, le collectif, de son aveu même, ne peut rien contre le fait qu’aujourd’hui il n’y a rien dans la législation qui permettrait de s’opposer à ce genre de pratique. A l’heure actuelle, la chape de plomb est trop lourde pour pouvoir être supporté par ce seul collectif.

Si j’ai signé l’appel, c’est que je ressens la situation très complexe. Elle est traversée par des intérêts personnels et des intérêts macroéconomiques. Cette situation ne prend-t-elle pas aussi son élan dans l’histoire où la république française a mené un travail de sape pour détruire les caractéristiques du foyer Basque ? (2)

Je ne suis pas à l’initiative de cet appel, mais la réalité est la suivante : il y a quelques jours, cet appel a été lancé avec un rendez-vous fixé au 6 octobre. L’ignorer ce serait, comme toujours, laisser aux autres le soin de réfléchir à notre place. L’ignorer ce serait nier la réalité, c’est-à-dire, qu’aujourd’hui, la Soule est constituée d’élus, de notaires, d’agents immobiliers, de patrons, de représentants de CCI. L’ignorer ce serait ignorer que la société est imparfaite parce que les hommes ne sont pas parfaits.

Je pense qu’aujourd’hui le collectif anti-spéculation doit être dans cette réalité et lutter dedans en étant présent à cette rencontre puisqu’il fait partie de cette réalité, parce qu’il n’y a qu’une société.

La population souletine doit être présente à cette réunion, car il faut qu’elle s‘approprie le débat. Si elle ne vient pas ce jour-là, il ne faudra plus pleurer pour les maisons qui brûleront à l’avenir, il ne faudra plus pleurer non plus pour les vieilles fermes souletines dépecées de leur terre et vendues au plus offrant comme un vulgaire objet de commerce.

Je ne suis pas un spécialiste, je ne suis pas "politicien", je fais de la politique. Je suis juste un souletin qui essaie de comprendre mais qui se refuse de tomber dans le manichéenisme et le fatalisme. C’est pour cela que j’ai signé l’appel et que je serai présent le 6 octobre à 10 h au Centre Multi-services de Mauléon.

(1) Les souletins sont-ils même au courant de ce collectif anti-spéculation en Soule, qui lutte depuis 2004 environ contre ce fléau ? S’ils ne sont pas au courant, c’est bien dommage et il faut lire, au moins, la brochure : « s’opposer à la spéculation en Soule, une lutte nécessaire et urgente ». Je pense qu’elle doit être disponible chez Allande Etxart au magasin de la place des allées à Maule.

2) Un livre de Pierre Lhande « Autour d’un foyer Basque » explique comment la convention, au 18 ème siècle, édicta « une loi qui abolissait la liberté testamentaire et prescrivait le partage égal de tous les biens, entre tous les enfants. » Pour Pierre Lhande, cela contribua au morcellement des terres et des domaines. Pierre Lhande raconte le cas de la maison natale d’Etxahun à Barcus qui fut vendue suite à « un procès intenté par les cadets qui ont voulu à tout prix qu’on fît droit à leurs exigences. »

mercredi 12 septembre 2007

Gros-Jean comme devant

Je vais faire une rubrique sur les expressions de la langue française.

Il y a quelques jours, une copine envoie un message pour dire qu’elle était« Grosse-Jeanne comme devant » ????? Elle annonçait qu’elle était enceinte ? Non. Qu ‘elle s’était transformée en canne obèse et attendait devant ma porte ? non. En fait, être « Gros-Jean comme devant » est une expression de la langue française. Du coup, j’ai pris mon dico Robert « Expressions et locutions » de la collection « les usuels ». Au passage, ce dico est sensas, je vous le conseille.

Ci-dessous donc, le passage qui explique cette expression.

Etre Gros-Jean comme devant « être frustré d’un avantage espéré, subir une désillusion » (1678, chez La Fontaine). Gros-Jean est le type populaire du nigaud toujours abusé. La conjonction devant a ici une valeur temporelle qui était déjà vieillie au XVIIe S. Elle marque l’antériorité et est synonyme d’avant. Contrairement à toutes les locutions formées à partir du prénom Jean, celle-ci est encore très vivante dans la langue familière.

« Enfin devant l’ambigu, comme ça, entre cinq et sept, je l’ai bien vu venir le progrès… mais je trouvais toujours pas un place… Je rentrais chaque fois à la maison, Gros-Jean comme devant… je trouvais toujours par le patron qui me ferait refaire mes débuts… » L.F. Céline, Mort à crédit, Pleiade ; p. 782

Lire aussi dans "La laitière et le pot au lait" la fable de La Fontaine

Et quelques liens

http://www.expressio.fr/
http://www.pourquois.com/expressions_langage.html


lundi 10 septembre 2007

horloge comtoise




Cet aprem, je vais à la foire de Pau pour entendre le résultat du prix SEMA. Sait-on jamais. J'ai passé une partie du mois d'août et du mois de juillet à constituer un dossier digne de ce nom.
J'en profite pour annoncer que j'ai ouvert un blog pour mon travail :
http://horloges.comtoises.over-blog.com/
Ce dernier assurera une transition, car mon site professionnelle commence à me fatiguer dans s
a présentation et j'arrive au bout de quelque chose, aussi, en ce qui concerne le contenu. http://perso.wanadoo.fr/comtoise.caudine/
Le blog sera un peu plus spontané.
Ci-dessous la dernière réactualisation de mon site internet pro.

Le site de l'horloge comtoise ancienne : La lettre d'info n° 13

Accueil du site : http://perso.wanadoo.fr/comtoise.caudine/

Voici le détail des dernières modifications et ajouts du site 10 septembre 2007

Petite Histoire parue le 19 juillet 1924 dans la collection «les Livres Roses pour la jeunesse» Librairie Larousse. «Le Petit Horloger» par Maurice FARNEY. Voici le sixième et dernier chapitre de cette très jolie petite histoire pour les enfants mais pour les grands également avec de superbes illustrations.

Horloge comtoise à vendre: Si je me consacre avant tout à la restauration des horloges confiées par les particuliers et les professionnels, il m'arrive occasionnellement de restaurer une horloge pour la mettre en vente. En voici une restaurée à l'atelier.


Exposition "détails de décors d'horloges comtoises"
: Du 3 au 25 novembre 2007, l'association Art Bizi organise à Mauléon Licharre (64) une exposition de photographie intitulé "Détails de décors d'horloges comtoises".

Nouveau blog sur l'horloge comtoise : Je ne vais pas abandonner ce site internet mais effectuer une transition. Cela fait 10 ans bientôt que j'entretien ce site internet et je crois être arrivé au bout de quelque chose. Pour en savoir plus veuillez allez sur le blog http://horloges.comtoises.over-blog.com/

vous trouverez tout cela sur le site internet : http://perso.wanadoo.fr/comtoise.caudine

A bientôt et bonne visite sur le site de l’horloge comtoise ancienne

Laurent.Caudine

samedi 8 septembre 2007

Les nouveaux hérétiques

C’est le genre de livre avec lequel je suis totalement en phase.

J’ai toujours pensé que la notion de travail, telle qu’elle est perçue de nos jours, était le résultat d’un bourrage de crane savamment entretenu par notre culture judéo-chrétienne et notre société capitalisme.

L’auteur Mari Otxandi, sans concession, essaie de démonter cette mythification.

Elle explique pourquoi on en est arrivé à faire du travail une valeur indétrônable et comment on en est devenu prisonnier.

Elle présente aussi, le visionnaire (enfin visionnaire pour certains) Paul Lafargue qui écrivit un pamphlet vers la fin de 19ème siècle, intitulé « le droit à la paresse » et elle s’appuie sur ce personnage pour étayer ses arguments.

A l’heure où les français ont voté pour l’homme du « travailler plus pour gagner plus », à l’heure où l’Europe adopte le modèle libéral et le culte du productivisme, ce livre doit être lu et trôner fièrement dans toutes les bibliothèques.

Il est un outil indispensable pour une société plus libre et décomplexée.

Par contre comment mener l'offencive aujourd'hui, l'art et la manière, dans les formes, de parvenir à ce but ? Je ne crois pas que l'auteure réponde vraiment à cette question.

A noter aussi « Le droit à la paresse » disponible aux éditions Mille et Une Nuits, au même format, genre qui peut se mettre dans la poche lorsqu’on va au boul… En promenade !

Quelques liens

Présentation du livre chez l’éditeur

Un point de vue

mercredi 5 septembre 2007

L'esquive

Lundi soir, je pensais aller directement au pieu, et je tombe sur ce film à la télé, sur France 5, L'esquive. Je suis resté scotché jusqu’à la fin. Coup de cœur, film extraodinaire avec un budget zéro et des acteurs d’une incroyable vérité et un talent pas possible. Il s’agit d’un film de Abdellatif Kechiche qui a eu le Grand prix du long métrage français en 2005.

Le matin en écoutant l’émission débile de Morandini sur Europe 1 sur les « parts de marché » des émissions télé, j’apprends que le film a fait 3 % de part d’audience. D’ailleurs, cette émission de Morandini est une horreur… Il ne se passe pas une minute sans qu’il ne débite 10 fois l’expression « part de marché ». Ce qui démontre clairement la course à l’audience, ou en gros, vous voulez de la merde ? Je vous donne de la merde. Voilà qui est bien triste pour cet excellent film.

Le synopsis

Un groupe d'adolescents d'une cité HLM répète, pour leur cours de français, un passage du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. Abdelkrim, dit Krimo, qui ne joue pas dans la pièce tombe amoureux de Lydia. Il réussit tout de même à jouer le rôle d'Arlequin. Mais, timide et maladroit, il a bien du mal à répéter la pièce et à séduire Lydia.

Quelques liens

La fiche du film sur allocine.fr

Le film sur Wikipedia

Le film sur Fluctuat.net

mardi 4 septembre 2007

Soleil Hopi

Je viens de finir le livre Soleil Hopi de Don C.Talayesva.

Don C.Talayesva était un indien Hopi, chef du clan du soleil. Un jour, à la demande d’ethnologues, il décide de raconter son histoire, les moeurs et la vie de sa tribu.

Les Hopis occupent une partie de l’Arizona et du nouveau Mexique, une zone semble-t-il assez désertique.

Les épisodes du livre se déroulent durant la première moitié du 20 ème siècle.

Don Talayesva raconte les rites des indiens Hopis, leur croyance en des dieux divers. Il raconte souvent ses rêves. Ce qui est étonnant c’est la manière avec laquelle les croyances sont vécues. Il ne semble pas que les dieux soient, comme chez nous, totalement désincarnés. Ils ne sont jamais très loin, et sont des dieux accessibles qui vivent dans la nature, au milieu des hommes. Il n’y a pas de morale dans le sens chrétien et rigoriste. Mais il y a toutefois des règles qui semblent être comprises plus intuitivement car elles semblent plus logiques que les notres . Je pense notamment au sexe qui est loin d’être tabou comme chez nous. Chez eux, le sexe n'est pas quelque chose de mauvais, de mal et Don Talayesva raconte ses rencontres amoureuses avec beaucoup de frivolités.

Certains personnages, les Katcina par exemple, font penser aux Bohame de notre mascarade, d’autres, les deux coeurs, capables de jeter des sorts et de tuer à distance, font penser aux sorgin. Et puis le titre du livre fait référence au dieu principal des indiens Hopi, le soleil, qui est un dieu que se partagent les aztèques, les égyptiens de l’antiquité, et les ancêtres des Basques qui adoraient Eguzkia.

Il faut rappeler que les indiens Hopis ont malheureusement été massacrés par les colons européens, que leur culture a été écrasée par les missionnaires et qu’ils ont été « conviés » à abandonner leurs "faux dieux". Enfin ! Du grand classique.

Bon, le livre est long, pas toujours passionnant à lire question “beauté de l’écriture” et autres effets de style, genre suspense, qui dégageraient de la souplesse. Mais il est un témoignage sincère et authentique et à ce titre il est intéressant à lire.

Quelques liens

Les indiens hopis

Commentaires du livre

Etude sur les indiens Hopi


lundi 3 septembre 2007

La rentrée

Pour une fois, j'écris un message spontané. Comme si cela pouvait intéresser quelqu'un que je cause de ma vie. Bon c'est le matin, c'est la rentrée. Gilda a aussi fait sa rentrée à Orthez ce matin. Jolan est encore au lit. Pour lui c'est la rentrée à la Halte-Garderie dès mardi. On recommence le roulement mamy et papy 1, mamy et papy 2, Halte-garderie et papa maman. Et puis en janvier, Mr Jolan AYERDI--CAUDINE rentre à l'ikastola.
Dans une demie heure, je vais à l'atelier. Il me tarde. Je vais tout ouvrir grand pour faire rentrer l'air frais de ce mois de septembre, allumer la radio ou mettre un CD, allumer les lumières et ranger un peu le bordel et hop ! En avant. Puis vers 9 h la belle maman arrive pour récupérer le petit monstre. Je lui offrirai le café si elle est bien luné. Lundi prochain, je vais à la foire de Pau pour assister à la remise du prix SEMA. Si je gagne j'offre le resto à mon chien. Gilda gardera Jolan pendant ce temps.
Bon et puis cette semaine, c'est les réunions qui vont reprendre, politiques, associatives. Purée y a du pain sur la planche. Allez ! Bonne rentrée à toutes et à tous !

samedi 1 septembre 2007

La seule cohérence : des ours, des bergers et pas d’ OGM

Francis Poineau dans un éditorial du journal Laborari N° 773 du 9 août 2007 (journal d’ELB branche Basque de la confédération paysanne) demande, « entre l’ours et les OGM, quelle cohérence gouvernementale ? »
D’abord, Francis Poineau, parle « des enjeux pour la survie de la planète qui est le maintien de la biodiversité qui est mise à mal aux quatre coins du globe ».
On est d’accord. Mais il continue : « pendant qu’on amuse la galerie sur la problématique de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, on tarde à prendre des décisions face à la prolifération des OGM ».
- Première impression. D’abord, je ne vois pas quelle « galerie » on amuse… Le renforcement des ours dans les pyrénées est un sujet sérieux. Si j’entends parfois Pierre Benichou sur Europe 1, dans une émission de divertissement, vomir sa haine du plantigrade, ceux qui aiment les ours, quant à eux, font grise mine.
- Deuxième impression. Il faut rappeler que l’ours fait partie de la biodiversité et que cette dernière n’est pas représentée uniquement par ce que l’homme cultive, élève et consomme. Elle engendre parfois des inconvénients du point de vue des hommes et il est de notre devoir et de notre responsabilité d’établir une cohabitation entre tous les niveaux de la biodiversité.
- Troisième impression, qu’est-ce qui empêcherait le gouvernement de s’opposer aux OGM, et de faire le nécessaire pour que l’ours et les bergers vivent ensemble?
En ce qui me concerne, aujourd’hui, je ne suis pas responsable des incohérences de ce gouvernement auquel je n’ai pas apporté mon suffrage. Mais pour moi et pour les Verts, la cohérence pour préserver la biodiversité, c’est lutter contre les OGM, pour la maintenance de l’espèce ursine et pour améliorer les conditions d’existence des petits paysans.
Francis Poineau dit que « la réintroduction de l’ours dans le massif pyrénéens est une opération qui reste dans le domaine du symbolique, en s’appuyant sur une opinion favorable ». Symboliquement ou pas, il faut quand même rappeler qu’ELB n’est pas favorable à cette « réintroduction ». Mais si le syndicat ELB veut plus que du symbolique, il faut qu’il fasse un effort, dans sa propre corporation pour formuler des propositions, ou tout au moins, à minima, pour dénoncer les violences. Notamment le harcèlement de Franska ; les pots de miels avec les morceaux de verres, le plomb dans la chair de Cannelle et de Franska, et les inscriptions « mort à l’ours » sur les routes du tour de France…
A noter aussi, en passant, que le gouvernement devrait « s’appuyer sur une opinion favorable » en faveur des anti-OGM, puisque presque 80 % de la population est opposé à cette culture. Il ne le fait pas. Effectivement où est la cohérence ?
Les incohérences du gouvernement pour moi sont à mettre en parallèle avec les incohérences des syndicats paysans et notamment du plus intelligent d’entre eux, ELB qui est sur une mauvaise piste à ce sujet.
La démarche d’ELB serait-elle une démarche électoraliste ? L’objectif serait-il de ne pas se mettre à dos une partie des éleveurs ? Notamment l’association Basabürüa en Haute Soule, qui déclarait dans un communiqué que le pastoralisme n’avait pu « se pérenniser que grâce à l’éradication complète et de longue date des espèces menaçantes… » Ces propos qui aujourd’hui - eu égard à tous les traités pour la préservation de la biodiversité, contredit tous les efforts de ceux qui, à travers la planète, essaient de préserver les Pandas, les requins, les lions, les gorilles et sonne comme un révisionnisme sectaire et un appel à l’écocide.
ELB, sur ce sujet aurait pu être éclaireur. Dommage que sur ce point, il plie face à la pression de quelques extrémistes.


Laurent CAUDINE, lecteur de Laborari, membre des Verts, sympathisant d’ELB.

http://www.loup-ours-berger.org/

http://www.paysdelours.com/

http://www.pyrenees-pireneus.com/