lundi 27 décembre 2010

L'Etat français a franchi une nouvelle étape

NON AU MANDAT D'ARRET EUROPEEN !

RESPECTEZ LES DROITS CIVILS ET POLITIQUES !

Aurore Martin va être livrée à l'Espagne, l'Etat français a franchi une nouvelle étape.

La liberté d'expression et la liberté de défendre des opinions politiques constituent des piliers fondamentaux de la démocratie.

L'attitude des autorités judiciaires françaises est particulièrement scandaleuse et inacceptable puisqu'elle a décidé d'accepter le mandat d'arrêt européen émis à l'encontre d'Aurore Martin. C'est un précédent extrêmement grave, qui permettra de livrer et d'incarcérer en Espagne quiconque défend un projet politique pour le Pays Basque.

Elle est aujourd'hui inculpée par la justice espagnole pour appartenance au bureau politique de Batasuna. Pour avoir participé à des réunions publiques, des conférences de presse et écrit un article d'opinion, elle risque 12 ans de prison en Espagne.
1. Pour la France qui se prétend pays défenseur des droits de l'homme dans le monde, comment est-il possible de bafouer des droits et des libertés aussi élémentaires que le sont la liberté d'expression et d'opinion ?

2. Nous considérons que les poursuites judiciaires dont fait l'objet Aurore sont inacceptables car tous les mouvements politiques doivent pouvoir trouver leur place dans le jeu démocratique. Elles foulent au pied des droits civils et politiques élémentaires. Nous demandons en conséquence que ces poursuites cessent.

3. Nous appelons enfin les acteurs de la société civile à prendre position contre ces mesures et à se mobiliser afin qu'elles cessent. Rester silencieux serait se rendre complice dans la situation actuelle.

Askatasuna



mercredi 22 décembre 2010

Lavage de cerveau

L'écologie, c'est très compliqué. Un brin de pédagogie est parfois nécessaire. Voici. Une automobile est un véhicule à moteur animé par la combustion de pétrole. La combustion de pétrole se traduit par l'émission de gaz carbonique. Le gaz carbonique est un gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère entraîne le changement climatique. Il serait souhaitable de limiter le changement climatique, donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre, donc d'utiliser moins d'automobiles.
Les automobiles roulent sur des routes. Certaines routes, spécialement aménagées, sont appelées autoroutes. Sur les autoroutes, les automobiles roulent plus vite, donc émettent plus de gaz carbonique. De surcroît, l'expérience montre que les autoroutes suscitent un trafic automobile supérieur aux routes auxquelles elles s'ajoutent. Afin de limiter le changement climatique, il est donc souhaitable d'arrêter de construire des autoroutes.
Le 14 décembre, juste après la fin de la conférence de Cancun sur le changement climatique, la France inaugurait l'autoroute A 65, qui relie Pau à Langon, en Aquitaine : élus locaux, entreprises et représentants de l'Etat se sont congratulés. Deux hypothèses : soit ces personnages sont ignorants du lien entre automobile, pétrole, autoroute et changement climatique, soit ils sont irresponsables.
Lors de la campagne de communication accompagnant cette inauguration, les gaz à effet de serre n'ont jamais été évoqués. Par un procédé que nos amis anglo-saxons qualifient de greenwashing, et que l'on peut traduire simplement par "lavage de cerveau écologique", les promoteurs de l'autoroute ont mis en avant que les milieux naturels détruits par la nouvelle voie seraient "compensés" : d'autres terrains verront leur biodiversité préservée ou restaurée. Pour l'instant, seuls 160 hectares sont en cours de "compensation", alors que l'autoroute a détruit près de 2 000 hectares de réserves naturelles, de forêts et de prairies. Et, d'autre part, les terrains recherchés pour la compensation ne sont pas créés ex nihilo, mais sont eux-mêmes des prairies, des milieux humides ou des boisements déjà existants : le gain net de biodiversité est nul.
Tout cela vise à dissimuler la réalité : on continue la destruction au nom d'un schéma économique dépassé. Et, dans le même temps, on affaiblit les moyens concrets de faire vivre la biodiversité : le projet de loi de finances 2011 qui vient d'être adopté par le Sénat réduit de 4 000 à 2 000 euros le montant du crédit d'impôt alloué aux agriculteurs reconvertis en agriculture biologique. Autoroutes d'un côté, paralysie de l'agriculture biologique de l'autre : vive le développement durable !

Hervé Kempf
Article paru dans l'édition du 22.12.10
Reporterre

dimanche 19 décembre 2010

Paroles d'écolos

Présentation à Mauléon : de gauche à droite, Alain Caudine auteur (mon papa) Etienne Boyer Président des éditions Astobelarra, Pierre Gastereguy auteur et moi même.

Présentation à la Petite Librairie d'Oloron en présence des auteurs : De gauche à droite André Cazetien, moi même, Beñat Picabea et Eric Pétetin. Nicolas Loustalot absent de la photo était aussi des nôtres.

Hier a eu lieu la présentation du livre "Paroles d'écolos" devant la presse locale. Le matin à Mauléon dans le cadre du marché de Noël et l'après-midi à la Petite Librairie d'Oloron.
Publier "Paroles d'écolos", ce n'est pas publier un énième livre. C'est aussi un prétexte à la rencontre et à l'échange. Lors de la présentation au salon bio Asphodèle, au delà du simple bonheur d'être édité, les auteurs étaient aussi très content de se rencontrer les uns les autres. Et nous évidemment, responsables de ce livre, nous étions heureux de rencontrer des auteurs que nous ne connaissions pour certains qu'au travers du téléphone de la poste ou de l'internet. Les échanges autour du thème de l'écologie ont fait florès. Pareillement durant la présentation à Oloron et à Mauléon. Ceci nous a donné une idée ... Nous allons probablement organiser pour le début de l'année 2011, une série de conférence-débat autour du livre Paroles d'écolos, en présence des auteurs qui voudront bien y participer. Le sujet tient tout entier dans le livre Paroles d'écolos, et dans la philosophie des éditions Astobelarra - Le Grand Chardon ... Remettre l'humain au coeur de la nature et la nature au coeur de l'humain. Mais évidemment tout cela sera à préciser et à réfléchir dans les prochaines semaines.
On le voit au travers de la diversité des textes du livre, l'écologie est à construire. Il n'y a aucune définition précise de ce mouvement grandissant. Le livre "Paroles d'écolos" n'a pas la prétention de se prétendre à lui seul un paradigme et il n'intègre pas une volonté d'exhaustivité. L'écologie n'appartient à personne et à tout le monde. Par contre c'est à nous individuellement et collectivement qu'il appartient de nourrir ce mouvement. C'est une obligation si nous ne voulons construire un monde invivable dépourvu de nature et de liberté.
Je pense que pour cela, "Paroles d'écolos" est un bon outil de réflexions et d'échanges de l'individu au collectif.


mardi 14 décembre 2010

jeudi 9 décembre 2010

SOIREE DE SOUTIEN

Zinkan, abentuaren 10an, gaueko 8ak
Vendredi 10 décembre, 20h, à ZINKA, Mauléon

SOIREE DE SOUTIEN A L'INSTALLATION DE MATHIEU MENDIZABAL, paysan boulanger
Vente de talo à base de farine issue de blé biologique
et projection de film “Du grain au pain, cultivons la biodiversité”
Organisée par le GFA LURRA

Vendredi 10 décembre aura lieu une soirée en soutien à la campagne lancée par le Gfam Lurra pour l’acquisition de 10 ha à Aroue qui permettra l’installation de Mathieu Mendizabal en tant que Paysan-boulanger.
La soirée se déroulera au bar Zinka à Mauléon et débutera à 20h par un apéritif et une dégustation de talo à base de farine issue de blé biologique cultivé sur le domaine Garroa à Mendionde et préparé par Mathieu.
Vers 21 heures, projection du film “Du grain au pain, cultivons la biodiversité”, documentaire qui relate une rencontre internationale autour des blés et des pains. Ces rencontres ont réuni plus de 150 paysans, boulangers, meuniers et chercheurs venus d'une vingtaine de pays pour découvrir une collection de blés de tous les continents, et partager leur savoir-faire sur la culture et la transformation de leurs céréales paysannes.
Ensuite suivra un échange avec Marie Claire Leurgorry qui présentera le Gfam lurra et Mathieu Mendizabal qui nous éclairera sur son projet.

lundi 6 décembre 2010

Quand l'industrie nous fabrique

C'est un fait indubitable, on a fait une connerie de laisser s'installer toutes ces antennes relais partout.
Devant chez moi, un paysage paisible s'étend jusqu'à la chaine des Pyrénées. Je vois le pic d'Orhy, le pic d'Anie, Saint Antoine, la Madeleine… Puis un beau jour je vois un nouveau pic, une tour brillante qui dépasse des arbres du côté de Chéraute en dessous de Gaztelaia. Je regarde avec les jumelles. Il s'agit d'une antenne relais. Je n'en fait pas une question d'esthétique, quoique… Surtout, aujourd'hui, je m'étonne qu'on puisse installer encore si facilement ces antennes, compte tenu des soupçons qui pèsent autour des ondes électromagnétiques. Je veux parler des problèmes sanitaires et des multiples études qui annoncent que les ondes basses fréquences de la téléphonie mobile du WIMAX, du WIFI, du téléphone DECT, du Bluetooth, pourraient bien être néfastes pour la santé.
En ce moment, je vois une tendance s'installer durablement dans notre quotidien, c'est le sans-fil. Le sans-fil est devenu une vraie religion et comme toute technologie qui semble a priori nous faire gagner du temps, nous faciliter l'existence, nous sautons dessus à pieds joints. Le sacro-saint progrès s'installe dans le paysage mais surtout dans nos cerveaux qu'il occupe facilement. Il flatte nos désirs d'instantané, de rapidité, il modifie nos comportements sans que nous nous en rendions compte.
De plus en plus de gens délaissent le téléphone filaire classique au profit du portable hertzien. On annonce même le WIMAX deuxième génération, la LTE ou 4G bien plus nocive que le WIMAX avec une bande passante beaucoup rapide qui permettra, par exemple, de consulter internet depuis votre voiture. Génial non ? Voilà un truc qui va plaire à la population avide de nouveaux gadgets. Voir ici Eric Besson qui présente le prototype LTE Ericsson.
Mais n'y a-t-il pas un énorme risque, en favorisant toutes ces technologies hertzienne, de supplanter peu à peu le filaire ? Je ne parle pas du service public qui dans ce domaine est mort et enterré semble-t-il. On va bientôt ne plus savoir même les valeurs qu'il représentait.

A côté de ça, je reçois un coup de fil la semaine dernière. Une dame qui cherche de l'aide car elle veut vendre sa maison, mais elle n'y arrive pas… Elle habite à côté d'une antenne relais : "j'ai baissé les prix, mais je ne peux quand pas la donner cette maison !". Et oui, il y a quelques années, on voyait une antenne pousser au milieu d'un champs, prés d'une maison, on s'en foutait. Aujourd'hui on se demande s'il n'y a pas anguille sous roche.

Quant à nous, nous avons appelé l'électricien pour qu'il nous installent des prises éthernet. Pas de WIFI, pas de WIMAX chez moi… Ouste ! En attendant la fibre optique, on a installé le satellite. La résistance s'organise comme on peut pour parer la marée des basses fréquences, le tout sans fil (le satellite, c'est des ondes, mais en principe de même nature que la télé et la radio FM. Du 100 Mhrz c'est-à-dire des ondes en principe qui existent déjà à l'état naturel depuis des millions d'années). C'est pas l'idéal, mais c'est un pis-aller, à une époque ou il y a deux alternatives. Crever dans son coin ou bien essayer tant bien que mal de gagner sa place, puisqu'il faut la gagner, parait-il. Cela est la définition même du libéralisme. La compétition, la compétitivité, des mots qui ne souffrent pas l'ambiguïté.
Un détail me satisfait pleinement. Je n'ai pas de portable, je n'en n'ai pas besoin, et c'est vraiment un soulagement pour moi de ne pas avoir à m'encombrer d'une chaîne supplémentaire dans mon existence qui en a déjà suffisamment.
Il y a quelques jours un copain disait dans une réunion : "je n'appelle jamais sur un portable, car je sais qu'en faisant cela, j'encouragerais cette technologie, je participerais à la propagation des ondes, à l'installation de nouvelles antennes relais". Il a totalement raison.
Ma grande inquiétude est que nous ayons de moins en moins le choix. La technologie fabrique notre société et nous suivons le diktat des multinationales qui nous formatent. Ce que disait Bernard Charbonneau au sujet du tout-bagnole (qui est à l'origine de notre système économique actuel et de ses impasses) est valable pour pour le tout sans fil.
Il est peut-être temps de lever la tête et de faire preuve de vigilance non ?

vendredi 3 décembre 2010

Dédicaces à la petite librairie d'Oloron

Le samedi 4 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Dédicace par Laurent FRONTERE de ses quatre nouveaux livres :
Lettres du moulin d’Arbus. 11 nouvelles sur le Béarn de l’Entre-deux-gaves.
Eugène Mimonce, le poète oublié. Biographie d’un poète béarnais tombé dans l’oubli.
Un lion au déjeuner. Court roman dans le Kenya de l’après-guerre.
Gaston Planté, L’ermite des sciences. Biographie de l’inventeur de la batterie au plomb.

Le samedi 11 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Après « fractures » et « Le réveillon d’octobre »
Jean-Claude THALIER dédicace son dernier recueil de nouvelles policières :
NEO (éditions Edilivre).

Le mercredi 15 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Jean-Marc CROQUIN, Président de l’association Noires de Pau présente son ouvrage :
Mon caractère propre (éditions AO).
Céline LAURENT-SANTRAN , lauréate des Noires de Pau dédicace son livre :
A vif (éditions AO) ainsi que :
« Nouveaux mystères et légendes du béarn » 13 nouvelles aux éditions Grrr’art.

Le samedi 18 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Plusieurs auteurs en dédicace pour « Paroles d’écolos »
paru aux éditions associatives Astobelarra/ le Grand Chardon et
Gilles VINCENT pour un recueil de nouvelles policières :
« Les essuie-glaces fatigués rendent les routes incertaines ».

mercredi 1 décembre 2010

Aurore

Dakizüen bezala, Aurore eta beste honenbeste militante espetxealatzeko bidean ezarri nahi dütüe, Aurorentzat pareta zikinak geroago eta hüilanago agertzen ari direlarik.
Dei korteak bere erabakia jakinerazi artino algarretartzeak Xiberoan ostirale arrats güziz antolatürik dirateke. Betiko tenorean : 6etan eta betiko leküan: Maulen, kürütxe xurian.

Behar beharrezko da saldoan izan gitean. Hor erabakiko dütügü ere ondoko egünetako egintza püblikoak (ageri hedatze, banderaxka ezarte, izenpetze kanpaina...)
Arren, dagün algarretaratzea ABENTÜAREN 3an ARRATSEKO 6etan MAULEN KÜRÜTXE
XURIAN.

Auroren Xiberoko süstengü taldea
Comme vous le savez, par le biais des mandats européens les états français et espagnols semblent vouloir enfermer dans leurs geôles nombre de militants. Pour Aurore la perspective d'être expulsée et emprisonnée devenant de plus en plus une triste réalité.

Jusqu'à ce que le tribunal correctionnel prenne sa décision des rassemblements seront organisés tous les vendredis soirs à Maule. Même lieu : croix blanche, même heure: 18 heures (pile!)

Doit-il être précisé qu'il est important que nous soyons nombreux? Non?...On le savait. C'est ces soirs là que nous fixerons les prochaines interventions publiques (distribution de tracts, pose de banderoles, campagne de pétition....).

Donc, le prochain rassemblement se déroulera ce vendredi soir 3 décembre 18H; + blanche Maule

EUROAGINTERIK EZ!