samedi 27 juin 2009

Christian Laborde à Ostabat

Pour une belle soirée, ce fut une belle soirée. A Ostabat, la corrida en a pris plein la tronche sous les coups de boutoir de l'excellent Christian Laborde. Je ne connaissais pas bien Christian Laborde. Il y a quelques années, je le savais engagé contre le tunnel du Somport, pour la défense de militants basques incarcérés, du côté des insoumis basques qui refusaient de faire le service militaire et bien sur du côté de l'ours. D'ailleurs, il avait mis un peu de cela en mots dans quelques romans dont Indianoak et Danse avec les ours.
Je suis un motsicien, nous a-t-il dit en faisant vibrer la salle par sa verve et la manière qu'il a de faire jaillir le verbe et de le faire chanter. Il revendique aussi une manière d'utiliser les mots, comme on utiliserait une arme, pour dézinguer la connerie Ambiante. "Ce livre est un pamphlet écrit avec une kalachnikov et un saxophone. La kalachnikov, c'est pour le torero. Et le saxophone, pour le taureau", nous a-t-il dit. Ça me fait penser à ce que disait Léo Ferré dans sa chanson "Préface" : "A l'école de la poésie et de la musique on n'apprend pas on se bat !"
A noter que Christian Laborde est l'objet d'une censure qui n'ose pas dire son nom. A un niveau national, mais même en Pays-Basque, la sacro merde corrida est choyée par une certaine presse locale, alors qu'en fait, ce "spectacle", notamment à Bayonne, est un gouffre financier. Les gens, (qui ne sont pas tous stupides) délaissent de plus en plus cette misérable horreur.
Christian Laborde avec sa verve nous a raconté ce qu'était pour lui la corrida et de quelle manière elle lui avait volé son enfance. Il a passé un à un les arguments à la con - qui sont sempiternellement envoyés à la face des opposants ; la tradition, la culture, l'art - et les a démonté méthodiquement.
Et puis est passé le film "Alinéa 3", le film de Jérôme Lescure. Et là, personnellement, je n'ai pas trop regardé. Sauf à la fin, quelques images qui m'ont donné des frissons de dégoût et de honte d'être de ces hommes qui torturent ces animaux magnifiques. Pas besoin de rajouter une couche d'exacerbation à celle qui m'habite quotidienne et à cette brûlure de savoir ce qui peut encore advenir, au vu et au su de tout le monde, en ce début de millénaire. Et ils sont fiers et amènent leurs enfants...
La soirée s'est terminée avec ces derniers mots que j'essaye de retranscrire de mémoire... La corrida est en train de s'éteindre, parce que les moeurs ont changé, parce qu'aujourd'hui nous regardons les animaux sous un autre oeil. Le soleil est pour nous, l'oeil est dans le soleil. Le soleil est pour nous et pour les taureaux et nous avons le vent dans le dos. Et ce même vent qui nous caresse, caresse en même temps la croupe des taureau. Il faut continuer à lutter, il faut achever définitivement ce "spectacle" ahurissant pour que nous puissions avoir la conscience tranquille et la liberté apaisée. Et qu'enfin nous puissions regarder les taureaux, vivre avec eux et en eux, respirer le même air en toute quiétude. Et nous aurons une pensée pour ces millions qui sont morts pour rien, victimes de l'indécence et de la lâcheté.

mercredi 24 juin 2009

Pourquoi pas la nef ?

Lors du Musikaren Egüna à Ordiarp, Johanne (ci-dessus) est venue acheter un livre, sur le stand Astobelarra, avec un chéquier du Crédit Coopératif. Ça a fait un peu tilt dans ma tête. Je me suis dit que j'allais aller la voir et faire un petit reportage sur ce blog. Il est peut-être temps pour moi d'étudier sérieusement ce sujet et en même temps, en faire profiter les lecteurs de ce blog.
je suis allé voir Johanne et elle m'a remis une doc. Elle est au crédit coopératif depuis quelques temps et à ouvert un compte à la nef. Qu'est que le Crédit Coopératif et la nef ?
La nef n'est pas une banque mais un organisme financier et c'est pour cela qu'elle a crée un partenariat avec le crédit coopératif qui elle, est une banque qui permet aux sociétaires de la nef de bénéficier des services financiers classiques (chéquier, carte bleue, etc...)

Concrètement, qu'est-ce que font les banques de notre fric ?

En 2007 les Amis de la Terre en partenariat avec l’association de défense des consommateurs (CLCV) ont évalué les diverses banques et produits de placement dans un guide pratique intitulé "Environnement : comment choisir ma banque ?"
Ce guide vise à expliquer les impacts des activités de financement des banques et donne également un classement des principales banques françaises.
Les résultats ? Les deux seules banques à obtenir une note supérieure à la moyenne sont des institutions alternatives :
- la NEF (institution de finance solidaire) et
- le Crédit Coopératif (banque au positionnement social).

Il faut savoir :

- Le crédit agricole finançait en 2008 les agrocarburant en Amérique latine ce qui aggrave la déforestation, les conflits sociaux et menace la souveraineté alimentaire.
- Le crédit agricole en 2007 finançait une usine géante de pâte à papier en Uruguay qui nécessitera la plantation de 200 000 ha d'eucalyptus, monoplantation à grande échelle très problématique pour la biodiversité.
- Le Crédit Agricole ainsi que BNP-Paricas, Dexia, Banque Populaire et la société Générale, en 2003 financent un oléoduc à Hauts risques en mer Caspienne. Cet Oleoduc est déjà fissuré, il passe sur plusieurs failles sismiques, il traverse la réserve naturelle de Borjomi en Géorgie. Un procès est en cours pour violation des droits des populations locales devant la cour Européenne des Droits de l'Homme. 100 % du pétrole et du gaz sera exporté vers les pays riches : pas une goutte ne servira à répondre aux coupures d'énergies subies par les populations locales selon les Amis de la terre.
Plus généralement, sur 12 projets énergétiques controversés, BNP-Paribas est impliquée dans 10, Crédit Agricole dans 8, Société Générale dans 6, Banque Populaire et Dexia dans 3, HSBC dans 1.

Alors que faire ? Je suis au Crédit Agricole, je me pose certaines questions (c'est un euphémisme). Je pense sérieusement changer de banque. En attendant, j'ai décidé de mener mon enquête. Je me suis engagé à étudier, pour les éditions associatives Astobelarra, la possibilité de transférer notre compte sur un compte nef au Crédit Coopératif, ce qui serait une première étape.
Je ne manquerai pas de vous informer de la suite.

dimanche 21 juin 2009

Télé 0 - Lurbeltz 1

Un jour sans télévision

J'ai eu une discussion avec Jenofa et Etienne il y a quelques mois au sujet de la télé et d'internet. Débat pour savoir lequel des deux était le plus moche, le plus dangereux, le plus con. Les deux mon capitaine, mais pas seulement. Personnellement, je pense qu'aujourd'hui il n'y a qu'une chose à faire c'est de devenir maitre des deux lucarnes. Le débat pour ou contre la télé est-il à côté de la plaque ? N'est-il pas plus fort d'avoir la télé à la maison et de savoir s'imposer des quotas ? Le must est-il de foutre tout à la poubelle pour se sentir enfin libre ?
Par exemple en ce moment, à la maison, nous sommes en train de gagner notre combat AVEC la télé. Déjà, au départ, lorsqu'on a aménagé, on avait décidé de mettre la téloche à l'étage. Pas de télé pendant les repas. Mais le soir, après le diner, nous étions quand même devant, assez souvent hypnotisés par n'importe quel programme.
Depuis quelques semaines, nous avons décidé, le soir, de n'allumer la télé que quand quelque chose nous intéresse vraiment, une seule fois par semaine après avoir regardé au préalable le programme.
Depuis quelques jours, on ne l'allume presque plus.
Je n'ai jamais été prompt à vilipender la télé pas plus qu'internet. Je sais que je pourrais très bien vivre sans, par contre. Je lis entre une heure et deux heures par jour et par contre, je ne suis pas certain de pouvoir vivre sans livre. mais je crois avoir gagné mon combat AVEC la télé par un exercice d'autodiscipline
Mais tant mieux si certains vivent sans télé et sans internet. C'est comme pour le végétarisme... Vous avez les végétariens, les végétaliens et les végans... Les végans sont ceux qui vont le plus loin dans la pratique en refusant tout ce qui découle du monde animal (chaussures en cuir par exemple). Et quelque part, c'est eux qui sont le plus dans la logique.
Mais chacun à son stade devrait mener son petit combat contre un monde qui chercherait à nous formater. Et chacun devrait mener son petit combat contre lui même, car je reste persuadé que, plus que lutter contre la télévision, c'est contre soi même qu'on doit lutter. Le plus moche, le plus dangereux, le plus con... n'est pas toujours ce qui nous environne non ?

vendredi 19 juin 2009

Appel à soutien en faveur de Stéphane Lhomme


Appel pour un classement "sans suites" en faveur de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", menacé de 5 ans de prison pour avoir révélé la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash d'avion de ligne

La vérité doit aussi être faite concernant les espionnages dont le Réseau "Sortir du nucléaire" et Stéphane Lhomme ont été l'objet de la part d'EDF et de sociétés privées mandatées par EDF.

Nous, soussignés, demandons un classement "sans suites" de la procédure en cours pour Stéphane Lhomme, porte parole du Réseau "Sortir du nucléaire", soupçonné de "terrorisme" et menacé de 5 ans de prison.

En novembre 2003, le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu'il détient un document confidentiel défense issu d'EDF qui reconnaît que, contrairement à ce que prétendent les autorités françaises, le réacteur français EPR n'est pas conçu pour résister à un crash d'avion de ligne (voir notre dossier Document confidentiel défense). Ce document a été évoqué à de nombreuses reprises dans la presse, et a jeté le trouble sur le débat public officiel organisé en 2005 et 2006 sur le réacteur EPR : la Commission nationale du débat public a même censuré (voir ici, page 90) la contribution de "Sortir du nucléaire" qui évoquait le fameux document.

En mai 2006 et mars 2008, Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", a été placé en garde à vue par la DST (aujourd'hui DCRI), sur réquisition du Parquet de Paris... section antiterroriste. Accusé de "compromission du secret de la défense nationale", alors qu'il n'a fait que son devoir de citoyen, Stéphane Lhomme risque 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Depuis mai 2006, Stéphane Lhomme est visé par une "enquête préliminaire" bien curieuse puisqu'elle court... depuis plus de trois ans : une durée tout à fait hors norme. Les conséquences principales de ce "sur-place" judiciaire sont l'impossibilité d'accéder au dossier et le fait de garder sur la tête une "épée de Damoclès" de 5 ans de prison.

Le 4 avril 2008, le vice-procureur Alexandre Plantevin, sollicité à plusieurs reprises par l'avocat du Réseau "Sortir du nucléaire" Me Busson, avait enfin répondu, assurant que l'accès au dossier serait possible "sous quinzaine", dès que la DST aurait "transmis les derniers actes effectués". Or, plus d'un an après, malgré d'autres relances, rien n'a changé.

Aussi, le 4 mai 2009, Réseau "Sortir du nucléaire" a saisi Laurent Le Mesle, Procureur général près la Cours d'appel de Paris. Nous soutenons cette démarche, demandons la clôture de l'enquête préliminaire et, surtout, demandons un classement "sans suites" en faveur de Stéphane Lhomme.

Par ailleurs, toujours dans cette affaire de document confidentiel défense, EDF aurait mis en place des opérations illégales d'espionnage (*) de Stéphane Lhomme et du Réseau "Sortir du nucléaire", lesquels se sont constitués parties-civiles. Nous demandons là aussi à ce que toute la vérité soit faite.

(*) Dans son édition du 8 avril 2009, le Canard enchaîné affirme que, depuis 2006, EDF a placé Stéphane Lhomme sous surveillance par le biais de sociétés privées. Le magazine Le Point, dans son édition du 23 avril 2009, affirme que "La boîte mail de Stéphane Lhomme aurait été espionnée grâce à un contact chez Wanadoo".

mercredi 17 juin 2009

Une galéjade pour la route

Quelle catastrophe !
Tout avait super bien commencé. Trois jours auparavant, je venais d'être élu secrétaire général adjoint au conseil départemental des Verts du Pays-Basque, à l'unanimité et sous les applaudissements de ma mère et de ma femme quand je leur ai annoncé la nouvelle. Elles m'ont confié qu'elles savaient depuis longtemps que je serai un jour un grand président de la République. « Patience… « Noël en ballon, Pâques en avion » ai-je répondu... Mais là, honnêtement, je crois que je me suis trompé de proverbe. Passons ! J'aurais préféré le poste de secrétaire général, tout court, mais ce brigand de Daniel Hegoburu s'est présenté avant moi. Il m'a coiffé sur la moto, en quelques sortes, et autour de la table personne n'a cillé, comme si c'était normal que ce lugubre personnage, soit élu secrétaire général. Pourquoi n’ai-je pas présenté ma candidature à ce poste ? Parce que je m’attendais un plébiscite intégral et absolu… quelle question ! J’étais vexé, que diable et cela m’a inhibé instantanément, comme quelqu’un à qui l’on eut subrepticement laissé tomber un glaçon dans l’encolure et que celui-ci eut glissé le long de la colonne vertébrale, brrrr !
Nous sommes entre nous, je vais donc faire une confidence (je vous fais confiance pour garder tout cela dans votre for intérieur). Ceux de la motion B sont des traîtres et ceux de ma motion, la motion A, sont des pleutres pour avoir laissé passer une ignominie pareille. Ça va être dur de bosser dans ces conditions, avec cette équipe de bras glacés, mais «quand fou à lier, fou à lier», comme je l’ai dit à ma mère et à ma femme qui étaient mortes de rire mais j’ai pas compris pourquoi.
J’aurais préféré le poste de Président, mais chez les Verts qui détestent les chefs (c’est bien ma veine) il n'y a pas de Président. Je trouvais que ça m'allait comme un gang, Président. Je ne vais quand même pas aller au FN pour être président ? Devant le miroir de la salle de bain, cela fait des années que je répondais à la presse à des questions nationales et internationales du genre : "Monsieur le Président, que pensez-vous de la dernière réforme des universités", « Monsieur le Président, où comptez-vous passer vos prochaines vacances ? », « Mr le Président, à quand remonte l’ablation de votre dernière dent de sagesse ? ». Pour la dernière question, j’étais certain de pouvoir répondre instantanément et sans l’angle du bois.
A la sortie de cette assemblée générale, je goûtais mon triomphe et je décidais que Fantxoa Hastaran serait dorénavant mon chauffeur. Pas besoin de décréter quoi que ce soit, il avait le profil bas et avait compris que je ne transigerai pas. Un œil superbe jeté sur le volant suffit à ce moment-là à me faire comprendre. Mon autorité naturelle et mon charisme produisaient déjà leurs petits effets. Tandis que je m'engouffrais dans la limousine noire aux vitres teintées(1), je laissais vagabonder mon esprit de militant à-qui-on-ne-la-fait-pas, me recoiffais un tantinet avec les doigts, le regard argenté, inspiré comme un acteur de cinéma. Je pensais avec un grain de délice à ma vie d'avant et à toutes les responsabilités à venir, aux gens qui allaient m’écouter avec révérence, qui me demanderaient dorénavant mon avis sur tout et n’importe quoi. J’ai une citation pas mal… Je l’ai sur un papier. Attendez, où j’ai mis mon papier ? Ah ! Voilà ! « Vivre misérablement vaut mieux que mourir avec gloire » disait Euripide, le frère de Lipide et de Glucide (quelle famille tout de même). Et bien moi, je décidais en cet instant de vivre en beauté et de mourir avec gloire. La totale ! Victor Hugo, jeune, écrivit sur un cahier… Où est mon papier ? Ah ! Ici ! Victor Hugo disait donc : "je veux être Châteaubriand ou rien ". Il est devenu Victor Hugo oui ou merde ? Il m’appartient donc de devenir moi-même, ce qui n’est pas rien, « un de perclus, dix d’alités» dis-je alors à ma mère et à ma femme, tout en ayant encore un doute sur l’adéquatement de mon proverbe, mais bon, repassons.
Autant vous dire que j’étais gonflé à bloc, et quand Gilles Choury de la radio Mendililia me demanda de venir présenter la liste Europe Ecologie pour les élections européennes qui auront lieu le 6 et le 7 juin, je lui répondis de manière très claire et limpide « oui, faut voir, en effet, tiens, bon, euh ! Je vais en parler avec mon calendrier, et jeter un œil sur ma femme, attends, bon, Ah, bien ! »
Le jour venu, j'aurais dû attendre que la biche fut velue et rester au coin du feu. Déjà, je n'ai pas aimé qu'il me tutoie et qu’il écorche mon titre. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas ça qui m’a fait perdre tous mes moyens. « Secrétaire adjoint des Verts du pays-Basque... » Et puis quoi encore ! Non : « Secrétaire Général Adjoint en Chef(2) du Conseil Départemental des Verts du Pays-Basque », s'il vous plait, merci !
J'avais pourtant relu le programme, surligné au feutre fluo, collé des postites, pris des notes, corné des pages, concentré mes neurones, réalisé un Ketch-up complet de mon état général, répété dans la voiture des phrases emphatiques pleines de prouesses et d’arabesques stylistiques. Et le moment venu, me voilà incapable de répondre à des questions d’une simplicité que même Daniel Hegoburu aurait pu y répondre. Une catastrophe ! Et vas-y que je te tousse, et vas-y que je te mets des « quoi » en guise de point, et vas-y que je te cherche les mots, les idées, et vas-y que je m’emberlificote dans le maillage de mon désordre cérébral. Une ca-tas-trophe ! A moi seul, je crois avoir fait perdre au moins 400 voix à José Bové et Ménane Oxandabaratz qui ne méritaient pas ça.
J’avais une telle honte que je me serais enterré vivant dans un trou du côté des Arbailles, pourvu qu’on ne me vît plus jusqu’à la prochaine guerre mondiale où je pourrais éventuellement me sacrifier dans un bataillon de chair à canon, qu’on en finisse et que je paye mon incompétence et mon inconséquence.« Qui dort Caudine », en quelques sortes, confis-je (de canard) à ma mère et ma femme qui corrigèrent mon proverbe ce qui finit de m’humilier et de me mettre de mauvaise humeur.
Aujourd’hui, je continue de me poser des questions… Qu’est-ce qui me pousse à faire de la politique alors que je n’ai aucune qualité requise pour cet exercice ? qu’est-ce qui me pousse à me présenter à des élections ? Qu’est-ce qui me pousse à monter au traîneau, pourquoi monter au balcon pour me faire abattre, pourquoi tendre le grain à moudre à ma joue gauche ? Pourquoi ?
Secrétaire ? Tu parles ! Ce crétin oui !


(1) Laissez moi rêver et de toutes façons, je ne me rappelle jamais des marques de voiture et si ça ce trouve c’était bien une limousine noire.
(2) J’ai rajouté « en chef »,,ce sera ma première proposition en réunion du bureau. Ça fait pas un peu trop « kommendantur », j’espère ?

lundi 15 juin 2009

Soirées anti-corrida

Manifestation anti-corrida à Madrid, Espagne, le 22 juillet 2007. /P. HANNA / REUTERS

Evènements littéraires à Ostabat en juin et en juillet

Deux soirées littéraires annoncées dans les Pyrénées Atlantiques... A ne pas manquer ! Vous aurez le plaisir de pouvoir rencontrer et écouter Christian Laborde et Elisabeth Hardouin-Fugier...

Soirée du Vendredi 26 Juin 2009 : 20 h30 au Centre Culturel Haize Berri 64120 Ostabat.

Projection du film Alinéa 3, de Jérôme Lescure. Puis, rencontre avec Christian Laborde, autour de "Corrida Basta" et signature de ses livres. Organisé par le CRAC.

Soirée du mardi 28 Juillet 2009. 20h30 au Centre Culturel Haize Berri 64120 Ostabat.

Rencontre avec Elisabeth Hardouin Fugier, auteure de "Histoire de la Corrida en Europe du 18ème au 21 ème siècle", avec projection de photos d’oeuvres de Goya. Signature.Organisé par le Centre Culturel Haize Berri dans le cadre des "mardis d’Haize Berri".

Pour en savoir plus sur ces deux soirées : 05.59.37.03.62.

Et aussi:

samedi 13 juin 2009

Bulletin d'information de l'association B.L.E


Egun on deneri !

vous pouvez télécharger le dernier numéro de B.L.E Berri, le bulletin d'information de l'association B.L.E,
association qui oeuvre collectivement au développement de l'agronomie et de l'élevage bio en Euskal Herri,

Au sommaire du trentième (!):
• Sar hitza – les bios ? Jamais contents…
• Agronomie—Fertilisation des prairies
• Elevage—Gestion des diarrhées… et des pissenlits
• Agronomie: peut-on produire du maïs sans labour ?
• Garro: la reconversion des terres
• Zereal biologikoen hornidura zaila
• De l’orge bio passée au glyphosate: la honte
• Diversifier en œuf bio en Iparralde
• FCO: rencontre avec le Ministère
• Actualité OGM
• L’identifiant bio Euskal Herri
• La conduite de l’irrigation sous abri en maraîchage
• Un nouveau BPREA Bio au CFAA d’Hasparren
• Références en commercialisation
• Chèques conseil bio: c’est le moment !
• Le réseau de fermes de démonstration en AB
• Calendrier des formations B.L.E été—automne 2009 (p:15)
• Invitation: "nous resterons sur terre »
Que du lourd... Bonne lecture ! Irakurketa on !

BLE taldea - L'équipe B.L.E

jeudi 11 juin 2009

Gilda sort son livre samedi

Après "Pensements..." et "Mauvais berger!", Gilda Ayerdi-Caudine sera la troisième auteure à être publiée dans la collection "Humeurs et témoignages", éditée par l'association Astobelarra - Le Grand Chardon. Son livre : "Témoignages de deux combattants de l'ombre" sort officiellement samedi 13 juin 2009, et sera présenté au public (et à la presse) le jour même, à partir de 10 h 30, chez Allande Etchart, au magasin des produits régionaux Herri Ekoizpen de Mauléon.
A partir de ce jour là, il sera mis en vente au prix de 16 euros. Mais vous pouvez encore vous jeter sur le bon de souscription (en basque ici!) pour l'obtenir au prix lancement de 13 euros! Vous avez jusqu'à demain soir minuit, cachet de la poste faisant foi, qu'on se le dise !

Pour avoir une petite idée du sujet du livre (illustré par Laurent Caudine et Laure Gomez, et préfacé par Christian Manso), voici le résumé tiré de la quatrième de couverture :
"Peut-on écrire l'Histoire sans les histoires des hommes l'ayant vécue ?
Cet ouvrage en deux parties présente, tout d'abord, le témoignage oral de Porfirio Ayerdi Lorea (grand-père de l'auteure) et ensuite, celui de José Poveda à travers son journal, traduit de l'espagnol par Gilda Ayerdi.
Porfirio Ayerdi Lorea et José Poveda transmettent ici un pan de leur vécu, non seulement durant la guerre civile espagnole mais également au sujet de faits plus méconnus et plus controversés, leur accueil par les autorités françaises.
Ces deux passionnants récits, fruits de longues recherches, retracent de façon très détaillée ces destins tour à tour étonnants, bouleversants, révoltants.

"Défendre la République était leur but, l'exil fut leur destin"."
Ça donne envie, hein? Et alors! Courrez donc l'acheter, au lieu de rester là, à bailler aux corneilles!

Pas mal cette nana, faudra que je me la présente

mardi 9 juin 2009

Vive l'écologie !

Il fallait que je dise un mot de ces élections européennes. Je suis content, il n'y a pas de doute. Content pour l'écologie, les écologistes et content du message qui a été envoyé par une partie de la population. Concernant l'abstention, je ne partage pas la vision de l'extrême gauche. J'écoutais hier Daniel Mermet sur France Inter et les journalistes du Monde Diplomatique, j'entendais aussi des responsables du PC et des citations de l'Humanité qui victimisent les ouvriers et les jeunes qui ne sont pas allés voter. Soi disant que cette catégorie serait dégoutée de la politique, dégoutée de l'Europe (évidemment) et que ce serait la faute des (je vous le donne en mille) des politiques. S'il y a bien un truc qui me gonfle, c'est le populisme et la démagogie. Ils sont dégoutés, figurez-vous, au point de ne pas être allés voter pour le Front de Gauche ou le NPA de Besancenot, les pauvres ! J'aimerais bien que de temps en temps, l'extrême gauche fasse son autocritique au lieu de dire des conneries d'après élection du genre "c'est un bon début", alors qu'ils ont pris une grosse claque. Au moins le MoDem et le Parti Socialiste font leur autocritique.
Il est temps aujourd'hui de comprendre que l'écologie est la nouvelle donne politique. Il est temps de comprendre que l'écologie doit s'allier au social. Il est temps de se mettre dans le crâne que la gauche n'est plus rien si elle ne roule pas avec l'écologie.
En attendant c'est la droite qui a remporté les élections en France et en Europe. En attendant - et ne croyez pas que ça ne me chagrine pas - l'Europe est plus à droite que les Etats Unis !!!!!!
Demain sera écolo ou ne sera pas.
Demain c'est devant, et il n'y a pas d'autres choix que d'avancer.
demain c'est nous et c'est aussi garder espoir.

dimanche 7 juin 2009

Jeu d'écriture 3

Je propose un nouveau jeu d'écriture.
Plus difficile que les précédents. Il s'agit d'un sonnet à imaginer dans lequel je ne propose que le dernier mot de chaque phrase... Euh ! Bon courage !

...pointeuse
...paresseuse
...candide
...claire et Astrid

...Louis Bunuel
...bisannuel
...pandemonium
...Aquarium

...fée
...attifer
...glossaire

...fanion
...grognon
...faussaire

(Jenofa)
La grosse blonde paresseuse
Se prélasse au jardin de la pointeuse
Claire et Astrid
Y cherchent le Laurent candide

(Lurbeltz)
Celui ci en pensant à un film de Louis Bunuel
Cueille une jolie cardère bisannuelle
"Loin la galère, loin le pandemonium"
Se dit-il "rien de pire que le poisson dans l'aquarium"
(Lurbeltz)
L'important ? Etre comme une fée.
Pas comme la blonde, se parfumer, s' attifer.
Pour la comprendre celle la il faudrait un glossaire.

(Jenofa)
Car sans fanion flottant au vent,
le cycliste grognon
n'est qu'un faussaire littéraire.

mardi 2 juin 2009

Votez Europe Ecologie !


Dans quelques jours, on vote. Je voterai bien évidemment pour Europe Ecologie et j’exhorte tout le monde à faire de même. Pas qu’Europe Ecologie soit la liste parfaite. C’est tout de même la meilleure des listes. Ce que je ne comprends pas, c’est le taux d’abstentions qui se profile… Tout de même, on a le choix, avec plus d’une vingtaine de listes ! Après, je ne suis pas étonné et je devrais le comprendre vu le désintérêt total des gens pour la chose publique, même pour des élections municipales. Alors l’Europe, tu penses !
Dommage, je n’ai pas pu mener campagne pour EE comme je l’aurais désiré eu égard à mes activités ménagères, potagères, professionnelles et autres … Chapeau bas ici en Soule aux membres d’Abertzaleen Batasuna, notamment Allande et Gilen qui ont fait un boulot du tonnerre.
Quant à moi, j’ai encore un paquet de prospectus à mettre dans les boîtes à lettres et d’affiches à coller sur les murs, histoire de me rattraper avant samedi. S’il vous venait à l’idée de me filer un coup de main, pas de problème, voilà mon numéro de tel : 05 59 28 32 81
En attendant vous pouvez consulter les propositions d’Europe Ecologie sur différents sites web: