vendredi 30 septembre 2011
mardi 27 septembre 2011
Aimer la main ouverte.
lundi 26 septembre 2011
Aux États-Unis, bras de fer autour du pipeline de la discorde
samedi 24 septembre 2011
Stoppons la dévastation des océans
Dans 24 heures, des décideurs à l'ONU se réunissent pour évaluer l'impact de cette pratique destructrice. Les nations des îles du Pacifique se battent pour sauver les océans et ont demandé aux membres d'Avaaz de les soutenir. Saisissons cette chance de victoire -- si nous sommes suffisamment nombreux à nous exprimer aujourd'hui, cela renforcera leur poids face aux grands pays pêcheurs. Cela encouragera aussi les pays influents comme les Etats-Unis et l'Australie, qui ont en grande partie interdit le chalutage de fond dans leurs eaux, à demander la protection des hauts-fonds du monde entier.
Lançons un immense appel urgent pour arrêter cette destruction insensée de nos océans -- les délégués présenteront directement nos voix à la réunion de l'ONU. Signez maintenant et allons jusqu'à un demi-million de voix dans les prochaines 24 heures.
SIGNEZ LA PÉTITION
vendredi 23 septembre 2011
jeudi 22 septembre 2011
Monsieur Jean Grenet, Maire de Bayonne
Irène Noël
Professeur, déléguée du CRAC EUROPE pour la Suisse
samedi 10 septembre 2011
Régions + priorités en politique
jeudi 8 septembre 2011
«Un clan a pris le pouvoir dans notre pays »
La démission de Laurence Vichnievsky est-elle un coup porté à votre campagne ?
Laurence et moi, c’est une amitié de vingt-cinq ans que rien ne peut altérer. Nous avons traversé bien des épreuves ensemble [toutes deux partageaient le même bureau lorsqu’elles étaient juges d’instruction au pôle financier du tribunal de Paris dans l’affaire Elf, ndlr]. Ses positions appartiennent à un courant de pensée. Il n’est pas anormal qu’il soit représenté à Europe Ecologie. Je comprends qu’elle préfère laisser le porte-parolat pour être libre de développer sa vision économique et financière, avec laquelle je suis en désaccord. Pour moi, cela ne change rien, je souhaite qu’elle fasse partie de ma campagne. Je serai d’ailleurs demain avec elle à Marseille.
Après votre campagne de la primaire axée sur «l’écologie de combat» face à Nicolas Hulot, comment comptez-vous rassembler ?
Mon objectif aujourd’hui est de réussir le rendez-vous entre l’écologie et les Français. Le système financier est malade. Tout comme le système d’exploitation sauvage des ressources et des matières premières. Il faut donc changer de paradigme pour les réguler. Ce que je veux, ce n’est pas me recentrer mais prouver que nous portons des solutions plus sages, plus justes et plus durables.
La crise et la menace de récession ne font-ils pas passer l’écologie pour un luxe ?
Au contraire, c’est une nécessité, puisque les crises écologique, financière et sociale sont liées ! Et que nous sommes les seuls à les traiter ensemble. Après la crise de 2008, le mouvement néolibéral, malheureusement majoritaire en Europe, n’a pas réagi. La Grèce a besoin d’un plan Marshall et pas qu’on lui impose des sacrifices tellement lourds qu’ils n’ont aucune chance d’être réalisés. Si nous sommes si lents et si petits joueurs dans notre réponse à la crise, c’est parce que c’est toujours l’oligarchie des grands établissements financiers qui décide. La crise de l’euro ne peut se résoudre que par la mutualisation de la dette et l’émission d’eurobonds [obligations à taux unique garanti par l’UE]. L’Europe, c’est un navire qui n’est pas achevé et affronte la tempête. On va voir si on est capable de le consolider pour qu’il arrive à bon port.
Affaire Bettencourt, écoutes de journalistes par le pouvoir, cette rentrée se déroule dans un drôle de climat…
Ces affaires sont le symptôme du fait que c’est un clan qui a pris le pouvoir dans notre pays. Un clan qui privatise les institutions à son profit et notamment la justice. Je n’ai pas de mots assez forts pour dire combien cela m’indigne qu’on utilise les services du contre-espionnage pour trouver les sources des journalistes ou contre les magistrats pour les dessaisir. Comme si les magistrats et les journalistes étaient les ennemis. Ce n’est pas une question de sécurité intérieure. S’il y a des fuites, cela relève du droit pénal classique : on porte plainte et on laisse un juge enquêter dans le cadre de la loi. S’affranchir des règles, mentir devant la représentation nationale, cela veut dire qu’il n’y a plus de limites. Brice Hortefeux a menti en affirmant que la DCRI [Direction centrale du renseignement intérieur]«n’est pas la Stasi, son rôle n’est pas de tracasser les journalistes». En Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Etats-Unis ou dans les pays nordiques, ce gouvernement n’aurait pas survécu vingt-quatre heures !
Quand François Hollande se donne pour objectif de réduire à 50% l’électricité d’origine nucléaire en 2025, c’est une main tendue aux écologistes ?
C’est un pas. Mais il n’a pas encore complètement intégré Fukushima. Il va falloir, pour s’entendre avec nous, que nous prenions la décision de sortir du nucléaire non pas à 50% mais à 100%. Et sur une durée à déterminer avec les experts, mais de l’ordre de vingt-cinq ans.
Martine Aubry est plus écolo-compatible ?
Je suis candidate pour porter le projet écologiste, pas pour choisir le candidat socialiste. Toutefois, j’observe qu’elle a exprimé plus tôt et plus clairement son ouverture à la sortie du nucléaire.
Avez-vous des réserves, comme elle, sur l’attitude de Dominique Strauss-Kahn envers les femmes ?
Les images de son retour en France, sous les applaudissements, me heurtent. Ce n’est pas le retour d’un héros. J’ai l’impression que cela anéantit des dizaines d’années de lutte contre le harcèlement sexuel et les violences faites aux femmes.
Photo Rémy Artigues
Par Matthieu Ecoiffier
mercredi 7 septembre 2011
APPEL EUROPÉEN CONTRE LA DICTATURE FINANCIÈRE
Nous, citoyennes et citoyens d’Europe, affirmons que cette crise n’est pas fatale comme on voudrait nous le faire croire : des solutions existent et elles doivent aujourd’hui être imposées par les peuples. Devant l’irresponsabilité de nombreux gouvernements qui font payer aux citoyens la folie des vrais responsables de la crise de la dette, à savoir les Marchés financiers, nous appelons à refuser la dictature de la spéculation financière et ses terribles conséquences sur nos vies.
Les politiques actuelles conduisent à une impasse économique
Prétextant la crise de la dette, les gouvernements imposent partout des plans de réduction des dépenses publiques qui détruisent des institutions vitales pour le bien commun : École, Hôpital, Justice, Recherche, Sécurité sociale...
Après la crise de 2008, nos dirigeants nationaux et européens s’étaient fermement engagés à limiter les effets dévastateurs de la spéculation financière : ces engagements n’ont pas été tenus ! Pire : la spéculation la plus débridée se déchaîne impunément et mine toute chance de relance économique et de réduction du chômage.
Nous refusons que la finance soit une arme qui broie les peuples au profit des plus riches
Les organismes financiers doivent être au service de la vie sociale et de l’économie, et non l’inverse. Aussi, nous affirmons qu’il faut aujourd’hui changer de politique et de modèle économique.
Nous appelons les citoyennes et citoyens des pays européens à user de tous les moyens démocratiques et pacifiques dont ils disposent pour imposer les cinq premières mesures suivantes à leurs gouvernements et aux institutions européennes :
- l’annulation des plans d’austérité ;
- l’interdiction de toute spéculation financière aux banques de dépôts ;
- une taxe substantielle sur les transactions financières harmonisée à l'échelle européenne ;
- l’audit indépendant des dettes publiques en vue de leur résorption ou de leur annulation ;
- des réformes fiscales visant à redistribuer équitablement les richesses.
Nous nous déclarons solidaires de tous les Indignés et nous appelons à soutenir, développer et fédérer au niveau européen tous les mouvements de protestation.
À cette fin, nous appelons à occuper chaque dimanche, massivement et pacifiquement, les places publiques des grandes villes. Ces rassemblements hebdomadaires se répéteront aussi longtemps que la volonté des peuples n’aura pas été entendue et respectée. Ils ont vocation à se transformer en véritables forums citoyens pour la reconquête de la souveraineté des peuples. Reprenons en main nos destins pour lutter de façon unie et solidaire contre la dictature financière !
Mille rassemblements populaires pour une Europe des citoyens !
Mille forums citoyens contre la dictature financière !
-->Je signe l'Appel<--
mardi 6 septembre 2011
Rallye et Corrida ! Ouste
Il y a quelques jours, Sud-Ouest s’inquiètait d’une probable disparition du rallye des cimes. Et Michel Etchebest montrait du doigt la réglementation et le grand méchant loup Natura 2000. Mais ce n’est pas la réglementation qui mettra en péril le rallye des cimes mais notre humanité. Et dans notre humanité il y a la capacité de faire des choses, beaucoup de choses. Et dans notre humanité il y a le devoir de faire des choix et de se dire qu’à certains moments, on doit se remettre en question. Parce qu’en 50 ans (le rallye des cimes a plus de 50 ans) bien des choses ont changé sur notre bonne vieille planète. Les courses à jeep entre bergers et paysans qui eurent lieu à partir de 1951 (censées « sauver de l'isolement les habitants de son Pays de Soule en désenclavant cette superbe vallée du Pays-Basque » dixit site officiel du rallye des cimes... Tu parles ! ) n’ont probablement rien à voir avec le spectacle tonitruant et grotesque qui a lieu aujourd’hui. Entre 1951 et 2011 il y a eu les Trente Glorieuses, la révolution verte, les OGM, et la Soule continue à perdre ses paysans, et la Haute Soule n’est pas mieux lotie parce-que roulent sur ses terres les jeep, les 4x4. Toutes les routes, les LGV ne pourront rien contre le mal de vivre et la question de la subsistance qui est la même partout dans le monde.
Le rallye disparaitra car il est en total décalage avec les problèmes de la société d’aujourd’hui et parce qu’on ne peut plus se permettre ces enfantillages d’adultes.
Le rallye des cimes disparaitra car une grande vague de prise de conscience est en train de se lever. Et cela, les organisateurs du rallye doivent le comprendre.
Les bonnes nouvelles ne venant pas toutes seules, le Journal du Pays-Basque titre aujourd’hui : « les corridas en déclin à Bayonne ». « Cette année encore, les comptes seront en déficit et le trou sera comblé avec l’argent du contribuable. ».
Je pense que les contribuables seront très contents d’apprendre qu’il participent financièrement à des séances de torture.