lundi 11 février 2008
La Traque
Ouf ! Enfin un bouquin que j'arrive à lire. Voilà 2, 3 bouquins que j'ai commencé et que je n'ai pas pu finir. Un de science fiction de H.P. Lovecraft, "la couleur tombée du ciel" qui est un recueil de trois nouvelles, que je renommerai : "le livre tombé des mains", et puis un roman qui se passe au Canada qui m'a très vite fatigué.
Alors, je suis allé chercher une valeur sure, parce que ça m'est particulièrement désagréable de ne pas finir un livre, un peu comme si j'étais moi même responsable ; probablement cette vieille culpabilité tenace de n'avoir rien foutu à l'école et d'avoir toujours été tenu responsable de mon échec scolaire (j'en parlerai à mon psy).
Comme d'habitude, Henri Troyat, j'aime. Pour moi, c'est un peu le Hergé de la littérature. Tintin, pour la lisibilité, c'est un juste compromis entre le scénario et le dessin. Troyat c'est le juste compromis, entre l'histoire et le style. C'est pas de la grande littérature, le style n'est pas transcendant. Troyat se contente de raconter une histoire sans fioriture aucune.
C'est l'histoire d'un jeune russe qui vit dans la Vénération du poète Pouchkine, et qui décide de le venger. Pouchkine a été assassiné trente-deux ans plus tôt. Ayant appris que l'assassin mène à Paris la vie brillante d'un sénateur du second Empire, Rybakoff, quitte la Russie pour la France avec la ferme intention de liquider l'assassin de Pouchkine qui est devenu un politicien brillant sous le second Empire.
C'est le genre de roman que l'on peut lire en faisant le poirier. J'adore !
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