jeudi 30 août 2012

Clip : Part 3 : Pensements 2

Asunak 2012

Dimanche 09/09/2012 - Hasparren
 
ASUNAK 2012
  
« Asunak », les orties, choisies comme symbole de ce rendezvous qui marque la rentrée en Iparralde.
Les orties, source de bienfaits. Les orties, qui nous piquent parfois et nous surprennent. Tout comme les rencontres Asunak qui ont toujours souhaité garder une indépendance de ton, une liberté d'échanges :
 - sur la santé, celle des paysan-nes et des habitant-es, celle de la nature qui nous entoure, celle de nos terres fertiles,
 - l'agriculture, la condition paysanne, la place des femmes...
 - Euskal Herri enfin, parce que l'écologie, la bio se pensent et se vivent collectivement localement.
Cette année, les orties poussent sous les arbres... Venez en savoir plus !

mardi 14 août 2012

Plaidoyer pour les herbes folles

Voici en avant-première la prochaine sortie littéraire des éditions Astobelarra - Le Grand Chardon : "Plaidoyer pour les herbes folles, LAISSEZ FAIRE LA NATURE" de Vincent Albouy, illustré par Laurent Caudine.
 
Il s'agit d'un joli petit texte philosophique et écologiste de 30 pages, pour vous rappeler que celles que nous avons coutume d'appeler les "mauvaises herbes" sont une source de richesses insoupçonnées.

Pour l'occasion, nous avons créé une cinquième collection qui s'appelle "la petite graine verte", qui sera susceptible de recevoir des petits essais contemporains dans la même veine que ce "plaidoyer pour les herbes folles".
Ce dernier sera disponible sur notre boutique en ligne et chez tous les bons libraires du département 64 à partir du premier octobre 2012! Prix : 3€.

 

CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR


mardi 7 août 2012

Pensements 2 - La couverture

En 2006, je publiais "Pensements - Chroniques et de nouvelles de Soule et d'ailleurs". Et aussitôt je pensais à quelqu'un de bien précis pour la réalisation de la couverture. Est-ce que ça va lui plaire ? Est-ce qu'il va être motivé pour faire la peinture de couverture de ce livre qui brûle, qui râpe, qui frite ? Parce que j'ai la chance d'avoir travaillé avec lui, parce que j'admire son oeuvre et parce que je considère que c'est un grand peintre basque. Gonzalo a accepté et ça a donné ça

Le 1er décembre sortira Pensements 2 et il m'a paru naturel de recontacter Gonzalo. Parce que Pensements 1 et 2 , cela formera un diptyque, il me semblait évident qu'il fallait garder un lien graphique entre les deux.
 
Et voilà ce que Gonzalo Etxebarria m'a envoyé :

Gonzalo Etxebarria

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

jeudi 2 août 2012

Requins bouledogues : raison garder à La Réunion

Communiqué du 2 août 2012

Les écologistes partagent l’émotion suscitée par le drame qui s’est noué à l’île de La Réunion la semaine dernière, avec la mort d’un jeune homme agressé par un requin bouledogue. Cependant, après la cacophonie teintée de populisme orchestrée par le député-maire de Saint-Leu, ils affirment qu'il faut raison garder et prendre le recul nécessaire pour analyser la situation.

L'action du ministre de l’Outre-mer, Victorin Lurel, pour provoquer le retrait de l'arrêté pris par le député-maire de Saint-Leu, autorisant la chasse sauvage au requin bouledogue, pourrait sembler a priori satisfaisante. Il n'empêche que l’argument du ministre repose uniquement sur l’illégalité de l’arrêté municipal. Sa prise de position en faveur de la reprise de fait de la pêche aux requins, qui plus est dans la Réserve Marine Nationale, nous interpelle, d'autant que cela se matérialisera concrètement par une aide de l’État aux collectivités qui subventionneraient les pêcheurs « au kilo de viande de requin ramené ».

Il n'existe en effet aucune donnée scientifique permettant d'incriminer la Réserve Marine dans la recrudescence des attaques de requins. De même que nul ne peut affirmer que des prélèvements massifs de requins apporteraient un surcroit durable de sécurité.

L'idée du prélèvement de requins peut paraître séduisante… Mais elle obéit à un raisonnement simpliste qui équivaut à avancer à l'aveuglette, hors toute connaissance scientifique et comportement rationnel. Rien n'assure en effet qu'en éliminant des requins potentiellement dangereux, on gagnerait en sécurité : les individus prélevés seront-ils à coup sûr les spécimens dangereux ? À partir de quel tableau de chasse pourra-t-on proclamer que la sécurité est revenue ? Qui prendra le risque de l'affirmer et de renvoyer tout le monde à l'eau ?
Un tel appel à la chasse sans limite n'aurait qu'un résultat assuré : mettre un peu plus en péril une espèce, reconnue comme régulatrice de la vie sous-marine, dont l'équilibre est en danger à l’échelle de la planète en raison des pêches industrielles dont il fait l'objet et qui le privent de nourriture.

Enfin, faut-il rappeler que les enjeux de la Réserve Marine ne se limitent pas à la protection des poissons ? C'est l'ensemble du récif, et la santé des coraux en particulier, qui sont en question et au-delà l'équilibre d'un système complexe qui protège les côtes de l'Ouest. Ainsi, les observateurs s'accordent pour noter que la légère amélioration de l'état du récif, obtenue grâce à la Réserve Marine, est loin d'avoir produit des effets miraculeux. Il n'y a pas d'effet « garde-manger » qui expliquerait une présence accrue de requins bouledogues. Mieux encore, il semblerait que dans un récif de qualité optimale, ce sont d'autres types de requins, non dangereux, qui seraient observés, alors que le requin bouledogue aime les environnements dégradés et les eaux de mauvaise qualité.

Toutes ces questions ne pourront trouver de réponses, sans un éclairage scientifique à la hauteur des enjeux. Nous sommes dans le temps des études, et malgré la tragédie de la semaine passée, sachons raison garder. Il est irresponsable d'entretenir l'illusion qu'il existe des solutions faciles et rapides.

Pour toutes ces raisons, EELV demande :
-         qu’aucune décision irrévocable ne soit prise avant d’avoir synthétisé les résultats des analyses et prélèvements faits par les chercheurs sur les requins,
-         que l’État respecte la législation européenne et les enjeux de la pêche durable,
-         que le ministre de l’Outre-Mer sollicite la commission du développement durable du Parlement pour approfondir le sujet avant toute décision.
Bien évidemment, tout ceci n’empêche en rien un investissement immédiat de l’État et des collectivités pour la sécurisation des activités nautiques sur le littoral ouest réunionnais, en même temps que des actions vigoureuses de prévention, notamment pour sensibiliser les surfeurs.

Jean-Philippe MAGNEN, Porte-Parole
 Contact presse:
Marjorie Delmond 01 53 19 53 15