mardi 25 octobre 2011

DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ

DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ MENSONGÈRE APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS.

Danone avait oublié de nous dire que ses yaourts étaient destinés aux sujets anorexiques. APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS AVEC LES YAOURTS "ACTIVIA "ET "ACTIMEL" , DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ. 
Le « pavé dans le pot de yaourt » qu'a lancé Didier Raoult, chercheur français, dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant. Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux pro biotiques que l'on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité qui frappe les enfants. Les pro biotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires. On en trouve plus de 1milliard par pot d'Activia ou d'Actimel. Le hic est que ces bonnes bactéries «actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets. Un porc ainsi gavé de pro biotiques, c'est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets ! En fait, en début d'année, des chercheurs ont eu l'idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de pro biotiques, ceux qu'on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».

Didier Raoult commente : « On a autorisé pour l'alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l'effet sur les enfants ». Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l'épidémie d'obésité infantile. En outre, il n y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie : « J'ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se  limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles ». Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles....

Finalement, les semeurs d'alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n'éclate trop au grand jour. C'est ainsi qu'ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l'obligeant, selon les termes délicats des grands journaux « à revoir sa copie » (Un monstre comme Danone, ça se ménage). Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble 1,5 milliards d'Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %. Mais ne nous faisons guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manœuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs, il n'y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu'on nous invente une autre « Salade à la mode ». Faites passer...

Didier Raoult est professeur de microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses. Il dirige l'Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (URMITE) de Marseille. Le Grand Prix Inserm 2010 lui a été décerné à 58 ans pour l'ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa découverte des virus géants.

jeudi 20 octobre 2011

« Vivre en biodiversité totale dans les Pyrénées, en Afrique ou en Asie »

CONFERENCE/DEBAT

Animée par João Pedro Galhano Alves (Portugal) et Stéphan Carbonnaux (France)
Vendredi 28 octobre 2011 à 20 heures
Grange de la MJC BERLIOZ (84 Avenue de Buros à Pau)
jeudi 20 octobre 2011, par mne-pau
« Est-il possible de coexister avec des ours, des tigres, des bisons et des loups ? »


Les Pyrénées occidentales connaissent depuis des décennies de forts enjeux en termes de conservation de la faune, et notamment de la grande faune (grands rapaces, ours et bientôt loups et bouquetins), et de préservation des espaces de nature sauvage, entres autres les vieilles forêts pyrénéennes.

Nous faisons le constat, comme d’autres, d’une situation générale assez bloquée et d’un non renouvellement des approches et des pratiques de terrain aptes à créer une dynamique en faveur de la réconciliation des communautés humaines et de la nature.

La Maison de la Montagne et Artzamendi - Nature Sauvage et Civilisation ont la volonté d’embrasser les grands courants modernes de réconciliation des hommes et de la nature qui produisent des effets bénéfiques ici et là en Europe.
Nombre de naturalistes, d’écologistes, de montagnards, et de couches très diverses de la société, sont mûres pour cela.

C’est pourquoi La Maison de la Montagne et Artzamendi - Nature Sauvage et Civilisation sont à l’initiative de cette conférence/débat


« Vivre en biodiversité totale dans les Pyrénées, en Afrique ou en Asie »

La conférence :

João Pedro Galhano Alves (Portugal), présentera tout d’abord une synthèse de ses recherches sur la « Vie en biodiversité totale » menées depuis plus de 20 ans en Europe, en Afrique et en Asie. Stéphan Carbonnaux, lui, évoquera les conditions culturelles, sociales, économiques et écologiques nécessaires pour un retour de la grande faune et une réconciliation avec le sauvage dans les Pyrénées.
Les deux interventions se limiteront chacune à 45 minutes afin de laisser du temps pour une discussion que nous voulons la plus libre possible. Elles sont conçues pour un public très large, puisque les questions abordées ouvrent de grands sujets de société appelés à prendre un poids important dans les années qui viennent.

« La biodiversité totale signifie une réalité assez rare à notre époque. Tandis que des milliards d’humains subissent les effets désastreux d’une réalité économique purement virtuelle, basée sur la croissance financière et matérielle, il y a encore quelques communautés humaines qui vivent grâce aux ressources de la nature, tout en conservant la structure et la productivité naturelles de leurs écosystèmes. Des vastes étendues de forêt ou de savane en Afrique, en Inde ou en Europe, soutiennent ces communautés humaines qui vivent encore avec des lions, des tigres ou des loups, sur des territoires naturels éloignés ou épargnés du devenir tragique des sociétés contemporaines. Des voyages de longue durée parmi ces communautés ont permis de déceler comment des humains peuvent vivre parmi ces animaux, et quelles sont les conditions pour la survie des uns et des autres. » João Pedro Galhano Alves

La vie en biodiversité totale est inscrite dans les gènes et la culture de l’homme depuis l’aube des temps. Un grand défi contemporain sera d’y recourir en conservant le meilleur des sociétés modernes.


Les intervenants :

João Pedro Galhano Alves (Portugal) : anthropologue et chercheur de terrain multidisciplinaire (Universités de Lisbonne et de Montpellier III) sur la coexistence entre les sociétés humaines et la nature, en immersion au sein des populations en Europe, en Asie et en Afrique. Concepteur du « Vivre en biodiversité totale », écrivain, auteur de très nombreux articles, conférencier. Son exposition « Vivir en biodiversidad total con tigres, leones o lobos » a été accueillie pendant de longs mois en 2010-2011 par le Muséum d’histoire naturelle de Madrid avec le soutien du gouvernement espagnol. Un ouvrage du même titre est paru en mars 2011 en deux langues.

Stéphan Carbonnaux (France) : naturaliste de terrain établi dans les Pyrénées depuis 1993 qui a développé en France, en Espagne, en Suisse et en Europe de l’Est, une large connaissance de la protection de la nature et de la faune, de la protection des ours, une étude approfondie des rapports entre les hommes et la nature sauvage et une connaissance de l’œuvre de l’artiste, naturaliste et philosophe Robert Hainard. Juriste en droit de l’environnement, ancien élu local, écrivain et conférencier.

Contact
La Maison de la Montagne, 7 Rue Rossini, 64000 PAU - 05.59.30.18.94
Responsable : Damien MAURICE
E-mail

mercredi 19 octobre 2011

Transhumance de l'indignation

Dimanche 30 octobre : Transhumance de l'indignation sur le tracé de la "Pau-Oloron" entre Estialescq et Arbus
le programme en cliquant sur l'affiche, le
parcours
.
Points de rassemblement : à 9h00 à Estialescq, entre 15h et 16h00 à Lacommande
Afin d'éviter toute perturbation du troupeau, vous êtes priés de laisser vos chiens (même tenus en laisse), à la maison



Pour la route, Voici le réseau ferré en 1930 (carte en noir et blanc) et celui d'aujourd'hui (en couleur). Ça se passe de commentaires ! (cliquez sur les images pour les agrandir)


mardi 18 octobre 2011

Oi ama Euskal Herria




Anai etxen da ezküntü
bükatü niz oain joaitera
ene opilaren egitera
Pariserat banüazü

Oi ama Eskual Herri goxua
zutandik urrun triste banüa adios
gaixo etxen dena
adios Xiberua. (bis)

Pariseko bizitzia
lan kostüzüriaz bagiazü
bena berantzen zütadazü
zure berriz ikustia.

Oi ama Eskual Herria...

samedi 15 octobre 2011

La forêt des 29



C'est un livre dont je vous conseille la lecture. Au départ, je pensais que c'était un simple roman. Mais en fait c'est un récit. C'est-à-dire qu'il raconte une histoire qui s'est vraiment passée. En bref, cela se passe en Inde il y a cinq siècles et cela finit aujourd'hui. Le récit raconte le destin des Bishnoïs (en Hindi), c'est-à-dire les 29, des 29 principes mis en application par cette communauté.
Ce livre n'est pas sans rappeler Mangareva que j'avais lu il y a quelques temps. Là aussi des hommes sans scrupules (pléonasme ?) décident de construire un édifice religieux, une cathédrale sur une minuscule île. Pour arriver à cela, ils détruiront tout ce qui existe sur l'île. Ils mettront les indigènes au pas. Désespérant ! Une allégorie de ce qu'il se passe actuellement sur la planète.
Mais "la Forêt des 29" n'est pas un roman désespérant bien au contraire et la quatrième de couverture, dans un message d'espoir précise que "nous pouvons recréer le monde". Et on y croit en lisant ce roman.
Savez-vous cher(e)s paysans de Soule et d'ailleurs que chez les Bishnoïs, comme aux premiers jours des communauté Bishnoïs, " un dixième des récoltes est systématiquement abandonné aux animaux sauvages ?". C'est un peu comme si ici, on acceptait que 1% des brebis soit prélevé par monseigneur Hartza. Pas 10 %… Non, 1 %. Et 1 % cela équivaut au nombre de brebis prélevé annuellement par l'ours dans les Pyrénées.
QUELQUES LIENS

Le site internet du livre avec de nombreux bonus, des reportages, des entretiens, des photographies :
Un site internet avec un dossier et des interviews de l'auteur :

jeudi 13 octobre 2011

Peinture & sculpture

Peinture de Jolan Ayerdi - - Caudine. collage et coloriage sur papier Canson.
Sculpture de Lurbeltz. L'homme échevelé, énervé, victime du café encapsulé.

mercredi 12 octobre 2011

Les oiseaux noirs et les oiseaux blancs :


Il y a quelques jours, un copain m'a envoyé tout un tas de textes qui exhortent à la méditation et à la réflexion. Il y a quelques jours, je vous avais proposé "Aimer la main ouverte". En voilà un autre...

Les hommes sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face à face.
Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous, où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs.
Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles.
Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles.

Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d'oiseaux blancs;
et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d'oiseaux noirs.
Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre.
Appelons-les Youssouf et Ali.

Un jour, Youssouf, persuadé que Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée.
Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup, libère un trou correspondant.
Son oiseau noir s'envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme.
Si, de son côté, Ali n'a pas envoyé d'oiseau noir vers Youssouf, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide.
Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son trou d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Youssouf lui-même.

Mais, imaginons que Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée.
Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction.
Pendant ce temps, l'oiseau noir de Ali volera vers Youssouf et viendra loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier.
Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés.

Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d'origine, car il est dit : "Toute chose retourne à sa source."
Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire.
L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait ou d'une malédiction, est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir, lorsque celui-ci revient vers lui.

La même chose se produit avec les oiseaux blancs:
si nous n'émettons que des bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous, et retourneront à leur expéditeur.
Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s'ils ne trouvent aucune place chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.

Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourront jamais nous atteindre dans notre être.
C'est pourquoi il faut toujours bénir, et ses amis, et ses ennemis.
Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée.

Les Soufis (spirituels musulmans) appellent "l'égoïsme souhaitable".
C'est l'Amour de Soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain,
parce que tout homme, bon ou mauvais,
est le dépositaire d'une parcelle de Lumière en tant qu'étincelle issue de l'Irradiation Divine.
C'est pourquoi il ne faut souiller ni sa bouche ni son être, par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes.

lundi 10 octobre 2011

Le monde contre Wall Street


Des milliers d'Américains occupent pacifiquement Wall Street, un épicentre de la puissance financière mondiale et de la corruption. Dernière lueur d'espoir en date, ces Américains viennent s'ajouter à un nouveau mouvement pour la justice sociale qui se répand comme une traînée de poudre de Madrid à Jérusalem ainsi que dans 146 autres villes et bientôt plus encore. Mais ils ont besoin de notre aide pour réussir.

Alors que les travailleurs paient la facture d'une crise financière causée par des élites corrompues, les manifestants demandent une réelle démocratie, la justice sociale et la lutte contre la corruption. Mais ils subissent de fortes pressions de la part des autorités, et certains médias les rejettent d'emblée en les qualifiant de groupes marginaux. Si nous sommes des millions du monde entier à les soutenir, nous renforcerons leur détermination et montrerons aux médias et aux dirigeants que ces protestations font partie d'un immense mouvement dominant pour le changement.

Cette année pourrait être l'année 1968 de notre siècle, mais pour réussir, ce mouvement doit rassembler tous les citoyens issus de tous les milieux. Cliquez pour rejoindre l'appel à une réelle démocratie -- un compteur géant, qui affichera en temps réel le nom de chacun d'entre nous qui aura signé cette pétition, sera érigé en plein milieu de l'occupation à New York et sera diffusé en continu sur la page de la pétition:

http://www.avaaz.org/fr/the_world_vs_wall_st_fr/?vl

La vague de protestation étendue au monde entier est le dernier chapitre en date dans l'histoire du pouvoir citoyen mondial qui s'est écrite cette année. Le suicide d'un marchand de fruits désespéré en Tunisie a déclenché le combat pour la démocratie dans tout le monde arabe. En Egypte, les gens ont envahi la Place Tahrir et renversé leur dictateur. En Inde, le jeûne d'un homme a amené des millions de personnes dans la rue et a mis le gouvernement à genoux, pour déboucher sur des mesures concrètes pour mettre fin à la corruption. Pendant des mois, les citoyens grecs ont protesté sans relâche contre les coupes injustes dans les dépenses publiques. En Espagne, des milliers d'"indignés" ont défié l'interdiction de manifestations pré-électorales et ont monté un camp de protestation sur la Puerta del Sol pour dénoncer la corruption politique ainsi que la gestion de la crise économique par le gouvernement. Et cet été, dans tout Israël, les gens ont construit des "villes-tentes" pour protester contre les coûts croissants du logement et exiger la justice sociale.

Ces épisodes nationaux convergent vers un même appel mondial et déterminé à mettre fin à la corruption des élites et des dirigeants politiques, qui dans de nombreux pays ont contribué à causer une crise financière désastreuse et veulent désormais que les familles et les travailleurs paient la facture. Le mouvement de masse en réponse peut non seulement s'assurer que le poids de la récession ne soit pas assumé par les plus vulnérables, mais peut aussi aider à rétablir le rapport de force entre la démocratie et la corruption. Cliquez pour soutenir le mouvement:

http://www.avaaz.org/fr/the_world_vs_wall_st_fr/?vl

A chaque soulèvement, du Caire à New York, l'appel à des gouvernements responsables qui servent leur peuple est manifeste, et notre communauté mondiale a soutenu ce pouvoir citoyen dans le monde entier, partout où il s'est exprimé. Le temps où quelques corrompus se mettaient dans la poche les dirigeants politiques arrive à son terme, et nous sommes en train de construire à la place des démocraties réelles avec et pour les citoyens.

Avec espoir,

Emma, Maria Paz, Alice, Ricken, Morgan, Brianna, Shibayan et toute l'équipe d'Avaaz

***

Salut à vous!

Dans le cadre de l'appel international des indignés du 15 octobre, et pour symboliser la convergence des luttes, une marche qui partira de la place Clemenceau rejoindra la MJC Berlioz pour la journée des cabanes éphémères.

Mobilisez-vous,Venez nombreux avec de bonnes chaussures, ou pieds nus!

SAMEDI PLACE CLEMENCEAU
DEPART 11 HEURES PETANTES

Faites passer l'info et à samedi !

 

dimanche 9 octobre 2011

En bref 5

 Quel remède contre les fous ?

J'aime bien les syndicats. Surtout je trouve indispensable qu'il y ait des contre-pouvoirs dans ce pays. Mais j'ai du mal à comprendre pourquoi les salariés de la SNCF ont usé de leur droit de retrait partout en France, pour ce qui est un fait divers très localisé. Les syndicats veulent-ils nous faire croire que la France est à feu et à sang ? Qu'il y ait besoin de personnels supplémentaires, je peux le comprendre.  Pourquoi à ce compte là, tous les syndicats de toutes les professions n'ont-ils pas fait de même ? Les enseignants, notamment. Franchement, à part se retrouver dans une société policière, à part armer les contrôleurs, je ne vois pas comment on évitera ce genre de fait divers. Très mauvaise façon de faire passer un message, mais qui plaira beaucoup aux électeurs de droite non ?

Primaires du PS ... C'est pas bientôt fini non ?

J'en ai un peu plein le dos d'entendre parler des primaires des socialistes et je ne comprends pas bien pourquoi les journalistes passent tellement de temps à parler de cette affaire. Est-ce simplement parce que les socialistes sont plus haut dans les sondages que EELV, le MoDem, le NPA, etc… ? Et je te fais un débat, et je te refais un débat ! Pourquoi n'y-t-il pas plus d'égalité dans les temps d'antenne entre les candidats ? Alors même que le PS n'a pas encore choisi son candidat, on entend parler que d'eux. Parfois, on a l'impression que pour les journalistes, l'affaire est déjà entendu et qu'un socialiste se trouvera face à Sarkozy pour le 1er tour des présidentielles. Il y a des chances, ou des risques, bien sur. Mais ne pourrait-on pas se rappeler à un peu d'incertitude dans cette société qui est, ou devrait être, encore, une démocratie.

Le gourou de la secte Mac est mort !

Steve Jobs est mort. Mon MAC n'est pas en panne pour autant. Il y a quelques années, j'étais persuadé qu'Apple représentait une alternative à Microsoft. N'importe quoi ! J'étais jeune. J'avoue avoir été séduit. Séduit par l'innovation et par la beauté des Macs, leur simplicité par rapport au PC. C'est comme plus haut, dans une société bi-partiste où il faut choisir en l'UMP et le PS. Mais le PS est-il vraiment une alternative à l'UMP ? Je ne vous parle pas du PC parce que là on va s'embrouiller !
Beaucoup de gens achètent des bagnoles uniquement en regardant leur esthétique. C'est quelque chose de normal finalement d'acheter un ordi en fonction de son design. Mais plus j'avance dans la vie, plus je me rends compte que nous sommes les jouets des industriels. Plus je me dis que, plutôt que de la marchandise qui est fabriquée, ce sont des hommes et des femmes qu'on fabrique au quotidien pour en faire des adeptes de la technologie. Adeptes, gourous, les mots sont lâchés ! Car les réactions à la mort de Steve Jobs sont de nature quasi religieuse non ?  Ni dieu, ni maître !

Elisabeth Badinter replonge. 

Après s'en être pris aux écolos, elle vante les mérites de Marine Le Pen. Lire ici.
Encore une question pour le bac… Elle dit : « Croire en Dieu doit rester une affaire intime. ». Jusqu'à ce qu'elle le dise, je le disais aussi mais maintenant qu'elle le dit je ne suis plus trop sur de ce que je pense. La religion, ça vient du mot relier. La religion serait donc une pratique qui consisterait à se relier. Mais à qui ? Les religieux répondent… "Ben à Dieu tiens !"  Mais les religieux, on s'en tamponne. Parce que les mot sont libres et que moi aussi je suis libre, je décide que la religion, c'est se relier aux autres, aux hommes, aux femmes, aux animaux, aux végétaux, aux étoiles, aux arbres, parce que tout ça c'est dieu à sa manière et que je suis un peu panthéiste. Dans ce cas de figure, la religion ne peut pas être une affaire intime, au contraire, elle doit entrer partout, dans tous nos gestes, nos pensées, notre quotidien, notre rapport à l'autre. Elle doit être à l'intérieur et à l'extérieur. C'est ce que répond le Djambo (du dernier roman d'Irène Frain que je suis en train de lire) aux Brahmanes qui viennent le voir…  en montrant le vent, un arbre, le sable, l'eau… Dieu ? Dieu on ne devrait même pas en parler non ? Ni dieu ni maitre !

samedi 8 octobre 2011

Lettre ouverte à Vincent Cheynet et au journal La Décroissance

Euh ! ça fait un bail que je suis agacé lorsque je lis le journal "La décroissance". Je ne savais pas par quel bout exprimer mon sentiment. ben voilà, les signataires de cette lettre me donnent l'occasion de le faire, juste en apposant ma signature au bas de cette lettre.

Lurbeltz

"Nous pouvons avoir des différends politiques, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement."

Paul Ariès, Geneviève Azam, Jean-Claude Besson-Girard, Agnès Sinaï, Jacques Testart, Jean Gadrey, Serge latouche, Bertrand Méheust - 19 mai 2011


Un journal appartient aussi à ses lecteurs et à ses auteurs. Surtout lorsque le titre a choisi de porter le porter le nom générique d’un mouvement d’idées ambitieux. Nous pouvons avoir des différends politiques entre nous et avec des représentants d’autres sensibilités proches, mais les anathèmes entre objecteurs de croissance nous desservent collectivement. Cette forme de violence n’appartient pas à la culture de la décroissance.
Nous nous déclarons donc solidaires des compagnons de route de la décroissance qualifiés d’écotartuffes. Non, Patrick Viveret et Fabrice Nicolino ne sont pas des écotartuffes. Ces deux dernières affaires ne sont pas isolées.
Combien reste-t-il des fondateurs initiaux de La Décroissance ? Le mensuel La Décroissance, qui peut apporter encore beaucoup, ne doit plus confondre la nécessité de faire dissensus avec le capitalisme et le productivisme, ou la nécessité de critiquer, comme il sait le faire, les adorateurs de la croissance, et la pratique du sectarisme. Il doit accepter le débat avec et entre toutes les sensibilités de l’objection de croissance et de l’écologie anti-productiviste.
Nous sommes convaincus que ce n’est qu’au prix de cette mutation que le journal La Décroissance pourra regagner de l’influence, ce que nous souhaitons.
.........................................
Liste des signataires :
Paul Ariès
Geneviève Azam
Jean-Claude Besson-Girard
Agnès Sinaï
Jacques Testart
Jean Gadrey
Serge latouche
Bertrand Méheust

mardi 4 octobre 2011

Le gazoduc



Alors que je viens de terminer mon roman qui s’appelle Matin vert et que je ne l’ai pas encore envoyé à un seul éditeur, je pense déjà au prochain… J’ai au moins 3 idées en tête. Mais je pense que je vais embrayer sur un sujet qui me trotte depuis quelques temps. Au début des années 90 j’ai participé à une bataille en Soule. Alors que des béarnais se démenaient pour empêcher le tunnel du somport, que Pétetin allait d’arrestation en arrestation, ici en Soule, le gazoduc faisait des étincelles. Chacun était sommé de choisir son camp. Les positions étaient tranchées. Il y avait les contre, les pour. Mais il y avait surtout la majorité silencieuse. Le tuyau est passé avec la collaboration active de nos élus souletins qui ont fait allégeance à la Société Nationale des Gaz du Sud-Ouest. Nos élus espéraient récolter 600 emplois, ils ont récolté un gazoduc et en prime ils ont montré qui étaient leurs maîtres. Dans cette bagarre, j’étais évidemment du côté des opposants et j’ai participé au blocage des travaux. Ce qui m’a valu une garde-à-vue, les menottes, une inculpation et une condamnation. Et j’en suis fier. Pour moi, ça été une belle aventure militante.
Voilà pourquoi aujourd’hui j’ai envie de raconter une histoire qui trouverait son cadre dans cette bataille. Je ne sais encore rien de l’histoire, mais je pense déjà à une histoire d’amour peut-être sous fond d’intrigue politique. Exit donc le fantastique.
Mais déjà, mon premier objectif est de réunir la documentation et surtout d’aller à la rencontre de ceux avec qui nous avons mené cette lutte.
Aujourd’hui, on continue de se poser des questions à divers endroits. Prés de chez nous, l’association Mouguerre Cadre de Vie s’inquiète d’un gazoduc qui passera par Ustaritz, Villefranque, Mouguerre (Elizaberri) puis Briscous et ce projet ici en Normandie.
Qu’est-ce qui a changé depuis 1992 ? Pas grand-chose. On se pose toujours la question de savoir où se trouve l’intérêt public dans ces projets. On sait aussi que ces projets, qu’ils soient ceux d’une ligne autoroutière, d’un projet d’aéroport, d’une LGV sont là pour combler un vide. Nous croyons le remplir en nous engouffrant à corps perdu dans un système économique qui ne jure que par la croissance et la compétition. Personnellement, je suis persuadé que la croissance et la compétition sont contraires à l’intérêt public. Et je pense que lorsque le président de la république énonce sans scrupules que les ouvriers, les salariés et les cadres sont dans une compétition internationale, on court tous un grave danger. Celui d’être un complice des inégalités, de la misère et de la souffrance sociale, si nous ne faisons rien pour que ce système rende l’âme (s' il en a une) et celui d'être complice d'un système économique qui n'a plus rien d'humain et qui n'a plus besoin des humains pour fonctionner.
Je me suis opposé à ce projet et je souhaite continuer à m’opposer à tous ces projets censés combler un vide mais qui ne comble rien, si ce n’est les poches d’une minorité.

lundi 3 octobre 2011

AMAP de Mauléon


             
L’AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture paysanne) de Mauléon va réunir ses membres pour préparer la prochaine saison le jeudi 06/10 à 18h30 salle Ahusky du centre Multiservices de Mauléon.
Elle informe que des places sont disponibles pour de nouvelles personnes intéressées par des contrats de  légumes, pain, poulets, kiwis cet hiver.
Ces personnes pourront trouver toute l’information qui leur est nécessaire lors de cette réunion.

Par ailleurs, plusieurs habitants pour la plupart de Soule se sont cotisés pour financer cet été trois analyses de radioactivité, voulant savoir si des précautions alimentaires devaient être prises suite à la catastrophe de Fukushima.
Il s’est avéré que sur les salades de Pagolle et Etchebar, la CRII-RAD laboratoire indépendant, n’a retrouvé aucune radioactivité artificielle et seulement des traces de l’accident de Tchernobyl (1986)    et des essais nucléaires (années 60) dans le sol d’Alos.


Cet organisme nous informe que, la quantité retrouvée est très faible et d’après les normes en vigueur, considérée comme inoffensive. À titre de comparaison, l’organisme d’un enfant qui vit « à l’ ombre » de la centrale accidentée possède dans son corps une dose de césium 137 deux à trois fois supérieure à la dose présente dans un kg de terre souletine).

Il apparaît que cette initiative permet de conforter les adhérents d’AMAP, les clients des cultivateurs bio ou les simples jardiniers de notre vallée dans leur souci d’une nourriture saine et locale.

Contact
mc-lagrange @orange.fr  Réseau Sortir du Nucléaire
Pour savoir comment se vit au Japon la catastrophe nucléaire la plus « chère » (sic) de toutes :voir  http://www.acro.eu.org/chronoFukushima.html