vendredi 26 février 2010

FEMMES PYRÉNÉNNES

Pour ceux qui n'ont pas écouté l'émission "Bloga bloga" sur l'antenne de Xiberoko Botza, voilà une chronique que j'avais écrite au sujet d'un livre de Isaure Gratacos.

Voilà un bouquin très éclairant. L'auteure parle beaucoup du mythe des Hadas. Ils s'agit de fées, des dames blanches qui apparaissaient aux alentours des grottes et des points d'eau. Ce livre est le fruit d'une enquête dans les Pyrénées centrale (Comminges, Bigorre, Couserans), mais il parle du Pays-Basque. Car selon les théories de Isaure Gratacos, il y aurait un rapport entre les hadas, Mari la déesse basque et les Laminak, car les basques ont occupé pendant longtemps l'ensemble de la chaîne des Pyrénées.
Comme au Pays-Basque existait dans les Pyrénées centrales le droit d'ainesse intégrale, où le garçon ou la fille ainée pouvait hériter de la maison. Ce qui est une caractéristique unique en Europe. Bien avant la révolution française existait dans les Pyrénées une égalité entre les hommes et les femmes, et aussi une pratique démocratique avancée. Les femmes siègent dans les assemblées communautaires où elle votait, à égalité avec les hommes.
Etonnant le chapitre sur la grotte de Lourde et Bernadette Soubirou. Bernadette Soubirou qui ne parlait que l'occitan n'aurait jamais parlé de la Vierge Marie. Elle aurait fait référence aux Hadas. L'église, prompte à réquisitionner tout le matériel mythologique païen (lors de ce que j'appellerais, des interrogatoires un peu serré) a donc transformé la dame blanche en vierge Marie et immaculé conception... Et hop ! Le tour est joué. D'où, aujourd'hui, la célèbrissime escroquerie de Lourde qui continue vaille que vaille. Quand on pense que cette pauvre Bernadette à peut-être vu un une lamin ou peut-être la déesse Mari ! Ça fait réfléchir.
Truculent aussi les jeux sexuels. Car un résultat du matriarcat qui a prédominé dans les pyrénées est une liberté sexuelle incroyable. Et là Isaure Gratacos raconte les jeux amoureux avec le Cotelo Moro, le jeu des quatre coins et d'autres trucs incroyables comme ce chapitre intitulé « comme les filles du pacifique « . On y apprend que des jeunes filles se retrouvaient à 8 à 10 et « tombaient » sur des hommes seuls et isolés et lui faisaient passer un sacré quart d’heure, si vous voyez ce que je veux dire, souvent au profit d’une cadette qui risquait de ne pas se marier.
Je pense que pour poursuivre cette « enquête » je viens bientôt de me pencher sur la lecture d’un autre ouvrage que l’on m’a conseillé et dont je viens de faire l’acquisition. « Le langage de la déesse » de Marija Gimbusta, qui nous emmène jusqu’à la préhistoire où se trouve certainement la clé pour comprendre bien des choses au sujet du matriarcat, des hadas, de Mari et des Laminak et de ce statut social si particulier qui a été le notre dans les Pyrénées. Sachez que le premier visage humain connu est une figure de femme, une petite tête en ivoire. Il a environ 25.000 ans, la fameuse dame de Brassempouy
Mais peut-être avez-vous entendu parler du culte de la déesse mère (ou la grande déesse). L'expression fait référence au culte primitif de la fertilité tel qu'il semble avoir été universellement pratiqué à la fin de la préhistoire. Ce culte, dans lequel la figure de la femme tenait une grande place et revêtait une dimension sacrée, consistait essentiellement en une vénération de la Terre, de la fertilité et de la fécondité.

Femmes Pyrénéennes Isaure Gratacos « Une statut social exceptionnel en Europe

mardi 23 février 2010

Soirée "Parlons la Bouche Pleine"

Avis à tous les trafiquants de mots, à tous les délinquants de la rime, aux homotextuels de tous horizons, à tous ceux qui refont le monde avant que le monde ne les refasse, à tous les proseurs de bombes syllabiques, à tous les névrosés de la psychose toujours, à tous les amis amusiciens, à tous les arroseurs de l'art osé, à tous ceux qui ne se reconnaîtront pas dans cet appel mais qui ont aussi des choses à dire, à tous ceux qui militent pour le droit de parler la bouche pleine...

Le Samedi 20 Mars à 20h30 au Centre Social La Haüt (salle de Spec'Tacle)
Le Lab'oratoire* remet le couvert pour une soirée "Parlons la Bouche Pleine"...
Pleine D’utopies and love, de liberté libertine, de désirs désordonnés, de pensées indomptables…

Au programme, de cette auberge espagnole Poético-Prin'tanière : poésie'quiche, Pizza'slam, Tarte à la mot-zique, et improvisations en tous genre..et comme le dit Bernard Lubat : "Mieux vaut improviser que prévoir le pire"...
(Chacun est invité à amener quelques mots et quelques mets à partager si possible)

La seule condition ...c'est qu'ici on lit, dit, crie, clame, slame, ce qu'on écrit...et qu'à partir de là tout est possible...

Merci de transmettre l'info autour de vous...

* Le Lab'oratoire est une version élargie du collectif Les Raconteurs de Sainte-Croix, né à Oloron en 2005, regroupant des conteurs, slameurs, poètes et musiciens, qui écrivent, déclament, jouent et performent leurs textes, musiques et sons en direct absolu.
Un moment de vie et d'étincelles : les mots volent haut mais peuvent porter bas.
Beb Kabahn, Nicolas Loustalot, Nicolas Vargas, Bruno Viougas, Jean-Luc Vertut, Sébastien Tillous

dimanche 21 février 2010

Massacres de dauphins

Massacres de dauphins au Japon : le 21 février, mobilisons-nous !

IMPORTANT !

Comme nous vous l'avions annoncé, nous avons adressé un courrier à l'Ambassadeur du Japon à Paris, en date du 16 décembre 2009, afin d'attirer son attention sur les massacres de dauphins au Japon (voir courrier en fin de message). En parallèle, nous avons également écrit au Président de la République, Monsieur Sarkozy, afin de solliciter son aide.

A ce jour, nous avons reçu un courrier du Cabinet du Président de la République nous informant que notre requête allait être mise entre les mains du Ministère des Affaires Etrangères. Pour le moment, nous attendons donc que celui-ci reprenne contact avec nous.

En revanche, et comme à l'accoutumée, l'Ambassadeur du Japon en France, est resté totalement silencieux à notre requête, bien que nous ayons reçu la preuve de réception du courrier par ses services. Nous allons donc le contraindre à prendre notre réclamation au sérieux et pour cela nous avons de VOUS et de TOUS vos contacts !

Seule une mobilisation massive pourra avoir un impact ! Une faible participation ne ferait que discréditer notre requête. Nous comptons sur vous ! 23 000 dauphins sont massacrés chaque année !
*******************
Comment prendre part à l'action simplement ?

- le dimanche 21 février, nous vous demandons d'adresser tous un mail à l'attention de Monsieur l'Ambassadeur du Japon à Paris : info-fr@amb-japon.fr

- merci d'adresser une copie du mail envoyé à dauphinjapon@reseaucetaces.org , ainsi nous pourrons connaitre le nombre de participants à l'action.

Vous l'aurez compris, le but est de faire pression sur l'Ambassade un jour de fermeture afin que celle-ci soit inondée de mails dès le lundi matin.

Nous vous suggérons un modèle de courriel que vous pouvez adapter à votre convenance, en prenant soin toutefois de rester courtois :

" Monsieur l'Ambassadeur, Je me joins aux effort de l'association Réseau-Cétacés ; laquelle a tenté à plusieurs reprises d'attirer votre attention sur les battues annuelles qui prennent place chaque année au Japon et qui visent les petits cétacés. Je vous rappelle les termes du courrier dont vous avez été destinataire, en date du 16 décembre dernier (voir pièce jointe), et vous demande avec insistance de bien vouloir y accorder l'intention qu'il mérite. A ce propos, le Chef du Cabinet du Président de la République vient de transmettre une copie de ce courrier aux Ministre des Affaires étrangères en France pour suite à donner. En effet, le Ministre de l'Environnement du Royaume-Uni, Huw Irranca-Davies, soutient la campagne de protestation contre les tueries visant les petits cétacés au Japon et nous comptons obtenir le même soutien du gouvernement français. Pour information, nous vous faisons suivre un vers l'une des vidéos qui circule en ce moment partout sur internet et au sein des médias :
Merci de bien vouloir informer l'association Réseau-Cétacés des suites que vous entendez donner à sa requête. Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur l'Ambassadeur, en l'expression de mes respectueuses salutations."
http://www.dailymotion.com/video/xa9dn8_dolphin-slaughter-in-japan-video-pa

Important, n'oubliez pas :
- d'indiquer vos noms et prénoms sur le mail ;
- de joindre une copie du courrier auquel il est fait référence - vous trouverez ce courrier en fin de message.

Merci de faire suivre cette action au plus grand nombre ! Nous vous rappelons que seule une mobilisation massive pourra avoir un impact ! Une faible participation ne ferait que discréditer notre requête.

Merci de votre soutien, l'impact de cette action dépend de vous !

jeudi 18 février 2010

Mer et montagne

C'était ce matin. J'ouvre les volets et je vois ça. Une jolie mer de brume devant les Pyrénées. De quoi se lever du bon pied. Pour mieux profiter de la photographies vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir. A droite, petite précision et c'est pas la peine de me taquiner à ce sujet, mais ce n'est pas une cabane de chasse. c'est la petite cabane de mes fils pour qu'ils puissent regarder les étoiles, les Pyrénées, les oiseaux.

mercredi 17 février 2010

Couleur café

On nous a donné une machine à café. Je dis pas la marque parce que je suis un anti-pub. Mais c'est une machine à café qui conditionne son café dans des petites capsules en alu. Super écolo quoi ! Il y a une pub télé de ces machines avec un piano qui se casse la gueule pas loin d'un acteur de série télé. Vous voyez de quoi je parle.
Je me suis dis que j'allais pas jeter toutes ces capsules à la poubelle quand même. Donc, qu'est-ce que je fais ? Je vide le marc de café que je jette dans les fleurs. je récupère les capsules, je les découpe en petit morceaux, je les classe en texture et couleurs et je fais des collages.
Seulement, le problème, c'est qu'on boit pas beaucoup de café chez nous. Donc si vous connaissez quelqu'un pas loin de chez moi qui a la même machine et qui jette les capsules, vous m'appelez. Parce qu'à ce rythme, mon tableau il est pas fini.

mardi 16 février 2010

Du genou gauche

Oui, c'est vrai, maintenant, j'ai pleinement conscience de ce que veut dire l'expression "être sur les rotules". Alors parfois j'ai une petite boiterie. Alors ben on me pose la question "tu boites" ? "Non je tangue" aurais-je envie de répondre. En ayant marre, soit dit en passant de répondre, et puis quoi dire ? "oui !" - "Euh ! Tu as remarqué... Quel nez fin ! " ou alors " j'essaie de voir ce qu'il y a un peu plus à gauche, un coup sur deux", ou bien "je danse, je répète pour un spectacle" ou "j'essaie d'épouser la rotondité de la terre".
Allez va je suis pas salaud, voilà la vérité au pied de la lettre... Et démerdez-vous avec ça ! Ah ! Ah !

Radiographies du 15 janvier 2010

Du genou gauche

Existence d'un pincement fémoro-tibial interne et fémoro-tibial externe.
Aggravation sur le cliché en shuss.
Condensation de l'os sous chondral.
Importante ostéophytose médiale.
Chondrocalcinose articulaire sur le compartiment fémoro-tibial externe et fémoro-patellaire.
Aspect de déminéralisation osseuse pommelée.

Conclusion
Gonarthrose évoluée

vendredi 12 février 2010

Pampers libère la femme ?

"La bonne mère écologique pour Cécile Duflot, c'est une femme qui allaite et qui lave elle-même ses couches (...) qui fait du brocoli bio." "Ces petits faits (...) tracent un modèle de mère et en même temps suscite un destin féminin qui me semble très régressif ". (propos de Elisabeth Badinter à l'antenne de France Inter jeudi 11 février)
Je rêve !!!!! Elisabeth Badinter est-elle aussi à l'ouest que cela, pour énoncer de telles sottises ? Est-elle si peu au fait des problèmes écologiques et surtout des positionnements des écolos de gauche ? Dont moi qui, en tant qu'homme, pourrait très bien m'attribuer le qualificatif de féministe.
Concernant l'histoire des couches lavables, dans ma famille, c'est moi qui les pré-lave. Après, il faut rappeler que maintenant, les couches lavables, c'est quand même la machine qui s'en charge. Mais je ne voudrais pas entrer là dans des détails complexes, juste signifier qu'apparemment Mme Badinter ne connait apparemment strictement rien en couches lavables. Cela dit, je ne nie pas le fait que c'est un investissement de temps supplémentaire, parce qu'il faut penser à beaucoup de choses auxquelles nous ne pensions pas lorsque nous jetions tout dans une seule poubelle. Mais faut-il prendre le problème sous cet angle ?
J'avoue n'avoir pas pu faire grand-chose en ce qui concerne l'allaitement faute des qualités requises, si ce n'est être présent physiquement et psychiquement pour accompagner le désir de ma compagne d'allaiter le plus longtemps possible et la seconder, sans l'influencer. Nous n'avons jamais eu de pression de quiconque, peut-être parce que nous sommes fort d'un libre arbitre, et que nous nous sentons capables de lutter à la fois pour que la nature soit respectée, mais aussi pour la justice sociale et contre les inégalités où qu'elles soient. Parmi les couples de parents qui donnent le biberon, peut-être, pourrait-on aussi poser la question de savoir lequel des deux, se lève la nuit pour préparer le biberon et le faire chauffer, qui va ensuite le laver, qui va choisir entre un biberon en verre et un biberon en plastique qui contiendrait du Bisphénol A et qui va acheter le lait en poudre. Encore une fois, sous quel angle poser le problème de l'égalité homme-femme ?
En attaquant Cécile Duflot et les écolos de gauche, Elisabeth Badinter a probablement fait l'erreur de sa carrière. Surtout, elle entre de facto dans la rhétorique du productivisme qui était de penser que Moulinex libèrerait la femme.
Tout concorde à dire qu'aujourd'hui nous avons fait d'énormes erreurs en croyant gagner du temps avec les machines, avec l’idéologie de la vitesse et de la compétition et autres raccourcis qui nous ont finalement plombés. C'était rapide par exemple de jeter tous les déchets dans une seule poubelle et de tout envoyer à la décharge nauséabonde où dans un incinérateur producteur de dioxine cancérigène. C'était facile aussi d'utiliser dans les chambres d'enfants des peintures qui contenaient du plomb. La société productiviste amène de nouvelles problématiques que Mme Badinter n'a pas l'air de prendre en compte.
Autre gravité consiste à faire une dichotomie entre nature et femme : "Or les couches jetables ont libéré les mères. C'est faire passer la nature avant la liberté des femmes". écrit-elle. Ce qui est exactement le raisonnement actuel qui voudrait que l'on place l'homme ou la femme à l'extérieur de la nature, c'est-à-dire, dans l'environnement (environnement, c'est-à-dire tout ce qui est autour de l'humain) comme s'il n'y avait aucun rapport entre les humains et la nature.
Le soir, Mme Badinter, dans cette journée spéciale Badinter sur France-inter, en réponse à ses propos du matin, s'en sort avec une pirouette en disant qu'elle exprime une réalité actuelle. Elle a raison notamment de rappeler qu'aujourd'hui les tâches ménagères reposent encore à 80% sur les femmes selon une étude de l'Ined, et le soin des bébés presque à 100%. En attendant, ce n'est pas imputable aux écolos de gauche, surtout pas aux Verts qui dénoncent cette situation depuis trente ans.
Le problème n'est pas dans le dégoût qu'il faudrait avoir dans les taches domestiques. Il n'y a aucun déshonneur à laver des couches, trier les déchets, laver la vaisselle, ou passer le balai, que nous soyons homme ou femme.
Au final, le problème aujourd'hui, est, encore et toujours celui des inégalités entre hommes et femmes. Mais cela doit-il nous exonérer de réfléchir aux problèmes écologiques dont l'urgence ne semble pas faire trembler le cil de Mme Badinter ?

mercredi 10 février 2010

Adios Carmen !

Photographie Etienne Boyer

J'étais content de venir à la Mauletina, parce que ce que je savais faire, c'était des accords de guitare. Mais en ce qui concerne le rythme, je faisais un peu n'importe quoi. Grâce à toi Carmen, j'ai appris à faire des rythmes variés qui entraient dans la mesure et les répétitions étaient des moments de vrais plaisirs, alliés à des moments d'exercices.
Tu as eu fort à faire avec nous. Une douzaine de gugusses et gugussettes inexpérimentés, disons le mot, amateurs. Des individus avec chacun leur caractère et leurs fausses notes. Et bien toi, tu arrivais à faire de tout cela, un groupe. Tu avais fait de nous la Mauletina. Et j'étais fier d'en faire partie.
On devait passer à une nouvelle étape et j'en étais enchanté. Bazarder les partitions, jouer debout à la volée, c'était pour moi un nouveau challenge. D'ailleurs je percevais déjà, lors des dernières répétitions "nouvelle formule" auxquelles j'ai assisté, la jouissance que cela pouvait être que de jouer de la guitare et chanter en regardant devant soi, les copains et les copines et puis voir les clins d'oeil, les sourires et les mines réjouies des un(e)s et des autres. Moi qui ai eu le regard toujours collé sur ces fichus partoches, ça m'aurait sérieusement dégourdi !
Et voilà que tu chopes le cancer Carmen.
Ce que j'aimais à la Mauletina, c'était tout ce que tu amenais d'Argentine et plus généralement d'Amérique du sud. J'aimais moins les morceaux espagnols - je ne te l'ai jamais caché - et les morceaux basques que j'ai trop entendu et qui m'agaçaient un peu (pas parce qu'ils étaient basque mais parce que c'est un folklore que j'ai trop entendu ici). Mais en général, tu infiltrais partout, dans toutes les chansons quelles qu'elles soient, cette touche de là-bas, cette touche de toi, ces rythmes d'Amérique du sud avec ces instruments.
"Mierda carajo" Carmen ! J'ai jamais su ce que ça voulait dire vraiment mais tu prononçais ces mots avant chaque concert, même quand on jouait à l'église (rires).
A mon tour Carmen je te dis "Mierda carajo" pour te souhaiter je ne sais quoi, puisqu'on ne sait rien de ce qu'il y a après (Enfin, moi, je ne sais pas grand chose). Juste l'espoir d'une âme libérée du corps, celui d'un endroit paisible où l'on retrouve d'autres âmes amies, un repos bien mérité, la quiétude et la paix intérieure. Mais bon, maintenant je pense que tu sais tout et cet espoir, aujourd'hui, je ne suis pas certain que ce soit toi qui en ait le plus besoin.
Alors, toutes mes pensées et ma tendresse vont à toi, à Alberto et à Sandra avec qui je partage la tristesse de ce départ.
Tu vas nous manquer Carmen !

lundi 8 février 2010

André Cazetien présente son nouveau livre

PRESENTATION DU RECUEIL DE POÈMES D'ANDRÉ CAZETIEN "SOLEIL BLEU SOLEIL NOIR "
SAMEDI 13 FÉVRIER DE 15 H À 18 H À LA PETITE LIBRAIRIE D'OLORON SAINTE MARIE


Une poésie combattante, pour dire la beauté de notre terre mais aussi la défaillance de l’Homme.
Pour aimer le berger, l’ours et la mer que l’on voit danser, mais aussi pour dire que notre ciel s’assombrit et nous cache le soleil.
Après la découverte des poèmes d’André CAZETIEN, on n’est plus tout à fait le même. Notre pas est plus assuré, notre regard plus clair

André CAZETIEN est né à Maslacq, en Béarn, en 1923. Instituteur et écrivain, il a participé très activement aux grands combats politiques et sociaux du siècle dernier.
Il a été, pendant 18 ans, maire de Mourenx la première ville nouvelle de France.
Sa profession de foi est contenue dans la préface du présent ouvrage.

samedi 6 février 2010

Blake et Mortimer

Question BD, on dira que je suis un gros ringard, je ne suis pas attiré par la BD dite "moderne", le 9ème art. La BD 9 ème ? Ça me fait bien marrer ! Hergé, Franquin et autres géants de la BD, ils n'en avaient rien à fiche d'être le 9 ème. La BD est à l'art plastique ce que la chanson est à la musique. Rien de plus. La littérature est un art, la peinture et la musique aussi. La BD, allez, c'est surtout l'art de raconter des histoires qui font rêver avec de jolis dessins, peut-être. Mais joli, ce n'est pas l'essentiel. Il faut qu'ils soient lisibles. Le reste, c'est du pipi de chat. Je n'aime pas trop ceux qui font de la peinture en BD. Ce que j'aime c'est quand les deux font la paire (dessin et histoire) dans un équilibre parfait et le c'est le cas de Blake et Mortimer. Je viens d'acheter la dernière aventure scénarisée par le talenteux Jean Van Hamme (scénariste notamment de Thorgall et de XIII) qui s'appelle La Malédiction des Trente Deniers. Le scénario est excellent, mais honnêtement le dessin n'arrive pas à la hauteur de ce qu'on connaissait. Le créateur de Blake et Mortimer était un Belge Edgar.P Jacob et B&M était une série du journal Tintin. Elle a été reprise par de nouveau auteur à la mort de EPJ.
Je me relis actuellement l'ensemble des albums. C'est du tonnerre de Zeus.

mardi 2 février 2010

Atelier de restauration en vidéo


J'ai mis un temps fou pour faire ce film. Je sais plus quand j'ai fait ça, au milieu des années 2000 je crois. Je le passe dans les expos, mais je vais vous faire une confidence... J'étais tout content et tout fier du résultat. Et ben, quand je pense qu'il n'y a pas 10 personnes, dans les expositions qui l'ont regardé en entier ! Fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant ! Je me décarcasse et voilà le résultat ! Depuis , j'ai compris que pour les expo artisanales il fallait faire des films de 2 - 3 mns maximum, probablement pour pour se mettre à la portée d'un certain temps de cerveau disponible dans ce genre de manifestation... Ez da kit ! Il y a même des rigolos qui m'ont demandé si j'avais pas des films de cul ; bon !
Une anecdote. Il y a des gens qui sont incrédules, du genre il faut le voir pour y croire. A un moment, dans la vidéo, je fais de la peinture, et quelqu'un me dit... "Mais est-ce vraiment vous qui peignez ; parce qu'on ne voit que vos mains sur la vidéo". Ben oui, comme j'ai une tête à faire des gaufres, on s'imagine pas que je puisse décorer des horloges comtoises. C'est comme Sarkozy... Quand on voit sa tête, on s'imagine pas qu'il fait de la politique. On le voit plutôt nettoyer les pare-brises aux feux d'arrêt, vendre des barbapapas dans les fêtes foraines, ou tourner des films comiques.
Autre chose, dans la vidéo vous apercevrez mon aïtani qui passe le motoculteur et Pruneau, mon chien (qui depuis s'est fait niquer par une conne de bagnole). Il sont aujourd'hui du côté de Bételgeuse où peut-être ils trinquent un petit vin cultivé sur une planète lointaine... Qu'est-ce que j'en sais moi !
Au fait, quel rapport entre mon chien, mon aitani qui passe le motoculteur et mon boulot, vous allez me demander (il y a même des poules et des arbres dans mon film) ? Ben de même qu'un jour j'ai écrit qu'il me paraissait impossible de lire les "rêveries du promeneur solitaire" de J.J.Rousseau au pied d'une centrale nucléaire, il me paraissait impossible de parler de mon boulot, de le filmer, sans parler de mon chien qui travaillait avec moi, de mon grand-père farfouillant autour de l'atelier, dans le potager, le verger, et le parc de la maison Pastou.
Bon, pour finir, je remercie encore Etienne, parce que vu mon petit débit (oui je veux pas parler de ma vie privée mais j'ai un tout petit débit) il était impossible que je mettas ce film sur ce web.