jeudi 17 juillet 2008

Jalousies et rivalités entre frères et soeurs.

A lire ce livre, je comprends le bonheur que cela a pu être pour moi d'être fils unique. Parce que je suis le contraire de ma chère et tendre Gilda (aussi fille unique), je n'ai jamais souffert de la solitude dans mon enfance, j'ai toujours aimé être seul. Ce n’est pas une qualité ni un défaut, c’est juste un constat. Et quand on a été fils unique, on peut s’étonner de voir les haines qu’il peut y avoir parfois entre frères et sœurs et souvent même à l’âge adulte.
Aujourd'hui, je suis confronté à la question des jalousies et rivalités entre frères et sœurs parce que j'ai deux fils. Un de 3 ans et demi et un de 3 mois et demi.
Ce livre n'est pas un livre de spécialistes pour des spécialistes, il n’est pas non plus rédigé comme un livre technique d’intello qui souhaiterait étaler sa culture pour justifier de longues années d’études ; il s’agit d’un livre limpide, simple et court, qui explique par l’exemple, sous la forme de discussions entre les auteurs et des parents, comment réagir de manière juste quand il y a des disputes et des rivalités entre nos enfants.
De plus le livre est entrecoupé par des cases dessinées (mal dessinées mais bon ! Le sujet n’est pas là) qui mettent en scène des exemples de la vie quotidienne du genre, d’un côté « ce qu’il faut dire » et plus loin « ce qu’il ne faut pas dire ». Une autre chose sympa dans ce livre c’est les « bref rappel » qui concluent et résument les chapitres, ce qui aide à enregistrer les messages que les auteurs veulent nous donner. On peut s’y référer de temps en temps comme aides mémoire.
Même si on n’a pas tout enregistré précisément, lorsqu’on a terminé la lecture du livre, même si, spontanément, lorsqu’on est confronté à un cas précis, on ne trouve toujours pas la réponse ou le geste exact, on en déduit tout de même une philosophie générale qui change tout dans nos comportements de parents. Car éduquer un enfant, c’est peut-être naturel, ça n’empêche pas que souvent, on peut être totalement dépassé et faire de grosses gaffes.
Gilda, de son côté a lu un autre bouquin sur les relations frères et sœurs qu’elle déconseille complètement (elle a lu les deux) : « Frères et sœurs, une maladie d’amour » de Marcel Rufo. C’est un professeur et c’est marqué sur la couverture : « professeur Marcel Rufo », pour nous prévenir que attention, il y a du pedigree et que ça rigole pas ; Probablement, je me cite : « un livre technique d’intello qui souhaite étaler sa culture pour justifier de longues années d’études »… m’enfin je vais pas critiquer, je ne l’ai pas lu.

QUELQUES LIENS :

Aucun commentaire: