Voilà un de mes auteurs favoris. Jean Teulé prend pour sujet des personnages qui ont existé ou existent encore. Cette fois-ci, il s'est attelé (Jean Teulé s'est attelé : ouarf ouarf !) à raconter l'histoire d'une favorite du roi Louis XIV, Françoise de Rochechouard de Mortemart femme de Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan. Mais un beau jour Louis XIV s'éprend de la marquise. Mais Louis-Henri est follement amoureux de sa femme, c'est peu dire. Il fera tout pour la récupérer et c'est là que ça devient follement intéressant. Vous rajoutez à cela la plume féroce et admirable de Teulé qui gratouille dans tous les coins et recoins (même les plus sales même les plus intimes) des vies de ses personnages, alors vous avez un roman truculent à souhait.
Certains disent sur les forums : "ouah, c'est vulgaire !". C'est vrai, Teulé ne se mouche pas du coude avec sa plume. Mais le soi-disant "vulgaire" est emprisonné dans une si belle écriture, il croque ses personnages avec tant de verve qu'on se rend compte en lisant ce bouquin, que la réalité est bien plus vulgaire.
Aussi ce livre donne terriblement envie de plonger dans la vie de ce Louis-Henri de Montespan et de celle du roi Louis XIV qui est particulièrement égratigné au passage.
Paradis sur mesure : De Bernard Werber. Un recueil de nouvelles. Comme d'habitude pas mal d'inventivité. Mais je n'arrive plus à retrouver chez Werber la surprise que j'avais eu pour "Les fourmis". Difficile de faire aussi bien, surtout que le style est pauvre et donc, il faut que l'histoire soi en béton armé... Euh ! non pas en béton armé... En granit non-violent, je préfère !
Le Horla : de Maupassant. Ben oui, comme j'ai rien foutu à l'école, je lis les classiques maintenant que je suis libéré du joug de l'instruction obligatoire. L'écriture de Maupassant est vraiment moderne. Faut dire, c'est la fin du 19 ème siècle et dans ma tête Maupassant, c'était bien avant. C'est ça quand on a aucune instruction.
La aussi, un recueil de textes. Le emblématique Horla notamment. Pour moi, le Horla, c'est une allégorie de la société qui prend possession de notre esprit, qui finit par s'insinuer en nous pour nous effacer individuellement et construire la société marchande. Maupassant, un visionnaire anti-capitaliste ? On va encore m'accuser de monomaniaquerie.
La maison de la source blanche : de Pierre Alciette. Ça se passe au Pays-Basque, en Basse-Navarre au début du 19ème. C'est assez frais, limpide, champêtre et bien écrit. Ce roman met en scène deux familles. Une famille de paysans et une famille de pêcheurs. Autour d'une intrigue amoureuse, on découvre la vie rurale d'autrefois, les moeurs d'une période. Très sympa et très facile à lire avec une écriture qui coule comme l'eau de la rivière entre les roches. Mais à côté de "Le Montespan", ça fait quand même petit roman de gare.
Certains disent sur les forums : "ouah, c'est vulgaire !". C'est vrai, Teulé ne se mouche pas du coude avec sa plume. Mais le soi-disant "vulgaire" est emprisonné dans une si belle écriture, il croque ses personnages avec tant de verve qu'on se rend compte en lisant ce bouquin, que la réalité est bien plus vulgaire.
Aussi ce livre donne terriblement envie de plonger dans la vie de ce Louis-Henri de Montespan et de celle du roi Louis XIV qui est particulièrement égratigné au passage.
Paradis sur mesure : De Bernard Werber. Un recueil de nouvelles. Comme d'habitude pas mal d'inventivité. Mais je n'arrive plus à retrouver chez Werber la surprise que j'avais eu pour "Les fourmis". Difficile de faire aussi bien, surtout que le style est pauvre et donc, il faut que l'histoire soi en béton armé... Euh ! non pas en béton armé... En granit non-violent, je préfère !
Le Horla : de Maupassant. Ben oui, comme j'ai rien foutu à l'école, je lis les classiques maintenant que je suis libéré du joug de l'instruction obligatoire. L'écriture de Maupassant est vraiment moderne. Faut dire, c'est la fin du 19 ème siècle et dans ma tête Maupassant, c'était bien avant. C'est ça quand on a aucune instruction.
La aussi, un recueil de textes. Le emblématique Horla notamment. Pour moi, le Horla, c'est une allégorie de la société qui prend possession de notre esprit, qui finit par s'insinuer en nous pour nous effacer individuellement et construire la société marchande. Maupassant, un visionnaire anti-capitaliste ? On va encore m'accuser de monomaniaquerie.
La maison de la source blanche : de Pierre Alciette. Ça se passe au Pays-Basque, en Basse-Navarre au début du 19ème. C'est assez frais, limpide, champêtre et bien écrit. Ce roman met en scène deux familles. Une famille de paysans et une famille de pêcheurs. Autour d'une intrigue amoureuse, on découvre la vie rurale d'autrefois, les moeurs d'une période. Très sympa et très facile à lire avec une écriture qui coule comme l'eau de la rivière entre les roches. Mais à côté de "Le Montespan", ça fait quand même petit roman de gare.
2 commentaires:
Je n'ai pas lu le montespan de Jean Teulé mais, du même auteur, je recommande " le magasin des suicides ", petit bijou d'humour noir.
J'ai un souvenir assez fort de "Darling", même si je ne me souviens pas trop aujourd'hui de l'histoire. C'est le premier livre que j'ai lu de Jean Teulé. "Je Villon" m'avait particulièrement marqué.
Je me souviens de ces pauvres gens qu'on enfermait à vie dans une minuscule tour dans laquelle ils ne pouvaient pas se coucher, à peine bouger. Il y avait juste un genre de grille à travers laquelle les gens laissaient quelque chose à manger. Et les gens mourraient là, se faisaient dessus... sous le regard complice de l'église. J'aimerais qu'on me die que cela n'a jamais existé.
Qui parle de vulgaire en parlant de Teulé ! Vulgaire l'église ? nonnnnn !
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