Ces musiques, ces bruits qui font le temps qui passe
Ce silence obèse qui remplace ta présence
Ma solitude nue au bord d'une falaise
Ces souvenirs en sursis sur ma chaise
Ton absence
Ces cloches qui font écho à nos baisers
Ces espaces d'une heure qui deviennent des années
Ce démon fou au ventre qui me broie
Quand le soir, seul, tu ne m'appelles pas
Ton absence
Nos baisers pendus au plafond de mes doutes
L'impatience panique qui fissure ma route
Ces mots qui n'en peuvent plus de brailler
Quand la douleur les jette sur du papier
Ton absence
Ta peau comme un embryon de l'automne
Comme une vague me glissant, monotone,
De rondes langueurs, douceurs d'une fille
Dans mes songes, dans mes yeux en exil
Ton absence
Mauléon 1994
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