mercredi 11 février 2009

HITZA HITZ ! KASU IKASTOLAK KEXU !!

HITZA HITZ !
KASU IKASTOLAK KEXU !!
Elgarretaratzea heldu den asteazkenean, otsailaren 11n, 12’30tan
Akademiako Ikuskaritzaren Baionako bulegoen aitzinean, Ecole des Arènes ondoan.
Familia guzia jiten ahal da, giro goxoan.

Seaskaren 40 urtemugakari, 2009ko urtea pesta urte bat izan zedin igurikatzen genuen baina zoritxarrez aurreko 39 urteetan bezala borroka urte bat izanen da.
Aterabide baten aurkitzeko eginahalak egin ditugu. Urtarrilean urte bat bete da Hezkunde Ministeritzarekiko negoziaketak abiatu ditugula. Hilabetez hilabete, bilkuraz bilkura, puntuz puntu aitzinatu gara, testu amankomun batetara heltzeko. 2008ko urtarriletik ekainera, Akademiako ikuskaritza eta beren lankideekin, elkarrekin akordio egitasmo bat idatzi dugu.
Joan den iraileko sartzean, akordio proiektu hori balidatua izan behar zen. Hezkunde
Ministeritza engaiatzen zen taula baten xutik ezartzen, ikasle gorakadari doakion postu ahalakemanez. Taula horri esker, bi parteek aterabide baikor baten aurkitzeko parada zuten, sartze guziz kalapitan ibili beharrik gabe. Kontzesio garrantzitsu batzuk eginik ere, Seaskaren xedea zen aterabide baten aurkitzea bere indar guzia ereduaren garapenari eskaintzeko eta ikastola berrien idekitzeari. Badugu aski denbora galdurik postu erdi eta laurdenen arrantzan.
Iraila, urria, azaroan ... jasan dugun Akademiako ikuskaritzaren isiltasuna pizu izan zaigu.
Abendoan baizik ez gira Ikuskaritzarekin bildu. Bere hitza beteko ez zuela adierazi digu.
Euskararen Erakunde Publikoko ordezkariei eta Hezkunde Ministerioari 2009ko urtarrilaren 15eko epea finkatu diegu erantzun zehatz bat eman dezaten. Egun, otsailean, beti erantzunik gabe aurkitzen gira, eta ez dakigu gutaz zer eginen duten !
Argi gorriak piztuak dira. Pazientzia ukan dugu, jendetasuna badugu baina ez gaituzte
engainatuko ! Aski !
Philippe Carrière Akademia Ikuskariari nahi diogu abisu bat igorri eta erran nahi diogu ez
girela atzo sortuak. Uste badu Herri Urrats egunean ele ederrekin tronpatu gaituela, jakin dezala guretzat ikuskari bat gehiago baizik ez dela, frantses funtzionario bat gehiago,
euskararen aurka agertzen dena.
Aurten erakasle postu bakar bat eman digute 200 haur gehiagoren eskolatzeko. Aitzineko urteetan ere ez digute aski erakasle eman. Ondorioz 14 postu ditugu gure sakeletik ordaintzen. Eta heldu den sartzean zer? Egoera honek ez dezake gehiago hola iraun. Gure kexua agertu behar dugu.

HITZA HITZ !
KASU IKASTOLAK KEXU !!
Rassemblement mercredi prochain, 11 février à 12’30
face aux bureaux de l’Inspection Académique à Bayonne à côté de l’Ecole des Arènes.
Toute la famille peut venir, goxoan.

On avait espoir que l’année 2009 soit une année de fête pour le 40e anniversaire de Seaska, mais malheureusement ce sera une année de lutte comme quasiment les 39 années précédentes.
Nous avons tout fait pour trouver une solution. Au mois de janvier, cela a fait un an que nous avons entamé des négociations avec l’Education Nationale. Mois après mois, réunion après réunion, nous avons avancé point par point, afin d’arriver à un texte commun. Nous avons écrit ensemble un projet d’accord avec l’Inspecteur d’Académie et ses collaborateurs de janvier à juin 2008.
Ce projet d’accord devait être validé à la rentrée de septembre dernier. L’Education Nationale s’engageait à mettre en place une grille afin que la croissance d’élèves retrouve en face les postes d’enseignant nécessaires. Cette grille permettait de trouver une solution satisfaisante pour les deux parties, sans devoir engager un bras de fer à chaque rentrée. Malgré d’importantes concessions, Seaska souhaitait trouver une solution, afin de consacrer son énergie au développement de la filière et à l’ouverture de nouvelles ikastola et non à négocier des quarts de demi postes chaque année.
Septembre, octobre, novembre… le silence de l’Inspection d’Académie a été assourdissant.
Ce n’est qu’en décembre que nous avons pu rencontrer l’inspecteur d’Académie. Il nous a annoncé qu’il ne tiendrait pas parole et que le projet d’accord ne serait pas validé. Nous avons fixé la date du 15 janvier 2009 l’Office Public de la Langue Basque et à l’Education Nationale afin d’avoir une réponse concrète. Aujourd’hui, en février, nous sommes toujours sans réponse, et nous ne savons pas à quelle sauce nous seront mangés.
Tous les voyants sont au rouge. Nous avons été patients, compréhensifs mais nous ne sommes pas dupes ! Aski !
Nous voulons lancer un avertissement à Philippe Carrière, pour lui dire que nous ne sommes pas né de la dernière pluie. S’il pensait nous amadouer en venant à Herri Urrats et en tenant des propos conciliants pour mieux nous tromper par la suite, qu’il sache que pour nous il n’est qu’un inspecteur d’académie de plus parmi la longue série de fonctionnaires hostiles à la langue basque.
Cette année scolaire nous avons eu droit qu’à un erakasle pour 200 nouveaux élèves ! Cumulé au manque de postes des années précédentes, nous avons dû payer 14 postes de notre poche.
Et à la rentrée prochaine? Nous ne pouvons plus continuer ainsi. Nous devons manifester notre mécontentement.

16 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour
je pensais que votre lutte était pacifiste, mais je croit que vous êtes un peu trop violent dans vos discours non?
un message doit passer sans violence
Je me suis renseigné sur la fête des basques ceci ressemble fort à une beuverie comme les communistes en font à paris, ne connaissant pas du tout le contexte basque , désolé si ces discours sont hors sujet.
comme disait le poéte hébreux:
Qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour de la nuit,

Gilen a dit…

Pfff, que serait le Pays Basque sans les luttes... Est-ce qu'un jour, on obtiendra quelque chose sans avoir à lutter ?? Est-ce qu'un jour, il y aura quelqu'un en face pour dire "ok, je vous suis" sans devoir arracher les avancées ??

C'est fatiguant et usant à la longue et j'admire ceux qui se battent depuis des années... Quand je vois comme je suis sorti crevé et lessivé après la campagne d'EHLG, j'admire ceux qui ne baissent pas les bras et continuent au quotidien !!

Anonyme a dit…

Kasu, kasu, kasu! Ikastola kexu!
Gora ikastola, eta oporrak ere bai!
Ikastolek dute irabaziko!

Anonyme a dit…

Hum... Et pourquoi aski et pas enroleurs ?

Kolova a dit…

ces commentaires sont du grec pour moi, pauvre unilingua... ! :o)

Lurbeltz a dit…

Violent ce discours ???? be back !!!
Si ce commentaire est encore un mauvaise blague, je répète, ça ne me fait pas rire !
J'ai eu trop de commentaires ces temps-ci qui tentaient de manipuler les idées, manipuler les conversations en provocations non assumées ou pas que je n'ai même pas envie de répondre.
Si quelqu'un veut répondre, moi je vais manger mon dentifrice.

Lurbeltz a dit…

Cyclotor, j'avais pas compris ton jeu de mot, il m'a fallu beaucoup réfléchir, parce que en basque aski, se prononce achki... Tu habites au Pays-Basque toi ?

Anonyme a dit…

Oui, Pays Basque, France, Europe, Monde. Et d'abord citoyen du monde, puis de l'europe, puis de la France, puis du pays basque.

Mais complètement lié à ce petit coin de verdure qui est mon chez-moi. Et c'est pas parce que je parle pas la langue de la secte du coin que je ne suis pas plus de cette terre.

Anonyme a dit…

bonjour,
non pas du tout, je suis parfaitement en accord avec gilen qui a su mieu s'exprimer que moi.
De nos jours rien n'est acquis sans une forme de combat qui constitue une lutte. C'est fort regrettable mais se sera de mal en pis...comme dis le proverbe :
"tant va la cruche...."

Anonyme a dit…

tiens, c'est rigolo, le dernier commentaire de cyclotor, je pourrais l'avoir écrit!

Lurbeltz a dit…

Le mot secte n'est pas flatteur... Tout de même !
Surtout que vis à vis des Etats Unis, le français est un patois rigolos, pour demander une baguette de pain dans une boulangerie. Ça sert plus à rien quoi. On est tous la secte de quelqu'un.

Anonyme a dit…

T'as pas compris, secte, c'était du second degré----

Anonyme a dit…

Oui peut-être. Mais le second degré, quand il est accidentel, on le pide. Quand c'est toujours du second degré, il fait tapisserie et se retrouve au 1er degré

Anonyme a dit…

D'ordinaire je préfère laisser les propos déplacés de Cyclotor sans explication de texte. Si j'ai bien joué le coup, l'énervement qu'il provoque suffit à ce que tout le monde se sente obligé de réfléchir sur quoi il se base et en quoi il est scandaleux... Ou pas.

Si tu comprenais le vin, tu comprendrais le plaisir qui se trouve à partir du 12ème degrès ! Ton cidre à 2 degrès est trop raisonnable pour moi... Mais même voilés par les embruns de l'alcool, certaines visions ne sont pas innocentes. Je trouves parfois le comportement de mes amis bascophones un peu sectaire... En fait ce n'est pas le mot. C'est bien trop exagéré. Mais ça s'en approche de loin et je me dis que le balancer aura l'effet escompté.

Mais là n'est pas le sujet : défendre l'Ikastola est important. Sauf que je n'en dirai pas plus : Cyclotor est en train de s'énerver derrière moi !

Anonyme a dit…

Quand une langue ou quand l'ours risque de disparaître, y'a pas sectaire ou pas sectaire.
Faut prendre les moyens, c'est tout.

Lurbeltz a dit…

Oui quand on saute à l'eau pour sauver quelqu'un, on ne se déshabille pas avec soin, on plie pas le pantalon et la chemise et on ne range pas tout dans un coin... On saute à l'eau point !