lundi 31 mars 2008

Michel Gouilliard expose

MAULEON/Exposition

Michel Gouilliard Peintures, dessins, aquarelles, pastels 28 mars au 19 avril 2008 Maison du Patrimoine

Organisée par la commune de Mauléon

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MAULE/Erakusketa

Michel Gouilliard Margo, marrazki, akuarela, pastel

martxoaren 28tik apirilaren 19alat Mauleko Ondarearen Etxean

Mauleko herriko etxeak antolatürik

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LE BLOG DE L'AUTEUR

samedi 29 mars 2008

Mauleko ihauteria 2008

Déjà un peu effaré. On dirait qu'il sent ce qu'il va lui arriver

Petit père noël et son garde du corps

Colloque de père noël

Une abeille qui joue du trombone


La belle et la bête

Il est cuit

vendredi 28 mars 2008

En remontant la rue

Le Vieux Portail - Roger Keiflin

J'ai imaginé une rue habitée où chaque entrée serait vivante de ces hommes qui poussent les portes. Où le crépi des murs, jouxtant les lieux communs, serait raffistolé de temps en temps. Car il y aurait toujours quelqu'un pour rallonger son chez-soi jusqu'au dehors de tous.
J'ai vu une vieille dame mettre quelques gouttes d'huile de paraffine aux gongs, dehors.
Au dessus de la rue qui monte il y a le marché bondé de gens sains, robustes et heureux.
Aucun no'man's'land, si petit soient-ils. Aucun terrain vague vaguement inquiétant. Mais des vergers, des ruelles joyeuses et sincères. Des arbres fruitiers et des vignes ruisselantes de lumière et de fruits.
Un portail en fer forgé que l'on ouvrirait souvent et facilement parce qu'on l'ouvrirait souvent facilement. Il mènerait à un jardin extraordinaire qui resterait dans le souvenir comme une goutte de rosée sur une feuille. Les mômes le passeraient en riant pour piquer des pêches mures ; se faire piquer des abeilles.
Une rue anti télé où les yeux des uns seraient dans ceux des autres.
Mais je m'arrête là. Le portail est délabré, plus personne depuis bien longtemps n'a tourné sa poignée, rouillée, cassée. Aucun rire courant ne l'a chahuté ; personne ne l'a claqué sous un printemps joli, depuis belle lurette. Et la rue est lourde, et la rue est sourde...Et la rue est irrégulière et nous calcule froidement, la démobilisation, l'anarchie tacite des gens propres sur eux, propres chez eux. Le démembrement de l'architecture, corrolaire de leur social technologie se voit dans la tronche des gens perdus - d'ici - mais d'ailleurs, d'ailleurs, mais d'où ? Et puis les pavés de trottoir qui n'ont même plus de relation avec les murs, avec sa venelle qui la touche. Parce que maintenant, la société nous couvre en gueulant fort. Parce que maintenant la société a miné nos valeurs de proximité. Notre raison d'habiter et de vivre dans la rue.
Mais ...."Pavé", c'est un joli mot, ce mot-là, ce mollard qui dans son champs sémantique en a un qui s'emballe.
Il n'est pas parfait, mais quel passé. Et celui-là, au moins, il vole.

1994

mardi 25 mars 2008

Les identités meutrières

-"Depuis que j'ai quitté le Liban en 1976 pour m'installer en France, que de fois m'a-t-on demandé, avec les meilleures intentions du monde, si je me sentais "plutôt français" ou "plutôt libanais". Je réponds invariablement : "l'un et l'autre! ". Voilà comment commence cet essai.
C'est en participant à une chaine sur le net, que j'ai fait la connaissance de ce livre. Pour une fois, c'était une chaîne pas con du tout et figurez-vous que j'ai reçu gratos pas moins d'une dizaine de bouquins tous plus interessant les uns que les autres grâce à cette chaîne. J'aime bien laisser la providence faire ses choix et là j'ai été gâté.
L'identité est un thème qui me '"travaille" depuis fort longtemps et sur lequel je cogite quelquefois. Qui suis-je ? Humain c'est certain. Français ? Basque ? Chrétien ? Pantheiste ? Idéaliste ? Artiste ? Ecologiste ? Mais pourquoi pas un peu tout cela à des proportions variables ? L'auteur explique dés les premières pages que la majorité des problèmes et des guerres viennent du fait que l'on a pris la méchante habitude de de nous replier sur une seule identité. L'auteur qui est français, d'origine libanaise et chrétien ne pouvait pas mieux parler sur ce thème. Il essaie de démêler l'écheveau de ce sujet complexe qui touche souvent à ce qu'il y a de plus profond en nous. Je ne sais pas s'il y arrive, mais il arrive sans aucun doute à nous y intéresser.
J'ai retenu cette phrase du livre qui m'a parue importante : "C'est dans cet esprit que j'aurais envie de dire, "aux uns" d'abord : plus vous vous imprégnerez de la culture du pays d'accueil, plus vous pourrez l'imprégner de la vôtre" ; puis "aux autres" : "plus un immigré sentira sa culture d'origine respectée, plus il s'ouvrira à la culture du pays d'accueil."
Ici, en Pays-Basque, le livre peut être lu en pensant à nos préoccupations présentes. Qui sont les Basques ? Pourquoi réclament-t-ils leur indépendance ? Pourquoi la violence ? Mais aussi : pourquoi la négation, la disparition d'une langue et d'une culture ?
Si Amin Maalouf se définie à la fois "libanais" et "français", moi, je me demande : suis-je "basque" ou "français" ? Et bien, vous voyez, c'est une question à laquelle je suis incapable de répondre de façon expéditive.
Mais ce que je peux dire de façon expéditive, c'est vous conseiller de lire ce livre sans tarder. Vous ne serez pas déçu.

Pour aller plus loin

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Identit%C3%A9s_meurtri%C3%A8res
http://pagesperso-orange.fr/calounet/presentation_auteurs/maalouf_presentation.htm
http://la-plume-francophone.over-blog.com/article-5560557-6.html

samedi 22 mars 2008

Un souletin qui dit des conneries,

Quand un souletin dit des conneries, il faut le signaler. Moi si j'en dis, ben j'aimerais que quelqu'un le signale et je trouverais normal. Pas tous à la fois s'il vous plait !
Là, c'est dans La République des Pyrénées que la connerie a été dite. Dans le numéro du samedi 22 mars, un portrait était consacré à Mr Arnaud Etchebarne de Tardets, qui préside la commission "ovins" du groupement de défense sanitaire.
Je cite le monsieur au sujet de l'ours : "Je sais aussi que nos ancêtres se sont efforcés d'éliminer les prédateurs qu'étaient l'ours et le loup. Et je n'accepte pas qu'aujourd'hui, pour faire plaisir à des gens qui aimeraient bien voir des ours dans nos montagnes mais ne pourront de toute façon pas les voir, on nous impose ces réintroductions."
Je le répète une fois de plus ; je souhaite qu'un jour, ces propos indignes des souletins et des humains que nous devons être soient condamnés en justice. C'est écoeurant, révoltant d'entendre des inepties pareilles lorsque l'on sait que l'ours n'est responsable que de 1 % des pertes dont sont victimes les bergers.
En ce moment, les bergers sont confrontés au problème de l'agalaxie contagieuse, une maladie hautement plus problématique que le pauvre cas de l'ours... Mais on continue à entendre des propos infâmes où des humains se vantent encore d'être des écocideurs, à l'aube du 21 ème siècles.
Mr Etchebarne, je suis désolé de vous le dire, mais vous n'avez pas plus de droits à vivre en Soule que les ours que vous vous vantez d'avoir éliminés au travers de vos ancêtres. Vous n'avez aucun droit de propriété sur les forêts, les ruisseaux et les montagnes de la Haute-Soule. Vous ne valez pas plus que vos moutons, que les nuages qui courent au dessus de votre grange. Et si vos ancêtres qui sont aussi les miens ont éliminé les ours et les loups, c'est surtout qu'ils n'avaient pas les idées très claires.
Lorsque les hommes se prennent pour le centre du monde, ils pètent plus haut que leur cul.


Pour le plaisir, cette info trouvé sur le magazine univers-nature

L'expansion du loup se poursuit en douceur


Avec un nombre d’individus en hausse régulière, les loups partent à la conquête de nouveaux espaces en France. C’est ainsi qu’après une présence confirmée dans le Cantal, cette semaine c’est le service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui a confirmé la présence d’au moins un loup en Montagne noire, dans le département du Tarn.

Depuis le 5 février, 4 carcasses de chevreuil ont été découvertes dans les environs du village de Saint-Amans-Soult. Si au départ, la piste d’un chien de grande taille a été envisagée, tous les indices relevés par l’ONCFS concordent pour attribuer ces prédations à un loup, des analyses génétiques devant en apporter la confirmation d’ici le mois de juin.
Pour le Préfet du Tarn, qui a rappelé que "le loup n’attaque pas l’homme", s’il s’agit effectivement de ce prédateur, il pourrait "avoir émigré de la Lozère ou des Alpes". En effet, alors que des loups ont déjà été observés en Lozère et dans le Cantal, que leur présence (1) est avérée dans les Pyrénées-Orientales depuis 1999 (massif du Madres, Carlit-Péric, Puigmal et Canigou), leur arrivée dans le Tarn n'a rien de surprenant pour les initiés.

L’animal actuel pourrait être un loup solitaire, en quête d’un territoire pour s’établir. La probabilité de son installation durable dans la région est réelle avec un espace fortement très boisé, des chevreuils, sangliers, et autres lapins disponibles en grande quantité.
Autre avantage, et non des moindres, la cohabitation avec le monde de l’élevage devrait être plus aisée que dans les Alpes. Ici, les troupeaux de moutons ne sont pas de taille démesurée et ne sont pas livrés à eux-mêmes. Le parcage fait encore partie des pratiques d’élevage, tandis que les périmètres étant plus faibles, la protection est plus efficace et facile à mettre en œuvre.
Autrement dit, l’arrivée du loup dans la région pourrait se faire en douceur, d’autant que si des prédations étaient enregistrées sur les troupeaux, le préfet a d’ores et déjà annoncé que le dispositif d’indemnisation des dégâts dus au loup, peut s’appliquer au Tarn.
Pascal Farcy

1- Contrairement à ce que l’on imagine, la petite population de loups établie dans les Pyrénées Orientales n’est pas issue des populations espagnoles. Des analyses génétiques ont démontré qu’elle était d’une lignée correspondante aux loups présents dans les Alpes depuis 1992, lesquels proviennent d’un mouvement naturel de colonisation des loups italiens.

vendredi 21 mars 2008

"Parlons la Bouche pleine..."

Dans le cadre du Printemps des poètes, consacré cette année à l’éloge de l’Autre, le collectif >Lab’oratoire> vous invite Samedi 22 Mars à 20h au Centre Social La Haut (Place St Pierre à Ste Croix) à l’Auberge Poétique :
"Parlons la Bouche pleine..."
Au programme, Poésie, slam, contes, lectures, Motzique...

NB : Pensez à amener vos mots et vos mets.
Entrée libre et non faussée.

L'après midi, dans les rues d'Oloron, des Homos-textuels, des Rmistes de la rime interviendront au hasard des rencontres, pour simplement dire que la poésie n'a pas dit son dernier mot !

Pour plus d'infos contacter Nicolas Loustalot au 06 88 59 86 91

Merci de faire passer le mot autour de vous !

Nous sommes des,
Peut être,
Des tentatives,
Des petits à petit pas,
Parait qu’on devient moins petits,
Nous sommes des essais, mieux que rien, transformés,
Des transporteurs de rêves,
Des livreurs d’ailleurs,
Des mains tenant l’Ici,
Même, pas peur…

Nous sommes des,
Pieds dans la boue
Des têtes dans les étoiles,
Des pas de fumée sans feu,
Des Frères étranges de langues étrangères,
Des restes d’utopies-romanes,
Rescapés des pires ainés…

Nous sommes des,
Pourquoi pas
Et si, après Tout,
Tout ne tient qu’à un file
Allons y, Gaiement,
Enfin,
Mais qu’est ce que ça coûte, alors,
D’improviser tout haut,
Ce qu’on pense tout bas…

Nous sommes des
Vertiges,
Jetés dans le vide,
Voltige, En flûte libre,
Paraflutiste de l’extrême,
Nous sommes des Rmiste de la rime,
Des cracheurs de Je, déclencheur de Nous,
Des presque pas-sages secrets,
Des un peu flou-fou…

Nous sommes des
Homos Textuels
Ramoneur de son,
Rameur à contre sens
slalomeurs syllabiques,
Bri-Gang de la rime,
Nous sommes Des, Délinquand est ce qu’on recommence,
A dealer des slams de fond,
Traficant d’horizon…
Truqueur d'illusion

Nous sommes des
Motsiciens amusiciens,
Impoétiquement correct,
Des caminaires d’une langue sans borne,
Détective en quête d’éthique sans étiquettes,
Des bouts de vie debout,
Des vents qui soufflent,
Raffolant de rafales, de pousse hier sans frein amen…

jeudi 20 mars 2008

Camarades de classe

Il y a plusieurs types de romans policier. Ici il n'y a pas de meurtre à l'entrée, alors l'histoire est consignée dans les rapports de ces anciens Camarades de classes. Ils se retrouvent sur le net et échangent des avis sur le monde, leurs souvenirs d'enfance et leurs parcours respectifs. Il faut aimer Daeninckx, sa façon de parler du monde contenporain, cette façon d'inscrire les intrigues dans des ambiances de banlieues ouvrières. Il n'oublie jamais de faire référence à certaines heures ratées de l'histoire de France, la colonisation, la collaboration, l'esclavage. Au final, le livre est plaisant mais sans plus et ce n'est pas vraiment un "policier".
Pas grand chose de plus à dire au sujet de ce roman.

Présentation de l'éditeur

La narratrice, Dominique, travaille avec succès dans une agence de publicité. Son mari, François, approche comme elle de la soixantaine. Cadre dans un groupe pharmaceutique en cours de restructuration, il est miné par la perspective d’un possible licenciement à quelques années de la retraite. Un message arrive un jour sur la boîte électronique de François, provenant d’un ancien ami de lycée qui tente de renouer le contact grâce au site internet « camarades-de-classe.com ». Dominique répond à l’insu de son mari et sollicite les confidences...
Dans la correspondance électronique qui naît s’affrontent des visions contradictoires d’un même passé. Ces anciens gosses d’Aubervilliers, qui fréquentaient la même classe en 1964, ont connu des trajectoires diverses, marquées par Mai 68 et par la culture communiste. L’un est devenu chanteur de charme, l’autre est demeuré stalinien, un autre a tourné escroc au grand cœur, d’autres sont chimiste, universitaire exilé, détective privé, SDF, ou bien mort.
Mais la photo de classe autour de laquelle s’organisent ces retrouvailles virtuelles recèle une énigme d’un autre ordre...
En revisitant la banlieue rouge dans la période encore triomphante du parti communiste, Didier Daeninckx nous raconte, avec précision et humanité, l’histoire d’une génération marquée par les bouleversements des années soixante et soixante-dix.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Daeninckx
http://www.daeninckx.net/

samedi 15 mars 2008

Les rendez-vous d'Astobelarra

L'association Astobelarra - Le Grand Chardon sera présente la semaine prochaine, le lundi 24 mars à Sare, pour le Biltzar des écrivains.
Etienne BOYER, pour la circonstance dédicacera son livre "Mauvais berger" et Laure GOMEZ dédicacera les illustrations qu'elle a réalisées pour le livre "Lettre à l'éléphant" de Romain GARY.

L'association sera aussi présente la semaine prochaine à Navarrenx le 22, 23 et 24 mars à Navarrenx où aura lieu le salon du livre de Navarrenx.

Etienne BOYER sera présent le dimanche 23 à Navarrenx pour dédicacer son livre.

Vous avez encore quelques jours pour souscrire au livre "Mauvais berger" à 8 euros au lieu de 10 euros. Vous pouvez simplement envoyer un chèque de 8 euros + 1 euros de frais de port et mettre sur papier libre l'adresse où nous devrons vous envoyer le livre. le règlement est à envoyer à :

Astobelarra - Le Grand Chardon

Maison Pastou etxea
Mitikile 64130 Moncayolle

Sinon vous pouvez télécharger les souscription au format PDF ici. ATTENTION cette offre n'est valable que jusqu'au 22 mars. C'est à cette date que sortira le livre... Et oui, les affaires sont les affaires !

Par la même occasion, j'en profite pour dire qu'Etienne BOYER présentera son livre le 5 avril à 10 h au magasin Herri Ekoizpen, place des allées à Mauléon. Encore une occasion de rencontrer l'auteur.

Pour être vraiment complet je vous informe de notre prochaine réunion qui se tiendra à la salle Ahusky du Centre Multi-services de mauléon le samedi 26 avril à 20 h. A ce moment nous pourront vous informer des projet d'éditions pour 2008. En espérant votre présence.

vendredi 14 mars 2008

Le choix du conservatisme

Voilà, c'est le second tour des élections municipales à Maule. Dimanche, ce sera soirée télé, radio et pizza. Mais je ne me sens plus concerné. Dimanche dernier, les mauléonais ont choisi le conservatisme à 78 %. Oui ça va surprendre certains d'entendre que l'on peut dire "conservatisme" en parlant de la gauche. La droite est par nature conservatrice. La gauche, quand elle ne fait pas le choix de lutter contre le productivisme, contre la croissance et quand elle oublie de prendre en compte les problèmes écologiques rentre dans le conservatisme.
C'est d'ailleurs pour cela qu'aujourd'hui, en plus du clivage gauche-droite il y a un clivage productiviste - antiproductiviste à prendre en compte. Par exemple les Verts sont de gauche et anti-productiviste. On n'aura aucun doute sur l'appartenance de Louis Labadot à la gauche. Mais on ne peut malheureusement pas dire que Labadot soit anti-productiviste, loin s'en faut. Qu'est-ce que le productivisme et pourquoi faut-il prendre cela en compte ? Selon Elise Lowy : "Le productivisme peut se définir comme la volonté de croissance de la production ; c’est une survalorisation de l’accumulation et l’idée que plus de biens matériels accroît le bonheur." Mais pour en savoir plus, voir les liens plus bas.
Si j'étais électeur à Mauléon, il ne fait aucun doute que je m'abstiendrais.
Il est dommage que Lignière Cassou manipulé par le PC ait choisi d'obeir à des logiques politiciennes assez minables. Quant à Davis Habib il est, quant à lui, l'exemple type du socialiste conservateur, pro-OGM, Pro-autoroute, pro-agro-éthanol, ... etc. Et comme disait les Verts Béarnais, ce n'est vraiment pas un cadeau pour les mauléonais. Il est totalement dans la ligne de Louis Labadot et dans le même état régressif.
La gauche est en déroute. Il y a du pain sur la planche, mais les Verts sont prêt à relever le défi, avec les socialistes, les Abertzale et les citoyens sans appartenance particulière qui se sont regroupés autour de cette dynamique vraiment nouvelle et, osons le mot, révolutionnaire.
Et Etchebest me direz-vous ? En effet, on nous reproche, avec Etienne, d'attaquer plus particulièrement Labadot. Probablement parce que la gauche est notre famille politique et que nous n'attendons rien de la droite. Pour Etchebest, vous pouvez aller voir un texte que j'ai écrit le 2 juillet 2002 alors que j'étais conseiller municipal : The very (Etche) Best of : Michel
C'est un instantané qui peut éclairer ceux qui ne connaissent pas bien le personnage.

Qu'est-ce que le productivisme ? Quelques liens :

mercredi 12 mars 2008

La maline

Dans la salle à manger brune, que parfumait
Une odeur de vernis et de fruits, à mon aise
Je ramassais un plat de je ne sais quel met
Belge, et je m'épatais dans mon immense chaise.

En mangeant, j'écoutais l'horloge, - heureux et coi.
La cuisine s'ouvrit avec une bouffée,
Et la servante vint, je ne sais pas pourquoi,
Fichu moitié défait, malinement coiffée

Et, tout en promenant son petit doigt tremblant
Sur sa joue, un velours de pêche rose et blanc,
En faisant, de sa lèvre enfantine, une moue,

Elle arrangeait les plats, près de moi, pour m'aiser;
- Puis, comme ça, - bien sûr pour avoir un baiser,-
Tout bas:« Sens donc, j'ai pris une froid sur la joue... »

lundi 10 mars 2008

Les vrais bonheurs

Voilà un livre qui m'a fait plaisir, parce qu'il entre totalement en résonance avec mon être profond. C'est quelqu'un qui me l'a offert, connaissant mon côté écologiste, probablement. L'auteur ne parle que de la nature et des "vrais bonheurs" qu'elle s'échine à nous confier. J'ai la chance d'habiter un coin de campagne et une maison qui me permet de vraiment profiter de ces "vrais bonheurs". Ce livre m'a donné envie de retrouver mes grenouilles, mes chênes comme des vieux amis que l'on retrouve après une longue absence.
Ce bouquin aurait pu se décliner comme un dictionnaire de la nature. Chaque chapitre est consacré à un élément. Christian Signol nous fait partager le miracle de la vie, cette chance inouie de pouvoir dialoguer grâce à nos cinq sens avec tout ce qui nous entoure. Oui, je dis bien "dialoguer", car qu'est-ce qu'il y a de plus beau et de plus "parlant" que toucher le ciel de ses yeux, serrer un arbre contre soi, suivre le vol des grues ? On a beau être comme moi contaminé par la société matérialiste, il faut reconnaitre qu'au final, qu'avons-nous de plus précieux que l'eau, les arbres et le ciel ?
Après ce livre, on se sent plus vivant et fier d'être partie intégrante de ce grand tout magnifique.
J'aime bien cet extrait sur le voyage : " Aujourd'hui que je puis voyager, je ne voyage guère, car j'ai compris, comme l'écrivait Chateaubriand, que "l'homme n'a pas besoin de voyage, qui porte en lui l'immensité". C'est une pensée - une conviction - qui m'est chère. Je crois que le monde est en nous, qu'il ne vaut que par l'idée que l'on s'en fait, par l'écho qu'il éveille dans notre coeur, dans notre tête encombrée de nécessités dérisoires."
Je ne connaissais pas Christian Signol. Il fait partie de ces auteurs que l'on voit partout chez les bouquinistes dans les vide-greniers à l'instar de Troyat, Bazin et quelques autres. Parce qu'ils sont "populaires" on aurait tendance à les "zapper". Là encore, c'est peut-être une leçon de l'écrivain. Il y a des choses que l'on a devant les yeux et qu'on ne voit jamais. Il y a des évidences tellement évidentes que l'on passe à côté.

Présentation de l'éditeur
" J'ai toujours pensé que la beauté du monde était destinée à nous faire oublier la brièveté tragique de nos vies. Peut-être un cadeau de Dieu, s'il existe, comme je l'espère. Mais nous n'en sommes pas conscients, hélas ! Non seulement nous infligeons à la terre qui nous porte les pires blessures, mais nous ne savons plus voir à quel point elle est belle. Et pourtant le monde vit. Auprès de nous. Sans nous ou avec nous. Regardez-le ! Ecoutez-le ! Il est source de bonheur, du vrai bonheur, celui qui éblouit et qui rassure, car il vient de la nuit des temps. Il représente notre vérité profonde, notre histoire, notre mémoire... " L'eau, les arbres, la neige, les aubes, les soirs, les saisons... la splendeur du monde est infinie. A travers ces pages où se mêlent présent, passé, souvenirs d'enfance, impressions de toujours, Christian Signol nous entraîne dans un voyage où la sensation du bonheur et celle de l'éternité sont intimement liées.

samedi 8 mars 2008

Municipales à Mauléon

Communiqué des Verts du Béarn

Les Verts du Béarn proche de la Soule se réjouissent de la présence de la liste Alkarkide -Solidaire PS - Verts - Abertzale pour ces élections municipales à Mauléon.
cette liste unit des courants profonds, authentiques, au plan écologique, culturel et social qui animent la population Souletine.
Après le Grenelle de l'environnement elle est la plus sensible aux problèmes posées par les atteintes graves aux conditions de lla vie planétaire et à son avenir.
Elle mérite le soutien des forces de progrès humain.

Les Verts du Béarn
Le Président Bernard LACLAU-LACROUTS


AU SUJET DE DAVID HABIB

Le soutien de David Habib à la liste de Louis Labadot est un mauvais coup du député maire de Mourenx porté à la population mauléonaise.
David Habib est pour la culture du maïs OGM en plein champ.
Il est l'un des plus fervents partisans et acteurs en faveur de la fabrication de l'agro-éthanol à partir du maïs aquitain, fabrication de plus en plus mise en cause par des experts internationaux et par les milieux progressistes.
David Habib, député, n'a jamais élevé la voix contre la traversée de la vallées d'Aspe et par l'axe autoroutier E7 et son envahissement dégradant par les camions internationaux de marchandisation de la planète.
Il a déclaré publiquement au cours d'une réunion initié par la communauté des communes de Lacq : "je souhaite la croissance la plus forte possible, je suis productiviste", ce qui est un langage ultra-libéral.
Il a, dans son bulletin de la C.C.L, fait l'apologie de la fabrication des pesticides.
David Habib est-il un homme de gauche et de progrès humain ? Est-il socialiste ? La question est posée
Pour voter vraiment à gauche, il faut voter Alkarkide

vendredi 7 mars 2008

Je vais voter !

Labadot est persuadé d'être élu. Quand il parle, on a l'impression qu'il joue sa vie sur cette élection.
CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR

Pour ce qui est des élections municipales, c'est plié, je voterai blanc à Moncayolle. Ben quoi, je ne sais même pas quels sont les projets de l'équipe ! J'ai reçu ces jours-ci un papier laconique qui présente la liste. Il se résume à une phrase : "représenter le mieux possible pendant ce nouveau mandat". OK ! C'est un peu faible pour me convaincre. A noter que depuis que j'habite Moncayolle, je n'ai pas vu l'ombre d'un conseiller de mon village. Alors pour la "représentation" faudra repasser. Bon, d'accord, on ne leur demande pas d'avoir un avis sur tout... Mais là, quand même !

Pour les élections cantonales, en l'absence d'un candidat Vert, j'hésite un peu entre EH bai et Jacques Herrera du PS.
C'est un peu couillon, mais on s'arrête sur des détails finalement. Pour Jacques Herrera c'est le terme "changement durable" qui me trouble. C'est presque un oxymore (Figure qui consiste à allier deux mots de sens contradictoires pour leur donner plus de force expressive ; exemple : Une douce violence ; hâte-toi lentement). Je n'étais déjà pas convaincu par le terme de developpement durable, mais alors celui de "changement durable" me laisse dans une perperplexité totale.
Pour EHbai, c'est ceci : "Les 7 provinces du Pays Basque forment une seule et même nation". alala ! Cette obsession à vouloir construire une "nation". Nonobstant ce détail insignifiant, il n'y a strictement rien qui me dérange dans ce programme, que je trouve séduisant lorsque je lis les grande lignes idéologiques mais qui apparaît finalement un peu vide à l'intérieur, dans le concret.
Pour l'instant, je trouve celui de Jacques Herrera beaucoup plus complet, plus précis, plus réaliste, plus gestionnaire. Je pense donc que je vais voter Jacques Herrera.
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ET SI J'ÉTAIS À MAULÉON, JE VOTERAIS ALKARKIDE


mercredi 5 mars 2008

Chirurgien de la tauromachie !

En ce moment, le Miroir de la Soule consacre un article au sujet de la corrida. Un papier intitulé "Un chirurgien de la Tauromachie" (1) par Mr Jean-Michel Gouffrant. Evidemment, si moi je ne monte pas au créneau, à ce sujet, personne ne le fera. Donc j'y vais à seule fin de conchier ce spectacle et puis histoire de "casser" un peu le Miroir de la Soule.
Ce spectacle violent (je parle là de la corrida et pas du Miroir... Quoi que !) est une provocation à l'intelligence et au respect de la vie. De ce fait, le journal souletin - devant la rhétorique aussi débile qu'inutile de cet intellectuel à la mord moi le noeud - se rabaisse au rang de la nouille vomie par un aficionados durant les fêtes de Bayonne.
Déjà "Gouffrant", il fallait s'attendre à ce que cela tombe très bas et surtout très profond dans la connerie.
Ce monsieur, figurez-vous est docteur. Il soigne les toreros victimes de graves traumatismes (les pauvres). Mais il se rend complice, comme le Miroir de la Soule, des millions de taureaux morts sous les assauts des assassins par très sains. Comment peut-on se dire chirurgien et en même temps, être responsable de la mort de plusieurs millions de taureaux ?
Et ne comptez par sur moi pour pleurer les quelques 400 protozoaires indignes de notre humanité, qui sont morts sous les cornes.
Extrait : "C'est un animal de 500 kg 500 muscles, un "tout-terrain 4 roues motrices"... Evidemment, les comparaisons avec la bagnole ça prend bien chez les syncopés du bulbe.

(1) N° 1276 du 21 février 2008 - c'est un feuilleton.

Oui à la suppression totale et définitive de ce spectacle.

Quelques liens pour l'abollition :
Pour envoyer votre désapprobation, écrire au Miroir de la Soule :
41,boulevard des Pyrénées
64130 Mauléon-Soule

Fax: 05 59 28 34 84
Tel : 05 59 28 19 53

lundi 3 mars 2008

petit retour en arrière

Quelqu'un se rappelle-t-il de l'association Union des Citoyens Souletins ? Moi oui.
En écoutant ce cher Labadot Parler de démocratie participative, j'ai repensé à certaines choses. Je me souviens de la réponse qu'il m'avait faite après que je lui aies causé de "démocratie participative". Je lui en parlais beaucoup, d'ailleurs, de démocratie participative. Et puis un jour, il me répond, un peu énervé par mon insistance :"la démocratie participative, c'est bien, mais il faut avoir du temps, et du temps, je n'ai pas". Si Louis Labadot est élu maire de Mauléon, aura-t-il plus de temps ? J'en doute. Pour illustrer les bonnes intentions de Louis Labadot, j'aimerais revenir sur l'association Union des Citoyens Souletins créee après les élections de 2001. Lassé de voir cette association se disloquer à cause, notamment du désintérêt de Louis Labadot, j'avais écrit cette lettre de dépit aux membres. Lettre qui était restée sans suite... Si ce n'est la disparition de l'association Union des Citoyens souletins et puis le prélude à ma démission.
On me dira une fois de plus le sempiternel : "il ne faut pas faire de polémique" ; ou "tu vas faire perdre la gauche". Désolé mais je n'aime pas le mensonge ni l'hypocrisie même lorsqu'ils viennent de la gauche (surtout s'il viennent de la gauche).

DANS LA MÊME COLLECTION : http://xiberoa.blogspot.com/2007/07/que-du-pipeau.html


Lettre écrite le14 juin 2003 destinée aux adhérents de l'association Union des Citoyens Souletins

Concernant le fonctionnement de l'association UCS

Voilà quelques objectifs sur lesquels nous nous étions engagés.
• Promouvoir l'action citoyenne
• Faire respecter les droits des citoyens
• Exiger l'application des accords signés
• Exercer une vigilance quotidienne sur l'action des élus souletins
• Conseiller et renseigner sur les droits et les devoirs des citoyens.
Je considère que nous ne sommes pas du tout en phase avec ces objectifs. En ce qui me concerne et comme je l'ai dit lors d'une précédente réunion, je suis extrêmement déçu par le peu de motivation. Je veux surtout parler des groupes de travail qui ne se réunissent pratiquement pas.
- Si les personnes responsables des groupes n'ont pas le temps ou la motivation, ne devraient-elles pas se faire remplacer ?
- Si l'on considère qu'il est impossible pour ces raisons de tenir nos engagements et réunir les groupes régulièrement, ne faudrait-il pas à ce compte-là revoir l'organisation de notre assoc ? En effet, je pense qu'une seule réunion par trimestre est particulièrement insuffisante. On ne peut pas suivre les dossiers et agir en nous réunissant avec ces fréquences-là. Notre précédente réunion en atteste : rien de concret n'est ressorti si ce n'est un fourre-tout indescriptible au point que personnellement je suis incapable en tant que secrétaire d'en faire un compte-rendu.
Il me parait insensé de faire la morale aux 14 élus de Mauléon et exercer des pressions comme nous l'avons fait à plusieurs reprises pour que se réunissent les commissions municipales, si nous mêmes-nous sommes incapables d'aller jusqu'au bout de nos engagements. Faites ce que je dis mais ....Vous connaissez la suite.
L 'association UCS est-elle un paravent ? Considérons-nous tous de la même manière l'importance de cette association ? Sommes-nous vraiment d'accord concernant les objectifs à atteindre et la manière d'atteindre ces objectifs?
Je constate qu'il y a un repli vers l'individualisme dans notre assoc et je n'y trouve plus l'esprit collectif de citoyenneté que nous avions impulsé au moment des élections. A ce moment-là, nous nous retrouvions 1 fois par semaine minimum, nous sollicitions les citoyens électeurs. Aujourd'hui, nous nous retrouvons 1 fois par trimestre. Je me demande maintenant si ce n'est pas uniquement l'électeur que nous sollicitions. Je ne suis pas assez à genou devant le suffrage universel pour en attendre autant de lui et faire vivre ma citoyenneté uniquement au moment des échéances électorales. Je souhaiterais allier démocratie représentative et participative. Certains travaillent énormément dans le cadre de leur parti, de leur syndicat, ou à titre personnel. Cela ne fait aucun doute, mais aucune information ne remonte aux membres de l'assoc. Pour moi cette assoc devait être un endroit d'échange d'informations à certains moments précis de manière à mieux comprendre et analyser l'actualité locale, nationale et internationale. Les groupes de travail étaient pour moi l'endroit privilégié pour cela. L'association avait pour moi un rôle de sollicitation du citoyen ; mais dans l'ensemble nous ne sollicitons pas grand chose. L'enrichissement personnel est pour moi le fruit de l'échange dans le collectif. Or, à présent, chacun est retourné dans sa case et notre assoc est une coquille vide. Ces reproches ne s'adresse à personne en particulier mais à tout le monde en général. Et dans le général il y a moi bien entendu.
Aucune réunion durant les problèmes de chez GEMA. Aucune réunion durant la réforme du gouvernement sur les retraites et la décentralisation pendant que les enseignants et autres se réunissaient à Mauléon. Et j'en passe. Considère-t-on que tout le monde est au courant dans cette association? A QUOI SERT NOTRE ASSOCIATION ?
Tout cela pour dire que je me pose beaucoup de question et que je réfléchis sérieusement à ma place dans cette association. Et j'espère que lors de notre prochaine réunion, on prendra des décisions. En espérant n'avoir pas été trop raide.

Laurent le 14 juin 2003