mercredi 30 avril 2008

COMME UNE FILLE

POUR FÊTER 68 ! SPÉCIALE DÉDICACE !

Spéciale dédicace à ceux qui cherchent ce qu'est la gauche, aux ex-gauchistes qui passent à droite pour aller à la soupe, spéciale dédicace à ceux qui se ramolissent avec la peur aux fesses. Vive 68, à bas Sarkozy !
Spéciale dédicace à Martine & Bernard le dernier navet de Walt Disney diffusé récemment à Bayonne.
spéciale dédicace à Kouchner et les autres. Vive 68, à bas Sarkozy !
Spéciale dédicace aux membres des Verts qui sont passés au Modem, chez Lassalle, Lasserre & Bayrou.
Spéciale dédicace aux emberlificoteur, Vive 68, à bas Sarkozy !

COMME UNE FILLE

Comme une fille
La rue se déshabille
Les pavés s'entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
Paris Marseille
Les rues sont pareilles
Quand le sang y coule
La mort y roucoule
Une rose dans la gueule

Comme une fille
Qu'a les yeux qui brillent
Et met ses grenades
Sur la barricade
La rue a ses charmes
Et les flics en armes
Les prennent dans la tronche
Paris ou Nantes
Les rues sont patientes
Jusqu'à la nuit blême
Des pavés qu'on sème
Quand le sang y gerce
Et que la mort y berce
Le passant qui bronche

Comme une fille
La rue se déshabille
Les pavés s'entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
Paris Marseille
Les rues sont pareilles
Quand le sang y coule
La mort y roucoule
Une rose dans la gueule


Léo Ferré

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouaihhhhhhhhhhhhhh!

Lurbeltz a dit…

Hein que ça fait du bien ça hein ?
Moi cette ferveur révolutionnaire ça me rappelle bien ce que j'ai dans les veines dans les fibres de mes branches. Envie de liberté, envie de foutre au cul du pouvoir, envie de voir le monde se lever pour plus de liberté de démocratie. Comme en 68 mais sans l'après 68 avec ces millions s'en aller voter comme des moutons pour l'ordre et la sécurité.
Peut-être je me fais un peu peur en ce moment en voyant la gauche qui se cherche et l'autre qui passe à droite. Et puis ceux qui vont à la soupe, comme tu dis, chez les Verts Pays-Basque.

Anonyme a dit…

Et tu trouves ca bien de proner la violence ??? Certes sarko est un connard mais c'est pas une raison pour pousser les gens à devenir violents .Faut etre plus intelligent que ca tu n'as rien compris mon gars....pauvre con!!!

Lurbeltz a dit…

Mince ! On peut pas fêter 68 tranquille ici, sans se faire insulter ?
En 68 les pavés c'était pas de la violence, c'est de la révolte contre l'oppression. Moi je suis pour une révolte quotidienne et de basse intensité pour changer le système.C'est pour ça que je pense qu'il faut adhérer aux partis politiques, se présenter aux élections pour contaminer le système du virus de la liberté.
J'attends pas un "mai 98", mais j'avoue que je frémis d'une ferveur romantique quand je pense à mai 68.
Quel beau mois, quelle belle année quand même !


Une autre pour la route :


Paris en crêpe de Chine comme un chagrin d'asphalte
Et les trottoirs vaincus par la téléfaction
La foule qui va boire à la prochaine halte
Je m'arrête toujours pour voir passer les cons

Paris, je ne t'aime plus

Les guitares à Paris ne sont plus espagnoles
Elles jouent le flamenjerk branchées sur le secteur
Comment veut-tu petit danser la Carmagnole
Si t'as rien dans les mains, si t'as rien dans le cœur

Paris, je ne t'aime plus

Entends le bruit que font les Français à genoux
Dix ans qu'ils sont plié, dix ans de servitude
Et quand on vit par terre on prend des habitudes
Quand il s'lèveront nous resterons chez nous

Paris, je ne t'aime plus

Paris du 1er mai avec ses pèlerines
Et le beau syndicat qui reste à la maison
Ce sont les Marx Brothers oubliés par Lénine
En mil neuf cent dix-sept place de la Nation

Paris, je ne t'aime plus

Paris en manteau noir habillé par Descartes
A perdre son latin on met tout un quartier
Paris de la Sorbonne qu'ils ont pris pour un claque
Un étudiant en carte ça doit se visiter

Paris, je ne t'aime plus

Paris des beaux enfants en allés dans la nuit
Paris du vingt-deux mars et de la délivrance
O Paris de Nanterre, Paris de Cohn-Bendit
Paris qui s'est levé avec l'intelligence

Ah! Paris quand tu es debout
Moi je t'aime encore.

Leo ferré

Anonyme a dit…

Léo Ferré, comme beaucoup de poètes, écrivait des choses qui pouvaient paraître violentes alors qu'il réprouvait tout geste violent.
Ceux qui pratiquent ou font pratiquer la violence ont bien souvent des discours doucereux et parfaitement policés.
Comme dit Julos Beaucarne "Les loups ont des têtes de moutons".
Et connard + con, en quelques toutes petites lignes, sans signature, c'est une vraie violence, brute de décoffrage.

Kolova a dit…

Nous refusons d'être
récupérés
HLMisés
DIPLOMES (si, car on le sera tous...)
RECENSES
ENDOCTRINES (si, mais par la révolution)
SARCELLISES
SERMONNES
MATRAQUES (ramipoustouflés)
TELEMANIPULES (si, par une télé à nous)
GAZES (j'adore la violette)
FICHES (exploités)

sur les murs du foyer (Odéon)... le texte entre parenthèse a été rajouté par d'autres anonymes...

et tout le mois, on va fêter mai 68 sur mon blog !!!

Anonyme, c'était pas la violence, c'était la vie qui revenait !!!

Anonyme a dit…

"Sentez-vous comme nous sentons bon, demande les violettes?"

Anonyme a dit…

plutot que de l'écrire va dans la rue ...
militant a deux sous

Anonyme a dit…

plutot que de l'écrire va dans la rue ...
militant a deux sous