dimanche 30 décembre 2007

Comment les riches détruisent la planète

Dernièrement j'ai lu ce livre. C'est couillon, il y a quelques temps, j'avais fait une jolie note de lecture bien argumentée, mais je ne la retrouve pas, tout en étant persuadé que je l'avais mise sur ce blog ! Je recherchais cette note parce qu'un copain me reprochait injustement de ne pas croire en la lutte des classes. Vexé comme un pou, j'ai cherché une riposte. Et j'ai repensé à ce livre que j'ai lu il y a peu et qui inclus la nature dans la lutte des classes et qui lie social à l'écologie. Oui il est temps d'inclure la nature dans cette lutte pour le droit à l'existence, pour le droit à la vie de toute la vie. Je ne suis pas toujours capable d'expliquer verbalement certaines choses que je ressens très fortement intuitivement. Ce livre exprime bien ce que je ressens et j'abonde totalement dans son raisonnement. A fortiori puisqu'il inclus le problème de la biodiversité et il explique que l'homme et la nature sont les deux victimes de cette "classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir et qui fait obstacle au changement de cap qui s'impose". Chez les Verts, cela fait longtemps qu'on a pigé qu'il ne pouvait y avoir de social sans écologie et d'écologie sans social. C'est même je crois les fondements du parti Vert.
Autrefois, et suivant la doctrine marxiste, les hommes dominaient d'autres hommes jusqu'à les réduire en esclavage, jusqu'à les éliminer massivement parfois. Mais aujourd'hui, en plus, l'homme menace la planète, ouvre des centres concentrationnaires dans lequel il parque des millions d'animaux d'élevage, détruit les espèces qu'il considère nuisibles ou inutiles et il menace la vie sur la planète... Il est temps de faire une petite révision de notre "manuel du gauchisme".
Voir aussi : http://www.ecologie-radicale.org/

Présentation de l'éditeur

Nous sommes à un moment de l'histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l'espèce humaine : pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les moyens d'orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C'est un défi magnifique, mais redoutable. Or, une classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, fait obstacle au changement de cap qui s'impose urgemment. Elle ne porte aucun projet, n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Après avoir triomphé du soviétisme, l'idéologie néolibérale ne sait plus que s'autocélébrer. Presque toutes les sphères de pouvoir et d'influence sont soumises à son pseudo-réalisme, qui prétend que toute alternative est impossible et que la seule voie imaginable est celle qui conduit à accroître toujours plus la richesse. Cette représentation du monde n'est pas seulement sinistre, elle est aveugle. Elle méconnaît la puissance explosive de l'injustice, sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère, promeut l'abaissement des libertés publiques. Elle est indifférente à la dégradation des conditions de vie de la majorité des hommes et des femmes, consent à voir dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l'auteur de ces pages incisives et bien informées, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale concomitante. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.

Site de l'auteur : http://www.reporterre.net/

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le blème est que l'on est toujours le riche de quelqu'un.

Lurbeltz a dit…

Oui ; mais il y a quand même une différence entre Vincent Boloré et moi ou toi.

Anonyme a dit…

Avec moi, oui.
Avec toi, je sais pas.
Allez, je rigole!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Lurbeltz a dit…

Une chose est sure. Il y a de plus en plus de riches, de plus en plus riches, et de plus en plus de pauvres, de plus en plus pauvres. Extrait du livre : "Mesuré aux extrêmes, le fossé entre le citoyen moyen des pays les plus riches et celui des pays les plus pauvres est immense et continue de s'élargir. En 1990, l'américain moyen était 38 fois plus riche que le Tanzanien. Aujourd'hui, il est 61 fois plus riche".
En attendant, on ne peut certainement pas dire que je suis pauvre, ni que je suis riche. Je pense faire partie de la "classe moyenne". Comme tu disais au début "on est toujours le riche de quelqu'un"... Je te rassure les vrais riches, il n'ont rien à voir avec moi.