Au début, ce roman était un peu long à démarrer. L'auteur présente plus ou moins la génealogie de tous les descendants des "dames de la licorne".
L'histoire commence avant l'an mil, dix siècles plus tôt, en Anjou, par les épousailles du Duc Foulques le Roux avec une licorne, mariage dont naquirent les rois d'Angleterre, puis tous les rois d'Europe, et, par la lignée des femmes, les cinq filles de Sir John Greene dans l'île irlandaise.
L'ouvrage est lent à démarrer, mais dès que nous sommes sur l'ile au bord de l'Irlande, dans ce vieux château, on est emballé par le destin de ces jeunes filles qui deviennent des femmes pleines de rêves, éprises de liberté sous fond politique avec les Irlandais, les Fenians qui essaient de résister à la répression anglaise.
Les romans de Barjavel se séparent en deux parties : les romans merveilleux et les romans extraordinaires. C'est du moins le classement qui a été fait pour créer les deux recueils publiés aux éditions Omnibus que j'ai achetés chez mon libraire préféré "La Petite Librairie" à Oloron. Ce roman est classé dans les "merveilleux". Mais après, quand on regarde la définition de merveilleux dans le petit Robert, il nous dit : "qui étonne au plus haut point, extraordinaire."
Donc est-ce que ce roman est merveilleux ou extraodinaire, je ne sais pas. Je m'en sors pas une pirouette en disant : un peu les deux. En tous les cas il est captivant.
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1 commentaire:
De Paul Léautaud, j'ai lu récemment:
"Aujourd'hui toutes les femmes écrivent.On ne trouve plus de femmes de ménage.".
Ah, le macho!
Non, sérieux, moi ça me plaît.
Quand on approche un peu Léautaud, blessé par un père collectionneur de femmes, par une mère immature, impudique et affectivement tortionnaire pour son fils, l'ami des chiens et surtout des chats, celui qui ne supportait pas ses contemporains parce qu'ils écoutaient la radio, aimé par Pierre Perret et Philippe Delerm et qui déclarait une heure avant sa mort "Maintenant foutez-moi la paix",
ça ouvre de sacrés horizons!
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