La livraison hebdomadaire de Gérard CONDORCET
Il y aura toujours une gauche et une droite.
La gauche signifia successivement la république, la laïcité, le dreyfusisme, la décolonisation, l’antifascisme, la sociale démocratie.
La droite fut tour à tour : la monarchie, le cléricalisme, l’antidreyfusisme, le fascisme et nationalisme, le néo-conservatisme et le colonialisme.
Bref, tout est simple, même pour un non diplômé de science politique : d’un côté la justice, la liberté, la raison de l’autre l’ordre, le passéisme, l’égoïsme, les mauvais sentiments.
Très simple, vous avez tout compris ?
Pas tout à fait.
A notre époque, tout se complique et la droite qui a sans doute un peu honte d’être la droite, bien que son leader actuel l’ait décomplexée, s’évertue à nier cette irréductible opposition entre les hommes de mieux et les hommes de biens.
Lorsque la droite abaisse les impôts des riches et ne peut plus corrélativement remplir les missions protectrices de l’Etat, les services publics, la redistribution, tout est normal. Elle est dans son rôle de droite méchante, cruelle, insensible aux humbles, aux faibles qu’elle accuse de parasitismes sociales.
Lorsque, pour financer un Revenu minimum vital dit de solidarité active, le chef de l’Etat de droite annonce qu’il va prendre de l’argent aux salariés modestes bénéficiaires d’un crédit d’impôt, tout est en ordre. La droite est vraiment la droite impitoyable aux faibles et à ceux qui n’habitent pas NEUILLY SUR SEINE.
Lorsqu’elle entasse 63000 prisonniers là où il ne pourrait y en avoir que cinquante mille, elle est encore la droite, sans considération pour les délinquants, du moins ceux qui n’utilisent pas la loi pour voler la société.
En revanche, nous ne la reconnaissons plus dans un brutal accès de compassion, de générosité, d’altruisme que n’aurait peut-être pas osé la gauche la plus radicale.
En effet, la droite, oubliant le darwinisme social, offre à des retardés mentaux et à des délinquants sadiques un formidable reclassement social.
Elle les nomme au gouvernement, pas moins.
Ainsi, nous apprenons avec surprise et attendrissement, qu’un handicapé qui aime les courses de voitures, syndrome révélateur d’un âge mental de 5 ans, siège aux côtés d’amateurs de courses de taureaux, gravement pervers.
Retard profond et sadisme avéré méritent, nous n’en disconviendrons pas, une manifestation de solidarité sociale et un suivi thérapeutique approprié.
D’ailleurs, depuis que l’argent, le Marché, les firmes et les lobbies ont pris le Pouvoir, les gouvernements ne servent plus à grand chose et permettent ainsi l’application de la loi handicap .
Dommage que les éducateurs et les enseignants voient leur nombre réduit dans le même temps, sans parler des psychiatres !
Gérard CONDORCET
http://www.ecologie-radicale.org
26 commentaires:
Tiens, je ne savais pas que plus de la moitié des français habitaient Neuilly... Le problème n'est-il pas plutôt que les gens de gauche ne donnent pas l'impression d'avoir la capacité de faire vraiment quelque chose pour ce pays ? Les idées ne sont rien sans des mains compétentes pour les matérialiser. Pour la majorité des français, la gauche n'inspire plus confiance. La droite n'est pas un idéal, mais c'est hélas un moindre mal dans la conjoncture actuelle.
Ah??????????????????????????????????
Moi qui avais toujours cru que la gauche était un moindre mal dans toutes les conjonctures!
Oui c'est marrant parce que moi je trouve que c'est la droite qui semble ne pas avoir la capacité de faire quelque chose pour notre pays.
Ce qui est marrant c'est aussi la difficulté qu'ont les gens de droite à assumer le fait qu'ils sont de droite.
On a vu Mitterand à l'oeuvre. On a vu Jospin. On a compris. De l'avis même de Ségolène Royale ( après les élections ), le programme socialiste ne tenait pas la route. C'est ainsi. Les gauchos sont aigris à raison : la France est à droite. Maintenant, depuis longtemps et pour longtemps. Et la Soule suit le même chemin, pour le bien de tous les Souletins qui espèrent y travailler !
Pourquoi les gens qui ne sont pas d'accord sont toujours anonymes?
Ben c'est ce que je disais plus haut... être de droite, c'est dur à assumer ; être de droite c'est la répression, l'amour de la sécurité, la peur de l'autre, la compétition économique, le travailler toujours plus, de Sarkozy à Le pen, c'est ça la droite.
Moi j'assume ma famille de gauche des anarchistes, en passant par la LCR jusqu'aux Verts ; 68, la commune, la lutte des zapatistes, c'est l'héritage que j'assume de ceux qui aiment la liberté au delà de tout. Puisqu'il faut en assumer un, je préfère assumer l'héritage de la gauche et rester fidèle à cet héritage.
Concernant Mauléon, faut pas se faire d'illusion, à part Mauléon, la Soule est de droite depuis des siècles. Mauléon était une enclave . La Soule n'a pas attendu Sarkozy pour être dans son ensemble un concentré de conservatisme dans ses shémas politique. Mais c'est vrai que la droite en Soule n'est vraiment pas un idéal, c'est le néant politique de droite que beaucoup aiment appeler "apolitique" pour ne pas faire peur à l'électorat trouillard, pleutre et soumis au pouvoir en place.
Normal de rester anonyme, vu la violence de ces propos. Et c'est à cause de ce genre de discours extrémistes que je n'ai voté ni pour la liste union citoyenne, ni pour la liste alkarkide solidaire.
vive l'écologie politique, la seule vraie révolution de solidarité avec tous les êtres vivants de cette Planète pour le XXIe siècle !
A bas tous les vieux partis productivistes du siècle passé !
et toc!
Violence des propos?
Lesquels, ceux de Lurbelz ou les miens?
Bon, admettons qu'ils soient violents bien que je sois encore en train de chercher une trace de violence, en quoi cela oblige-t-il un ou une anonyme à le rester? Surtout quand c'est lui ou elle qui a ouvert la discussion----
Heu... J'ai pas ouvert la discussion, j'ai réagi a un article qui me semblais plus que limite. Vous, les écolos, vous êtes aussi intolérents, bornés et haineux que les extrémistes religieux. Je vote à droite, j'aime la corrida, je roule avec une bonne voiture et pour ça, je dois effectivement me cacher de l'animosité des intellos soit disant "bien-pensants" de gauche. Moi, ce que j'ai du mal à tolérer, c'est l'intolérance.
Mais justement aimer la corrida, c'est être très intolérant. Avoir une bonne voiture, c'est différent. Souvent, on est obligé d'avoir une voiture, on n'est pas obligé d'aller à une corrida.
y'a encore des intellos de gauche???????????????????????????
Au fait, avoir une bonne voiture, c'est aussi un truc de gauche. Aimer la corrida aussi, hélas!
Re au fait, on fait comment pour cacher sa voiture? Et les arènes, pour se cacher, on y entre déguisé en taureau ou en boucher bien sapé (comme disait Coluche)?
Nous les écolos on est pacifistes, passionnés par la vie, très ouverts sur la tolérance (donc la compréhension, donc le droit d'être différent et d'EXISTER) envers les autres êtres vivants (humains compris), toujours prêts au dialogue et à l'échange, mais comme tous les passionnés, convaincus et argumentés...
Ce qui gêne énormément ceux qui préfèrent leur petit confort intellectuel confit dans le mode de pensée du courant dominant...
Anonyme, donne ton nom, on ne te mangera pas, contrairement à l'idée admise, nous ne sommes pas des anthropophages !!!
Et pour revenir aux "intellectuels", médite cette sage sentence écrite sur les murs de Médecine en mai 68:
"Un homme n'est pas stupide ou intelligent: il est libre ou il n'est pas..."
Sois libre !!!
Pfff... Vous en connaissez beaucoup des gars capables de dire exactement tout ce qu'ils abhorrent juste pour faire batailler les copains ?
Moi j'en connais un (et c'est pas moi), mais je ne dirais pas qui c'est. Par solidarité!
Devinez tout seuls!
(Bon, c'est pas facile, parce qu'il ne se trahit pas en collant ses habituels "s" au présent à la troisième personne du singulier!)
Je voudrais préciser un truc. En plus que c'est carrément de la couardise que de ne pas afficher son identité, ça pause un autre problème technique sur ce blog. Apparemment il y a plusieurs anonymes (au moins deux), et on ne sait jamais qui est qui. Ce qui fait que le fil de la conversation est biaisé.
Au minimum, je demanderai aux anonymes de prendre un pseudo ce qui leur assurerait une cohérence dans les fils de discussion. Je crois que c'est possible sur ce blog en cochant Nom/URL comme le fait mon pote Pelotari qui n'arrête pas de me casser les jambons, qui dit que des conneries sur ce blog rien que pour m'emmerder, mais qui au moins décline son identité.
Donc il y a possibilité d'assurer son anonymat tout en respectant une certaine cohérence dans les fils de discussion. Et tout simplement en respectant l'auteur de ce blog.
Sinon il y a une solution pour moi qui sera de ne plus accepter les commentaires anonyme.
Merci de votre compréhension.
Et ben alors, Etienne, on fait jouer la solidarité avec les lâches, maintenant?
Dis donc, tu m'inquiètes, toi-----
Mince, deux anonymes ! Moi j'en suis un mais c'est qui le deuxième ? Et puis qu'est-ce que vous avez contre la couardise ? Vous parlez de tolérance et vous ne tolérez pas les collabos, belle démonstration...
Oui Jeno, je ne trahis pas mes sources! Parce que cet anonyme là, il ne l'est pas pour moi, et je connais le zouave.
N'a t-il pas écrit hier à 21H17 : "Pfff... Vous en connaissez beaucoup des gars capables de dire exactement tout ce qu'ils abhorrent juste pour faire batailler les copains ?"
;-)
Bon alors ! C'est qui ce deuxième anonyme ? Sans déconner c'est pas drôle ! Un peu de respect pour le propriétaire de ce blog et pour moi, l'autre anonyme ! Au moins j'ai eu le courage de dire que c'était moi, l'autre !
P.S.: Pelotari ?... Tiens, c'est curieux... Je me demande si c'est pas lui qui m'a dit de venir pourrir ton blog sans me présenter parce que ça allait t'énerver...
Tu fais chier René.... T'es un con ! Et moi je tournais comme un lion dans ma cage !
Je commence à peine à comprendre le sens de cette phrase : ""Vous en connaissez beaucoup des gars capables de dire exactement tout ce qu'ils abhorrent juste pour faire batailler les copains ?"
T'es vraiment un con ! Je me suis fais balader comme un navet !
Tu perds rien pour attendre !
Ça n'enlève rien au fait qu'il y a un autre "anonyme" dans mon blog et que je ne sais plus où j'en suisse.
Arf... Démasqué ! C'est donc mon dernier post en tant qu'âne onyme, l'infâme Cyclotor prendra le relais... ce qui n'est pas forcément un cadeau.
Exilé Stressos, enfanté d'un des mondes les plus improbables de mon enfance... Un peu aigris aussi, parce que comme le dit si bien Didier Super, "la droite a su mieux nous manipuler que la gauche, j'aurais préféré que ce soit la conne... à la place du nazi...".
Simple précision à l'égard des imbéciles qui lisent ton blog, Cyclotor n'est pas moi, c'est un personnage. A l'image de ce que je me suis amusé à faire en tant qu'anonyme, faut rarement prendre ce qui est dit au premier degré, ni au second... A chacun de voir comment il veut comprendre les choses ;-)
Ouaih ! Mais c'est tordu cette histoire. Parce que l'autre anonyme, tu vas rire, a un vrai discours de droite et pas au second degré. L'autre anonyme ne dit pas que des connerie d'ailleurs ; mais c'est chiant, parce que c'est un jeu trouble. Imagine un troisième larron"anonyme" qui s'amuse comme toi !!! Toutes les conversations sont complètement truquées et n'ont plus du coup aucune valeur. Tu ne sais plus à quel anonyme faut parler au 1er degré à quel autre au second, à quel autre au troisième etc... c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
Je préfère de loin mon blogger casse-couille de Jésus alias Pelotari qui fait de la provoc anti-écolo sous un pseudo. Le pseudo, peut être anonyme, mais c'est un sac dans lequel tu rentres tout ce que tu te représentes de la personne. Tu peux construire un personnage sous un pseudo mais pas sous un anonyme car n'importe qui pourra se glisser sous ta peau à l'insu de ton plein gré et usurper ton âme dans ce corps vide.
Comme disait Desproges, on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Il est clair que si j'avais su que Cyclotor se cachait sous cet anonyme, je n'aurais pas pris les choses au premier degré. J'aurais cherché le degré, ce qui aurait developpé mon intelligence. Mais le "n'importe qui" de Desproges fait référence à l'identité. Il voulait dire qu'il faut savoir à qui on envoie une vanne sur les juifs par exemple. Coluche pouvait parler des arabes, des PD, des juifs, des salopes et des putes. On le connaissait notre Coluche. Mais il y a des tartempions qui vont te sortir des vannes sur les arabes... et quand tu les connais, tu rigoles pas.
Moi je prendrai, même à tous les degrés les déconnages de Cyclotor, même sachant que c'est Cyclotor, "le personnage" et tout cela avec contentement.
Eh ! tu as lu "les particules élémentaires" de Houellebec ? Et bien là, justement, j'ai été très gêné par l'écriture de ce type qui parle de "nègre" sous couvert d'un narrateur. sauf que le mot "nègre", du coup, vient là comme un cheveux sur la soupe, quelque peu superflu, quelque peu inutile et il m'est resté en travers du cerveau.
A la proxima Cyclotor
Oui, c'est vrai que nous touchons souvent à des sujets graves et où toute discussion peut assez facilement partir en une vrille assez nauséabonde.D'autant que dès que l'on est engagé en politique comme c'est notre cas à Laurent, Etienne et moi, on sait bien, et sans développer une extraordinaire parano, qu'il y a des petits malins et des petites malines qui nous attendent au coin du bois avec une grosse cagoule sur la tête.
Alors, faut comprendre que des fois, on soit un peu à cran.
On peut s'amuser, titiller un peu le blogueur, mais c'est vrai que l'anonymat pur et dur, c'est tout de même pas très sympa.
Perso, même quand j'ai vraiment très envie de faire de très grosses misères à quelqu'un, je mets un point d'honneur ou à m'abstenir ou bien à laisser mes nom, adresse courriel et adresse blog.
Voilà, si je suis montée au créneau, c'est parce que je n'aime pas du tout que l'on embête Lurbeltz. Ya que moi qui y ai droit. Et toc!
Je me disais dans ma tête : l'humour, c'est sérieux ! C'est comme jouer de la guitare ou lire un bon livre. C'est pas de la rigolade. Et le sérieux on peut le décaniller en rigolade de temps en temps. Ma lettre de démission, "Le soleil de Pedrito"... On a dû me prendre pour un fou, pour un barge, mais j'étais très sérieux quand j'ai écrit ça... Mon sérieux à moi, évidemment, n'est pas le sérieux des autres.
Mais c'est notre société Jude-chrétienne qui a formé la rupture loisir-travail.
"L'humour, c'est l'habit noir du désespoir".
Je ne sais plus qui.
Enregistrer un commentaire