J'ai regardé l'émission "des racines & des ailes" sur France 3 il y a quelques jours. la soirée avait pour thème "Rêves de bâtisseurs". La première partie était consacrée à Eugène Viollet-le-Duc, la seconde partie au Taj Mahal en Inde, et le troisième à Antoni Gaudi, l'architecte Catalan.
D'abord j'ai été très sensible au travail de Viollet-le-Duc. Surtout que je me suis bien identifié à sa façon de travailler, lorsque d'une part il doit respecter dans ses restaurations ce que les autres ont crée précédemment et d'une autre part, le travail de création qu'un restaurateur est obligé de faire lorsqu'il doit travailler à partir d'une ruine. Mais ce type, Quel talent ! Quel Boulot !
Mais ce qui pète le plus, si vous me permettez l'expression c'est la Sagrada Familia. Et la, je peux en parler car en plus, avec Gilda, nous sommes allés sur place, à Barcelone il y a une poignée d'années. Il s'agit de la cathédrale de l'architecte Gaudi commencé à la fin du 19 ème siècle et pas encore terminée aujourd'hui. Si on ne comprend rien à l'art, on ne peut pas être insensible à cette cathédrale qui porte tout dans sa structure. On a l'impression que tout l'art est la-dedans, d'hier à aujourd'hui. Parfois, je me dis, tiens on n'est plus capable aujourd'hui de construire des projets mégalos, en dehors des infrastructures qui permettent au hommes d'aller toujours plus vite et plus loin. Peut-être la Sagrada est le dernier projet fou qui nous permet juste de rendre hommage à ce que Gaudi aurait appelé Dieu.
Mais tout cela est à nuancer. Il faudrait que je me penche un peu sur l'histoire de l'art, mais que serait l'art aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu les grosses fortunes et le clergé ?
Bien sur, un peintre, il n'a pas besoin de beaucoup de matériel, mais ça ne l'empêche pas de crever de faim. Ça a toujours été difficile d'être artiste.
Gaudi n'a eu qu'une commande de la ville de barcelone, c'est-à-dire, quatre lampadaires (véridique), que l'on peut voir plaza Real à Barcelone. Le reste de sa création, on le doit aux mécènes, au clergé, aux rupins.
Je vois aussi comment mes copains artistes triment pour vivre de leur art.
QUELQUES LIENS
4 commentaires:
oui, j'ai aussi eu la chance d'aller m'imprégner de cette structure folle... moi j'aime bien que la construction d'une église traverse les siècles... là ce n'est pas tout à fait le cas, et, si je me souviens bien, il faut commencer à réparer les premiers éléments construits, le ciment ne tenant pas.
Mais on ne peut oublier la Sagrada Familia...
Le jardin de Gaudi non plus d'ailleurs !
Tiens, je vais être hors sujet, mais pas tant que ça, après tout.
Je suis en train de lire un polar de Didier Decoin "Meurtre à l'anglaise". Je l'ai acheté d'occase à Navarrenx, à côté du stand que "Le Grand Chardon "tenait en commun avec André Cazetien et ses livres.
Lurbeltz, tu étais un peu plus loin, avec tes horloges. Et tu sais quoi? Dans le bouquin (que j'adore), il y a un personnage qui est restaurateur d'horloges.
Et oui il en reste encore ! Mais ça aussi, c'est comme paysan, c'est en voie de disparition.
Les restaurateurs d'horloges, ils sont comme les ours et les petits paysans. Ils sont victimes d'un même mécanisme odieux. Et ce mécanisme là, faut espérer qu'il soit réparable, nom de gu !
Au fait, sais-tu que le titre de l'émission "Des racines et des ailes" vient du titre "Les racines du ciel" de Romain Gary?
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