mercredi 2 avril 2008

Couches lavables

Alors que mon petit va sortir dans quelques jours, on a décidé de se mettre aux couches lavables.
Ah ! C'était simple s'acheter des couches en supermarché et de foutre tout à la poubelle. C'est sur, c'est plus compliqué d'acheter des couches lavables, d'utiliser des noix de lavages pour remplacer la "traditionnelle" lessive à base de Phosphate ; c'est toujours plus difficile d'agir en consomm"acteur", que d'agir sans se poser de question et acheter tout n'importe quoi et jeter tout et n'importe quoi. Par contre ce qui est plus facile, aujourd'hui coûte non seulement très cher à la nature mais aussi très cher à notre porte-monnaie.
Pour Jolan, on s'était pas cassé le bol, et puis, grâce à quelques personnes de bons conseils on a décidé de s'y mettre.
Dans un autre domaine, un village en fait les frais ; celui de Charritte de bas. Eh oui ! Jusqu'à présent on s'en foutait pas mal, on achetait, on jetait, on ne se posait pas de question. Il y avait bien quelques écolos rabat-joies pour dire depuis 20 - 30 ans : "attention, attention la dyoxine, attention de ne pas fabriquer n'importe quoi ; attention ceci, attention cela". Mais aujourd'hui , du côté de Charritte on souffre de ne pas avoir écouté ces fameux écolos.
Oui si les écolos font moins de 10 % aux élections cantonales c'est que ça ne fait pas toujours plaisir d'apprendre qu'il faudra changer de comportement et qu'il aurait fallu en changer depuis longtemps. Et on attend toujours d'être au pied du mur pour réagir, notamment le jour où on apprend qu'un centre d'enfouissement va s'installer dans son village.
Bon mais moi, j'ai encore des progrès à faire. J'ai déjà recueilli un peu de doc sur les toilettes sèches. Qu'est-ce que les toilettes sèches ? je vous en parlerai une autre fois.
Pour l'instant et pour tout savoir sur les couches lavables, comme on dit à radio Mendililia : "Une seule adresse !" demainpropre.com

POURQUOI DES COUCHES LAVABLES ?


Pour l'écologie

Jusqu'à la propreté, un enfant utilisera en moyenne 6750 couches jetables, soit une tonne et demi de déchets, qui mettront entre 300 et 500 ans à se décomposer.

En rapport, seulement 20 couches lavables évolutives suffisent (et peuvent se transmettre aux autres enfants) et leur décomposition sera seulement de 6 mois.
Il faut une pleine tasse de pétrole brut pour fabriquer le plastique d'une seule couche jetable.
les couches lavables se nettoient très bien à 40 °. A l'étape de la production, les couches jetables produisent 2 à 3 fois plus d'eaux usées et consomme
- 3 à 4 fois + d'énergie
- 8 à 9 fois + de matières non renouvelables
- 90 fois + de matières premières renouvelables
(sources : CIELE (Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement ); ACTESanté, Thèse d'Anne-Sophie OURTH

Pour l'économie

Notre couche évolutive accompagne bébé de la naissance jusqu'à sa propreté, ainsi il n'y a pas de taille intermédiaire à racheter.

C'est la solution la plus économique.


le budget moyen jusqu'à propreté est :

  • En couche jetable : de 1600 à 3000 € selon la marque
  • En couche lavables : de 260 à 400 € selon la gamme Demain Propre
+ environ 220 € pour les lessives (largement diminuée en utilisant des noix de lavages).

25 commentaires:

Anonyme a dit…

Dis-donc, mais tu es en train de nous tourner scato, toi!
On se croirait dans "Maurice et Patapon".
Au fait, ça existe, les couches jetables? J'avais même pas remarqué.

Lurbeltz a dit…

Quoi, ne me dit pas que tu es si vieille que tu n'as jamais connu les couches jetables ????? Comment tu fîtes avec Itziar ???
Sur autre sujet, on a acheté un petit marchepied à Jolan pour qu'il puisse monter dessus pour se brosser les dents tout seul et aussi faire pipi plus à l'aise. Ça s'appelle "babystep" un truc comme ça. Eh bé ! Sur le "Babystep", il y a marqué qu'il ne supporte pas plus de 150 kg !!!!!! Bon Jolan, il a de la marge quand même.

Kolova a dit…

sur le blog de Jenofa, il n'y a guère, nous avions eu un échange à propos des mouchoirs lavables (si,si, ça existe...)

Maintenant, ignorants que vous êtes, il existe aussi des couches culottes pour adultes incontinents... des alèses jetables ... des serviettes absorbantes dont on tapisse pots et bassins, qui ne servent qu'une fois... et n'oublions pas les serviettes périodiques qui étaient également lavables du temps de ma folle (et lointaine) jeunesse ...

Mais je te corrige quand même, Lurbeltz... tu vas très vite t'apercevoir que certaines taches organiques partent très mal aux noix de lavage...
La solution ?
La bonne vieille lessiveuse qu'on fait bouillir dans la cour, encore fait-il utiliser de l'eau de pluie et du bois mort pour faire chauffer... et on jette où, l'eau contaminée azprès ? Le mieux, peut-être, sur le compost ???
:o)
blague à part, je me suis toujours posé la question: qui a fait le réel bilan écologique du lavable (il faut théoriquement faire bouillir le linge souillé, question de santé) et le jetable...
Pour le jetable, où va-t-il ? Dans le proche incinérateur(alors celui-ci est-il en cogénération ? est-il très surveillé au point de vue filtres ?) et dans ce cas, les résidus sont concentrés dans les filtres (qu'on met en décharge), dans le mâchefer (qu'on met sous les routes et qui peu à peu contamine les eaux souterraines par lessivage aux eaux de pluie) et un peu dans l'air...
ou en décharge et là, quoiqu'on dise, on en fait cadeau aux générations futures, en déchets solides d'une part, et avec la lente contamination des sols et des nappes qui se produira, quoiqu'on dise ou qu'on fasse, d'autre part...

Finalement, peut-être mieux vaut laver en contaminant tout de suite les eaux résiduaires ???

Quand on commence à réfléchir en écologistes responsables, c'est une sacrée prise de tête, hein ?

Anonyme a dit…

Non, mais dis-donc, Lurbeltz, tu ne voudrais tout de même pas que je jette en pâture mon intimité familiale?
Disons juste, et pour te rassurer, comme dit Kolova, qu'il m'est arrivé une seule fois d'acheter un paquet de couches jetables pour me rendre dans le Jura en famille à l'occasion du mariage de ma nièce.
Enfin, bon, tu sais , je coupe encore mon bois mort avec une hachette qui a bien 70 ans,je le scie avec une scie à bûches qui en a autant, je me lime les ongles avec la lime de ma grand-mère paternelle qui aurait 120 ans aujourd'hui,je bricole avec les tenailles de mon grand-père maternel,je reçois des invités dans les assiettes que mes parents avaient reçu en cadeau de mariage en 1933, j'en passe et des meilleures.
J'ai toujours en tête la phrase de Pierre Fournier "Dîner aux chandelles est un acte révolutionnaire". Ca, c'est en réponse aux puritains du progrès à tout prix et du culte de l'achat, qui n'ont d'autre phrase à la bouche que "Vous voulez retourner à la bougie? " Un peu de provoc ne leur ferait pas de mal.
La lessive en lessiveuse, dans la cour, quand on faisait ça en famille, dans l'Oise, c'était jour de fête. J'en rêve encore.
Bon, je te quitte. Faut que j'aille relire "Maurice et Patapon".

Lurbeltz a dit…

Oui Kolova, c'est vrai que les noix de lavage ne nettoient pas aussi bien que la lessive. Dernièrement on a rajouté les boules en caoutchouc qui font office de battoir. Je ne sais plus trop comment on les appelle. En fait, les grosses taches il faut les pré-laver. Ceci dit on ne peut pas dire, même pour déconner, que les noix de lavage lavent le linge propre (parce que n'importe qui ne peut pas faire du Coluche comme ça quoi !). Elles lavent le linge sale normal de la poussière, de la sueur etc...
Par contre, une question : dans la lessiveuse, vous mettez quelque chose ? Frotter au savon de marseille ? Parce que là, ça m'intéresse pour mes affaires de travail.
Par rapport au bilan écologique du du jetable et du lavable je pense que cela dépend de comment on s'y prend. C'est un peu le même débat qu'il y a entre vaisselle à main et lave vaisselle électronique.
Un truc important à rajouter c'est qu'il est important d'être ouvert à toutes les possibilités qui nous sont offertes ne serait-ce que parce que cela nous pousse à consommer différemment, à être mobile dans nos pratiques ménagères, à être ouverts et flexibles et à commencer à se persuader enfin que l'on ne pourra plus consommer comme aujourd'hui
Tiens ! aux souletins, je peux proposer un genre de rencontre "tuperware" sur le thème des couches. On se retrouve chez moi et on échange sur le thème et on réfléchit sur les bilans écologiques autour d'un verre de cidre Eztigar. Pour Kolova qui est une étrangère, Eztigar, c'est un cidre souletin et Basque quoi. Je dis ça pour les étrangers de France.

Kolova a dit…

grand merci de penser à traduire pour les étrangers, sans blague, y'en a qui n'y pense même pas, aux étrangers d'en France aculturés localement à cause des instits de Jules (Ferry)... surtout quand, en plus, ce sont des immigrés d'ailleurs !!!

Pour la lessiveuse, autant qu'il m'en souvienne, il y a 2 techniques:
- mouiller auparavant le linge et l'enduire d'une généreuse dose de savon (de Marseille, naturellement)
- mettre du savon en copeaux ou en paillettes (les doses ????) dans la lessiveuse... et il y avait une histoire de cendres à rajouter (?)

Avoir un gros bâton (de bois) pour touiller de temps en temps

Jenofa, au secours, je me souviens pluuuus.... (j'étais quand même petite à cette époque lointaine), mais effectivement, c'était la fête quand on faisait bouillir les draps et autres serviettes...

Etienne H. BOYER a dit…

Euh... Bon, comme le dit Kolova, j'aimerais avoir le bilan écologique de toutes ces pratiques, par rapport à ce que nous permet la modernité actuelle...

Moins sérieusement, et ce à titre tout à fait personnel, s'il y a un truc qui me fait royalement chier, c'est de perdre du temps à faire la lessive à la main, comme à la bonne vieille époque.
Je veux dire, on a déjà si peu de temps à consacrer aux bonnes choses à la fin de la journée, alors pourquoi se casser le cul avec des tâches ménagères rébarbatives et peu ragoûtantes, qu'on pourrait au mieux repousser au lendemain, au pire bacler viteuf', et de manière la plus pratique et la moins chronophage possible?

C'est pour sauver Charritte-de-bas, c'est ça, que vous voulez autant nous faire souffrir avec ce regain de méthodes moyenâgeuses?
;-)

Moi je veux bien faire un effort écologique, mais je veux pas que ce soit au détriment du peu de temps qu'il me reste à vivre pleinement. Et puis voyons les choses positivement : les couches pourraient être "lavables ET jetables"! Et là, je vous dis pas la pollution!!!

Ceci dit, quand je serai vieux et incontinent, je mettrai des couches lavables! Comme ça, ça fera bien chier les personnes qui m'auront en garde!
"Petit con de la dernière averse, vieux con des neiges d'antan"...
On ne se refait pas...
;-)

Anonyme a dit…

Moi, Etienne, j'adore faire la lessive à la main.Surtout l'hiver, sans chauffage dans la maison, c'est un moyen comme un autre de se réchauffer.
Je ne suis pas trop persuadée (en fidèle d'Annie Leclerc) que les activités salariées qui servent à payer ce qu'il faut pour se dégager de certaines tâches ménagères soient toujours beaucoup plus intéressantes que les tâches ménagères elles-mêmes. Je pense que souvent elles nous esclavagisent bien +.
Ca me rappelle quand mon ex-mari est venu vivre à la maison. Divorcé, il apportait en dot un lave-vaisselle.
Hors de question que ce machin moche et bruyant vienne déshonorer la cuisine. Alors, je l'ai donné à ma belle-soeur et à mon frère, parents de quatre enfants. Ils étaient ravis mais ça a peu duré. En définitive, ils sont allés le porter à Emaus. Ca faisait du bruit , ça agaçait le chien, ça cassait le rythme et le plaisir des tours de vaisselle pendant laquelle la famille discutait ou chantonnait en lavant et essuyant.
L'ex-mari en question avait porté aussi le lave-linge. Ma mère et moi, cela faisait dix ans que l'on avait choisi de vivre sans. Bof, comme il insistait, on s'en est servi mais pas trop. C'est le Centre Hegalaldia qui l'a achevé au bout de vingt-cinq ans pour le linge des oiseaux. Quelqu'un m'en a filé une autre. Il m'arrive de l'utiliser.
A Paris, je devais avoir 7 ou 8 ans quand ma mère a eu son premier lave-linge, avec deux rouleaux essoreurs à l'extérieur. Ca faisait un ramdam! Et puis, c'était bien moins bien essoré que par les avant-bras puissants de ma grand-mère paternelle. Alors, dès fois, pour le plaisir, on se servait de la lessiveuse à la campagne le week-end, dans la cour.C'était une petite fête. Kolova, je ne me souviens plus trop comment on faisait. Moi, je regardais, c'est tout. On mettait des cendres de cheminée, je me souviens de ça. Dominika me disait tout à l'heure que sa mère mettait la lessiveuse sur le fourneau et avec des cendres, elle aussi.
Ici, les premiers temps, ma mère, pour le plaisir, a fabriqué plusieurs fois de la lessive avec de la Saponaire qui poussait sur le terrain.

Anonyme a dit…

Oui, au fait, Etienne, cette histoire de couches, mieux vaut ne pas trop en rigoler, parce que d'après ce que j'ai cru comprendre, la quantité et la diversité de produits hautemment toxiques qu'il y a là-dedans, c'est terrifiant.
Sans compter que certains bébés font des allergies terribles.C'est rare mais ça arrive.

Lurbeltz a dit…

C'est un peu comme l'agriculture bio. Mon grand-père était persuadé que le bio, c'était l'agriculture d'avant. Grosse erreur aitani ! L'agriculture bio c'est celle qui s'enracine dans le savoir des ancêtres qui respecte le passé en utilisant la science pour aller plus loin dans l'avenir.
Je dirais que l'on sait comment on faisait hier, on sait comment on fait aujourd'hui, mais demain, on ne sait pas. Et en matière de laver le linge ou la vaisselle nos pratiques de demain ne seront certainement pas celles d'aujourd'hui.
Je suis assez d'accord avec toi Jenofa. finalement, les taches ménagères, c'est la vie,on est obligé de le faire pas parce que quelqu'un nous y oblige mais parce que c'est la vie. Le travail salarié comme le mariage, c'est une invention des hommes et ce sont des choses qui peuvent être remises en cause.
Oui oui, très interessant ton propos Jenofa. Tu devrais écrire un livre ;-)

Etienne H. BOYER a dit…

Ah Jeno, c'est sûr que si tu me donnais le choix, je préfèrerais une heure de lessive quotidienne plutôt que huit heures d'usine...
Mais uniquement si tu me donnes le même salaire!
;-)

Je trouve la vie assez difficile comme ça parfois, sans avoir besoin d'en rajouter. J'aime pas faire la vaisselle, le ménage, mon lit, le bricolage, passer la tondeuse (je suis allergique aux graminées, faut dire... Mais pas aux couches!), etc.
Tous ces petits riens qui nous font chier à longueur de vie et dont on se passerait, je m'en passe allègrement, je t'avouerais.

Et ma femme aussi, en fait. Ce qui ne veut pas dire que la maison soit un taudis, hein?
On fait le strict minimum. Le reste, on le fera demain (prochain...).

Parce que si on devait miser le tout pour le tout écologique, on aurait pas de bagnoles, pas d'électricité (et donc pas Internet, ce qui ne serait pas un mal, selon ma femme...), pas d'eau courante, pas de vêtements pas chers fabriqués par des enfants chinois. On ferait comme les gens qu'on connait en Ariège, qui vivent seuls dans la montagne, en quasi totale autarcie, coupés du monde et de la modernité, de la société et de ses jougs.

Mais voilà, on peut être écolo et vivre avec son temps et ses contemporains, sans passer pour un "zoulou". C'est la vie qu'on a choisi.

Etienne H. BOYER a dit…

J'avais pas fini mon laïus plus haut. La suite tout de suite (comme on dirait sur Mendililia!):

Alors comme tout beauf qui se respecte, on a un "lavaisselle", un "micronde", un "lav'linge", un "sèch'linge", deux bagnoles, deux ordis, une télé (sans antenne), un lecteur de DVD, une chaine stéréo 2 x 100 watts, etc... On est des écolos de salon, des bobos quoi.

Mais des écolos quand même : on a des ampoules écolo partout, on chauffe peu, on éteind les trucs à veilleuses, on a un composteur (même la litière du chat est compostable), on trie nos déchets, on a des économisateurs d'eau à chaque robinet... On essaye de suivre la pollution générée par nos voitures (quand on est en fonds), on essaye de privilégier le bio et le sain, plutôt que la merdouille. D'une manière générale, on évite de gaspiller la bouffe, l'énergie, les vêtements, le fric, etc... Et ce n'est pas uniquement dans le but de faire des économie, mais parce que la surproduction et la surconsommation polluent la planète.

Mais je ne suis pas encore prêt à renoncer à un minimum de confort pour être (ou paraître) encore plus écolo (ça se travaille, je suppose?).
Il ne faut pas oublier que je suis un pur produit des années 80.

Anonyme a dit…

je ne t'ai pas parlé de sacrifice, Etienne.
Je t'ai parlé de plaisir et de joie, de se laisser le temps de sentir passer la vie---le spasme de vivre. C'est un truc perso.
Sans doute parce que j'ai vécu mon adolescence autour de 68.
Quoique----heu-euh---j'en connais qui l'ont vécue en même temps et qui ---euh---- bon, allez, j'arrête de dire du mal des absents, surtout de ceux qui vivent du côté de Bayonne.
Bon, le gla gla dans la maison, là, je t'avoue , c'est pas pour le plaisir, vraiment très très loin de là. C'est que mes parents, âgés et malades quand ils ont acheté la maison ont installé le chauffage central au gaz tout en gardant le foyer ouvert. Zavaient pas trop la pêche ni le temps de réfléchir à autre chose de plus écolo.
Moi, aujourd'hui, je n'ai pas les sous pour acheter le gaz, pas le moindre centime.Ni même pour trouver quelque chose d'autre.
Alors, je vis comme ça, depuis dix ans. Et quand il y a du monde et que j'allume le feu dans la cheminée, c'est une fête.
De toutes façons, à aucun moment de ma vie, je ne l'aurais perdue à la gagner. Là encore, c'est perso.
J'ai relu un peu Léautaud l'autre jour et ce qu'il dit sur ce sujet est jubilatoire.

Etienne H. BOYER a dit…

Punaise, que j'aimerais ne pas perdre ma vie à la gagner...
Mon rêve, ce serait une plage de sable blanc avec le Net et des tonnes de livres, et du Ti Punch à volonté.
La montagne pour dérouiller les rotules de temps en temps, mais farniente obligatoire et infini...
Tu vois, j'ai pas des rêves compliqués!
;-)

Anonyme a dit…

Ben si, un peu, Etienne. Parce que ce genre de rêve tient justement à l'alternance travail-loisir de consommation qui nous conditionne à donf. Ne pas perdre sa vie à la gagner ne veut pas dire ne rien faire et passer sa vie les doigts de pieds en bouquets de violettes, bien au contraire.Demande à Brassens ou à quelques autres. Perso de chez perso, quand je suis au chômage et que je discute avec les gens qui sont en activité, je suis toujours frappée par le temps dont ils disposent pour la téloche, le cinoche, les voyages, moi qui en ai moins que quand je suis au "travail".
J'aime beaucoup ces phrases du merveilleux éditeur qu'était Robert Morel :
"Je continue chaque jour à dégager des murs et des arbres--- sans cela, fabriquer des livres n'aurait pour moi aucun sens.
Je hais les vacances. C'est comme les diplômes, comme la guerre et comme les loisirs, trompe l'oeil, trompe le coeur d'une socièté qui nous mène en bateau".
Dis, Lurbeltz, tu connais Robert Morel? Il pourrait être un bien bel exemple pour Astobelarra.
Bon, on est parti des couches culottes et vous voyez où on en arrive? Comme dit Julos Beaucarne "C'est dans la boue que le lotus a ses racines".

Anonyme a dit…

la c'est du gand n'importe quoi:
imagine ton petit fait popo tu laves desuite la couche,on est d accord !
ton fils tu le changes 8/10 fois par jour.tu devient esclave de putain de couche.10 minutes par couches(et encore je suis gentil)que je multiplie par 10 couches plus le temp de l etendre 1 heure pour toutes les couches sa fait 1/2 journée . mort de rire et vive pampers!!!!

Lurbeltz a dit…

Je t'ai reconnu Pelotari ! Petit canaillou va !
1 ) Déjà je ne changerai pas mon fils, je changerai ses couches, nuances !
2) Si je change ses couches 8/10 fois par jour, c'est qu'il a une gastro en terre cuite ou assurément un gros intestin qui fonctionne plus comme une autouroute qu'un chemin de campagne. Pour Jolan la fréquence était de changer les couches 2/3 fois par jour. Sauf peut-être les premiers mois où on sait jamais trop pourquoi ils pleurent, ces minus, et où on les change un peu plus souvent.
3) les couches, tu ne les nettoies pas seule, une à une mais avec le reste du linge dans le lave-linge, banane ! Une couche prend à peu prés autant de temps à être étendue qu'un slip.
4) A noter (je crois qu'Etienne n'avait pas bien compris cela), entre la couche et les fesses de bébé, il y a une lingette biodégradable qui peut se mettre dans le compost et qui prend le plus gros du pipi et du caca.

Etienne H. BOYER a dit…

Voilà, il fallait préciser ça, mon Laulau! C'est sûr que là, tu vas pas trop te faire iech à frotter la cravotte à la brosse à chiendent!
Comme quoi, de l'ignorance peuvent naître de sacrés quiproquos!

Pour Jeno : moi je te parle de vacances éternelles (donc c'est plus vraiment des vacances)! Et puis lire, aller sur le ouèbe, et boire des ti Punches, c'est pas "rien faire"! C'est s'instruire en se faisant plaisir! nuance!
;-)

Anonyme a dit…

non mon lolo se n est pas moi qui a ecrit le post de anonyme, j ai ma fierté.
les histoires de couches je m en tape un peu.
pour info: les noix de lavage est un moyen de lavage plus que dangereux pour les affaires,en effet si tu fait ta machine et que tu attends 4-5 heures pour l etendre (exemple tu fait ta machine la nuit ,tu l etend le matin) il y a 99% de chance que ton linge soit taché a cause des noix .
ceci dit ingrid est encore en foret?
proverbe qui dit paques en foret ,14 juillet aussi.
allez a++ les ecolos

Anonyme a dit…

Etienne, je suis dac avec toi MAIS le Ti punch, tu le produis toi-même? Non, alors, faut bosser chez un daron pour gagner de quoi le payer et ça, c'est dur!
Remarque, moi, le jour où je n'aurai plus même de quoi me payer ma petite ration de survie en whisky, je commencerai peut-être à regretter mon hédonisme forcené.
J'avoue.

Anonyme a dit…

En tant que maman de Jolan je tiens à rectifier qu'on a jamais changé notre fils 2-3 fois par jour (ou laurent de son côté 2-3 fois) et il ne se rendait pas compte que moi aussi je le changeais 2-3 fois... Bref lurbeltz a la memoire qui flanche un peu...
Bref ce n'est pas là le problème. Concernant les couches lavables, certes, on verra en les utilisant mais je crois que c'est très facile de se dire "c'est trop compliqué, ça donne beaucoup trop de travail...". Il me semble que l'on disait cela aussi au début où on avait les caissettes jaunes pour le tri. Il me semble pourtant que maintenant c'est bien assimilé et qu'en fait on ne perd pas de temps (sauf si on y met de la mauvaise volonté).
Pour revenir au "mode d'emploi" des couches lavables, il faut savoir qu'elles se composent de 3 éléménts : 1 feuillet compostable qui se jette (dans le compost ou les WC)si gros caca mais qui peut également se laver s'il n'y a que du pipi, un insert qui absorbe le pipi et la couche. Donc en fait quand on change le bb il suffit de changer l'insert et le feuillet (pas forcément la couche sauf si ça a débordé de partout (mais là je préfère vous passer les détails). Ces couches doivent être prélavées s'il y a un gros caca c sur mais ensuite je vous rappelle que c'est la machine qui lave !!! Désolée pôur tous ces détails techniques et un peu scato mais bon...

Lurbeltz a dit…

Mais t'es qui toi pour venir sur ce blog et dire que je dis des bêtises ??? Hein ? Quoi ? Ma femme ? Ah ! bon !

Etienne H. BOYER a dit…

Gilda, je suis d'accord avec tout ça, mais ton mari ne précisait pas, au départ... A moins que je n'aie lu de traviole, ce qui reste possible, après tout!

C'est vrai que ça change tout, ces genres de lingettes jetables.
Moi qui m'imaginais Laurent en train de frotter à la brosse contre l'émail de l'évier, comme ça m'arrive (rarement aujourd'hui, il est vrai) de le faire lorsque Loulou (mon fils, pas l'autre) a poèté un peu trop fort dans son slip.
Dommage... ça aurait donné un réel intérêt à la chose!
;-)

Anonyme a dit…

lurbeltz dit : pour les couches 1 seule adresse demain propre et moi je rectifie "pour des couches avec des fuites 1 adresse demain propre". Je suis degoutee car plein de bonne conscience, d'esprit ecologique et de bonne volonté, on s'est mis aux couches lavables demain propre et elles fuient donc au lieu de changer seulement la couche il faut changer le bb de pied en cap chq fois !!!!

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis le fabriquant de ses couches. N'hésitez pas à me contacter si vous avez un problème et ensemble nous essaieront de trouver une solution.
Merci,
Cordialement,
Arnaud Guillaubez