dimanche 29 mars 2009

Vous auriez fait quoi ?

Il y a quelques années, à Mauléon, devant la mairie, je vois un type qui se gare sur le parking handicapé et qui court jusqu'au Crédit Agricole. Le fait que le gars coure, déjà, ça m'a mis la puce à l'oreille. Soit il revient de chez Jésus, soit il se fout de la gueule du monde, je me suis dis. J'ai regardé sur le pare-brise s'il y avait le macaron de la COTOREP... Que dalle. J'ai rejeté rapidement l'hypothèse de Jésus. Si Jésus avait pris un apart à Mauléon, on en aurait entendu parler à radio Mendililia. Donc, je me suis dis qu'il se foutait bien de la gueule du monde. Je l'ai rattrapé pour lui demander s'il n'était pas gêné aux entournures. Car je déteste l'injustice et je déteste qu'on ne respecte pas certaines règles.
Il y a quelques années, j'ai vu des paysans, à une foire à Saint Palais s'acharner pendant 3/4 d'heures sur une vache qui refusait de rentrer dans un camion. Coups de bâton sur le museau, claques, coups de pied contre l'animal coupable de ne pas être un mouton de panurge... Je suis resté comme un con, choqué mais comme un con quand même, incapable de faire un mouvement, un gros con quoi de collabo ! Et aujourd'hui je regrette de n'avoir pas pris de photos, filmé, porté plainte, appelé la SPA, la police, Bardot, Adjani, 30 millions d'amis, le secours populaire, le SAMU, l'amicale des boulistes de Marmande, et je ne sais qui d'autre.
Hier, à Navarrenx, je vois un gamin qui jette une canette de coca et une poche plastique par le trou des égouts. Je lui dis naturellement que les égouts ne sont pas une poubelle et je vois son père débouler de la voiture en gueulant : "Qu'est-ce que ça peut vous foutre, on en a pas assez des flics ?". Alors je lui dis que je suis soucieux de l'environnement et qu'il y a des choses qui ne se font pas, tout-de-même-quoi-m'enfin-c'est-vrai-hein-n'est-ce-pas-parce-que-bon-des-fois-tout-de-même ! Un truc assez limpide comme ça. Le mec me colle, furieux, menaçant. On se retrouve nez à nez, il semble vouloir en venir aux mains et me dit : "T'es pas content connard, dégage".
J'ai dégagé...
Et vous, vous auriez fait quoi ?

mercredi 25 mars 2009

Des jouets ! Quel jouets ?




P
our les anniversaires et les fêtes à la con genre "Noël" , c'est toujours le même problème. Qu'est-ce qu'on peut offrir aux enfants qui ne soit pas une merde à piles made in china, une connerie en plastique fabriquée par des enfants exploités ?
Déjà, Gilda avait causé il y a quelques temps des ludothèques qui sont des endroits formidables où les enfants et les grands peuvent emprunter jeux et jouets à prix modiques. Emprunter, voilà une bonne alternative à la société de consommation.
Vous avez aussi ici une entreprise qui parle de coopération en opposition à la sacro-sainte compétition dans laquelle plonge notre société épouvantable de "la loi du plus fort", "et du "que le meilleur gagne"... Cette entreprise vend des jeux de société à l'antithèse de l'idiot "Monopoly" bien connu.
Et puis il y a des artisans d'art qui fabriquent de leurs propres mains des jouets et vous pouvez acheter directement chez eux plutôt que commander à Jouets Club ou aller à Toy "R"Us. Vous pouvez les retrouver de temps en temps dans les expositions artisanales. En voilà un ici :
Vous avez une entreprise basée en Allemagne, Selecta, qui obéit à des standards exigeants aussi bien au niveau européen qu'international.
Ensuite, évidemment, vos vieux jouets, vous ne les jetez pas dans la poubelle, m'enfin quoi ! Au pire vous les amenez à la déchetterie s'ils sont très mal en point, au mieux, vous les amenez à Emmaüs, à la Croix Rouge ou au secours catholique. Si vous êtes un peu artiste, et si vous avez des morceaux de jouets disparates, en mauvais état, vous pouvez aussi les utiliser pour en faire une sculpture contemporaine. Avec un peu de chance et de talent, vous pourrez même vendre votre oeuvre.
Et boycotter noël ? Pourquoi pas, mais c'est un peu comme essayer d'imaginer que sarkozy n'est pas président de la république. On est forcément crucifié par la triste réalité que le monde nous impose. La décroissance, si vous n'avez pas d'enfant c'est plus facile.
Mais bon, chacun sa résistance, chacun à son niveau, il y a quelque chose à faire non ?

40 urteen gaualdia

lundi 23 mars 2009

L’appel Pour Déterrer L’écologie-Politique

La compréhension (enfin !) de l’urgence environnementale s’accompagne d’une ignorance toujours plus grande des propositions que l’écologie-politique fait à la société depuis les années 1970, entre les premières vélorutions, les Amis de la Terre, les écrits d’Ivan Illich et le verre d’eau de René Dumont. La recomposition du paysage électoral apportera-t-elle du nouveau ? Nous sommes jeunes et impatient-e-s, nous préférons agir dès maintenant pour faire renaître une culture à proprement parler écologiste.
La révolte commence dans l’imaginaire
Travailler-consommer est un impératif majeur dans notre société. C’est surtout le fruit de l’imaginaire capitaliste sur lequel notre civilisation est basée. Il nous impose une façon unique de penser, de s’accomplir, bref d’exister. Mais il ne s’agit pas d’un horizon indépassable, puisque tous les imaginaires sont possibles pour construire une société. L’écologie-politique a pour ambition de ré-inventer une utopie émancipatrice pour tou-te-s.
Elle souhaite mettre fin à toute forme de domination : racisme, sexisme, (néo-)colonialisme, nationalisme… C’est que l’hétérogénéité de ces phénomènes sociaux n’est qu’apparente. Toutes ces formes d’oppression nous apparaissent indissociables de la domination de l’être humain sur son semblable (aujourd’hui par le capitalisme), elle-même inséparable de la domination de l’être humain sur la nature. L’écologie-politique mène ces deux combats de front.
L’autonomie à la base
L’une de ces dominations, et la moins mise en cause, est celle des Etats sur les peuples. L’élection a créé une classe politique qui s’auto-entretient et prétend nous représenter. Mais nous ne débattons plus. Les classes dominantes s’appliquent à ce que nous n’ayons plus que des idées préconçues qui guideront ensuite l’action politique. Aucun temps à consacrer à la vie de la cité, des médias manipulateurs, cela concourt à confisquer le pouvoir au peuple.
Sur la question environnentale par exemple, nous sommes tenu-e-s d’accepter la mise en place d’une gestion autoritaire, centralisée et technicienne des ressources naturelles et des contraintes qui l’accompagnent. La contrainte est subie à travers les politiques publiques (de l’énergie nucléaire, de l’agriculture…), la fiscalité « verte », etc. Ou bien elle est intériorisée avec le renforcement d’une « éco-citoyenneté » bien-pensante. N’est-ce pas seulement ralentir la vitesse à laquelle on dégrade l’environnement, pour se donner bonne conscience ?
L’écologie-politique passe par une véritable démocratie directe. Elle n’accepte pas que le désastre environnemental justifie un renforcement de l’autorité. L’autonomie et la liberté, qui sont au coeur de notre pensée, nous permettent non seulement de garder notre humanité mais aussi de construire une société écologique.
Remettre l’économie à sa place
Le fonctionnement de la société productiviste nous impose le travail comme rouage central de notre vie : organisation de notre temps, éducation, situation et reconnaissance sociale, accès aux besoins vitaux comme à ceux créés artificiellement.
Ce travail fonctionne sur des relations de domination. C’est donc une activité imposée, aliénante, spécialisée, contrainte par un système extérieur. Plutôt que d’être partagées, les tâches les plus pénibles sont peu rémunérées et réservés à une population mise à la marge.
Ce travail aliénant, nous le refusons. Nous lui préférons l’activité autonome et librement choisie, dans laquelle plaisir, émancipation et reconnaissance de chacun s’équilibrent avec satisfaction des besoins de tou-te-s. Pour répondre à ces besoins, remettons l’économie à sa place : c’est simplement la production et la répartition des richesses et ressources, à ne pas confondre avec un dogme considérant la croissance comme un but en soi.
La prédominance de cette vision totalisante de l’économie engendre des désastres sociaux et environnementaux que les dominants tentent de résoudre par des solutions techniques, sans remettre en cause nos modes de vie et de production. De surcroît, une croissance infinie, impossible sur une planète aux ressources finies, repose en grande partie sur l’exploitation des pays du Sud.
L’écologie-politique, au contraire, invite à une relocalisation de la production, et de la décision collective qui doit l’accompagner. Cette démarche permet de décider localement, démocratiquement et en toute connaissance de ce que l’on produit et comment, en fonction des besoins réels, des ressources disponibles et des possibles nuisances.
Graines d’alternatives
L’écologie-politique s’oppose aux violences physiques, psychologiques et symboliques : violence militaire internationale exportée, explosion des inégalités de pouvoir et de conditions socio-économiques, imposition d’un modèle de bonheur marchand. La dénégation du conflit, de la contestation, le refus de laisser place à la minorité et à l’« anormalité » sont autant de violences que nous rejetons.
Le conflit est humain, il résulte de l’altérité. Réhabilitons le conflit, son expression et sa régulation. Moteur de notre action collective, il est un point essentiel de la démocratie.
La jeunesse, notamment, ne doit pas réprimer son esprit critique. Elle est porteuse d’un regard nouveau, conciliant curiosité, convivialité et enthousiasme. Elle est une force indispensable à la construction d’une société écologique. Cette force doit rester indépendante des pouvoirs et des bureaucraties, afin de conserver ses qualités intrinsèques pour participer à l’essor de l’écologie-politique.
Et après ?
Nous n’appelons pas à la formation d’une nouvelle organisation centralisée, qui épuiserait nos énergies et effacerait notre diversité. Mais l’écologie-politique risque, sous les coups de boutoir du développement durable à la mode et du capitalisme « vert », de voir sa grille d’analyse oubliée au profit de celles, réductrices à nos yeux, de l’extrême-gauche traditionnelle ou de la simplicité volontaire. Elle a besoin, pour gagner en visibilité, d’être portée plus fortement que par les groupes atomisés dont nous faisons partie. A nous de créer un espace propre à l’écologie-politique ; réseau ou « désorganisation », cela dépendra de nos envies communes.

Appel initié par des jeunes se reconnaissant de l’écologie-politique, parlant en leur nom propre et militant dans les groupes (par ordre alphabétique) : Chiche ! jeunes écolos alternatifs solidaires, Déboulonneurs, EcoRev’, Fac verte, Groupe décroissance de Lille, Jeunes alternatifs, Jeunes verts, Le Pas de côté (groupe décroissance de Bordeaux), Mouvement de la paix, Mouvement rural de la jeunesse chrétienne (MRJC), Rêvolutives, Souris verte Picardie, Sud-Solidaires, Vélorution !, Virage-énergie en Nord Pas-de-Calais… et toi ?
ecologie-politique(a)ouvaton.org

http://ecologiepolitique.wordpress.com

vendredi 20 mars 2009

Yvan et Marie

Un petit extrait d'une nouvelle qui devrait faire partie d'un "Pensements II" qui pourrait sortir un de ces quatre.

Quel étrange destin avait bien pu réunir ces êtres, personne ne le saura jamais.
Un jour Marie et Yvan s’étaient retrouvés, un peu par hasard, sur la place près de la fontaine. Quoi que, lorsque l’on parle d’Yvan et de Marie, on ne puisse pas vraiment parler de hasard. On ne peut pas parler d’autre chose non plus car le mystère reste mystère. Sous les platanes, à quelques pas de l’hôtel de ville ils se sont assis sur la margelle d’une fontaine. Sans rien dire, avec une complicité évidente, lui remuait l’eau avec ses doigts, elle regardait l’eau et les doigts qui bougeait. Au fur et à mesure, en fixant les mouvements elle pouvait voir une scène insolite et abstraite. Celle d’un animal qui vient de naitre et découvre cette substance où l’on s’enfonce et où l’on voit son image. Et l’animal essaie de boire et ne trouve plus sa bouche car il ne sait plus par où il doit boire. l’animal aux cinq pattes, de temps en temps s’arrête, alors Marie s’imagine que l’animal reflechit. Et lorsqu’il sort les pattes, la substance finit de fondre pour tomber par terre. Comme cette pensée la faisait rire, Yvan riait également. Lorsqu’ils avaient fini de regarder l’étang ils regardaient le ciel ou les arbres dans lesquels on voyait passer un pigeon, une pie et quelques moineaux qui évoquaient à leur façon d’autres scènes insolites et abstraites. Parfois ils regardaient le ciel lorsque le crépuscule commençait à orner les choses et les gens de son ourlet de bleu marine et de gris. Aussi, quand des gens passaient Yvan et Marie s’imaginaient, par jeu, et aussi dans un exercice de physiognomonie qu’elle pourrait être la profession des passants. Tout ce petit monde communiquait a travers le même langage fait de printemps, de présent, de chaleur, de sourire.

mercredi 18 mars 2009

"Parlons la bouche pleine à Oloron"

"Parlons la bouche pleine à Oloron" : slam, musique, impro et poésie au programme...

C'est la crise, et cependant le Lab'oratoire prévoit malgré tout un printemps de rêve : profitez des soldes... la poésie est partout !

Le Vendredi 20 Mars à 20h30 au Centre Social La Haüt
Le Lab'oratoire* remet le couvert pour une soirée Parlons la Bouche Pleine...

Au programme, de cette auberge espagnole Poético-Prin-Tannière : poésie, lectures, slam, mot-zique, et improvisations en tous genre..car comme le dit Bernard Lubat : "Mieux vaut improviser que prévoir le pire"...

N'oubliez pas pour ceux qui peuvent, d'amener vos mots et de quoi grignoter (pizzas, tartes, gateaux,...), histoire de vraiment parler la bouche pleine.

entrée libre et non faussée

Le collectif de slammeurs tarbais "Hélicon" sera aussi présent à la soirée.

*Le Lab'oratoire est une version élargie du collectif Les Raconteurs de Sainte-Croix, né à Oloron en 2005, regroupant des conteurs, slameurs, poètes et musiciens, qui écrivent, déclament, jouent et performent leurs textes, musiques et sons en direct absolu. Un moment de vie et d'étincelles : les mots volent haut mais peuvent porter bas. Nicolas Loustalot Sébastien Tillous Nicolas Vargas Bruno Vougias Jean-Luc Vertut

lundi 16 mars 2009

Pourquoi l'amour ne suffit pas

Alors qu'un jour, je parlais de Françoise Dolto, quelqu'un me dit : "Ba il faut laisser faire l'instinct... ". C'est-à-dire, laissez faire la nature. Le thème de ce livre est en plein dans cette idée un peu frauduleuse. Non l'instinct ne suffit pas. Non il ne suffit pas de laisser l'enfant grandir, il faut l'aider à grandir. Non aimer ne suffit pas et il y a l'éducation qui doit prendre une place essentielle. Petite parenthèse, j'ai bien apprécié aussi ce que rappelle Claude Halmos dans le livre. Elle dit que Françoise Dolto n'aimait pas forcément le mot "éducation" et l'aurait volontier remplacé par "'humanisation". Ça m'a fait bien plaisir car je n'ai jamais vraiment aimé ce mot que j'ai toujours trouvé un peu dur, plus synonyme de dressage que d'émancipation. Dans mes oreilles ça sonne comme le mot "redresser". D'ailleurs, si on regarde le p'tit Robert, comme synonyme à "éduquer", il y a "discipliner" et "façonner"... Ça ne s'invente pas. Je ferme cette longue Parenthèse.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est aussi la partie qui est consacrée à l'enfant face à la justice. L'auteure fait l'historique depuis l'ancien régime jusqu'à nos jours du regard que nous posons et avons posé sur les enfants. Elle parle notamment de La Petite roquette, une terrible maison de correction inaugurée en 1836. Un endroit où les enfants étaient emprisonnés pendant des années pour des pecadilles. Par exemple, cet enfant de 11 ans condamné à deux ans de prison pour le vol d'un lapin et de deux canards !!!!!! Et je ne vous raconte pas les conditions de détention !
Les choses changent vraiment, dit-elle, grâce au Général de Gaulle et à l'ordonnance de 1945. Cette ordonnance est gravement remise en cause par les lois Perben, avec notamment les conditions de retenue des mineurs qui sont élargies, la détention provisoire qui n'était possible autrefois au moins de seize ans que s'ils avaient commis un crime, dorénavant possible pour les jeunes âgés de treize à seize ans auteurs de délits, s'ils violent leur contrôle judiciaire ou s'ils fuguent d'un centre éducatif fermé (mais je crois que cette partie de la loi a été cassée par le conseil constitutionnel).
Autre chapitre qui m'a beaucoup intéressé, celui qui parle de la castration. Ce chapitre qui fait référence à Freud et bien sur, à Dolto, explique que l'enfant doit renoncer à certains plaisirs immédiats pour d'autres plaisirs qu'il devra imaginer et prévoir. Par exemple, le passage de la tétée à la cuillère. J'y ai vu là une allégorie de notre société emprisonnée dans sa prison technologique, persuadé que ce qu'elle vie en ce moment est définitif et s'enracine pour des millions d'années. La tétée des adultes, c'est l'ordinateur, la télé, la bagnole que l'on suce en pensant qu'il n'y a pas de vie après ça.
Les dernières pages m'ont un peu ennuyé. Elles parlent de l'accompagnement des enfants chez le thérapeute, et pour le coup, je ne me suis pas senti concerné. J'espère qu'avec nos enfants nous faisons de suffisamment de prévention à telle enseigne que ça nous évitera d'en arriver là.
C'est un livre essentiel et je le conseille à tout le monde car il montre comment évolue l'enfant, mais on peut très bien transposer les idées de ce livre aux adultes. De cette manière on pourra remarquer que nous aussi, les adultes, nous avons besoin d'être humanisé et que apprentissage, humanisation et émancipation ne s'arrêtent pas à la fin du cursus scolaire.

dimanche 15 mars 2009

Ne brisez pas cette chaîne !

Cette chaîne a été commencée en 1625 par un moine capétien moldave éleveur
 de morues dans le but de sauver Thérèse, une petite fille gravement malade !
 Aujourd'hui cette petite fille a 379 ans et elle est atteinte d'un cancer
 des testicules et d'une fièvre affreuse de la grande thyroïde contractée 
lors d'un viol par un cerf en période de brame en forêt de Rambouillet , à
 proximité d'une mare souillée par des déchets radioactifs
 malencontreusement tombés d'un avion furtif.
 De plus, lors d'un séjour au Zimbabwe, elle s'est fait bouffer une jambe par
 un ours africain, espèce extrêmement rare qui a la particularité de 
sodomiser ensuite ses victimes.

 Alors, renvoyez s'il vous plaît ce message à tout votre entourage!
Et cela vous portera chance.


 Renvoyez aussi ce message à tous vos amis. Cela leur portera chance :

- Chaque fois qu'ils iront aux toilettes, il y aura du papier.

- Chaque fois qu'ils achèteront des knackis à la volaille, y'aura 20
 cents de réduction immédiate à la caisse.

- Chaque fois qu'ils mangeront des moules, il n'y aura pas de petits 
crabes dedans (sauf pour ceux qui aiment bien).

- Céline Dion deviendra aphone à vie.


- Il ne pleuvra pas trop à Molines la semaine du 19 juin

- Enfin, ils seront désormais exemptés de répondre à tous les messages
 chaînes qui nous cassent les burnes. 
Si vous le faites, en plus, vous recevrez prochainement un bon de réduction
de 15 % valable dans tout le catalogue des 3 Cuisses (sauf pages 323 à 332)
et moi, je recevrai un bon de parrainage.

Ce message a fait le tour du monde 759 874 236 587 fois, ne brisez pas la 
chaîne !

Si vous envoyez ce message à votre entourage, vous recevrez automatiquement 
la somme de 100 000 euros dans votre boîte aux lettres la semaine suivante
 et ceci grâce à un système de détection par satellite d'envoi de messages
 mis au point par Marcel Toshiba et Yshi Daibull. Pour Thérèse, pour vous,
 pour moi, pour tous vos amis, ne brisez pas cette chaîne. Merci...

P.S: Pour rencontrer le grand amour marque le nom de ton amour sur un papier

 et penses-y très fort puis tu mets ton doigt dans ton cul et tu le tournes 3 fois
 dans le sens des aiguilles d'une montre.

 Si tu ne renvoies pas ce message à 1454532454541354 personnes dans les 10
secondes qui suivent, un dinosaure bleu viendra te manger demain à 17H30."

mercredi 11 mars 2009

PARLER POUR QUE LES ENFANTS ECOUTENT...

ECOUTER POUR QUE LES ENFANTS PARLENT

Voici le dernier bouquin que j'ai lu : tout simplement passionnant. Véritable réflexion de fond sur l'éducation et la pédagogie : comment faire en sorte de rendre l'enfant plus autonome, d'essayer de le responsabiliser davantage, d'écouter ses sentiments ...???
Il fait partie d'une série de livres des auteures Adele Faber et Elaine Mazlish. On a d'ailleurs déjà parlé de l'un de leurs bouquins sur ce blog « Jalousie et rivalites entre frères et soeurs ».
En fait, ces auteures partent toujours de cas concrets que l'on rencontre tous régulièrement en tant que parents et, au fil du bouquin, on intègre (si on y adhère évidemment) une philosophie de l'éducation bien différente de celle que l'on a l'habitude d'employer quotidiennement (moi la première). J'ai donc « testé » certaines actions qu'elles nous proposent de mettre en oeuvre. Voici quelques exemples :
− Pour le responsabiliser et faire en sorte qu'il prenne l'initiative de certaines tâches, au lieu de lui dire « c'est quoi ce bordel ici, range-moi ta chambre !!! », dire « je vois beaucoup de désordre par terre », et à cette remarque, mon fils m'a répliqué « On range?? Tu m'aides ?? ». On a donc rangé ensemble et pas besoin de se mettre en colère. L'un des conseils fondamentaux est (pour ce genre de cas) de décrire la situation Aussi, par exemple chez nous le verre de Jolan tombe fréquemment sur la table, et maintenant, au lieu de crier comme on le faisait avant, on dit « oh la la, il y a beaucoup de lait sur la table », et notre fils prend l'initiative d'aller chercher l'éponge (même qu'une fois on a eu besoin de rien dire il s'est levé tout seul !!!). On commence tout juste à appliquer ces principes et c'est clair que les progrès sont rapides et valorisants pour lui.
− En ce qui concerne les sentiments, nous sommes une société qui réprime tout cela (ce n'est pas bien de montrer...) Par exemple, quand notre fils avait un problème et qu'il se mettait à pleurer, on lui disait « mais non, ça va aller ». On niait donc ce qu'il pouvait ressentir, maintenant on essaie de dire « pour pleurer comme cela, tu dois être très malheureux, ou tu as dû te faire très mal... On tente donc de reconnaître ses sentiments et de lui dire « oui tu as le droit de te sentir lésé, frustré ou je ne sais quoi ». L'autre jour par exemple, la mamie de Jolan lui propose un gâteau mais, dès que Peio (son petit frère) voit le gâteau, il râle pour en avoir aussi. Alors, la grand-mère de Jolan coupe le gâteau et en donne un bout à chacun et là, Jolan a soudain été « envahi » par ses émotions et a commencer à pleurer à tel point qu'il ne pouvait plus parler. Au lieu de lui dire « Mais non Jolan c'est rien, il faut partager » (ce qui ne ferait qu'accentuer les sentiments négatifs qu'il a parfois envers son petit frère), je lui ai dit « tu t'es senti lésé, tu pensais avoir tout le gâteau et Peio en a eu un petit bout, voyons ce que l'on pourrait faire...je te propose de prendre un couteau très dangereux (Jolan a 4 ans) et d'en couper un morceau pour toi et un autre pour moi ». Il a sourit (trop content d'utiliser un « couteau dangereux ») et ça s'est arrêté là.
Bien sûr, je précise que parfois, on s'énerve aussi et que l'on ne réagit pas forcément toujours selon ces principes. Mais bon, personnellement, le fait d'avoir trouvé des conseils qui, au fond me semblent simples et logiques, et qui en plus fonctionnent m'a beaucoup soulagé et j'ai l'impression que mon petit garçon est plus « léger » et reconnaissant aussi. Par contre, bien sûr, je ne pense pas qu'il y ait de recette miracle et magique (sinon ça se saurait) et ne prétends (évidemment) pas ici donner des leçons aux autres sur la manière d'élever leurs enfants. Moi ça m'a aidé si ça peut aider quelqu'un d'autre tant mieux.
En plus, le livre est truffé de petites BD comme celle ci-dessus, comme ça même ceux qui ne savent pas lire peuvent comprendre.

Infos : Ateliers autour du livre « Jalousie et rivalités entre frère et soeurs » organisés par l'association Karkaila Xiberoa. Plus d'infos consulter le blog bientôt disponible : http://karkaila-xiberoa.blogspot.com

Gild@
Cliquez sur les images pour les agrandir

dimanche 8 mars 2009

Artisan... Jusqu'à quand ?

Pour fêter mon futur dépôt de bilan, j'offre une invitation gratuite au salon de l'habitat auquel je participerai du 19 au 22 mars.
Vous pouvez récupérer l'invitation à mon atelier.
Vent de panique chez les artisans ? En tous les cas, pour moi il souffle. Je n'ai pas l'habitude de me plaindre, mais depuis le mois d'octobre 2008, le travail ne rentre pas, ou au compte-goutte. Les clients mettent des plombes à venir chercher celui qui est terminé.
- A un client qui tardait à venir chercher le travail terminé depuis belle lurette, je l'appelle et il me répond : "Je vais vous envoyer une avance mais figurez-vous, je suis au chômage technique"... Oups !
- Je discutais il y a quelques jours avec un petit artisan qui installe des panneaux solaires et photovoltaïques... "Si ça continue, dans un an, je plie la boite".
- Un copain qui est ferronnier d'art est aussi particulièrement inquiet : "calme inquiétant, je fais beaucoup de devis mais mon taux de réussite est minime... Cette semaine, je vais finir tout ce qui est en cours de fabrication et s'il ne rentre rien entre temps, je n'ai plus de travail devant moi."
Et il n'a pas la chance lui, d'avoir hérité d'une maison à 35 ans.
Ça m'est déjà arrivé d'avoir des périodes comme ça, mais jamais aussi longues.
De plus, précision importante, je suis artisan... d'art. C'est-à-dire, à mi chemin entre l'artiste et l'artisan. Un peu bâtard le métier. Pas tout à fait dans le vent économique où l'artisanat "d'art" industriel made in ailleurs mène la danse, où le court terme est la règle dans notre société du jetable ; pas tout à fait non plus dans le monde de l'art où on peut coller des tarifs exorbitants.
Autre précision importante, comme mon pote ferronnier d'art et l'artisan qui installe du solaire... Je suis petit, tout petit, un microbe au vu des grosses bottes de l'artisanat d'art industriel. Une TTTTTTTPE (trèstrèstrèstrèstrèstrèstrès petite entreprise).
Mes clients, c'est la classe moyenne, 40 - 50 ans, ni riche ni pauvre mais apparemment, de plus en plus pauvre. La priorité aujourd'hui, ce n'est pas de faire restaurer sa comtoise, mais de payer le crédit de la maison, la bouffe, l'electricité etc... Je ne vais pas leur jeter la pierre, je vais plutôt essayer de la revendre à un lapideur.
Pendant ce temps, Le Triomphant se paye le luxe de tamponner son homologue anglais The victorious... Une armée entretenue à coup de milliard pour nous préparer une guerre alors que celle que nous vivons n'a pas besoin d'armes pour détruire, une guerre dont l'armée n'a même pas conscience dans sa caboche vide, une guerre qui est en train de faire des victimes en ce moment même, celle de l'économie triomphante, de la croissance et du productivisme. Non, ça, ça n'a aucun rapport, mais ça m'énerve tellement !

vendredi 6 mars 2009

Mitikile XXI - Haria ! Haria !

Ça bouge pour le haut débit par la fibre optique. Dans le collectif, il y a même une grosse pointure du dessin d'humour qui parle de mon village... Asisko, si tu m'entends !
Il paraitrait que c'est de mon village que toute cette lutte anti-WIMAX aurait démarré en Pays-Basque. Il paraitrait qu'au Conseil Général, on l'a mauvaise contre mon village. Eh ! Oh ! Vous ne voyez pas, quand le soir descend, Matalas sur son cheval, qui hante ce village ? Lui aussi me fait souvent l'honneur de s'arrêter un moment devant ma maison, juste histoire de surveiller si on continue bien, du haut de notre 21 ème siècle, à lutter contre les inégalités et défendre notre belle culture et notre langue. C'est lui qui m'inspire ! Justement, il m'a dit la dernière fois...
- "Ba ! pour les protestants, laisse tomber ! Toujours Herria ! Herria ! Mais surtout faites gaffe à la planète ! "
- OK Beñat j'ai entendu ton message 5/5... On va faire leur peau aux vendeurs de vent en poudre !

Bientôt une surprise à annoncer... Les collectifs pour la fibre optique s'organisent
...
RESTEZ CONNECTÉS SUR XIBEROA.BLOGSPOT.COM
(ce teesing est insupportable ! On veut savoir ! ... Merci Etienne ! C'est teasing, pas teesing !)

mercredi 4 mars 2009

Peintures d'enfant



Je suis toujours étonné de voir se que sont parfois capables de faire les enfants et les très grands peintres. Bien sur, il peut y avoir des gribouillis. Mais parfois, il se dégage quelque chose. D'aucuns diront que c'est le hasard. Mais alors, faudrait discuter du hasard, car le simple fait d'avoir un crayon à la main et de le poser sur une feuille de papier exclu cette possibilité. Pour moi, l'art, c'est avoir une page blanche et avoir envie de la remplir et ensuite d'en faire partager le résultat. Pour dire aussi que l'art ne doit pas être réservé à une élite bien pensante. Ce qui est formidable, dans l'art, c'est la liberté qu'il nous propose. La liberté d'être soi-même et de donner sa vision et son interprétation du monde.

dimanche 1 mars 2009

LES COUCHES LAVABLES, C'EST PAS ENCORE CA !!!

Bon, si Lurbeltz publie ce post, c'est que vous êtes sur le blog d'un écolo honnête ...
Voilà un an de ça, on publiait un premier papier « à la gloire » des couches lavables, et maintenant, après un an d'utilisation, voici mes conclusions. Elles n'engagent que moi, mais au moins c'est du vécu !
Au début, on a essayé une première marque et elles fuyaient. On pensait qu'on les mettait mal... mais non, elles fuyaient c'est tout (et bien sûr fallait changer le marmot de pied en cap à chaque fois car tout était trempé !). Ca n'arrivait pas forcément tout le temps mais c'était assez fréquent.
En écolos opiniâtres, on a acheté d'autres couches lavables (Bumgenius) « la Rolls des couches lavables » comme ils disent, et celles-là ne fuient pas non, elles puent de façon épouvantable au bout d'un moment... Alors bien sûr on se dit, on ne met pas assez d'huile essentielle de tea tree, pas la bonne lessive... Mais non on a beau changer de lessive ... ça pue quand même. Et en plus, notre chouchou a eu des mycoses (l'huile essentielle sert à désinfecter en attendant le lavage mais apparemment sans succès).
Bref, je sais que les habitués de ce blog vont plutôt s'embêter en lisant ce texte, mais je l'écris quand même par souci d'honnêteté et parce que j'aurais bien aimé trouver des témoignages précis de mamans ayant utilisé ce type de couches. Voilà et bien sûr certains s'en donneront à coeur joie de railler ces fichus ecolos mais bon on a essayé (pour cela du moins) d'appliquer concrètement nos idées et on sait reconnaitre que c'est pas encore gagné !

Gild@ A-C