dimanche 3 août 2008

MON CHIEN


Tout est clair dans tes yeux,
Mon pacifique, mon eau bleue
Moi qui ne voyage qu'en rêve
Vers des pays que des hommes crêvent,
Mon chien...
Tu es la vérité, le silence,
Ton coeur dans mes yeux est immense
Dire que tu vas partir sans moi,
Dire que tu vas partir sans moi,
Mon chien...
J'ai un plan, si tu savais,
Qu'intéresse pas l'humanité
Un putain plan de chien
C'est le mien, c'est le tien
Mon chien.
Je sais qu'il y a des vents
Délaissés par les hommes,
Subsistant hors du temps,
Et vivant hors des normes,
Mon chien.
Osons. Demain on s'y faufile
Nous serons nos évangiles,
Nous lirons nos émois sur le sable,
lls verront de quoi on est capable,
Mon chien...
lls verront de quoi on est capable.

A Duduche, Dick, Myrtille, Pruneau et Benji

1992

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a quinze jours, mon ami Romann a vu à sa porte deux chiens déchiqueter son chat Doudou.
Quand je regarde Baztan, mon Briard, je sais à quel point il en serait incapable.
N'empêche, si j'assistais à ue scène de ce genre, je me demande si ma vieille préférence pour les chats ne reprendrait pas le dessus.
Enfin, bisous toudmeme au bon gros Benji.
Dis, c'est toi sur la photo?

Anonyme a dit…

Henri Tachan
Ma chienne


Ma chienne vivait peinarde en somme
Jusqu'au jour où elle m'a choisi
A la Société Protectrice des Hommes
Au fond d'un immeuble moisi,
Mes yeux l'imploraient en silence :
S'il te plait, ne me laisse pas,
J'aurai pour toi mille patiences
Et je te suivrai pas à pas,
Et je te suivrai pas à pas.

Ma chienne m'emmène à la rivière
Courir derrièr' des bouts de bois,
J'en ai rapporté trois, hier,
Je crois qu'elle était fière de moi,
Et on s'est roulé sur la mousse,
Ma truffe contre son nez froid,
Mes pattes sur ses cuisses douces,
Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid,
Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid...

Ma chienne patiemment me dresse,
Sans jamais élever la voix,
A coups de langue et de caresses,
Depuis, je mords bien moins, je crois,
Et quand je gronde de colère,
Tout au fond de ses yeux je vois
Que les fouets et les muselières
Ne sont pas pour elle, mais pour moi,
Ne sont pas pour elle, mais pour moi...

Ma chienne, ô ma tendre maîtresse,
Viens, raconte-moi ton histoire,
Dis-moi vite, car le temps presse,
A quoi tu penses dans le noir,
Depuis des siècles que nous sommes
Dans la même galère, toi et moi,
Dis-moi pourquoi un petit d'homme
Ça vaut bien moins qu'un chien, parfois,
Ça vaut bien moins qu'un chien, parfois...

Lurbeltz a dit…

Merci pour cette chanson magnifique.
Oui sur la photo, c'est moi et à côté mon frère Duduche.

Anonyme a dit…

Clair que c'était ton frère celui-là ! A toujours aboyer du mauvais côté...

Lurbeltz a dit…

Petite précision... A la fin de sa vie, Duduche était sourd comme un pot, mais il était prompt et heureux comme un pape de participer à la vie autour de la maison. A cette époque, on avait Myrtille une jeune labrie. Myrtille aboyait assez souvent pour des raisons assez obscures pour nous, peut-être une mouche qui passait par là, je ne sais trop quoi. Peut-être un chien à 3 kms. Mais enfin, Myrtille savait pourquoi elle aboyait, elle et elle avait l'ouie fine, elle. A la fin de sa vie Duduche aboyait parce qu'il entendait aboyer Myrtille à quelque mètres de là, il qu'il était soucieux de l'accompagner. Sauf que quand Myrtille aboyait au sud, Duduche aboyait au nord, quand elle aboyait au nord, il aboyait au sud. Probablement en plus, il perdait un peu la vue. Ah ! Sacré Duduche... moi.

Lurbeltz a dit…

Petite précision Cyclotor... Mefie toi de l'intelligence de Duduche. Peut-être entendait-il déjà plus loin qu'on le pense. Parfois on croit voir des choses et on se trompe. Peut-être je vais apprendre un jour que Duduche et Myrtille s'étaient concertés pour circonscrire le territoire Pastou. Manquait juste 2 autres chiens pour aboyer à l'est et la l'ouest

Lurbeltz a dit…

Ma maman m'a fait remarqué que j'avais oublié Pruneau.... Quel con, je l'ai partout en photo en plus. Pruneau qui s'est fait écrasé par une connasse de bagnole qui pue du bec à Mauléon.

Anonyme a dit…

duduche a surtout manqué te faire tuer en bagnole, mais bon goutte d eau....

Anonyme a dit…

Ouais, sûr ! Celui là, c'était un bon... Franchement, y a des types je m'en rappelles plus 10 minutes après les avoir vus. Alors que la tronche de ton chien quand il aboyais à l'ouest, je m'en rappellerai toujours ;-)