C'est de la poésie en prose, de l'impressionnisme tout en sensations. On y sent à chaque ligne les vies vibrantes des personnages et puis les souffrances comme si on les vivait soi-même.
Christian Laborde parlait de ce roman comme un "concert de mots". Oui ça chante là-dedans.J'ai lu de temps en temps des pages du livre en marchant sous les arbres et ça le fait. Je vous le conseille. Ça va parfaitement avec le piaillement de habitants qui volent dans les plumes des arbres. D'ailleurs le livre parle aussi des arbres. Puisqu'on est au printemps, puisque le soleil va revenir, installez-vous sous un tilleul, un figuier, un chêne et lisez Soror et laissez vous porter.
Il y a des livres qui ne parlent qu'à l'intellect. Ce livre ne passe pas par ce canal là. Il passe d'abord par le registre du coeur. Les mots de Christian Laborde parlent directement au noyau de nos cellules, comme savent le faire tous les poètes.
Quand on a fermé le livre, il laisse le gout des vieux souvenirs, de la mélancolie. Il laisse des parfums et des couleurs.
C'est comme une autre vie qui revient à la mémoire.
Christian Laborde parle du livre -->ici<--
1 commentaire:
Flaubert, avant d'envoyer à l'éditeur, avait son gueuloir.
Il marchait dans une clairière en lisant très fort ce qu'il venait d'écrire, pour le mettre à l'épreuve.
J'aime bien cette idée.
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