dimanche 21 décembre 2008

L'école idéale existe !



"Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils peuvent provoquer des changements"
(CHOMSKY & Cie)


A votre avis, est-ce qu'il existe une école idéale en ce bas monde ? Je vous entends déjà : non l'idéal n'existe pas, non c'est pas possible. Tu es trop utopiste. et gna gna gna.
Et puis d'abord, c'est quoi l'école idéale ? Pour moi, c'est une école qui tient cas de tous les enfants dans leur différence, même les cas jugés "irrécupérables" (comment peut-on juger un enfant "irrécupérable" ?). Une école qui soit à l'écoute du désir de chaque enfant et qui tient compte de son individualité. Une école qui permet l'échange de la parole libre et décomplexée, la découverte de l'esprit critique et qui apprenne l'autonomie et la responsabilisation. "Une école qui rend aux activités manuelles et sportives leur dimension .../...en les valorisant au même titre que les activités intellectuelles". Une école qui bannisse toutes sortes de notes et autres classements inutiles tout juste bons à enseigner la compétition et inculquer un darwinisme social contraire aux valeurs d'égalité et de respect.
Et vous me direz, lire, écrire et compter alors ? Franchement, ceci est bien secondaire, car un enfant qui est écouté dans son désir, un enfant qui apprend au moment où il veut apprendre, lire, écrire et compter, ça passe comme une lettre à la Poste .... "Chemin faisant, on s'aperçoit que le plaisir d'apprendre et le désir de vivre sont inséparables".
Cette école idéale existe et elle s'appelle l'école de la Neuville. Il s'agit d'une école expérimentale qui n'en finit pas d'expérimenter en réfléchissant au quotidien à ce qui est le mieux pour chaque enfant et pour le groupe.
Dans les années 70 Fabienne d'Ortoli et Michel Amram décident de créer cette école pour mettre en place un projet éducatif hors du commun. Ils font appel à Françoise Dolto et Fernand Oury qui les aideront à élaborer une pédagogie nouvelle avec comme base pédagogique ce qu'avait déjà crée Célestin Freinet avant eux. Cette école existe encore aujourd'hui, mais l'éducation nationale ne doit pas être au courant et pendant ce temps Xavier Darcos continue de donner des coups de pied à ce pauvre cadavre démantibulé qui agonise dans le fossé. Nous ne sommes pas sorti de l'auberge !
J'avais 20 ans quand j'ai lu l'aventure de cette expérience fabuleuse et j'ai compris l'essentiel sur moi-même à ce moment-là. Je dois en partie mon émancipation et mon auto-analyse à ce petit livre. Je sais depuis ce jour qu'il n'y a pas d'échec scolaire chez les enfants mais un échec scolaire que l'on ne peut imputer qu'à l'école elle seule, l'école archaïque, l'école caserne qui existe encore aujourd'hui et qui cherche à former les petits soldats de la société.
Il faut écouter Dolto s'étonner qu'après une journée de classe, on impose des devoirs du soir aux gamins. C'est encore vrai aujourd'hui et c'est minable.
Il faut écouter Dolto venter une école dont "les cours" sont facultatifs... Ça existe et ça marche !
Il faut s'étonner du poids des cartables : de 4 à 13,4 kg pour le plus lourd, et de 7,7 kg à 9,4 kg pour des élèves de 6e.
Il faut d'étonner, il faut s'étonner, il faut s'étonner !
Les enfants, les parents ne vous laissez plus abuser par l'école archaïque et lisez tous "L'école avec Françoise Dolto". Alors, nous arriverons à construire un autre monde.

27 commentaires:

Anonyme a dit…

« Une école qui soit à l'écoute du désir de chaque enfant et qui tient compte de son individualité .»

Décidemment, c’est une obsession chez toi, le culte bobo des pédagogies libérales !
L’enfant est un monstre initial d’égocentrisme et de narcissisme. Le travail de tout éducateur, parent, enseignant est de dire non à ce dictateur capricieux, de lui apprendre à attendre son tour. L’école ne doit pas être à l’écoute du désir de chaque enfant. L’école c’est le moment collectif par exemple. Non à l’individualisme.

« Et vous me direz, lire, écrire et compter alors ? Franchement, ceci est bien secondaire »
Voilà le plus grave. la principale raison d’être de l’école doit être le savoir, l’instruction. Si on enlève cela à l’école alors, c’est le règne du vide et de l’opinion. C’est là que se fabrique alors les petits soldats de la société libérale ! C’est là qu’opère le darwinisme social ! L’instruction et les savoirs (tous les savoirs, sportifs, artistiques aussi bien sûr) sont les seules possibilités d’émancipation des enfants issus des classes défavorisées. je suis moi même un exemple du mérite républicain et vos idées font bien rire mes élèves pauvres (et immigrés)

« l'école caserne ». Le mot maître en latin a deux traductions. Le dominus, maître qui domine l’esclave, et le magister qui possède une autorité que lui confère un savoir donné. En amalgamant les deux, tu peux donc lutter en même temps contre toute forme d’autorité et de savoir, toujours pour te dédouaner de ton propre échec scolaire.

« la découverte de l'esprit critique et qui apprenne l'autonomie et la responsabilisation. », tout le monde est pour et c’est bien le but des apprentissages. Comment ? Ce n’est pas en décrétant et en donnant la parole spontanément que l’on forme des individus libres et autonomes.

j'ai vu ces écoles, j'ai essayé de rattraper les dégats commis par l'ecole du soleil a saint faust par exemple. par pitié, stop freinet, dolto

sophie

Lurbeltz a dit…

Oui c'est bien ce que je dis, vous prônez l'école caserne où l'on apprend à obéir aux ordres ou l'individu est nié pour satisfaire le troupeau. Vous êtez bien à l'image des profs que j'ai eu, coincé dans un système monolithique et incapable d'avoir une once d'autocritique.
Pour me calmer de ce que je viens de lire, je vais aller regarder le film : "le cercle des poètes disparus", ça va me faire du bien !
Et puis relire Prévert et la chanson de Renaud, "c'est quand qu'on va où"

Lurbeltz a dit…

C’est quand qu’on va où ?

Je m'suis chopé 500 lignes :
"Je n'dois pas parler en classe"
Ras l'bol de la discipline !
Y'en a marre c'est digoulasse !
C'est même pas moi qui parlais,
Moi j'répondais à Arthur
Qui m'demandait, en anglais,
Comment s'écrit No Future

Si on est punis pour ça
Alors je dis : 'Halte à tout ! '
Explique-moi, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

C'est quand même un peu galère
D'aller chaque jour au chagrin
Quand t'as tell'ment d'gens sur Terre
Qui vont pointer chez «fous-rien»
'vec les d'voirs à la maison
J'fais ma s'maine de soixante heures,
Non seul'ment pour pas un rond
Mais en plus pour finir chômeur!

Veulent me gaver comme une oie
'vec des matières indigestes,
J'aurais oublié tout ça
Quand j'aurai appris tout l'reste,
Soulève un peu mon cartable,
L'est lourd comme un cheval mort,
Dix kilos d'indispensable
Théorèmes de Pythagore !

Si j'dois avaler tout ça
Alors je dis : 'Halte à tout ! '
Explique-moi, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

L'essentiel à nous apprendre
C'est l'amour des livres qui fait
Qu'tu peux voyager d'ta chambre
Autour de l'humanité,
C'est l'amour de ton prochain,
Même si c'est un beau salaud,
La haine ça n'apporte rien,
Pis elle viendra bien assez tôt

Si on nous apprend pas ça
Alors je dis : 'Halte à tout ! '
Explique-moi, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

Quand j's'rais grande j'veux être heureuse,
Savoir dessiner un peu,
Savoir m'servir d'une perceuse,
Savoir allumer un feu,
Jouer peut-être du violoncelle,
Avoir une belle écriture,
Pour écrire des mots rebelles
A faire tomber tous les murs !

Si l'école permet pas ça
Alors je dis : 'Halte à tout ! '
Explique-moi, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

Tu dis que si les élections
Ca changeait vraiment la vie,
Y'a un bout d'temps, mon colon,
Qu'voter ça s'rait interdit !
Ben si l'école ça rendait
Les hommes libres et égaux,
L'gouvernement décid'rait
Qu'c'est pas bon pour les marmots!

Si tu penses un peu comme moi
Alors dit :"Halte à tout"
Et maint'nant, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

Si tu penses un peu comme moi
Alors dit :"Halte à tout"
Et maint'nant, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

(Renaud Séchan)

Anonyme a dit…

Dis, Lurbeltz, ce genre d'article, tu ne l'écris pas un peu pour provoquer, Sophie? Allez, avoue-----
T'inquiète, Jésus crie et la caravane passe.

Lurbeltz a dit…

Non c'est pas spécialement Sophie, c'est les profs en général qui ne reconnaissent pas les défauts du système, les autosatisfaits mais ils ne sont pas nombreux. Sophie a sauvé les enfants de l'école de St Faust (Rudolf Steiner) elle vient sans doute sur ce blog pour me sauver. Maiss je les comprends aussi, les profs... Ils sont dans un système, une grosse machine qui n'a pas les moyens de prendre les enfants autrement qu'en troupeau. En plus si le gouvernement supprime des postes !
Pour illustrer mon sens de la provoc, il y a pas mal de temps, j'avais fait une expo de BD dans une salle. Sur les poutres, il y avait un petit texte que j'avais collé. Je ne l'ai pas en entier, mais je me souviens du début "1990, j'écris un texte poético-scatologique à l'intention des profs et des instits que j'ai eu la malchance d'avoir..." Je ne me souviens pas de la suite. Je sais juste que je racontais que j'avais écrit un truc assez raide et qu'à la fin je déchirais le papier soulagé que j'étais d'avoir écrit tout cela. Et ben je sais qu'une instit était venu avec sa classe, elle a lu le début du texte et a refusé de rentrer dans la salle d'expo. J'aurais bien voulu lui parler et lui expliquer mais j'étais pas là. Dommage.
J'ai ressenti une telle injustice, et j'ai été tellement entendu quand j'ai lu ce livre ! Sophie ne comprend pas ce que c'est que de ne pas être entendu dans son désir de vivre et son désir de liberté. C'est plus fort que tout.

Anonyme a dit…

"La marguerite échevelée morte déjà l'été passé, avait mis sur son testament : la vie est mon seul amant".
Julos Beaucarne

Lurbeltz a dit…

Oui au fond, il n'y a que cela, la vie, la vie, la vie. Le vrai miracle il est là et pas dans la connaissance et le savoir et ses lieutenants qui à chaque fois croient inventer quelque chose, alors qu'ils réinventent le fil à couper le beurre ou pire, la bombe atomique, les OGM et le téléphone portable. Si la sacro-sainte "instruction" de Mme Sophie n'est pas capable de respecter la vie, à la base, elle ne vaut rien de rien. Savoir, qu'est-ce que ça peut foutre si au dedans de soi on est ravagé et écrasé comme une feuille morte. A la limite, je préfère être un imbécile heureux de vivre et respectueux de la vie qu'un homme instruit, plein de certitudes.
Faut que je relise "Une société sans école" de Ivan Illitch.
Le savoir ça vaut rien quand on fabrique des moutons qui vont travailler pour avoir une bonne note. Je suis fier d'avoir été un résistant même si à ce moment là je n'avais pas conscience d'en être un.

Lurbeltz a dit…

Je suis égocentrique et narcissique, je vous raconte pas... A telle enseigne que je ne résiste pas au plaisir de me citer... Un extrait de mes "Pensements" bien à propos :

"Mon école c'est les filles, les copains, et la pelote entre midi et deux et pendant la récré. Le reste, la prof de français, la prof de maths, le pion juché sur son pupitre et qui dort, juste bon à enseigner l'obéissance, l'ordre et la discipline, je les exècre. Je ne suis pas là. J'attends que le temps passe. J'attends de naître tout à fait pour virer ma cuti, ma carapace qui me protège. Je suis une tortue et je me protège du changement obligatoire, de l'école caserne et je défie tous les lièvres du coin. Mon ordre en latence tente de résister à l'ordre imposé par les soldats de la société. Ce n'est pas que je ne veux pas obéir, je n'y arrive pas. Mon ordre intérieur est plus fort que l'autorité imbécile. Je résiste inconsciemment. Je suis un résistant sans croix de guerre et sans médaille, et je m'en fous."

Anonyme a dit…

dis jenofa, tu n'as pas l'impression de te contredire avec l'article soutenant les enseignants paru sur ton blog il y a quelque jours ?
sophie

Anonyme a dit…

Absolument pas!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais alors là, pas du tout, bien au contraire!!!!!!!!!!!!!!!!
Mon combat de toujours, c'est : me battre à court terme pour empêcher, par exemple, l'amputation d'un Parc National (que je préfère appeler, moi, un parc naturel, vu tout le bien que je pense de la Nation----) et à plus long terme, l'oeil fixé sur la ligne bleue des Vosges, agir pour qu'éclose un jour une société où la Terre entière sera un parc naturel où les zumains en auront fini de déconner comme ils le font.
Alors, en ce qui concerne l'école, c'est la même chose : aider les enseignants (pas les garde-chiourme), par tous les moyens possibles, à permettre l'épanouissement de chaque enfant en harmonie avec le reste du monde vivant,("Ne t'attache en toi qu'à ce que tu ne sens qu'en toi-même et crée de toi, impatiemment ou patiemment, ah! le plus irremplaçable des êtres") pour au bout du compte, même si ni moi ni ma fille ne pouvons voir ça un jour, en arriver à ce que l'école soit devenue inutile et où il n'y aura même plus besoin de lire Illich.
"Un autre monde est possible, MAIS IL EST DANS CELUI-LA" Paul Eluard.
Pfffffffffffff!!!!!!!!!!!!!!!! Quelle misère!

Anonyme a dit…

Ah, oui, j'oubliais! La première citation est d'André Gide.

Anonyme a dit…

another brik in the wall

Lurbeltz a dit…

Ah oui, c'est vrai, il y a aussi le film "The wall". Je l'ai en DVD et faut que je le regarde à nouveau. Je me souviens quand les enfants rentrent dans l'école tous différents et ils en ressortent tous pareils comme des robots. Ça me fait penser à cette chanson Graeme Allwright

Petites boîtes

Graeme Allwright

Petites belles très étroites
Petites boîtes faites en ticky-tacky
Petites boîtes, petites boîtes
Petites boîtes toutes pareilles
Y a des rouges, des violettes
Et des vertes très coquettes
Elles sont toutes faites en ticky-tacky
Elles sont toutes toutes pareilles

Et ces gens-là dans leurs boîtes
Vont tous à l'université
On les met tous dans des boîtes
Petites boîtes toutes pareilles
Y a des médecins, des dentistes
Des hommes d'affaires et des avocats
Ils sont tous tous faits de ticky-tacky
Ils sont tous tous tous pareils

Et ils boivent sec des martinis
Jouent au golf toute l'après-midi
Puis ils font des jolis enfants
Qui vont tous tous à l'école
Ces enfants partent en vacances
Puis s'en vont à l'université
On les met tous dans des boîtes
Et ils sortent tous pareils

Les garçons font du commerce
Et deviennent pères de famille
Ils bâtissent des nouvelles boîtes
Petites boîtes toutes pareilles
Puis ils règlent toutes leurs affaires
Et s'en vont dans des cimetières
Dans des boîtes faites en ticky-tacky
Qui sont toutes toutes pareilles

Anonyme a dit…

Que n’a-t-on pas assassiné Jules Ferry et ses idées ridicules d’école obligatoire !
We don’t need no education ? Bien, supprimons les casernes, je veux dire l’école !
Après tout, on peut très bien vivre analphabète tout en étant heureux près de la nature comme 860 millions d’invividus qui ne connaissent pas leur chance (chiffre Unesco). Envions ces africains et surtout ces femmes libres puisque ce sont les premières gagnantes (ouf, j’allais écrire victimes) de ce grand retour à la société primitive.
Vivons ! Vivons ! On ne sait pas trop ce que ca veut dire mais c’est pas grave, vivons ! Je ne vois pas en quoi l’école empêche de vivre, bien au contraire, mais c’est pas grave ! Vivons !
Il se trouvera bien un écrivaillon portugais pour nous expliquer avec un air intello que « la littérature est la preuve que le vie ne suffit pas ». (Pessoa, c’est pour ta collection de citations Jenofa. Qu’il est dur de penser par soi même !)
sophie

Anonyme a dit…

Vains dieux, Lurbeltz! Tu as été plus rapide que moi!!!!!!!!!!!
J'allais justement envoyer sur ce blog les paroles de cette chanson de Graeme, qui, je te le dis en passant, est un ami de Romann.
Cette chanson m'a toujours collé à la peau!

Anonyme a dit…

Faire passer à Pessoa, : la littérature, c'est la vie. Mais vu que c'est un écrivain, il ne le sait peut-être pas--------------
A sortir une phrase de son contexte-----
Jules Ferry, tu veux dire celui qui a fait subir à des générations de Basques, de Bretons et d'Occitans, j'en passe et des meilleurs, le supplice de la bûchette, quand ils parlaient leur langue dans la cour de récré de l'école nationale française?
Gora ikastolak, calandretta, Di Wann-------
Dis, la trolleuse, moi, quand je ne suis pas d'accord avec un blog, je le dis et puis je n'y reviens plus. J'ai autre chose à faire de ma vie.
Il t'a fait quoi, Lurbeltz? Tu n'as pas un enfant, un compagnon, un chat, un chien,un poisson rouge, une association, un parti politique, un Tamagoshi à t'occuper?
On n'est plus sous Jules Ferry, de toutes façons, et Lurbeltz, moi et d'autres, on n'arrête pas de te rabâcher que l'on se bat pour une société, dusse-telle arriver 200 ans et +++++++++++++ après notre mort, où l'école n'aura plus sa raison d'être, et qu'en attendant, on se bat pour une école où les enfants et les enseignants ne soient pas des objets, des produits et des segments de marché.
Si tu ne sais pas ce que vivre veut dire, c'est inquiétant pour tes élèves, aussi inquiétant que d'entendre Sarko dire que se connaître soi-même, c'est ridicule.

Lurbeltz a dit…

Personnellement je me pose beaucoup de question au sujet de Mme Sophie... Qui est-t-elle ? Une zorro du net ? Pourquoi a-t-elle choisi mon blog alors qu'apparemment elle ne partage aucunement mes idéaux ? Ba je vous dirai, ça met de l'ambiance au moins !
Pareil c'est une ancienne prof à moi ?

xixaria a dit…

je suis d'accord avec sophie sur : "l'instruction et les savoirs sont les seules possibilités d'émancipation des enfants issus des classes défavorisées". Pour moi, l'école a été ma liberté, c'était un cocon grâce aux connaissances et ce malgré les enseignants inhumains que j'y ai rencontrés
apparemment les enseignants ont évolués. L'autorité est nécessaire mais cela ne doit pas être une autorité militaire qui "casse"
l'individu.
Le collectif est certainement nécessaire mais l'individuel est précieux.
Je pense que les enfants défavorisés , ceux qui ont des parents absents ou analphabètes ont besoin de l'école. Je ne connais pas ces nouvelles écoles, ni mme Dolto mais je pense que je les auraient adorées.
c'est intéressant que Sophie s'exprime après tout c'est une enseignante. Je donne mon opinion en tant qu'ancienne élève studieuse, solitaire et respectueuse de ses enseignants.

Anonyme a dit…

Ca doit être ça!
Elle est tellement ulcérée de n'avoir pas su percevoir le génie qui se cache derrière ton front obtus, c'est à toi qu'elle le fait payer.

xixaria a dit…

si c'est une de tes anciennes prof, c'est peut-être grâce à elle que tu es devenu un "génie".

Lurbeltz a dit…

Voilà bien des commentaires que je vais pas modérer ... :-D

Bien sur que l'instruction est nécessaire, bien sur que l'école a un rôle capital, bien sur que les enseignants sont extraordinaires surtout eu égard à l'outil qu'on leur propose et qui est sans cesse passé à la moulinette des "réformes" à la mords moi le noeud.
Mais il faut bien se fixer des lignes d'horizons, il faut cesser de se regarder le nombril. Il y a des trucs graves (en plus de la catastrophe pédagogique que prône Mme Sophie), comme la suppression des RASED, le fichier "Base élèves" (http://bigbrotherawards.eu.org/Ministre-de-l-Education-G-de-Robien-fichier.html
http://www.sudeducation.org/article2242.html)
Ceci dit, au collège St François à Mauléon, je suis tombé sur un nid d'incapables, je vous raconte pas !Ceci expliquant probablement cela.

Anonyme a dit…

Ta fille est à l'ikastola, Xixaria.
Et ça, c'est un grand et beau choix!

xixaria a dit…

ma moitié a aussi été au collège
st françois à mauléon. Ah, c'est pour ça que c'est un génie.

eguberri on lurbeltz, jenofa et sophie !

xixaria a dit…

oui, c'est vrai elle est heureuse et épanouie quand elle revient de l'ikastola.

Anonyme a dit…

Maintenant que tu le dis, Xixaria-----
Léo Ferré a éte élève chez les "Frères des écoles Chrétiennes". Budiu!!!!!!!!!!!!!!!!!
Heureusement, sans doute, car c'est très certainement sa souffrance qui a permis l'éclosion du poète qu'il est devenu.
Bon, tout bien, réfléchi, si l'on veut leur permettre de devenir qui ils sont, comme disait la Zazie de Queneau, faut "faire chier les mômes"
C'est ce qui ressort de cette discussion, non?
Merci, Sophie, de nous avoir permis d'ouvrir enfin les yeux.
Kasu, kasu! A la rentrée, vous allez voir ce que vous allez voir!
Ah----, mais--------, c'est vrai-------, j'avais oublié--------, Sophie n'aime pas Léo Ferré.
On ne va jamais s'en sortir!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

Précision utile : mon dernier commentaire répondant à celui de Xixaria concernant le collège Saint-François, pas celui concernant l'ikastola! Ca bas se soie, comme disait Jean Yanne.

xixaria a dit…

les génies fous avaient compris le méli mélo (c'est déjà tout à l'envers dans leur tête).