NOTES DE LECTURE OU DE FILM
VICKY CRISTINA BARCELONA (Woody Allen)
Voici le dernier film de Woody Allen qui parle d'amour(s), de quête d'amour, de différentes façons d'aimer ... . C'est un film gai et triste à la fois, qui pose beaucoup de questions sans forcément y répondre. Les acteurs sont excellents et Penelope Cruz est E-P-O-U-S-TO-U-F-L-A-N-T-E ! De plus, très bonne musique et une visite fabuleuse de Barcelone. A voir sans modération.
BLEU DE METHYLENE ( Fréféric Fajardie)
Premier livre de Fréféric Fajardie qui raconte l'histoire d'un prof qui tue ses anciens cancres et qui les découpe à la tronçonneuse ensuite. Je n'ai pas aimé ce livre qui n'a pas beaucoup d'intérêt à mon avis. On perçoit la perfidie du prof qui trouve des stratagèmes pour que ses anciens élèves viennent lui rendre visite et le commissaire qui mène son enquête. A mon avis ce livre peut se résumer en 5 lignes et n'a pas de grandes qualités littéraires. Point positif :livre très court.
EDUQUER L'URGENCE D'AUJOURD'HUI (Aldo Naouri)
Un livre sur l'éducation qui est très intéressant. Pour résumer, l'un des grands principes est de dire à ses enfants « On ne peut pas tout avoir » et, ainsi, de créer chez eux cette frustration qui peut donner le goût de l'effort. Aldo Naouri met en cause cette « société d'abondance » qui a « pris les parents en otages » (...) et les a «conduits à émettre à l'égard de leurs enfants un message implicite du type : non seulement tu peux tout avoir, mais tu as droit à tout ». Il prend l'exemple de ce jeune qui ne fait rien à l'école car « ça le gonfle » et de ses parents qui cautionnent ses états d'âme en lui permettant de passer au niveau supérieur ou en le changeant d'établissement.
Cependant, certaines de ses théories sont réfutables : il conseille, par exemple, de ne pas raconter d'histoires à ses enfants le soir avant d'aller au lit. L'enfant doit, selon lui aller se coucher seul et se débrouiller. D'autres notions me semblent également discutables mais l'idée phare de ce livre est , à mon avis, fondamentale.
FRERES SOEURS UNE MALADIE D'AMOUR, Marcel Rufo
Avant que Peio (mon second fils) ne naisse, soucieuse de l'entente entre son frère et lui, j'ai acheté ce livre. Si vous voulez jeter 20 € à la poubelle, faîtes de même ! En fait, beaucoup de blabla pour rien. Personnellement je n'ai rien appris. Dès qu'un psychanaliste est un peu connu, il sort un livre avec un titre accrocheur mais pour ne dire, hélàs, que des banalités.
JALOUSIE ET RIVALITES ENTRE FRERES ET SOEURS
Antithèse du livre précédent. Excellent livre qui donne des exemples concrets de scènes auxquelles nous sommes confrontées quotidiennement et des réponses possibles. De plus, en fin de chapitre une fiche résume sous forme de BD les conseils prodigués. Ce livre me semble essentiel pour plusieurs raisons : il permet de prendre davantage conscience que chacun a un vécu et un ressenti qui lui sont propres. Le tout est de prendre en compte le comportement ou la réflexion du frère ou de la soeur. Lui dire que l'on a entendu son message sans oublier de demander à l'autre comment il perçoit la situation. Je pourrais donner plein d'exemples mais je ne saurai pas lequel choisir tellement ils sont tous enrichissants. A lire absolument !
Info : travail autour de ce livre avec l'association Karkaila ces prochains jours.
Dernier film de Jaoui & Bacri dont je suis une fan inconditionnelle !!!
En fait, l'histoire semble être tout simplement un prétexte pour révéler les tensions et les rapports psychologiques entre certains protagonistes et notamment entre deux soeurs. L'une (jouée par Agnès Jaoui) est la femme forte qui peut tout encaisser justement parce qu'elle est forte et sa soeur est une femme beaucoup moins sure d'elle, beaucoup plus fragile psychologiquement. Elle reproche toujours à sa soeur d'avoir été la chouchou de leur maman. Agnès Jaoui ne comprend pas cela et cette image de la femme forte lui pèse énormément car pour elle (au regard des autres) tout est plus facile. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte que, en effet, sa maman n'avait gardé que des photos d'elles deux et aucune avec sa soeur. Bref, un film du les rapports humains (amateurs d'effets spéciaux s'abstenir), vrai, frais, sincère. Certainement pas le meilleur, mais du bon Jaoui quand même !
16 commentaires:
Avis plus nuancé sur le dernier Woody Allen. J’ai touvé Vicky Cristina Barcelona divertissant. C’est une comédie de mœurs stéréotypée où l’on n’apprend rien mais qui se regarde sans déplaisir. Si ce n’est la vision de l’Espagne et de Barcelone caricaturales, touristiques, clichesques, en carton pate. Sans parler de Penelope Cruz qui surjoue l’hystérie à en devenir pénible. Mes derniers coups de cœur ciné : l’Echange de Clint Eastwood (du grand classicisme au service de la grande classe !), et le touchant Two lovers (le duo james Gray/Joaquin Phoenix reprend du service après la nuit nous appartient).
Côté littérature, lu la semaine derniere :
Qu’ai-je donc fait de d’Ormesson (« la littérature, c’est du chagrin dominé par la grammaire »),
ennemis publics (échange épistolaire entre Houellebecq et Levy , que tout oppose, idées et style),
Ocean song (on savait Kersauzon marin, on découvre un écrivain magnifique. Une vraie bonne surprise.)
Bonus, je travaille Proust avec mes élèves. (« quand du passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir .» ou encore « tout d’un coup, dans le petit chemin creux, je m’arrêtai touché au cœur par un doux souvenir d’enfance : je venais de reconnaître, aux feuilles découpées et brillantes qui s’avançaient sur le seuil, un buisson d’aubépines défleuries, hélas, depuis la fin du printemps. Autour de moi flottait une atmosphère d’anciens mois de Marie, d’après midi du dimanche, de croyances, d’erreurs oubliées. J’aurais voulu la saisir. Je m’arrêtai une seconde et Andrée, avec une divination charmante, me laissa causer avec les feuilles de l’arbuste. Je leur demandai des nouvelles des fleurs, ces fleurs de l’aubépine pareilles à de gaies jeunes filles étourdies, coquettes et pieuses. « ces demoiselles sont parties depuis longtemps » me disaient les feuilles. » qui dit mieux ?)
Moi je vous conseille "Mes années dorées avec les célébrités, un art de vivre", de Pierre Aguer (éd. Sauve Terre).
C'est mon livre de chevet. De temps en temps, je me surprends même à en relire des passages, ou carrément à faire la lecture à mon épouse, tellement ce livre m'a marqué!
A lire avant de mourir!!!
Je le confesse... C'est Etienne qui m'a obligé à lire le livre de Lassalle. Il n'a pas pu le finir lui même alors comme il voulait amortir son odieux investissement il le fait lire aux autres... Salaud ! Il a bien manipulé son monde ! Maintenant il veut le faire lire à André Cazetien ! Et ça marche en plus ! Oui j'ai dit salaud et comme c'est moi le modérateur, je dis ce que je veux, non mais !
Mais là Etienne, c'est finit, je ne marche plus et ton livre de Pierre Aguer, tu peux te le mettre où je pense, non mais!
Moi je vais causer avec Sophie qui est plus fréquentable. Comme quoi, tout est possible.
Ouaih Donc Sophie, ça va ? Bon.
Une question concernant Proust. Tes élèves ont-ils remarqué ce que donne son patronyme si on enlève le S ?
Bon trêve de plaisanterie, il y a longtemps j'avais commencé à lire "du côté de chez Swan". J'avais remarqué que les phrases commençaient et finissaient 3 pages plus loin, avec une ponctuation débridé... Je n'ai jamais pu continuer cette lecture. faut dire, j'étais jeune. Bon une question. Est-ce vraiment le bon auteur pour donner envie de lire ? Tu t'adresses à quelles classes ? NOn parce que moi, jeune, ce qui m'aurait donné envie de lire, c'est peut-être Barjavel, Pierre Boulle, Jules Vernes; Alexandre Dumas, Bernard Werber aujourd'hui.Mais Proust... Franchement !
Est-ce vraiment le bon auteur pour donner envie de lire ?
Je ne crois pas que la question se pose en ces termes. J’irais même jusqu’à dire que ce n’est pas ma fonction première que de leur donner envie de lire. Je leur propose ce que je trouve beau ou intéressant ou nécessaire à leur culture ou leur compréhension du monde. Libres à eux d’y adhérer ou pas, je ne leur demande pas d‘aimer, je leur demande de connaître, quitte à former leur jugement contre. Ils n’ont pas besoin de moi pour apprécier san antonio (que j’adore et enseigne parfois). Je dirais même plus que je me dois de leur proposer quelque chose de différent de ce qui fait leur quotidien, de ce qu‘ils aiment, pour les sortir de leur condition. Un élève n’a pas besoin d’un prof de musique pour lui expliquer le rap ou le rock, ce qu’il aime, même si cela peut arriver. Certains déplorent que finalement à l’école on n’apprend pas la vie. Mais précisément, l’école ce n’est pas et ce ne doit pas être la vie, c‘est un lieu de transmission de savoirs et de connaissances. Les jeunes ont leur codes, leur références culturelles, leurs musiques, leur auteurs, leurs écrivains, leurs films générationnels, leurs amours, leurs amitiés. Ils n’ont pas besoin d’un prof pour les leur expliquer ni pour leur expliquer la vie. Si l'on n’enseigne pas des choses plus difficiles, anciennes ou classiques, qui le fera ? Je sais bien que les pédagogues modernes rêvent de se débarrasser de toute culture élitiste bourgeoise classique, de remplacer le savoir par l’opinion, mais en réalité, si l’on enlève tout cela à l’école, il ne reste que du vide chez les élèves issus des milieux les plus défavorisés. J’ajoute que l’on peut très bien vivre heureux sans aimer lire.
Ouaih, c'est discutable. Et là encore, ça dépend de l'âge.
Tu dis "l'école n'apprends pas la vie"... N'est-ce pas justement le problème auquel est confronté les profs parfois ? C'est-à-dire vouloir se couper de la vie, comme si on pouvait la laisser au vestiaire. Faire un cours autour de l'oeuvre de Proust, pourquoi pas... Quand il n'y a pas d'élèves en rade qui n'ont aucun problème avec leur vie. L'école que tu décris, elle est bien pour les gosses qui sont bien dans leur corps et dans leur tête et qui n'ont aucun problème avec leur vie. Ça me fait penser au débat autour du film "Entre les murs".
Mais bon, après tout, ça dépend du talent de prof. Par exemple, pour moi, il aurait fallu quelqu'un de hyper génial pour me sortir de l'ornière, ou un prof pour moi tout seul, ou carrément une autre école. Et des comme moi, il y en a.
Cette idée de laisser sa vie au vestiaire, ça me fait aussi penser à un débat que j'ai eu avec Jenofa au sujet du voile islamique. On était pas d'accord et j'aimerais bien lancer la discussion (pas maintenant SVP ) autour du voile. L'interdiction du voile à l'entrée des écoles, n'est-pas une façon aussi de demander à des jeunes de laisser leur vie au vestiaire ? Bon c'est un autre sujet et j'entends déjà Jenofa qui m'engueule !
"L'école ne doit pas être la vie"... C'est très dur ce que tu dis, car c'est un truc que j'ai jamais su faire ça, m'adapter aux autres, quand j'en ai pas envie et me laisser au vestiaire.
Pour une fois, je suis d'accord avec Sophie. On est là pour leur faire découvrir des choses. Cependant, j'aime bien travailler autour de chansons par exemple (et notamment de Manu Chao que j'adore et les élèves aussi (enfin je crois)et ça permet de travailler tout en créant une autre dynamique, une autre ambiance.
Quand à laisser sa vie au vestiaire Lurbeltz, qu'on m'explique comment l'école (et donc les profs) peuvent prêter véritablement attention à une 30 aine de gamins en même temps en 55 mnts , 3 fois par semaine en ce qui me concerne...
Tiens, au fait, Lurbeltz, je suis toujours stupéfaite quand tu exprimes ta phobie du scolaire.
Parce qu'en def, je connais peu de gens qui ont l'esprit aussi scolaire que toi.
Avec mon amour de la littérature, (freiné énormément par le prix des livres vu mes moyens financiers quasi inexistants depuis plus de trente ans), j'aurais du me lancer à corps perdu dans des études de lettres. De même pour ma fiffilee, d'ailleurs. On a eu le même réflexe, surtout ne pas avoir à disséquer un livre comme on dissèque un cadavre, surtout ne pas briser la magie, surtout conserver ce luxe superbe de pouvoir se laisser transporter sans résistance. Peio Serbielle m'a dit un jour : "Depuis que j'ai étudié les lettres, je ne peux plus lire, je ne ressens plus grand chose." C'est sinistre! Tout faire pour échapper à ça!
Toi, quand tu lis un bouquin, que tu aimes ou pas, il faut que tu en parles, que tu poses des questions, que tu comprennes pourquoi l'auteur a dit ça comme ça et pas autrement, pourquoi là il a choisi le dialogue, etc. Moi, je te regarde et je me dis "Mais pourquoi il se torture comme ça, l'ami Lurbeltz, pourquoi il ne se laisse pas aller tranquillement au fil de l'eau, pourquoi veut-il absolument faire comme à l'école?"
T'as pas complètement tort. Quand je suis sorti de l'école et ce pendant des années, je continuais de rêver que j'étais à l'école. C'était une constance dans mes rêves. J'ai une nostalgie qui m'a tenu longtemps.
Mais je sais que si je n'ai pas pu y rester, c'est parce que je ne rentrais pas dans la case.
Alors c'est vrai j'ai rêvé d'école de scolarité. Mais après, j'ai surtout rêvé de révolte, d'y retourner pour foutre en l'air le système, pour dénoncer la mise au placard des cancres, pour dénoncer le système qui laisse tant de gosses et tant de différences au placard parce que l'éducation nationale est une autoroute de l'éducation et que je préfère les petits chemins.
Je viens d'acheter un DVD : L'école de la Neuville, une école expérimentale parrainé par Françoise Dolto. J'en parlerai prochainement.
Non je reproche à l'école justement de trop cérébraliser l'école et de ne laisser que peu de liberté aux arts, aux désirs et à la vacuité, d'apprendre que l'intelligence c'est d'abord d'en savoir beaucoup plutôt que d'en savoir mieux, de savoir accumuler plutôt que de savoir communiquer.
Boh, tu sais , les cases-----
Moi, je n'y entrais pas parce que j'étais "surdouée" qu'ils disaient. Enfin, sauf en maths, tout de même, hein--- en maths, je n'étais pas surdouée. Et en plus je le revendiquais, je le criais sur les toits, je faisais du dandysme anti maths.
Surdouée ou pas, t'as vu dans quel état j'erre? Au fait, t'as pas cent balles?
Et bien sûr, en toute logique, il est marié à une prof ;))))))
Voilàààààà, je cromprends tout... Les défenseurs de l'école académique pour surdoués, les travailleurs, les intellos se retrouvent sur mon blog. Et forcément ils ne comprennent pas quand je défends les cancres !
Tu vois Jenofa, être cancre, c'est une chose que tu ne peux pas connaitre. Moi je n'avais pas des difficultés qu'en math mais tout le reste me posait problème. J'avais un problème avec l'école. Je me suis raccroché au arts plastiques, mais les arts plastiques, c'était de la merde et ça a toujours été de la merde pour l'éduc nationale, un truc superfétatoire.
Après quand tu dis que je suis scolaire... Finalement... Je rencontre beaucoup de gens comme tu dis, comme toi, tu parlais aussi de Peio et je connais quelqu'un qui a une licence d'écrivain public et qui me disait la même chose : "j'ai l'imagination bloquée par mes études de lettres, je n'arrive pas à écrire." Pourquoi ? Parce que l'école tue l'artiste et la liberté qui en nous pour faire jaillir le dactylographe. C'est Ferre qui disait dans une chanson un truc du genre " les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour avoir leur compte de mots ne sont pas des écrivains mais des dactylographe"(de mémoire)
Et quand j'écris les Pensements, je suis scolaire ? Oh ! Pas d'insulte hein !
Je viens de retrouver les paroles exactes... Superbe chanson de Ferré : "Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s’ils ont leur compte de pieds,
ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes."
http://www.greatsong.net/PAROLES-LEO-FERRE,PREFACE,100866608.html
Eh ! eh ! Et celle-ci dans la même chanson (plus bas)
Je me rappelle d'une professeur de lettre qui me disait. J'aime bien Ferré mais ces premières chansons...Je comprends maintenant !
"Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n’employer que certains mots déterminés,
à la priver de certains autres, qu’ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques,
me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain."
Ben si, je sais ce que c'est qu'un cancre. A l'école, je n'étais pote qu'avec les cancres.
Les autres, ils étaient tristes comme des menhirs.
Ceci dit, quand Darkos et Sarko sront allés au bout de leur logique, on s'apercevra un peu tard que l'on n'aurait pas du faire la fine bouche.
Attention... Moi je soutiens les profs dans leur combat.Quand on voit le problème de la suppression des RASED, on est obligé de constater qu'on fait l'inverse de ce qu'il faudrait faire.
Jenofa, moi qui croyais que tu étais une utopiste %-0
Je suis un utopiste c'est-à-dire que je reconnais le monde dans lequel nous vivons mais j'ai une idée précise vers laquelle il faudrait nous orienter. Une école pour tous et qui prenne cas de chaque enfant dans son handicap, dans sa différence et qui lui apprenne à être heureux. Après, l'instruction ça va tout seul quand le désir est entendu.
Ben oui, on est bien d'accord.
"Un autre monde est possible, MAIS IL EST DANS CELUI LA". Paul Eluard.
Sauf que là, j'te raconte pas le chemin que l'on est en train de prendre! Ca glace les sangs!
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