Pas un ciné, pas un concert, juste le bouquin sur les indiens Hopi que je lis en ce moment et dont je vous causerai quand je l’aurai terminé.
Mais avec Gilda nous avons été voir le spectacle « Herria » organisé par la nouvelle association « les amis du château ». Je ne voulais pas y aller. Je ne veux pas dire que je flairais le truc pas terrible mais… Ce genre de spectacle ne m’intéresse pas trop. Un peu comme les pastorales que je trouve toujours trop prévisibles, trop carrées, trop disciplinées, trop manichéennes. En plus j’ai la malchance de ne pas maîtriser l’euskara.
D’abord sur les affiches du spectacle « Herria »on pouvait lire en sous-titre « spectacle son & lumière ». Déjà cette qualification est pour moi douteuse et suspecte de touristicisme aigue.
Bon il faut être indulgent car des gens ont donné de leur temps, de leur compétence.
Au début je trouvais tous ces costumes moyens, pendant le défilé. Pourtant, durant le spectacle, on peut dire que tout cela avait fière allure, avec les chevaux, les scènes de batailles, le château fort, la merveilleuse nuit étoilée.
Les chants étaient très chouettes, en euskara, notamment la chanson de Berterreche et les chants de Matalas que l’on ne retrouve malheureusement pas dans le livret. Quelques scènes très belles. Notamment les femmes en noirs à la mort de Berterreche - comme des spectres au milieu de la nuit - étaient complètement envoutantes.
Pour moi qui connaît si peu l’histoire du pays où je suis née, le spectacle a eu l’avantage d’aiguiser ma curiosité et m’a donné envie d’en savoir plus. D’où l’intérêt du livret qui est en vente chez Allande Etxart, place des allées.
Sinon, s’il faut être sincère, l’amateurisme a ses limites et malgrés les efforts de Violette Campo, la metteuse en scène, le spectacle est un peu saccadé, un peu poussif et fait penser aux représentations théâtrale que donnent les collèges et les lycées à la fin de l’année scolaire.
Je pense que l’association des Amis du Château auront à cœur de nous offrir de nouveaux projets.
Ce que je retiendrai du spectacle, c’est les chants, la beauté du lieu, la magnifique nuit étoilée, la mise en valeur du château et le livret, car je suis friand de toute la doc qui peut sortir sur ma chère Soule natale.
PS : A noter que si je ne sais pas grand chose de l’histoire de la Soule, je le dois à tous les enseignants qui du primaire au secondaire n’ont pas daigné aborder le sujet, entre les rois de France et « nos ancêtres les gaulois ».
Télécharger en mp3 MIKEL-LABOA, BERETERRETXEN-KANTHORIA
6 commentaires:
Ah, la culture!
"Je n'ai jamais rien appris mais tout vécu et cela m'a appris quelque chose.". Antonin Artaud.
Rien à voir avec Herria (ou presque), je viens de mettre en ligne un petit sondage sur Euskobizia et mon blog. ça va te rappeler quelque chose...
On s'est juste permis de rajouter un candidat probable!
;-)
Gilles Choury, candidat ? C'est une blague ?
Par contre j'aurais du mettre Régis Claverie, je l'ai oublié... Au temps pour moi.
Mais en fait, ce sondage, c'est pour la déconne. Moi ce que j'aime c'est voter pour une liste, pour un collectif, pour des idées, pour le résultat d'un travail de dialogue.
Ce qui sauvera Mauléon demain, c'est probablement de la spontaneité et de la fraicheur. Si toutefois la population mauléonaise recherche ça.
Et les "plutôt pour un autre", c'est qui?
L'autre, ce serait un type ou une typette qu'on imagine dans sa tête parce que tout ne serait pas jugé d'avance. On peut rêver de quelque chose qui sortirait de la nasse.
Ce qu'il y a c'est que l'idéal n'existe pas dans la réalité du moment, il faut toujours faire avec des pis aller.
Donc, l'autre, c'est la part du rêve.
Mais, tu penses à quelqu'un ?
heh heh!
La question qui tue...
En fait, à part Mathieu Larregain (à qui j'ai prédit la place de maire de Mauléon un soir de beuverie) non...
Alors je propose un grand jeu-concours : "Y'a t-il un maire pour Mauléon?", avec un stage intensif de 6 ans "place de la croix blanche" en récompense...
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