Ce livre, je ne vais pas l’oublier. Dernièrement, je disais sur le blog de mon pote Etienne, qu’il y a quelques années j’avais lu “L’amour Baroque” et “Paris au mois d’Aout” de René Fallet, mais que j’étais incapable aujourd’hui de dire précisément de quoi il en retournait, ni d’en faire un bref résumé. Pourquoi on oublie des livres ? Peut-être parce qu’on les a trouvés nul et ce serait la fameuse « mémoire sélective» ? Peut-être parce qu’au moment où on l’a lu , on n’était pas prêt psychiquement et intellectuellement ? Mais ce livre a probablement quelque chose en plus, que le titre déjà indique : Le Parfum. Il fait appel à un sens qui apparemment semble anodin mais qui est pourtant très puissant. Les odeurs sont présentes durant tout le livre et on ne peut pas oublier car cela touche une mémoire très profonde. On a tous le souvenir d’un parfum qui nous rappelle un moment, un endroit avec beaucoup d’intensité. Si certains livres font référence parfois à des odeurs de temps en temps pour fixer des athmosphères, celui-ci en est entièrement dédié.L’histoire : Un type est né sans odeur et du coup, sa mère ne le reconnait pas, elle l’abandonne, puis elle est pendue. Il passe alors de nourrice en nourrice. Du fait de son manque d’odeur, il devient invisible. Du moins les autres ne le reconnaissent pas, en quelques sortes, comme un membre de leur espèce. Voir le 4 ème de couverture ci-dessous.
C’est une histoire très curieuse, remplie d’odeur, bien sur, mais aussi remplie de questionnements sur ce personnage à qui il manque quelque chose pour être vraiment humain. Il reste pendant une longue période au fond d’une caverne, comme s’il essayait de vivre à l’instar du fœtus replié sur lui-même. On se demande pourquoi l’auteur a amené le personnage dans cet endroit et quel sens cela avait. Il attend dans l’hêbétitude comme pour retrouver le confort d’un ventre maternel. Comme pour essayer de retourner où il n’aurait peut-être jamais dû sortir. Voilà un roman initiatique dont on cherche la clé, sans vraiment la trouver.
Quelques liens
- Analyse de l'oeuvre
- Ici le livre est noté et commenté par les lecteurs
4ème de couverture
Patrick Suskind Le Parfum
Au XVIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien.
Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car «qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes ».
C'est son histoire, abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.
"À vue de nez, un chef-d'oeuvre."
Bernard Pivot.
"Ici, chaque page sent, on n'a jamais lu ,ca. Odeur de fleurs, de tourbe ou de sanie, tout est mêlé, avec une extraordinaire virtuosité. . ."
Sylvie Genevoix, Madame Figaro.
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