"Un océano de silencio"
Je lis L’oiseau d’argile. Je découvre avec stupéfaction son plumage, sa taille, sa couleur. Sa force et sa fragilité. S’illumine le livre lorsque vous voyagez dans les pages de l’histoire de l’aigle pêcheur. Ses feuilles me guident, me conduisent jusqu’à Irati et Zilbeti, dans la vallée voisine de Erro, l’endroit où ils veulent exploiter une mine à ciel ouvert. S’agit-il d’une blague ? Qui voudrait extraire des minéraux et détruire les hêtres à côté d’Irati ? Qui voudrait frapper d’un coup de couteau les Ménines de Vélasquez ? Ou démolir le Musée Guggenheim ? Les forces perdues d’Irati, appelées, recherchées. Le site a déjà été envahi par les premières études. La réalité dépasse la fiction, Aiwa n’est pas une lointaine planète, c’est à la porte de notre maison. L’énergie de Zilbeti, concentrée dans les forêts, dans l’eau, dans la terre, dans le minéral, qui est son essence, et sa menace, s’ouvre en affichant sa puissance. Qu’est donc la magnésite ? Pourquoi la voulez-vous ? Notre industrie dévore les forêts et les paysages, comme une bande transporteuse. Irati, Zilbeti, lieux magiques où les fées vivent encore. La forêt, les hêtres vous appellent, vous alertent. Pour organiser leur défense. Pour moi, c’est le message que m’apporte l’oiseau d’argile.
2 commentaires:
le lien de bas d'article est HS (pour le moment)
Amitié XB
Je viens de corriger.
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