SEPANSO : des microcentrales inutiles ……sauf pour les spéculateurs du privé
Toute honte bue, le groupe de pression de l’hydroélectricité privée, appuyé par quelques élus se présente comme la victime sacrifiée sur l’autel du Grenelle de l’environnement. Ces spéculateurs de l’énergie prétendue verte voudraient massacrer jusqu’au dernier ruisseau de la vallée d’Aspe. En réalité c’est 85 % des cours d’eau pyrénéens qui sont déjà impactés par l’hydroélectricité ! C’est bien la nature qui est victime de ces multiples accaparements qui ne produisent pas d’emploi et ne résolvent pas le problème énergétique. Les microcentrales travaillent au fil de l’eau et ne sont pas la solution pour les heures de pointe. La production de ces microcentrales est très facilement compensable par des économies d’énergie. Sait-on, par ailleurs, que 30 % de l’eau des grands barrages des Pyrénées est gaspillée, détournée, pour servir la culture du maïs irriguée ? Or, l’hiver, on a besoin de turbiner cette eau qui fait défaut. C’est un manque à produire considérable. C’est dans l’optimisation des grands barrages que l’on peut trouver un supplément d’énergie. C’est ce qu’écrit le Grenelle. L’eau n’est pas une marchandise mais un patrimoine commun de l’humanité.
Juridiquement, ce lobby a tout faux et se trouve dans une impasse. La Directive EAU de l’Europe interdit de dégrader les cours d’eau. Or, mettre 90% de l’eau d’un ruisseau identifié comme « en très bon état » pour la mettre en tuyau, c’est à coup sûr devoir le « déclasser ». C’est réduire de 70% le nombre de poissons ! C’est désormais impossible, illégal ! Ces gens qui prennent la posture de défendre le prétendu « petit », en l’occurrence SHEM-SUEZ et SERRY et le savent.
Aujourd’hui, ce groupe de pression veut faire croire à l’opinion que le classement de ces cours d’eau serait sorti arbitrairement d’un chapeau. Rien de plus faux car les industriels et les élus ont participé pendant des années avec leurs représentants à l’élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau, le SDAGE et aussi dans de multiples instances nationales et européennes où ils sont davantage représentés que les écologistes !
Doit-il y avoir une mutualisation pour que des collectivités situées en zone Natura2000 ou autre puissent être aidées par la solidarité nationale ? A cela nous répondons OUI. Mais pour ce faire il faut être crédible. Et Monsieur Jean Lassalle nous injurie mais le bilan de l’IPHB, Institution patrimoniale du Haut Béarn qu’il présidait, coûtait jusqu’à un million d’euros par an au contribuable sans pour autant sauver l’ours.
Juridiquement, ce lobby a tout faux et se trouve dans une impasse. La Directive EAU de l’Europe interdit de dégrader les cours d’eau. Or, mettre 90% de l’eau d’un ruisseau identifié comme « en très bon état » pour la mettre en tuyau, c’est à coup sûr devoir le « déclasser ». C’est réduire de 70% le nombre de poissons ! C’est désormais impossible, illégal ! Ces gens qui prennent la posture de défendre le prétendu « petit », en l’occurrence SHEM-SUEZ et SERRY et le savent.
Aujourd’hui, ce groupe de pression veut faire croire à l’opinion que le classement de ces cours d’eau serait sorti arbitrairement d’un chapeau. Rien de plus faux car les industriels et les élus ont participé pendant des années avec leurs représentants à l’élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau, le SDAGE et aussi dans de multiples instances nationales et européennes où ils sont davantage représentés que les écologistes !
Doit-il y avoir une mutualisation pour que des collectivités situées en zone Natura2000 ou autre puissent être aidées par la solidarité nationale ? A cela nous répondons OUI. Mais pour ce faire il faut être crédible. Et Monsieur Jean Lassalle nous injurie mais le bilan de l’IPHB, Institution patrimoniale du Haut Béarn qu’il présidait, coûtait jusqu’à un million d’euros par an au contribuable sans pour autant sauver l’ours.
Michel Rodes
Président Sepanso-64
Membre du Comité national de l’eau
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