La retraite est une richesse, la réforme du financement des caisses de retraites une nécessité.
La réforme imposée par le gouvernement, s’appuyant sur le dernier rapport du COR (Conseil d’Orientation des Retraites), tient du dogme et fait porter l’essentiel de l’effort sur les citoyens. Dans ce rapport on peut lire:
1- Des hypothèses de croissance de l’économie (+1,9% par an) qui sont bien trop optimistes.
2- La prévision d’un taux de chômage à 4.5%, on n’a plus vu le niveau 4.5% depuis 1978 !
3- Que les variables envisagées pour combler le déficit (âge de départ, taux de cotisation sur les revenus d’activité et niveau des pensions) ignorent complètement la piste de l’élargissement de l’assiette de cotisation aux revenus issus des marchés financiers.
Ce qui est prévu par le gouvernement, c’est la répétition aggravée de politiques qui ont échoué, c’est la même logique économique, basée sur une hypothétique forte croissance, qui induit déjà une aggravation de la précarité, et des écarts colossaux de revenus et de niveau de vie. En lançant l’hypothèse d’un report de l’âge légal au-delà de 60 ans, le gouvernement confirme qu’il entend mettre en œuvre les choix les plus punitifs pour les salariés.
Pour Europe Ecologie Béarn / Euròpa Ecologia Bearn / Les Verts Béarn, la retraite est une richesse, un temps de vie disponible que l’on veut nous voler. Rogner sur ce temps libre, c’est faire peser sur nos aînés, l’inconséquence de choix économiques dictés par l’unique préoccupation de ne pas perturber les marchés de capitaux.
Comment financer ces retraites ?
Pour le gouvernement et le MEDEF la solution est simple : les salariés doivent payer en cotisant plus et plus longtemps. Or dans le même temps :
Les entreprises sont de plus en plus exonérées de cotisations sans qu’aucune reprise de l’emploi ne s’annonce à l’horizon.
Jamais autant de dividendes confortables, n’ont été remontés aux actionnaires de nos entreprises et banques privées, qu’au cours de la dernière décennie.
Remettre en cause l’âge de départ en retraite, comme le fait le gouvernement, c’est remettre en cause la notion même de progrès humain et social. L’allongement de la durée de la vie n’est pas une tare, c’est un acquis collectif inaliénable.
Pour Europe Ecologie Béarn / Euròpa Ecologia Bearn/ Les Verts Béarn, l’équilibre du système n’est pas une question de dépenses mais une question de recettes :
- prélever une part des bénéfices des entreprises qui délocalisent,
- lutter efficacement contre l’évasion vers les paradis fiscaux,
- taxer les profits boursiers,
- abroger le bouclier fiscal,
- réduire les exonérations de cotisations sociales faîtes aux entreprises qui ne créent pas d’emplois.
- abroger la loi T.E.P.A, les heures supplémentaires doivent être soumises à cotisations.
En ces temps de chômage de masse, il faut affecter les gains de productivité à la réduction du temps de travail, en créant parallèlement les embauches correspondantes de cotisants supplémentaires.
La réforme imposée par le gouvernement, s’appuyant sur le dernier rapport du COR (Conseil d’Orientation des Retraites), tient du dogme et fait porter l’essentiel de l’effort sur les citoyens. Dans ce rapport on peut lire:
1- Des hypothèses de croissance de l’économie (+1,9% par an) qui sont bien trop optimistes.
2- La prévision d’un taux de chômage à 4.5%, on n’a plus vu le niveau 4.5% depuis 1978 !
3- Que les variables envisagées pour combler le déficit (âge de départ, taux de cotisation sur les revenus d’activité et niveau des pensions) ignorent complètement la piste de l’élargissement de l’assiette de cotisation aux revenus issus des marchés financiers.
Ce qui est prévu par le gouvernement, c’est la répétition aggravée de politiques qui ont échoué, c’est la même logique économique, basée sur une hypothétique forte croissance, qui induit déjà une aggravation de la précarité, et des écarts colossaux de revenus et de niveau de vie. En lançant l’hypothèse d’un report de l’âge légal au-delà de 60 ans, le gouvernement confirme qu’il entend mettre en œuvre les choix les plus punitifs pour les salariés.
Pour Europe Ecologie Béarn / Euròpa Ecologia Bearn / Les Verts Béarn, la retraite est une richesse, un temps de vie disponible que l’on veut nous voler. Rogner sur ce temps libre, c’est faire peser sur nos aînés, l’inconséquence de choix économiques dictés par l’unique préoccupation de ne pas perturber les marchés de capitaux.
Comment financer ces retraites ?
Pour le gouvernement et le MEDEF la solution est simple : les salariés doivent payer en cotisant plus et plus longtemps. Or dans le même temps :
Les entreprises sont de plus en plus exonérées de cotisations sans qu’aucune reprise de l’emploi ne s’annonce à l’horizon.
Jamais autant de dividendes confortables, n’ont été remontés aux actionnaires de nos entreprises et banques privées, qu’au cours de la dernière décennie.
Remettre en cause l’âge de départ en retraite, comme le fait le gouvernement, c’est remettre en cause la notion même de progrès humain et social. L’allongement de la durée de la vie n’est pas une tare, c’est un acquis collectif inaliénable.
Pour Europe Ecologie Béarn / Euròpa Ecologia Bearn/ Les Verts Béarn, l’équilibre du système n’est pas une question de dépenses mais une question de recettes :
- prélever une part des bénéfices des entreprises qui délocalisent,
- lutter efficacement contre l’évasion vers les paradis fiscaux,
- taxer les profits boursiers,
- abroger le bouclier fiscal,
- réduire les exonérations de cotisations sociales faîtes aux entreprises qui ne créent pas d’emplois.
- abroger la loi T.E.P.A, les heures supplémentaires doivent être soumises à cotisations.
En ces temps de chômage de masse, il faut affecter les gains de productivité à la réduction du temps de travail, en créant parallèlement les embauches correspondantes de cotisants supplémentaires.
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