vendredi 23 juillet 2010

Mes lectures d'été

En commençant par le meilleur, à mon avis, c'était L'attentat, de Yasmina Khadra. Un vrai coup de coeur.
Un docteur d'origine arabe, Amine, qui travaille à Tel Aviv apprend avec stupeur que sa femme s'est faite exploser dans un restaurant de la ville. C'est bien écrit et ça parle très bien du problème israélo-palestinien. Pour ceux qui ne comprennent rien à ce conflit, ça peut être une bonne approche tout en se faisant plaisir.
http://www.yasmina-khadra.com/

"Parce que je t'aime" de Guillaume Musso. Musso, gros vendeur de livres. L'auteur, en début du livre, demande au lecteur de ne pas révéler la fin aux ami(e)s pour ménager la surprise. C'est un roman à suspense avec des tas de flash-back qui morcèlent le roman comme autant de pièces d'un puzzle. L'histoire d'une petite fille de 5 ans qui disparait et qui réapparait 5 ans plus tard au même endroit. Intrigant. Un roman que j'ai lu d'un trait mais que je ne place pourtant pas dans la rubrique "génial". Ça ressemble un peu à du Bernard Werber et Maxime Chattam, mais c'est quand même mieux écrit.
http://www.guillaumemusso.com/

J'étais en Bretagne pendant 10 jours et dans une librairie je me suis fait dédicacer un livre par son auteur. "Cuisinez les plantes sauvages" de Claude Londres. 76 recettes "étonnantes, diétitiques, originales et économiques " aux éditions Dangles. Superbe ouvrage. A la fin quelques pages avec des photos pour reconnaitre les plantes en question. Des plantes que l'on trouve devant sa maison et qu'on appelle généralement des mauvaises herbes. L'ortie, le sureau, le fenouil, l'origan, le plantain corne de cerf, la patience sauvage etc... Un bon moyen encore de se réapproprier ce qui nous entoure et qu'on s'acharne à détruire, alors que " ces végétaux, qui garnissent nos talus et nos bois ont sauvé de la famine des populations entières, de l'antiquité au Moyen Age." Gilda qui m'interpelle un peu narquoise : "alors tu t'y mets quand ? ".
http://www.editions-dangles.com/
Sur le même thème : L'Herbier à croquer de François Couplan

Et pour finir "Que ma joie demeure" de Jean Giono, un auteur qui m'a été loué par plusieurs personnes. Et là, décidément, j'ai du mal. Je voudrais aimer Giono et pour l'instant je ne peux pas. C'est superbement écrit, probablement comme peu d'auteur savent écrire. Mais c'est tellement plein de paraboles, d'une écriture tellement intérieure, raffinée, poétique que j'ai un peu de mal. J'adore butiner la poésie... Mais de la prose sur tout un roman, c'est pas trop mon trip (à l'exception de Victor-Hugo qui dans ses romans fonctionnait sur des intrigues qui donnaient envie de s'arrêter sur chaque phrase et à la fois de courir après chaque phrase... Dans "Que ma joie demeure", j'avais envie de m'arrêter sur les phrases mais pas de courir après) .
Ça me rappelle un livre de Tristan Tzara "Grains et issues" que j'avais commencé à lire il y a longtemps et que je n'ai jamais terminé. Extrait :"A partir de ce jour, le contenu des jours sera versé dans la dame-jeanne de la nuit. Le désespoir prendra les formes gaies de la fin du temps des pommes et roulera comme une grêle de tambours fraîchement déchargés sur l'ombre humide qui nous sert de manteau." C'est superbe... C'est beau... Mais 300 pages comme ça, uf ! je ne peux pas (c'est sans doute trop pour un type sevré à Goldorak, l'Homme qui valait trois milliard et l'Agence Tout risque !
http://www.centrejeangiono.com/

2 commentaires:

jenofa a dit…

Ben quand on n'aime pas, faut pas se forcer, ça évite bien de grotesques et grossières erreurs--------------------------------
en particulier en marchant sur les plates-bandes de ceux qui n'ont pas à se forcer pour aimer.

jenofa a dit…

au fait, si Monsieur Meffre, Monsieur Bauguil et Madame Sylvie Giono Durbet te lisent, ça va certainement les motiver à donf pour venir faire un tour en Soule.
Ils pourraient bien te dire que sans l'amour------ Ben oui, quoi, y'a pas que l'argent!