mardi 9 octobre 2007

Le pays où les chats sont plats !

COMITE DES HABITANTS POUR LA VIE EN VALLEE D’ASPE
Mairie
64490 Bedous


Communiqué de presse

Bedous, 7 octobre 2007

Les accidents fleurissent en vallée d’Aspe. Avant l’ouverture du tunnel du Somport il n’y en avait qua­siment aucun. Nous avions pourtant prévenu des effets de la construction du tunnel du Somport et de l’accroissement des flux de transport.

Nous avions également prévenus qu’à la première vague d’augmentation des flux et des risques, les «pouvoirs publics» seraient tentés de parer au plus pressé : gommer les virages et élar­gir.

Nous ne voulons pas devenir un pays
où les chats sont plats,
où les truites font la planche,
et où la neige est noire.

Nous ne voulons pas que la vallée d’Aspe s’engage dans la spirale asphyxiante où toujours plus de camions pousseraient à toujours plus d’aménagements, qui favoriseraient ensuite encore plus de camions, et ainsi de suite jusqu’à la mort de la vallée.

Le ministre Borloo nous accorde une entrevue.

Nous lui exposerons la dangerosité de cette situa­tion, et son exemplarité dans le cadre du «Grenelle de l’environnement»

En vallée d’Aspe les accidents sont en rapport direct avec la déclivité de la route. Ce taux de dénivelé est deux à trois fois plus important que sur le versant espagnol. Quels que soient les aménagements de la route rien ne pourra y être changé.

Nous demanderons au ministre de faire le choix de limiter les passages des camions, et surtout de ne pas retenir la fausse solution d’élargissements inappropriés de la route.


Le gouvernement sortirait ainsi de 15 ans de contre sens. Il pourrait concrétiser la volonté politi­que exprimée par le président de la république en matière de transport et d’environnement. N’a-il pas proposé de mettre en œuvre une éco redevance, d’envisager l’interdiction de circuler la nuit, de diminuer la part de fret routier.

Aujourd’hui devant ces réalités, avec la vallée d’Aspe, le gouvernement peut monter qu’il sait mettre ses discours en accord avec ses actes.

Nous demanderons,

- des solutions de sécurité :
traiter les «points noirs» par un ralentisse­ment des passages ; traiter les « zones piétonnes » en proximité des villages et du collège ; contrôler sys­tématiquement les poids lourds ;

- une réduction des flux de camions :
par une interdiction du transit des matières hautement dangereuses, par une circulation des autres matières dangereuses en convoi et à des heures adaptées ; par une interdiction des poids lourds à circuler la nuit.

pour le comité
le Président Jean-Rémy Treyture

3 commentaires:

Anonyme a dit…

POURQUOI PLUTOT QUE DE FAIRE DES SOUTERRAINS ILS UTILISENT PAS L HELITREUILLAGE ???.
BEAUCOUP MOINS DE RISQUES DE DERAPAGES, SA FERAIT PEUR AUX PALOMBES DONC PAS DE TOURISTES POLLUEURS.
ET PUIS SI UN CHASSEUR ATTAQUE UNE HELICO IL EST VRAIMENT PLEINS COMME UNE HUITRE

Anonyme a dit…

Bon, alors, sur mon blog, tu m'critiques le titre que j'ai mis au com du Comité.
Mais l'histoire des chats plats (les chats Michelin avec le numéro de série), c'est du Pétetin, ça, Monsieur! C'est tiré de "La Répugnante des Pyrénées).
Non, mais, je vais t'en donner des cours d'histoire, moi, jeune blanc-bec!

Lurbeltz a dit…

Ongi jin à mon potos Pelotari qui n'ose pas décliner sa véritable identité... N'est pas Jésus ?
Je suis sur que tu auras plein de paraboles pertinentes.
Jenofa, s'il te plait fait pas ta vieille qui sait tout car d'abord tu sais pas tout !!!! Ouah je déconneeeeeeuuuu !
Et puis tu sais, les histoires du tunnel, c'est le Béarn, ici c'est le Pays-Basque. Alors c'est sur que si tu me poses des questions sur l'international !