Ce livre qui parle d'éducation se résume en un mot : dehors !
C'est vrai, regardez l'école. Toute la journée, enfermé entre quatre murs. Encore qu'ici, dans nos campagnes, nous avons souvent un contact avec la nature, avec des animaux domestiques ou d'élevages. Mais il faut penser à ces enfants de la ville qui ne voient jamais une poule, une nuit étoilée, et jamais la nature en général dans toute son amplitude.
Mais même nous ici, connaissons nous vraiment la nature tel que nous en parle Espinassous dans son livre ? Je ne crois pas car j'ai l'impression qu'on a séparé le rural de la nature.
Je me souviens avoir parlé une fois avec une personne ici, des Pyrénées, de ses pics visibles de chez moi, le pic d'Any, le pic d'orhy et de la chance qu'on a de profiter d'un milieu protégé. Elle me répondit que ba ! elle était habitué, qu'elle voyait ça tout les jours depuis qu'elle était petite. Je me suis dit qu'il y avait forcément quelque chose d'éteint en elle. Quel malheur que de perdre cette part d'émerveillement sur ce monde dans lequel nous vivons. Je pense que c'est peut-être même ça précisément qui fait que nous continuons notre course en avant sans voir les dégâts que nous provoquons.
Ils sont peu nombreux ceux qui regardent la nature avec une lumière dans l'oeil.
Dehors, nous dit Espinassous, c'est-à-dire ne privons pas nos enfants de la nature au nom de l'hygiène et du risque zéro. Tous les kits et mallettes pédagogiques "nature", ne valent une insertion corps et âme dans le milieu naturel.
C'est vrai, regardez l'école. Toute la journée, enfermé entre quatre murs. Encore qu'ici, dans nos campagnes, nous avons souvent un contact avec la nature, avec des animaux domestiques ou d'élevages. Mais il faut penser à ces enfants de la ville qui ne voient jamais une poule, une nuit étoilée, et jamais la nature en général dans toute son amplitude.
Mais même nous ici, connaissons nous vraiment la nature tel que nous en parle Espinassous dans son livre ? Je ne crois pas car j'ai l'impression qu'on a séparé le rural de la nature.
Je me souviens avoir parlé une fois avec une personne ici, des Pyrénées, de ses pics visibles de chez moi, le pic d'Any, le pic d'orhy et de la chance qu'on a de profiter d'un milieu protégé. Elle me répondit que ba ! elle était habitué, qu'elle voyait ça tout les jours depuis qu'elle était petite. Je me suis dit qu'il y avait forcément quelque chose d'éteint en elle. Quel malheur que de perdre cette part d'émerveillement sur ce monde dans lequel nous vivons. Je pense que c'est peut-être même ça précisément qui fait que nous continuons notre course en avant sans voir les dégâts que nous provoquons.
Ils sont peu nombreux ceux qui regardent la nature avec une lumière dans l'oeil.
Dehors, nous dit Espinassous, c'est-à-dire ne privons pas nos enfants de la nature au nom de l'hygiène et du risque zéro. Tous les kits et mallettes pédagogiques "nature", ne valent une insertion corps et âme dans le milieu naturel.
2 commentaires:
Mais attention au chinku... Au chewing gu... Au chikungugna, quand même ;-)
Je te conseille ce livre. Je te le passerai demain.
Quelque part il m'a fortement interpelé et il est vraiment convaincant.
J'ai acheté "La pensée sauvage" de Claude Lévi-Strauss. Juste cet extrait du 4 ème de couv montre l'intérêt qu'on pourra y trouver, notamment dans le cadre d'Astobelarra : "Ce livre s'écarte de l'ethnologie traditionnelle en prenant pour thème un attribut universel de l'esprit humain : la pensée à l'état sauvage qui est présente dans tout homme - contemporain ou ancien, proche ou lointain - tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendements."
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