Ci-dessus, le groupe devant la mairie de MontoryLe rendez-vous était donné à 10h30 sur la place de Tardets où nous avons effectué une distribution de tracts, discuté avec les passants et rencontré la presse locale.
A midi, nous avions rendez-vous à Montory avec les élus du village. Depuis trois jours, ce sont les premiers élus qui ont daigné répondre à notre sollicitation et qui ont accepté de nous recevoir. Le débat a été particulièrement vif et enrichissant.
Ensemble, en tenant compte de la diversités des points de vues, nous avons essayé d'analyser les problèmes.
Pourquoi le WIMAX a-t-il été choisi alors qu'il existe une autre solution filaire plus efficace, moins nocive pour la santé et au final plus économique ? Pourquoi la commune de Montory a-t-elle finalement accepté qu'on installe une antenne WIMAX sur son village ?
Pendant cette réunion, il a été rappelé les propos autoritaires et péremptoires du Président du Conseil Général qui nous annonçait que "c'était ça ou rien", en parlant du WIMAX. Tout le monde était d'accord pour mettre en cause les élus du Conseil Général, un peu trop aux bottes des sociétés privées et au final fossoyeur d'un certain idéal de service public.
Il a été question des inégalités. Je parlerais là de mon propre cas. Il y a un fossé entre un petit artisan d'art qui vie et travaille dans le hameau d'un petit village de basse Soule connecté à un modem 56 kbts (même pas éligible au WIMAX) et le Très Haut Débit mis à disposition très bientôt dans 14 zones d'activités des Pyrénées Atlantiques. Inégalités aussi entre les coûts comparés des forfaits du haut débit du WIMAX et de la fibre optique.
Nous avons également reçu le soutien de Ruben Gomez, Maire de Laguinge Restoue.
Aujourd'hui, repos pour la caravane contre le WIMAX. Nous donnons d'ores et déjà rendez-vous mercredi à ceux qui le peuvent à 10 h devant la mairie d'Aydius pour une nouvelle conférence de presse et le départ de la caravane pour Bedous puis Oloron. Arrivée prévue à 18 h à Verdets.
Et puis évidemment vendredi, ne manquez pas le pique nique devant le parlement de Navarre à 13h.
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