OBJET : Réponse à propos d'un article parue dans le JPB du 30/06/2009 intitulé "L'ours : un prédateur crée des emplois".
Les éditions associatives Astobelarra / Le Grand chardon tiennent à exprimer leur désaccord concernant un article paru dans le Journal du Pays Basque du 30/06/2009
intitulé "L'ours : un prédateur crée des emplois".
Si notre association se félicite que des emplois soient créés grâce à l'ours, elle s'inquiète toutefois de certains propos et certaines positions qui vont à l'encontre des efforts qui sont engagés pour la cohabitation entre les éleveurs et l'ours.
Notamment, Astobelarra considère qu'il n'y a pas à "diverger" ni à discuter "quant à la légitimité de la présence de l'animal dans la montagne". Cet animal existe et il est "d'ici" au même titre que l'être humain.
Mr Albert Aguiar, maire de Sainte-Engrâce déclare que «les brebis ne sont pas élevées pour l'ours dont on se passerait bien».
Nous dénonçons ces propos écocidaires et la vision étriquée et archaïques de quelques individus qui n'ont pas encore compris que l'homme, qui fait partie de la nature, doit pour sa survie même, vivre en bonne intelligence avec elle et qu'il n'y a guère d'autre choix.
Si ce n'est celui de construire un monde dans lequel il n'y aura plus de loups, plus d'ours, d'éléphants, plus de dauphins, plus de gorilles, tous ces animaux qui sont nos colocataires sur la Terre.
Nous conseillons vivement à Mr Aguiar la lecture de "Elefanteari gutuna / Lettre à l'éléphant" de Romain Gary, que nous avons éditée en 2007. Le livre est en vente au prix de 5 euros au magasin Herri Ekoizpen à Mauléon. Il pourra y lire entre autres que le respect de la différence et de l'altérité est la base indispensable du respect de soi-même.
Car comme le dit si magnifiquement Romain Gary, "Dans un monde entièrement fait pour l'Homme, il se pourrait bien qu'il n' y eût pas non plus place pour l'Homme."
Les éditions associatives Astobelarra / Le Grand chardon tiennent à exprimer leur désaccord concernant un article paru dans le Journal du Pays Basque du 30/06/2009
intitulé "L'ours : un prédateur crée des emplois".
Si notre association se félicite que des emplois soient créés grâce à l'ours, elle s'inquiète toutefois de certains propos et certaines positions qui vont à l'encontre des efforts qui sont engagés pour la cohabitation entre les éleveurs et l'ours.
Notamment, Astobelarra considère qu'il n'y a pas à "diverger" ni à discuter "quant à la légitimité de la présence de l'animal dans la montagne". Cet animal existe et il est "d'ici" au même titre que l'être humain.
Mr Albert Aguiar, maire de Sainte-Engrâce déclare que «les brebis ne sont pas élevées pour l'ours dont on se passerait bien».
Nous dénonçons ces propos écocidaires et la vision étriquée et archaïques de quelques individus qui n'ont pas encore compris que l'homme, qui fait partie de la nature, doit pour sa survie même, vivre en bonne intelligence avec elle et qu'il n'y a guère d'autre choix.
Si ce n'est celui de construire un monde dans lequel il n'y aura plus de loups, plus d'ours, d'éléphants, plus de dauphins, plus de gorilles, tous ces animaux qui sont nos colocataires sur la Terre.
Nous conseillons vivement à Mr Aguiar la lecture de "Elefanteari gutuna / Lettre à l'éléphant" de Romain Gary, que nous avons éditée en 2007. Le livre est en vente au prix de 5 euros au magasin Herri Ekoizpen à Mauléon. Il pourra y lire entre autres que le respect de la différence et de l'altérité est la base indispensable du respect de soi-même.
Car comme le dit si magnifiquement Romain Gary, "Dans un monde entièrement fait pour l'Homme, il se pourrait bien qu'il n' y eût pas non plus place pour l'Homme."
A méditer avant qu'il ne soit trop tard…
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