Le ridicule ne tue pas. Mais en la circonstance, on pourrait au moins en tirer des conclusions. Quand dans la vie de tous les jours, un quidam fait une grosse boulette, on peut se marrer, ça ne mange pas de pain et on ne s’arrête pas là dessus. Mais cette information que nous avons eu le 16 février 2009 me laisse très dubitatif. Pour une boulette, c’était une boulette. Ce jour-là, nous apprenions qu’un sous-marin nucléaire français de 15 000 tonnes, “Le triomphant”, était entré en collision avec un sous-marin nucléaire britannique, le HMS Vanguard”. Il parait que la probabilité de collision en haute mer serait de une “chance” sur plusieurs millions. Mais déjà, notez que le sous-marins français s’appelait “Le triomphant”. Heureusement que le sous-marins britannique ne se fut pas appelé “The victorious”. Enfin, je dis heureusement, mais au moins, ça nous aurait fait rire. Euh ! rire ! Quelques secondes seulement, parce qu’après, les larmes ne sont pas loin.
La dépêche AFP raconte que cela s’est passé “au milieu de l’Atlantique”. Imaginez deux personnes à pied, qui se percutent au beau milieu du Sahara. C’est marrant, là aussi. C’est marrant surtout parce que les personnes ne se promènent pas dans le désert avec des ogives nucléaires dans la poche. Le touareg de base il a autre chose à faire.
Mais nous on est des cons quand même. On fait notre petite vie, on a notre petit boulot, on paye nos petites prestations sociales, on regarde nos petits programmes télés. On vie notre vie en somme, un peu obéissant, un peu compatissant, un peu obséquieux envers les “grands” de ce monde. Pendant ce temps, il y a des mecs dans des sous-marins qui se promènent, au nom de la dissuasion nucléaire. Pendant qu’ils jouent aux cartes, dans des immenses tournois inter-sous-marins, en attendant qu’on leur livre une vraie “bataille navale” digne de ce nom, ils se percutent au beau milieu de l’océan, leurs jeux de cartes s’étalant piteusement entre les pieds des tables et des chaises, à peu prés vingt mille lieus sous les mers.
Ils sont plus de 200 personnes dans ces machines de guerre et il parait qu’il y en a plusieurs dans le monde et je n’ose pas imaginer le nombre. je n’ose pas non plus imaginer ce que nous coute l’entretien de toute la flotte aérienne et terrestre. Je n’ose pas imaginer les tournois de billes, de Monopoly, et les blagues sur les blondes et les belges qu’on doit s‘échanger pour tuer le temps. Car dans ces engins de mort, si on ne fait pas couler le sang des hommes, on fait couler celui du temps, celui qui est perdu pour l’avenir.
Pendant ce temps, les petites femmes et les petits hommes, comme si de rien n'était, continuent leurs activités quotidiennes, qui marchandant une tranche de lard, qui se faisant descendre d’une entreprise en marche, qui cherchant son chat, ou sa pantoufle cachée sous le fauteuil.
Le ridicule ne tue pas, car sinon j’en connais un paquet qui tomberaient.
La dépêche AFP raconte que cela s’est passé “au milieu de l’Atlantique”. Imaginez deux personnes à pied, qui se percutent au beau milieu du Sahara. C’est marrant, là aussi. C’est marrant surtout parce que les personnes ne se promènent pas dans le désert avec des ogives nucléaires dans la poche. Le touareg de base il a autre chose à faire.
Mais nous on est des cons quand même. On fait notre petite vie, on a notre petit boulot, on paye nos petites prestations sociales, on regarde nos petits programmes télés. On vie notre vie en somme, un peu obéissant, un peu compatissant, un peu obséquieux envers les “grands” de ce monde. Pendant ce temps, il y a des mecs dans des sous-marins qui se promènent, au nom de la dissuasion nucléaire. Pendant qu’ils jouent aux cartes, dans des immenses tournois inter-sous-marins, en attendant qu’on leur livre une vraie “bataille navale” digne de ce nom, ils se percutent au beau milieu de l’océan, leurs jeux de cartes s’étalant piteusement entre les pieds des tables et des chaises, à peu prés vingt mille lieus sous les mers.
Ils sont plus de 200 personnes dans ces machines de guerre et il parait qu’il y en a plusieurs dans le monde et je n’ose pas imaginer le nombre. je n’ose pas non plus imaginer ce que nous coute l’entretien de toute la flotte aérienne et terrestre. Je n’ose pas imaginer les tournois de billes, de Monopoly, et les blagues sur les blondes et les belges qu’on doit s‘échanger pour tuer le temps. Car dans ces engins de mort, si on ne fait pas couler le sang des hommes, on fait couler celui du temps, celui qui est perdu pour l’avenir.
Pendant ce temps, les petites femmes et les petits hommes, comme si de rien n'était, continuent leurs activités quotidiennes, qui marchandant une tranche de lard, qui se faisant descendre d’une entreprise en marche, qui cherchant son chat, ou sa pantoufle cachée sous le fauteuil.
Le ridicule ne tue pas, car sinon j’en connais un paquet qui tomberaient.
3 commentaires:
Hah! t'as récupéré ta connexion?
J'ai pas vu passer l'info (vu que je suis un Nolife), mais il y a eu plus de peur que de mal, je présume, ou ça a pété grave?
Néanmoins, je suis d'accord avec toi : faut arrêter les conneries!
Exact. Dans la journée ! Mais apparemment ils doivent encore faire des travaux pour changer une ligne et enlever un multiplexeur ! Pareil je serai éligible à la fibre optique après ! Punaise, si j'ai la fibre optique chez moi, je démissionne immédiatement de l'intercollectif 64 !!!! Ah ah ! Qu'ils se demmerdent ! Je plaiiisssannnntteeeee !
Pour ce qui est du Triomphant, je n'en sais pas plus que ce qui a été dit dans les journaux. Mais tu penses bien que s'il arrive un truc grave ils vont chercher à le cacher. Si c'est en haute mer c'est plus simple. Mais maintenant, certains journalistes sont des sacrés fouineurs et on en trouve à des endroits totalement improbables. Même qu'un ministre avait dit à des journalistes qui avaient été pris en otage qu'ils n'avaient rien à foutre là il a été pris en otage !!!!!
Au fait, tu viens demain matin ?
Nan : c'est le jour où la cheffe bosse. Je me retrouve avec les gosses, donc impossible de me libérer.
Rien à voir :
1) J'ai publié les anciennes émissions sur le blog de blogabloga...
2) J'ai publié un état de travail de "L'infection" sur le blog dédié ;-)
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