Vendredi 06 mars à Arudy, salle Espalungue, 20h30, entrée prix libre
Rencontre avec Elsa Fayner*
Soirée organisée par l'association PETAHUM, avec le soutien d'Alandar.
Concurrence forcenée entre individus, course à la rentabilité, techniques de management agressives, politique du chiffre, prime au mérite. On rationalise, on formate les comportements. Soyez consensuels, ne faîtes ni preuve de goût, ni d'engagement dans votre travail quotidien, la grille d'évaluation n'est pas faite pour ça ! Et si vous la refusez, c'est que vous avez quelque chose à cacher, vous faites partie des non- performants, des non-productifs. Tout cela sur fond de chômage, de précarité et d'accaparement toujours plus importante de la richesse produite par les actionnaires au détriment des salarié-e-s !
Mais où va le travail ? Loin des discours fallacieux sur la « valeur travail », l'association Petahum propose de s'interroger sur ce qui occupe et structure une grande partie de notre vie.
Dans ce système néolibéral, qui en plus d'être une politique économique à la recherche de toujours plus de profit pour une infime minorité, cherche à imposer un nouveau mode de gestion des individus basé sur celui de l'entreprise capitaliste, comment remettre l'humain au coeur de l'entreprise ?
Après une immersion dans le quotidien des travailleurs précaires et la publication d'un livre (« Et pourtant je me suis levée tôt »), Elsa Fayner s'est spécialisée dans le monde du travail : « Le travail se retrouve écartelé entre les chiffres, les conseils ergonomiques, le code du travail et les manuels de management. Ce qui fait le lien, l'humain, le corps, l'investissement personnel et qui fait que les entreprises perdurent, que l?économie fonctionne, est rarement abordé. C'est pourtant de cela dont les gens que je croise pour des interviews parlent. C'est également ce qui m'intéresse dans cette thématique. Comment chacun s'investit ou non dans son travail, l'image qu'il en a, la reconnaissance qu'il en retire, l'univers d'un métier, son évolution, les relations dans l'entreprise, les déceptions, les envies, les non-dits. Quel que soit le secteur. »
Dans le prolongement de son travail, la journaliste fait vivre le débat et la réflexion sur le monde du travail dans son blog (www.voila-le-travail.fr). Toujours dans ce souci d'échange et de construction d'alternatives, la journaliste partira à Arudy de son expérience pour susciter le débat, pour tenter de prendre du recul et de mieux comprendre les évolutions récentes du monde du travail.
Ce débat s'enrichira de la présence de tous, travailleurs, chômeurs, étudiants, retraités. La résistance à la destruction de nos emplois, la précarisation de notre travail, la reprise en main de nos outils de production comme la construction d'alternatives, passe par la compréhension de ce qui détruit notre sentiment collectif. Pour que nos valeurs ne soient pas broyées par le monde professionnel redonnons du sens à notre travail !
*Elsa Fayner : Journaliste pigiste depuis six ans. Elle a d?abord écrit sur le travail social (ASH), sur l?environnement (Géo) et sur diverses questions de société (Zurban, Epok, Fig mag, Glamour?). En 2008, publication de « Et pourtant, je me suis levée tôt? Une immersion dans le quotidien des travailleurs précaires ». Cette incursion derrière les murs de l?entreprise et les lectures qu'elle a pu faire par la suite sur le sujet lui donné envie de me spécialiser dans le monde du travail (pour Alternatives Internationales, Maxi, Jeune Afrique?).
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Associacion Alandar, susmautaira culturau Aussalesa...Mais où va le travail ? Loin des discours fallacieux sur la « valeur travail », l'association Petahum propose de s'interroger sur ce qui occupe et structure une grande partie de notre vie.
Dans ce système néolibéral, qui en plus d'être une politique économique à la recherche de toujours plus de profit pour une infime minorité, cherche à imposer un nouveau mode de gestion des individus basé sur celui de l'entreprise capitaliste, comment remettre l'humain au coeur de l'entreprise ?
Après une immersion dans le quotidien des travailleurs précaires et la publication d'un livre (« Et pourtant je me suis levée tôt »), Elsa Fayner s'est spécialisée dans le monde du travail : « Le travail se retrouve écartelé entre les chiffres, les conseils ergonomiques, le code du travail et les manuels de management. Ce qui fait le lien, l'humain, le corps, l'investissement personnel et qui fait que les entreprises perdurent, que l?économie fonctionne, est rarement abordé. C'est pourtant de cela dont les gens que je croise pour des interviews parlent. C'est également ce qui m'intéresse dans cette thématique. Comment chacun s'investit ou non dans son travail, l'image qu'il en a, la reconnaissance qu'il en retire, l'univers d'un métier, son évolution, les relations dans l'entreprise, les déceptions, les envies, les non-dits. Quel que soit le secteur. »
Dans le prolongement de son travail, la journaliste fait vivre le débat et la réflexion sur le monde du travail dans son blog (www.voila-le-travail.fr). Toujours dans ce souci d'échange et de construction d'alternatives, la journaliste partira à Arudy de son expérience pour susciter le débat, pour tenter de prendre du recul et de mieux comprendre les évolutions récentes du monde du travail.
Ce débat s'enrichira de la présence de tous, travailleurs, chômeurs, étudiants, retraités. La résistance à la destruction de nos emplois, la précarisation de notre travail, la reprise en main de nos outils de production comme la construction d'alternatives, passe par la compréhension de ce qui détruit notre sentiment collectif. Pour que nos valeurs ne soient pas broyées par le monde professionnel redonnons du sens à notre travail !
*Elsa Fayner : Journaliste pigiste depuis six ans. Elle a d?abord écrit sur le travail social (ASH), sur l?environnement (Géo) et sur diverses questions de société (Zurban, Epok, Fig mag, Glamour?). En 2008, publication de « Et pourtant, je me suis levée tôt? Une immersion dans le quotidien des travailleurs précaires ». Cette incursion derrière les murs de l?entreprise et les lectures qu'elle a pu faire par la suite sur le sujet lui donné envie de me spécialiser dans le monde du travail (pour Alternatives Internationales, Maxi, Jeune Afrique?).
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Association Alandar. Agitatrice culturelle de la vallée d'Ossau...
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