Une bonne grosse cote de boeuf, régulièrement ? Ce plaisir sera peut-être interdit aux générations futures, tant la production et la consommation de viande font l'unanimité contre elles. Au point qu'un nombre croissant de personnes, dans les pays occidentaux, ont déjà décidé d'y renoncer.
La liste des méfaits de la viande est longue. Risques pour la santé, une surconsommation favorisant les maladies cardio-vasculaires, l'obésite ou le diabête. Mais surtout, au niveau mondial, risque de développement des épizooties et danger pour la sauvegarde de la planète. Les productions d'origine animale - viande, oeufs, produits laitiers - sont en effet extrêmement polluantes. Les milliards de tonnes de déjections qui en sont issus engendrent des rejets azotes dans les sols et les rivières. Et l'élevage, a lui seul, représente 18 % des émissions mondiales de gaz a effet de serre. Soit une contribution au réchauffement climatique plus élevée que celle des transports.
Autre point noir de cette production : sa propre consommation. Les pâturages occupent 30 % des surfaces émergées, et plus de 40 % des céréales récoltées servent a nourrir non pas directement les hommes, mais le bétail. Les zones disponibles étant insuffisantes pour répondre a la demande, l'élevage peut provoquer le défrichage de forêts. Il est gourmand en matière première et en eau... En bref, la production animale pose question. D'autant plus que la Terre, d'ici a 2050, aura 9 milliards de bouches à nourrir.
Dans ce contexte, doit-on prévoir la fin de la viande pour ce siècle, ou du moins son déclin ? On serait tente de le croire. Pourtant, cette vision est contredite par tous les prévisionnistes. Au contraire, c'est à une augmentation de la consommation mondiale qu'il faut s'attendre. De tout temps, et dans tous les pays, en effet, l'augmentation du revenu est allée de pair avec la progression de la consommation de viande. Il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement dans les pays émergents, d'où viendra l'accroissement de la population.
Entre 2007 et 2016, selon les perspectives communes FAO-OCDE, la production mondiale de viande devrait ainsi augmenter de 9,7 % pour le boeuf, de 18,5 % pour le porc et de 15,3 % pour le poulet. Principalement en Inde, en Chine et au Brésil. D'ici a 2050, la production de viande pourrait même doubler, passant de 229 millions de tonnes au début des années 2000 a 465 millions. Il en va de même pour celle de lait. Du fait de la démographie, bien sûr, mais aussi de l'augmentation des besoins en fonction de l'évolution de la population (plus jeune, plus urbaine, plus grande) et de la modification du régime alimentaire.
"Dans les pays du Sud, la difficulté est de permettre aux gens de manger. Ces trente dernières années, la consommation de viande y a diminué drastiquement, surtout en Afrique, et ce manque de protéines animales fait que les gens sont en état de malnutrition", rappelle Renaud Lancelot, chargé de mission sante animale au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Bruno Parmentier, directeur d'une école d'ingénieurs en agriculture, estime quant à lui que l'évolution de la consommation de produits d'origine animale depend de trois grandes questions, qui montrent le lien etroit entre consommation de viande et pratiques culturelles. La religion hindoue, comme la religion catholique, va-t-elle décliner, et, dans ce cas, l'Inde va-t-elle consommer beaucoup de viande ? Les Chinois vont-ils se mettre à boire du lait si on leur propose un produit qu'ils parviennent a digérer ? Les Occidentaux vont-ils continuer à manger du porc, si ce dernier devient un reservoir pour les transplantations d'organes ?
Quoi qu'il en soit, une nouvelle repartition geographique de la consommation devrait se mettre en place, qui consistera en un double mouvement de balancier : diminution de la ration carnée dans les pays riches, où il y a excès, et augmentation dans les pays pauvres, où il y a carence. De quoi combler un peu la disparité actuelle : si l'on consomme dans le monde, selon une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet (datée du 13 septembre), 100 grammes de viande par jour et par personne, ce taux moyen atteint 200 a 250 grammes dans les pays développés, et plafonne entre 20 et 25 grammes dans les pays pauvres.
"Si l'on considère que la population globale va augmenter de 40 % d'ici a 2050 et si aucune réduction des emissions de gaz à effet de serre liées au bétail n'intervient, la consommation de viande devra baisser à 90 grammes par jour et par personne pour stabiliser les émissions de ce secteur", affirment dans The Lancet les auteurs de l'étude. Il faudrait donc, d'ores et déjà, inciter les consommateurs des pays riches à prendre conscience des dégâts provoqués par leur consommation abusive. Et envisager au niveau mondial, non pas de produire moins, mais de produire autrement, afin de reduire les effets négatifs de l'élevage sur l'environnement.
Comment suivre les preceptes de la FAO, selon laquelle les coûts environnementaux par unité de production animale devraient "être reduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d'aggraver le niveau des degâts" ? En incluant, comme le suggère son chargé des questions animales Gregoire Tallard, "le coût environnemental dans le prix des viandes", selon le principe du pollueur payeur ? En privilegiant la consommation de volailles, écologiquement moins agressive que d'autres productions ? La FAO préconise également l'amelioration des pratiques d'élevage. Une des pistes fort attendues concerne le sequençage des génomes complets des principales espèces (en cours pour la plupart), qui devrait permettre d'accélérer les sélections et de faire coïncider, par exemple, rusticite (donc résistance aux maladies) et productivite.
Les recherches se concentrent par ailleurs sur des rations alimentaires du bétail plus économes, ou encore sur le système digestif des ruminants. La fermentation entérique des bovins (productrice de méthane, lequel agit vingt-trois fois plus que le CO2 sur le réchauffement climatique) pourrait ainsi etre mieux maitrisée. Par exemple par l'utilisation d'additifs alimentaires à base d'huile vegetale. Ou encore grâce à une ration plus concentrée en céréales. "Nous avons mené une experimentation sur de jeunes taurillons et avons ainsi réussi à les faire grandir plus vite, ce qui permettait de reduire les émissions de méthane", explique Jacques Agabriel, zootechnicien a l'INRA de Clermont-Ferrand. Mais la production animale étant un système complexe, ce qui confère ici un avantage écologique entraine là un inconvénient économique (une plus grande consommation de céréales). D'ou la nécessité, pour faire émerger un système d'élevage durable, de s'orienter vers une approche globale. A l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), un groupe de réflexion sur la place des produits animaux dans l'alimentation, qui reunit sociologues, zootechniciens, économistes, nutritionnistes et agronomes, s'est deja attelé a la tâche.
Alors qu'on parlait il y a dix ans de désintensification des systèmes de production, ce concept a été remplacé par un autre : celui d'agriculture écologiquement intensive. La question de la viande est un excellent exemple de cette quête.
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Chiffres
Pollution : a l'échelle mondiale, l'élevage est responsable de 65 % des émissions d'hemioxyde d'azote (essentiellement imputables au fumier), tandis que le bétail engendre 37 % des émissions de methane.
Consommation : il faut 4 kg de cereales pour produire 1 kg de poulet et 6 kg de grains pour 1 kg de porc. Ce dernier necessite par ailleurs 4 600 l d'eau. Une quantité qui grimpe a 13 500 l pour 1 kg de boeuf, quand seulement 1 000 l d'eau sont nécessaires pour produire 1 kg de blé.
A lire : Nourrir l'humanité - Les grands problèmes de l'agriculture mondiale au XXIe siècle, Bruno Parmentier, La Decouverte, 274 p., 22 euros.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-958376,0.html
La liste des méfaits de la viande est longue. Risques pour la santé, une surconsommation favorisant les maladies cardio-vasculaires, l'obésite ou le diabête. Mais surtout, au niveau mondial, risque de développement des épizooties et danger pour la sauvegarde de la planète. Les productions d'origine animale - viande, oeufs, produits laitiers - sont en effet extrêmement polluantes. Les milliards de tonnes de déjections qui en sont issus engendrent des rejets azotes dans les sols et les rivières. Et l'élevage, a lui seul, représente 18 % des émissions mondiales de gaz a effet de serre. Soit une contribution au réchauffement climatique plus élevée que celle des transports.
Autre point noir de cette production : sa propre consommation. Les pâturages occupent 30 % des surfaces émergées, et plus de 40 % des céréales récoltées servent a nourrir non pas directement les hommes, mais le bétail. Les zones disponibles étant insuffisantes pour répondre a la demande, l'élevage peut provoquer le défrichage de forêts. Il est gourmand en matière première et en eau... En bref, la production animale pose question. D'autant plus que la Terre, d'ici a 2050, aura 9 milliards de bouches à nourrir.
Dans ce contexte, doit-on prévoir la fin de la viande pour ce siècle, ou du moins son déclin ? On serait tente de le croire. Pourtant, cette vision est contredite par tous les prévisionnistes. Au contraire, c'est à une augmentation de la consommation mondiale qu'il faut s'attendre. De tout temps, et dans tous les pays, en effet, l'augmentation du revenu est allée de pair avec la progression de la consommation de viande. Il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement dans les pays émergents, d'où viendra l'accroissement de la population.
Entre 2007 et 2016, selon les perspectives communes FAO-OCDE, la production mondiale de viande devrait ainsi augmenter de 9,7 % pour le boeuf, de 18,5 % pour le porc et de 15,3 % pour le poulet. Principalement en Inde, en Chine et au Brésil. D'ici a 2050, la production de viande pourrait même doubler, passant de 229 millions de tonnes au début des années 2000 a 465 millions. Il en va de même pour celle de lait. Du fait de la démographie, bien sûr, mais aussi de l'augmentation des besoins en fonction de l'évolution de la population (plus jeune, plus urbaine, plus grande) et de la modification du régime alimentaire.
"Dans les pays du Sud, la difficulté est de permettre aux gens de manger. Ces trente dernières années, la consommation de viande y a diminué drastiquement, surtout en Afrique, et ce manque de protéines animales fait que les gens sont en état de malnutrition", rappelle Renaud Lancelot, chargé de mission sante animale au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Bruno Parmentier, directeur d'une école d'ingénieurs en agriculture, estime quant à lui que l'évolution de la consommation de produits d'origine animale depend de trois grandes questions, qui montrent le lien etroit entre consommation de viande et pratiques culturelles. La religion hindoue, comme la religion catholique, va-t-elle décliner, et, dans ce cas, l'Inde va-t-elle consommer beaucoup de viande ? Les Chinois vont-ils se mettre à boire du lait si on leur propose un produit qu'ils parviennent a digérer ? Les Occidentaux vont-ils continuer à manger du porc, si ce dernier devient un reservoir pour les transplantations d'organes ?
Quoi qu'il en soit, une nouvelle repartition geographique de la consommation devrait se mettre en place, qui consistera en un double mouvement de balancier : diminution de la ration carnée dans les pays riches, où il y a excès, et augmentation dans les pays pauvres, où il y a carence. De quoi combler un peu la disparité actuelle : si l'on consomme dans le monde, selon une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet (datée du 13 septembre), 100 grammes de viande par jour et par personne, ce taux moyen atteint 200 a 250 grammes dans les pays développés, et plafonne entre 20 et 25 grammes dans les pays pauvres.
"Si l'on considère que la population globale va augmenter de 40 % d'ici a 2050 et si aucune réduction des emissions de gaz à effet de serre liées au bétail n'intervient, la consommation de viande devra baisser à 90 grammes par jour et par personne pour stabiliser les émissions de ce secteur", affirment dans The Lancet les auteurs de l'étude. Il faudrait donc, d'ores et déjà, inciter les consommateurs des pays riches à prendre conscience des dégâts provoqués par leur consommation abusive. Et envisager au niveau mondial, non pas de produire moins, mais de produire autrement, afin de reduire les effets négatifs de l'élevage sur l'environnement.
Comment suivre les preceptes de la FAO, selon laquelle les coûts environnementaux par unité de production animale devraient "être reduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d'aggraver le niveau des degâts" ? En incluant, comme le suggère son chargé des questions animales Gregoire Tallard, "le coût environnemental dans le prix des viandes", selon le principe du pollueur payeur ? En privilegiant la consommation de volailles, écologiquement moins agressive que d'autres productions ? La FAO préconise également l'amelioration des pratiques d'élevage. Une des pistes fort attendues concerne le sequençage des génomes complets des principales espèces (en cours pour la plupart), qui devrait permettre d'accélérer les sélections et de faire coïncider, par exemple, rusticite (donc résistance aux maladies) et productivite.
Les recherches se concentrent par ailleurs sur des rations alimentaires du bétail plus économes, ou encore sur le système digestif des ruminants. La fermentation entérique des bovins (productrice de méthane, lequel agit vingt-trois fois plus que le CO2 sur le réchauffement climatique) pourrait ainsi etre mieux maitrisée. Par exemple par l'utilisation d'additifs alimentaires à base d'huile vegetale. Ou encore grâce à une ration plus concentrée en céréales. "Nous avons mené une experimentation sur de jeunes taurillons et avons ainsi réussi à les faire grandir plus vite, ce qui permettait de reduire les émissions de méthane", explique Jacques Agabriel, zootechnicien a l'INRA de Clermont-Ferrand. Mais la production animale étant un système complexe, ce qui confère ici un avantage écologique entraine là un inconvénient économique (une plus grande consommation de céréales). D'ou la nécessité, pour faire émerger un système d'élevage durable, de s'orienter vers une approche globale. A l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), un groupe de réflexion sur la place des produits animaux dans l'alimentation, qui reunit sociologues, zootechniciens, économistes, nutritionnistes et agronomes, s'est deja attelé a la tâche.
Alors qu'on parlait il y a dix ans de désintensification des systèmes de production, ce concept a été remplacé par un autre : celui d'agriculture écologiquement intensive. La question de la viande est un excellent exemple de cette quête.
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Chiffres
Pollution : a l'échelle mondiale, l'élevage est responsable de 65 % des émissions d'hemioxyde d'azote (essentiellement imputables au fumier), tandis que le bétail engendre 37 % des émissions de methane.
Consommation : il faut 4 kg de cereales pour produire 1 kg de poulet et 6 kg de grains pour 1 kg de porc. Ce dernier necessite par ailleurs 4 600 l d'eau. Une quantité qui grimpe a 13 500 l pour 1 kg de boeuf, quand seulement 1 000 l d'eau sont nécessaires pour produire 1 kg de blé.
A lire : Nourrir l'humanité - Les grands problèmes de l'agriculture mondiale au XXIe siècle, Bruno Parmentier, La Decouverte, 274 p., 22 euros.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-958376,0.html
11 commentaires:
Eh oué... cette réalité fait mal au cul, mais en même temps, une côte de boeuf, un bon poulet fermier bien grillé, un canard aux pruneaux fait maison, c'est tellement bon!
Cruel dilemme : le plaisir de la bouche, ou l'avenir de nos enfants?
En est-on vraiment là?
il existera les saucisses de strasbourg ^^
Ben je pense qu'on va arriver à un peu plus de bon sens. Du temps de nos grands-parents, la viande était chère, on en mangeait une fois par semaine. Aujourd'hui, en France, on est bouffi de protéines et on veut tous manger de la viande n'importe quand et à n'importe quel prix.
Tout dans la société converge vers un changement de nos façons de vivre. C'est difficile à se le mettre dans la tête mais on devra consommer différemment, acheter différemment, jeter différemment.
peut tu nous faire un élevage de rainette?
si il n y a plus de viande au moins on aura sa...
je pense que la solution réside dans la génétique, avec la création d espèces hybride capable de se reproduire plus vite donc multiplier le ratio homme/viande.
je pense que le futur est la. et non pas a mangeons des légumes, si une sécheresse arrive tu manges quoi? des vers? papillons? je te rapelle que en 2003 les fruits et légumes le prix moyen a triplé, que pensé si les légumes et fruits régnait en maitre? la société de consommation va stagner les prix?
allez soit sérieu, le francais moyen n aura pas les moyens de se payer tel ou tel légume car hors de prix (je trouve que c est déja le cas).
Sur les marchés des grandes villes des francais classe moyenne demande les légumes qui commence a pourrir alors imagine... toute ton écologie reste une affaire de gros sous, alliance avec sarko en est la preuve , taxe carbone , taxe écologique , produits verts hors de prix (env 1 € de plus)et j en passe . la planete subit des changement radicaux mais ceci est un rythme qui existe depuis la nuit des temps, les dinosaures avait des usines? non bien sur pourtant ils ont gelés bizarre non? Nous subiront les mêmes foudres que tu le veuilles ou non, cela s apelle la force de la nature . Continuer a vous gaver financierement derriere votre parti , continuer a faire flipper avec vos film, la peur a toujours était source de profil trés avantageux... et surtout mes amitiés a votre alliance sarkozesque
Sauf que si tu relis le papier, Pelotari, tu vas constater que le réchauffement global actuel est imputable à l'homme, et à sa façon de (mal) produire plus, et pas aux dinosaures.
Tu tiens le discours de la grande majorité des citoyens (ceux qui ont élu Sarkozy), à savoir la fuite en avant. "De toute façon, on va tous y passer, alors demain ou dans 10 ans, qu'est-ce qu'on s'en fout, hein? La vie et trop courte pour ne pas en profiter à fond!"
On n'empêche personne de manger de la viande à s'en faire péter les artères... On veut juste faire réfléchir sur le vrai sens de la vie, sur une autre société possible. Si on crève tous demain (ou dans 10 ans) parce qu'on a voulu trop "profiter de la vie", dis moi Pelotari, à quoi ça va servir, tout ce qu'on fait, là? A qui ça va profiter, à part au néant et aux rats (qui, eux, vont nous survivre)?
Moi je veux bien profiter de la vie, mais le plus longtemps possible, et que mes gosses et les petits de mes gosses (et plus si possible) en profitent aussi le plus longtemps possible.
Or, si on continue cette escalade de la production/consommation, on va vers la destruction de notre berceau (la planète Terre), qui deviendra notre tombeau bien plus tôt que cela ne serait arrivé, en temps normal.
On ne dit pas "d'arrêter", ou de revenir à l'âge de pierre, on dit de "modérer". Lorsque Hulot parle de décroissance sélective, c'est de cela dont il s'agit. Je le cite, et pourtant, Dieu sait que Hulot n'est pas bien vu par les écologistes puristes!
dire que ce discours est celui de sarko me conforte dans l idée d un hors sujet fréquent chez vous. quand je parle dinosaures je sent bien que sa vous dérange eux n ont rien produit et pourtant une ère glaciere a bien eu lieu et pourtant qu est ce quil ont fait de mal?? trop brouté peut etre ? allez soyez sérieu,
le cycle de toute planete a un début et ue fin l homme l accélére et que tu stoppe la conso de barbaque n y changera rien. combien de % de gens sur la planete n en mange jamais? ne me dites pas que dans le tiers monde ils mangent les 2 vaches qui peuplent le désert. si l onfesait plutot comme ds le film fortress ou on canaliseré les naissances se serat pas plus juste? on est 6 milliards a ce rythme on est 9.5 milliards d ici 40 ans le probléme se posera.
surtout copule on pourra avoir le retour des ogres. dans ton discours vu que ne me desapprouve pas sur tout les points je suis content de voir que votre associaton écologiste-sarkosiste nous pourrit de taxes sur le dos des écolos ne vous fait pas mal au fesses . maintenant j ai une certitude écologiste c est d abord étre pété de thunes, et être pret a tout pour 5 sièges au parlement.
j ai été voir le film 2012 vos êtes toutes les caricatures de ce film.
étonnant non?
Sans déconner... Tu vas trop au cinéma voir des navets, Pelotari!
Pas un de tes arguments ne tient la route! Et tes généralisations sur les écolos-sarko, franchement, c'est navrant, même de ta part!
C'est aussi plein de préjugés que si je disais que je te voyais à chaque fois que je regardais les Déchiens!
C'est tellement n'importe quoi et écrit n'importe comment que j'ai du mal à t'imaginer sérieux une seule seconde!
Je vais pas reprendre et démonter tous tes arguments péremptoires les uns après les autres (ça serait du temps perdu, puisque tu ne les lirais même pas!), mais déjà, et jusqu'à preuve du contraire, tu n'étais pas né du temps des dinosaures! Je vois mal comment toi tu saurais de source sûre de quoi ils sont morts, alors que la communauté scientifique elle-même a plusieurs théories différentes sur le sujet. L'hypothèse la plus crédible (et fréquente) étant celle du météore géo-croiseur qui aurait percuté la planète, achevant presque toute vie sur une Terre à l'atmosphère déjà bien consumée par l'activité volcanique.
Je pense qu'on peut tous être d'accord sur une chose. Difficile de changer, de modifier son comportement. Bon sur ce sujet, il n'y a plus de débat, il faudra changer. Par contre, on se rend bien compte au quotidien qu'individuellement et collectivement, nous sommes tous peu ou prou prisonnier d'une culture, de moeurs, d'us et de coutumes qui vont parfois à l'envers de ce qu'il faudrait faire. La culture c'est quand même un truc très profond et pour changer des gestes qui datent de plusieurs centaines d'années parfois... Dur dur !
pour info je vé voir des navets comme des millions de personnes qui ont vu le même film que moi, que penser de mecs qui regardent des pinguoins pendant 2heures?
deviennent ils zoophiles?
Juste une petite réaction à la phrase : "Je pense que le futur est la. Et non pas à manger des légumes, si une sécheresse arrive tu manges quoi? des vers?... "
Euh pardon, mais si une sécheresse arrive, les vaches, elles mangent quoi ?
Je pense que pelotari compte sur la science pour produire des plantes résistantes à la sècheresse. Alors il y a effectivement sa solution qui est de faire en sorte que les animaux se reproduisent plus vite. Moi je rajouterais qu'il faudrait que ces animaux soient de plus en plus gros grâce à une sélection rigoureuse. Ensuite on peut faire en sorte aussi que les ruminants mangent le moins possible et qu'ils grossissent quand même ! Euh ! Bon on va bien trouver une solution pour sauver nos pays riches du steak à tous les repas.
Je crois que Pelotari vient de réinventer le productivisme !
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