Défilé du 1er mai en Soule : Les faux-fuyants de FO et de la CGT
Je trouve dommage que la question de la violence monopolise ainsi l'évènement du 1er mai en Soule. Ici et depuis longtemps , cette question unique semble diviser les défilés entre, d'un côté, FO, la CGT etc… et puis d'un autre LAB, ELB etc…
Alain Orduna de la CGT - prozateur (de prozac) et répéteur flottouillant de son ami Louis Labadot - bégaie la rhétorique de son mentor : "Nous ne pouvons pas accepter LAB tant qu'il ne condamneront pas la violence" (Sud-Ouest du 2 mai 2009).
Je suis le premier à dénoncer un attentat quand il a lieu et je pense qu'on doit dénoncer cette violence quelques heures ou quelques jours après, au maximum. Mais ensuite il faut s’attaquer aux causes des problèmes avec tous les acteurs socio-économiques au complet. Pourquoi s'agripper à cette question de la violence en Pays-Basque, en tous temps et en tous lieus, alors même qu'il n'y a aucun rapport avec le plat de choucroute, aucun lien avec l'actualité immédiate ? Que je sache, il n'y a eu aucun attentat ces derniers mois ? Je soupçonne ces personnes de mépriser le Pays-Basque, dans leur for intérieur, et de chercher une excuse mal emballée pour éviter de discuter de la question basque qui encombre leurs certitudes d’un autre âge.
Dénoncer la violence, a priori ou à posteriori, à un instant T où il n’y a pas eu de violence, cela n'a aucune valeur, aucune efficacité. c'est juste du temps perdu pour le Pays-Basque, pour les travailleurs et les chômeurs qui prennent de plein fouet une crise et une violence sociale continuelles ? C'est aussi condamner ad vitam aeternam la possibilité de discussion avec tous les protagonistes syndicaux et politiques. C’est décréter que son prochain est à jamais infréquentable et méprisable.
Quand j'ai entendu Mr Goya, de FO et du PS dire qu'il fallait relancer l'économie par un soutien à la consommation et d’une autre part, jeter cette exécrable expression de "pouvoir d'achat", comme on jette des graines à des poulets, je me suis laissé dire que j'aurais pu avoir des raisons, du haut de mes certitudes écologistes, de bégayer ma rhétorique et déclarer, du haut de ma grandeur magnifique : "Nous ne pouvons pas accepter Force Ouvrière parce qu'ils n'ont rien compris aux problèmes écologiques et économiques". Et de conclure « que ceux-ci n’ont plus qu’à faire leur défilé dans leur coin, adios ! ». Mais au-delà de mes certitudes, il y a mon soutien à ceux qui payent le prix d’une économie injuste, et mon envie de grossir le défilé du 1er mai en Soule.
Si on veut vraiment affirmer notre solidarité avec tous les salariés, avec ceux qui perdent leur emploi, ne serait-il pas intéressant de ne pas chercher d’excuses fumeuses et alambiquées ?
Alain Orduna de la CGT - prozateur (de prozac) et répéteur flottouillant de son ami Louis Labadot - bégaie la rhétorique de son mentor : "Nous ne pouvons pas accepter LAB tant qu'il ne condamneront pas la violence" (Sud-Ouest du 2 mai 2009).
Je suis le premier à dénoncer un attentat quand il a lieu et je pense qu'on doit dénoncer cette violence quelques heures ou quelques jours après, au maximum. Mais ensuite il faut s’attaquer aux causes des problèmes avec tous les acteurs socio-économiques au complet. Pourquoi s'agripper à cette question de la violence en Pays-Basque, en tous temps et en tous lieus, alors même qu'il n'y a aucun rapport avec le plat de choucroute, aucun lien avec l'actualité immédiate ? Que je sache, il n'y a eu aucun attentat ces derniers mois ? Je soupçonne ces personnes de mépriser le Pays-Basque, dans leur for intérieur, et de chercher une excuse mal emballée pour éviter de discuter de la question basque qui encombre leurs certitudes d’un autre âge.
Dénoncer la violence, a priori ou à posteriori, à un instant T où il n’y a pas eu de violence, cela n'a aucune valeur, aucune efficacité. c'est juste du temps perdu pour le Pays-Basque, pour les travailleurs et les chômeurs qui prennent de plein fouet une crise et une violence sociale continuelles ? C'est aussi condamner ad vitam aeternam la possibilité de discussion avec tous les protagonistes syndicaux et politiques. C’est décréter que son prochain est à jamais infréquentable et méprisable.
Quand j'ai entendu Mr Goya, de FO et du PS dire qu'il fallait relancer l'économie par un soutien à la consommation et d’une autre part, jeter cette exécrable expression de "pouvoir d'achat", comme on jette des graines à des poulets, je me suis laissé dire que j'aurais pu avoir des raisons, du haut de mes certitudes écologistes, de bégayer ma rhétorique et déclarer, du haut de ma grandeur magnifique : "Nous ne pouvons pas accepter Force Ouvrière parce qu'ils n'ont rien compris aux problèmes écologiques et économiques". Et de conclure « que ceux-ci n’ont plus qu’à faire leur défilé dans leur coin, adios ! ». Mais au-delà de mes certitudes, il y a mon soutien à ceux qui payent le prix d’une économie injuste, et mon envie de grossir le défilé du 1er mai en Soule.
Si on veut vraiment affirmer notre solidarité avec tous les salariés, avec ceux qui perdent leur emploi, ne serait-il pas intéressant de ne pas chercher d’excuses fumeuses et alambiquées ?
Laurent CAUDINE
13 commentaires:
Tu vas te faire tirer dessus à "boulets rouges"!
Elle est bonne, non?
Non?
Bon...
Oui boulet rouge ! Arf arf ! T'es bon pour prendre un autre boulet dans la tête avec ça !
Je propose un examen philosophique sur le thème de la violence:
1- Un patron qui engrange des millons de stocks-options et vire ses employés, est'il violent?
2- Ce même patron prend des des actions chez AXA, en sachant que cette compagnie d'assurance fait du business avec les fabricants de mines anti-personnel. Qui est le plus violent AXA ou le patron?
3-J'ai acheté des actions chez le producteur de poulet Doux, qui innonde le marché africain avec ses poulets en batterie grâce à la PAC...est-ce que je suis violent?
4-J'ai acheté des semences OGM Pionner et Monsento, il n'y a pas de jaloux, pour en finir avec la faim dans le monde. En fait je fais crever le quart de la planète...suis-je violent?
5-je viens de buter un cadre du Crédit Agricole, parce qu'il me refusait un crédit...Suis-je violent?
Cherchez l'erreur...
En attendant, les bascophonnes peuvent aller visionner l'interview vidéo du plus vieux syndicat du Pays Basque: ELA. Faudra le sous-titrer en français, cela pourrait donner des leçons à certains...
http://www.euskalherria.pirenifoto.info/ELA-sindikatua.html
Oui, j'ai pas voulu rentrer dans ce genre d'arguments, parce qu'ils sont connus et que je voulais pas faire trop de lignes, mais effectivement, quand on parle de violence, faut réfléchir. Le Sous commandant Marcos parlait de violence de basse intensité pour parler de la manière avec laquelle les indiens du Chiappas était humiliés, militarisés et volés par les grands propriétaires terriens.
Pourquoi la CGT et FO parlent-ils toujours de la même violence de manière quasi obsessionnelle ? Ils devraient se poser cette question au lieu de chercher des excuses à la mords moi l'noeud, pour ne jamais regarder Euskal Herri en face.
Docteur Kiko, je me force à ne pas aller piquer des gâteaux Prince toutes les 5 minutes dans l'armoire à provisions chez Stonfield Inworld.
Me fais-je violence?
;-)
Trêve de comptoir, tu as parfaitement raison : C'est "voir la paille dans l'oeil du voisin, et ignorer la poutre qui est dans le sien".
Il devrait y avoir une bonne idée de dessin la dessous...
Bon je ne dirais pas que c'est la faute de la CGT et de FO ouvrière si par exemple, des gosses crèvent de faim dans le monde. ce qui est clair, c'est que c'est une certaine politique, avec certains de leurs zélateurs qui sont responsables de ça.
Surtout, ce que je pense, c'est qu'il y a là une obsession qui devient une tradition chez FO et la CGT. Avant c'était Labadot qui jactait ce genre d'anerie, maintenant son fils spirituel à pris le relai en la personne de Alain Orduna.
La question que je pose... Est-ce le même problème dans tout le Pays-Basque nord ? Ou bien est-ce spécifique à la Soule ?
C'est le même problème dans tout le Pays basque Nord !! ... tiens, Etienne, tu dis Pays Basque Nord ??
Attention, tu vas finir Abertzale toi !!!
Bon, trêve de connerie, je passais juste dire un petit bonjour, avant de retourner dès lundi en Pays Basque Sud pour un barnetegi (stage d'apprentissage du basque par immersion totale, pour les ignares). Je vous le conseille fortement !!! Hyper enrichissant linguistiquement, humainement, culturellement, politiquement... Un vrai régal !!!
Et 2 choses m'ont vachement frapper : comment la situation au nord est à la fois meilleure et pire par rapport à celle au Sud...
C'est tellement génial de pouvoir vivre en euskara, d'entendre les gamins dans la rue vivre, parler, jouer en euskara !!! Et même une insulte en euskara entre gamin devient belle !!! Un vrai rêve !! De voir l'affichage, les pancartes des magasins, la signalisation, tout en euskara, de l'entendre dans la rue entre jeunes, entre vieux, de voir un maître appeler son chien, un parent engueuler ou consonler son enfant, de pouvoir demander sa route, de pouvoir payer, de pouvoir acheter son pain, tout simplement, de pouvoir vivre en euskara... un vrai régal
Mais d'un autre coté, la situation est pire sur certains points... De voir l'ertzaintza (police autonome) cagoulée, armée jusqu'au dent pour de simple contrôles d'identités, et de voir que c'est devenu "NORMAL", ça fait peur sur la liberté d'expression, et la liberté tout court au Pays Basque sud...
Et rien ne laisse présager des jours meilleures, malheureusement...
Voilà, je vous dis à la semaine prochaine à Musikaren Eguna...
Et oui, Gilen, l'autonomie n'est pas un but en soi.
Ce qu'il est important de savoir, c'est ce que l'on en fait.
C'est vrai que je me souviens avoir eu à faire, à Donosti, aux deux polices, l'autonome et l'espagnole. Ben, euh-----, j'ai pas trop vu la différence, si ce n'est dans l'uniforme----
De toutes façons, on sait qu'il faudra toujours lutter pour la liberté.
Moi ce qui me fait peur chez certains Abertzale, notamment ceux de Batasuna, c'est leur incapacité de travailler avec des gens qui ne sont pas Abertzale.
Ils me font penser à au NPA de Besancenot. Ils attendent la révolution qui va tomber du ciel. Tous les partis politiques sont pourris sauf eux.
Les FO-fuyants donc ...
Ouaih ! Joli !
Mais tu proposes quoi avec la CGT ?
CGT eux je ne dirai plus "Pouvoir d'achat", mais "pouvoir de vivre".
Le pouvoir de vivre, c'était le titre d'un bouquin écrit par un collectif en 81 à l'occasion de la candidature de ---euh---, allez, je le dis--- Lalonde.
là y'a du jeu de mots...
Voyons si vous auriez autant d'imagination pour MEDEF, ELB, LAB, CFDT, etc...
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