J'étais content de venir à la Mauletina, parce que ce que je savais faire, c'était des accords de guitare. Mais en ce qui concerne le rythme, je faisais un peu n'importe quoi. Grâce à toi Carmen, j'ai appris à faire des rythmes variés qui entraient dans la mesure et les répétitions étaient des moments de vrais plaisirs, alliés à des moments d'exercices.
Tu as eu fort à faire avec nous. Une douzaine de gugusses et gugussettes inexpérimentés, disons le mot, amateurs. Des individus avec chacun leur caractère et leurs fausses notes. Et bien toi, tu arrivais à faire de tout cela, un groupe. Tu avais fait de nous la Mauletina. Et j'étais fier d'en faire partie.
On devait passer à une nouvelle étape et j'en étais enchanté. Bazarder les partitions, jouer debout à la volée, c'était pour moi un nouveau challenge. D'ailleurs je percevais déjà, lors des dernières répétitions "nouvelle formule" auxquelles j'ai assisté, la jouissance que cela pouvait être que de jouer de la guitare et chanter en regardant devant soi, les copains et les copines et puis voir les clins d'oeil, les sourires et les mines réjouies des un(e)s et des autres. Moi qui ai eu le regard toujours collé sur ces fichus partoches, ça m'aurait sérieusement dégourdi !
Et voilà que tu chopes le cancer Carmen.
Ce que j'aimais à la Mauletina, c'était tout ce que tu amenais d'Argentine et plus généralement d'Amérique du sud. J'aimais moins les morceaux espagnols - je ne te l'ai jamais caché - et les morceaux basques que j'ai trop entendu et qui m'agaçaient un peu (pas parce qu'ils étaient basque mais parce que c'est un folklore que j'ai trop entendu ici). Mais en général, tu infiltrais partout, dans toutes les chansons quelles qu'elles soient, cette touche de là-bas, cette touche de toi, ces rythmes d'Amérique du sud avec ces instruments.
"Mierda carajo" Carmen ! J'ai jamais su ce que ça voulait dire vraiment mais tu prononçais ces mots avant chaque concert, même quand on jouait à l'église (rires).
A mon tour Carmen je te dis "Mierda carajo" pour te souhaiter je ne sais quoi, puisqu'on ne sait rien de ce qu'il y a après (Enfin, moi, je ne sais pas grand chose). Juste l'espoir d'une âme libérée du corps, celui d'un endroit paisible où l'on retrouve d'autres âmes amies, un repos bien mérité, la quiétude et la paix intérieure. Mais bon, maintenant je pense que tu sais tout et cet espoir, aujourd'hui, je ne suis pas certain que ce soit toi qui en ait le plus besoin.
Alors, toutes mes pensées et ma tendresse vont à toi, à Alberto et à Sandra avec qui je partage la tristesse de ce départ.
Tu vas nous manquer Carmen !
On devait passer à une nouvelle étape et j'en étais enchanté. Bazarder les partitions, jouer debout à la volée, c'était pour moi un nouveau challenge. D'ailleurs je percevais déjà, lors des dernières répétitions "nouvelle formule" auxquelles j'ai assisté, la jouissance que cela pouvait être que de jouer de la guitare et chanter en regardant devant soi, les copains et les copines et puis voir les clins d'oeil, les sourires et les mines réjouies des un(e)s et des autres. Moi qui ai eu le regard toujours collé sur ces fichus partoches, ça m'aurait sérieusement dégourdi !
Et voilà que tu chopes le cancer Carmen.
Ce que j'aimais à la Mauletina, c'était tout ce que tu amenais d'Argentine et plus généralement d'Amérique du sud. J'aimais moins les morceaux espagnols - je ne te l'ai jamais caché - et les morceaux basques que j'ai trop entendu et qui m'agaçaient un peu (pas parce qu'ils étaient basque mais parce que c'est un folklore que j'ai trop entendu ici). Mais en général, tu infiltrais partout, dans toutes les chansons quelles qu'elles soient, cette touche de là-bas, cette touche de toi, ces rythmes d'Amérique du sud avec ces instruments.
"Mierda carajo" Carmen ! J'ai jamais su ce que ça voulait dire vraiment mais tu prononçais ces mots avant chaque concert, même quand on jouait à l'église (rires).
A mon tour Carmen je te dis "Mierda carajo" pour te souhaiter je ne sais quoi, puisqu'on ne sait rien de ce qu'il y a après (Enfin, moi, je ne sais pas grand chose). Juste l'espoir d'une âme libérée du corps, celui d'un endroit paisible où l'on retrouve d'autres âmes amies, un repos bien mérité, la quiétude et la paix intérieure. Mais bon, maintenant je pense que tu sais tout et cet espoir, aujourd'hui, je ne suis pas certain que ce soit toi qui en ait le plus besoin.
Alors, toutes mes pensées et ma tendresse vont à toi, à Alberto et à Sandra avec qui je partage la tristesse de ce départ.
Tu vas nous manquer Carmen !
2 commentaires:
ben je suis 100% sur la même longueur d'ondes.
Carmen va nous manquer à tous, même aux non-musiciens dont je suis.
La photo, prise lors du spectacle donné en... 2006 lors de leur spectacle au cinéma Maule Baitha représente parfaitement LA Carmen que nous aimons.
Je suis moi aussi de tout cœur avec Sandra et Alberto.
Oui, j'étais à l'enterrement cet aprem. Jamais vu une messe aussi belle, avec Mixel Etxecopar, Niko Etxart, un violon, de la flute argentine, des choeurs, la Mauletina et la voix de Carmen, grâce à Vivi et tout ses ami(e)s musiciens exceptionnel pour dire au revoir à carmen !
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