
Ici la situation est la même. Sauf que nos @=*%# qui tirent sur des espèces protégées n’ont aucune excuse. Ici on a des ignorants qui ont décidé qu’il fallait choisir entre l’homme et l’ours. Mais avec des décennies de retard sur cette pauvre Afrique, (qui a bien d’autres problèmes pourtant) nous autres pays pseudo-civilisé, on n’a pas tranché la question, et la survie des ours des Pyrénées fait encore débat. Une honte pour notre civilisation orgueilleuse.
Pour moi, débattre sur la question de l’ours, c’est comme se poser la question de savoir si les femmes peuvent avoir le droit de vote.
Il nous manque Dian Fossey pour bousculer ce petit monde.
Un copain me disait : « Mais tout de même, il y a un manque d’information, ils veulent réintroduire des ours sans concertation ». Non, y en a marre ! On va attendre quoi ? Qu’il n’y ait plus d’ours ? Attendre que les mentalités soient prêtes ? Débattre oui, mais pas avec des gens qui savent que de toutes manières, ils lutteront jusqu’au bout pour qu’il n’y ait plus d’ours dans les Pyrénées.
Dian Fossey a été assassinée, on ne sait pas par qui. Mais on sait pourquoi ! Parce qu’elle dérangeait les intérêts de quelques-uns, parce qu’elle était dans le vrai, mais un « vrai » non centré sur les seuls intérêts des hommes. Un « vrai » centré sur la vie, non réduit à une particule humaine comme si la vie avait une frontière. Vive l’internationale de la vie !
Il faut bouger les consciences et la survie de l’ours, c’est aujourd’hui.
Moi, Dian, j’aimerais lui dire merci et je voudrais lui demander de faire voler son esprit sur les crêtes et les forêts des Pyrénées.
Si vous voulez en savoir plus, il faut lire le livre « Treize ans chez les gorilles », rebaptisé « gorille dans la brume », suite au film avec Sigourney Weaver.
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