mercredi 30 décembre 2009
mardi 29 décembre 2009
dessins
Dessin de mon autre fils Peio 1 an 8 mois. Sans commentaire.
lundi 28 décembre 2009
JE VOUDRAIS PAS CREVER
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le gout qui me tourmente
Le gout qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir gouté
La saveur de la mort...
BORIS VIAN
jeudi 24 décembre 2009
mardi 22 décembre 2009
dimanche 20 décembre 2009
L'odeur infecte de Facebook !
Mon principe premier, c'est "no pub". La pub c'est l'haleine de Facebook... Et elle est mauvaise ! Quand je me suis inscrit, je me suis rendu compte quelques temps après que mon espace Facebook faisait défiler de la pub pour Le Figaro, un site d'arnaque déguisé en brune à gros seins qui m'invitait à une rencontre (!), la banque BNP... Pouah ! Quelle horreur, ça pue !
Il y a quelques temps, Mathieu et Etienne me disent : " La pub, il n'y a pas qu'à pas regarder." Oui peut-être, mais faute de regarder, on voit et c'est déjà trop.
Quand il y a une mauvaise odeur dans un coin, allez-vous me dire "il suffit de ne pas sentir" ??? Quand il y a une grosse merde dans le coin, personne non plus ne va coller son nez dessus.
Ensuite, le fait d'avoir un espace personne sur le net qui offre un bandeau de pub dans lequel je n'ai aucune garantie qu'il ne passera pas des encarts du Crédit Agricole, ERDF et pourquoi pas l'armée française et l'église catholique, ça me fait un peu peur. Car admettons que moi, je ne regarde pas, il y a bien quelqu'un qui regardera quand même !!! Faut pas se leurrer, si ces pubs sont là, c'est que ça marche pour les annonceurs ! Et les annonceurs qui peuvent se payer ces encarts de pub, c'est plus facilement de la grosse boîte que le maçon du coin. Vous avez vu vous sur facebook de la pub pour les entreprises Etcheverry à Ordiarp, ou Sanchez à Charritte ? Comment certains "artistes" dit "engagés" acceptent-ils de figurer dans myspace ou facebook, sachant qu'il y a toujours ces fichues pubs de merde incontrôlables !!!!! Mystère !
Maintenant, facebook en lui-même pourquoi pas ! Mais il y a un autre élément. Si on écoutait le vent technologique, entre facebook, les blogs, myspace, le iPhone où maintenant on peut regarder des films, l' iPod, la télé, les jeux vidéos, ceux en ligne etc... on serait constamment devant son écran.
J'aurais pu être séduit par facebook, déjà, s'il n'y avait pas de pub. Mais même, je pense qu'il est opportun pour moi de me fixer des limites. je passe déjà beaucoup (trop ?) de temps sur le net.
jeudi 17 décembre 2009
Bosq le Boxon relance la voie rapide !
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Si on posait la question, à ceux qui utilisent d'ores et déjà cet espace de cette manière, qu'est-ce qu'ils diraient ? Si on posait la question aux souletins, qu'est-ce qu'ils diraient ? Peut-être demanderaient-ils que l'on officialise ces quelques kilomètres en les rendant définitivement propice à la promenade à vélo et à pied. Qui sait ? Finalement on ne leur demande jamais rien, aux souletins !
Que faire de l'ancienne voie ferré sur la portion entre Mauléon et Charritte ? Une route répondent en coeur pépé fatigué (Pepela Mirande), Bosq le Boxon, Michel Etchebest (j'ai pas trouvé de petit nom rigolo pour Michel... Je lance un appel) et consort. "Une route, c'est tout ce qui nous vient en tête" semblent-t-ils balbutier à l'unisson. Bagnole, route et camion, voilà la sainte trinité des élus marchands de babioles. Ils paraîtrait même qu'ils vont organiser des réunions de concertation. Si c'est pour donner à la population la possibilité de choisir entre la voie rapide et la voie cyclable ça peut être intéressant. Si c'est pour pinailler sur où, comment et pourquoi passera cette deuxième route, ce ne sera pas la peine. Si c'est pour faire comme pour le WIMAX, se retrouver entre élus qui sont d'accord avec le projet, se payer un verre de rosée à la fin d'une pseudo réunion d'information et se foutre de la gueule des habitants de Moncayolle et du professeur Oberhausen, dans notre dos, c'est pas la peine. Si c'est pour faire comme pour le centre d'enfouissement de Charritte, c'est-à-dire, attendre le dernier moment pour se préoccuper du problèmes des déchets, c'est pas la peine (En 2002, au moment où la loi qui oblige la fermeture des décharges à ciel ouvert entre en application, la com-com Xiberoa se réveille brutalement. Pourtant ils étaient au courant de cette échéance depuis 1992. Qu'ont-ils fait pendant 10 ans ?)
Nous autres souletins, pourrions nous saisir de quelques objectifs.
1) Prendre ce problème à bras le corps et faire pression sur les élus pour qu'ils arrêtent enfin de réagir en autocrate. Ça nous ferait des vacances. Sur ce sujet, il y a un choix symbolique. la route, la bagnole les camions ou le chemin, le vélo et les pieds. La foir'fouille ou l'imagination.
2) Et aux prochaines élections ce serait bien que nous votions pour autre chose que pour de l'incompétence. Etche (not the) best ouste ! le boxon ouste ! Vieux crouton fatigué ouste ! Place aux jeunes ! On investit le grenier, on vire les vieilleries qui ne valent rien et on lance un grand festival de l'art et de la pensée contemporaine. Chiche !
* Arthur Rimbaud
mardi 15 décembre 2009
Abolition de la corrida
CRAC EUROPE
Comité Radicalement Anticorrida
www.anticorrida.com
06 75 90 11 93 – 06 08 30 80 30
Pour info en Pays Basque : igeltxo@orange.fr et O5 59 37 03 62
Appel des 169 premières personnalités du Pays basque pour l’abolition de la corrida.
Zezenketaren suntsiketaren alde, lehen Euskal Herriko 169 pertsona eszagutuen en deia.
Abo, artiste peintre, margolaria
Jean-Pierre Ahado, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilarra
Aire Ahizpak, chanteuses, kantariak
Mixel Aire, bertsulari
Xole Aire, adjointe au maire d’Urepel, Urepeleko auzapezorde
Daniel Alfaro, conseiller municipal d’Irouleguy, Irulegiko herriko kontseilarra
Xan Alkhat, animateur radio, animatzaile
Michel Amade, artiste plasticien, artista
Francis Ancibure, expert judiciaire, psychologue clinicien, psikologoa, judizial ikerle
Pantxika Arrambide, journaliste, irratilari
Txomin Arrambide, ancien maire d’Urepel, Urepeleko auzapez ohia
Bernadette Argain, journaliste, irratilari
Kristof Arotzarena, journaliste, irratilari
Jean Aurnague, musicien, musikaria
Michel Aurnague, chercheur au CNRS, ikertzaile
Gilda Ayerdi Caudine, auteure de Témoignage de deux combattants de l’ombre, ren autore
Gérard Bagardie, auteur, comédien, metteur en scène, antzerkilari
Jone Barneix, journaliste, irratilari
Josette Barnetche, première assistante réalisation cinéma Patricia Bedey, orthophoniste, coauteure de Anitest, psikologoa, « Anisten » autore
Gilles Belondrade, musicien, musikaria
Jean Luc Berho, président de l’association Intxauseta, ren lehendakari
Peio Bereterbide, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilarra
Maite Berckmans, présidente de l’association Arbres, elkartearen lehendakari
Lucien Betbeder, maire de Mendionde, Lekorneko auzapeza
Jojo Bidart, journaliste, irratilari
Thierry Biscary, musicien, musikaria
Jojo Bordagaray, chanteur, kantaria
Kiki Bordatxo, musicien ,musikari
Jakes Bortayrou, acteur de la vie politique et culturelle basque, Euskal kultura eta politika biziaren aktore
Michel Botella, consultant environnement, ingurumen aholkulari
Jacqueline Bougis, déléguée de l’association Femmes 3000 en Garazi et Baigorri, ko Femmes 3000 elkartearen ordezkari
Étienne Boyer, rédacteur Web, auteur de Mauvais berger, ren autorea
Zoé Bray, artiste peintre, margolari
Agnès Brives, artiste plasticienne, artista
Antton Cabanne, conseiller municipal de Saint-Just-Ibarre, ancien maire, Donaixtiko herriko kontseilarra, auzapez ohia
Gabriel Camou, maire d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko auzapeza
Maria Candido, artiste lyrique, kantaria
Marie-Hélène Castay, présidente fondatrice de l’association Erleak, elkartearen eraikile eta lehendakari.
Martine Caplanne, chanteuse et amie des poètes, Kantaria eta poeten laguna
Laurent Caudine, président des éditions Astobelarra, ren lehendakaria
Piarres Charritton, académicien basque, Euskalzaindiaren kide
Jenofa Cuisset, fondatrice des Verts au Pays basque, cofondatrice du Centre Hegalaldia de sauvegarde de la faune sauvage, Euskal Herriko Berdeen eraikile eta Hegalaldiaren ko- eraikile
Antton Curutcharry, historien, historialari
Bernard Dacosta, écrivain, idazle
Josette Dacosta, artiste-peintre, margolari
Jean-Louis Davant, historien, historialari
Georges Daubagna, adjoint au maire d’Anglet, Angeluko auzapezorde
Martine Daubagna, trésorière des Verts du Pays basque, Euskal Herriko Berdeen diruzaina
Jean-Yves Deyris, animateur de Aloes Boucau, ren animatzaile
Colette Dubuc, artiste plasticienne, artista
Yvan Dumont, auteur, autorea
Bob Edme, photographe de presse, prentsaren argazkilari
Piarres Erdozaintzi, sculpteur, zizelkari
Jean-Michel Erguy, conseiller municipal d’Ispoure, Izpurako herriko kontseilarra
Michel Ernaga, maire d’Urepel, Urepeleko auzapeza.
Maialen Errecart, permanente de AEK Garazi-Baigorri ko AEK ren arduradun.
Allande Erreçarret, ingénieur agronome chargé de mission, laborantzako injineru
Jean-Pierre Etchalus, vétérinaire, marexala
Eñaut Etchamendy, linguiste, hizkuntzalari
Eric Etchamendy, syndicaliste agricole, laborantzako sindikalista
Maryse Etcharren, conseillère municipale d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilarra
Margaritta Etchelecu, bénévole des radios basques, Eukal Irratien kide
Mattin Etchepare, conseiller municipal de Mendionde et président de EA, Lekorneko herriko kontseilarra eta EA ren (Iparralde) lehendakari
Jean-Noël Etcheverry (Txetx), formateur, formatzaile
Ketty Etcheverry, psychologue, coauteure de Anites, psikologoa, « Anisten » autore
Allande Etxart, traducteur, itzultzaile
Lucien Etxezaharreta, journaliste, animateur de la revue Maiatz, kazetalari, Maiatz aldizkariaren animatzaile
Olivier Eudes, auto-entrepreneur, responsable développement de kuntiqi (planches de surf en balsa équitable et résine à base d'huile de lin), Kuntigi entrepresa garapenaren arduraduna
Albert Eyheramendy, musicien, musikaria
Brigitte Ferry, conseillère municipale du Boucau, Bokaleko herriko kontseilarra
Amaia Fontang, syndicaliste, sindikalista
Philippe Franzen, artiste-peintre, margolaria
Ramuntxo Garbisu, journaliste, kazetalari
Christiane Giraud, sculpteur, zizelkaria
Joseph Goiheneix, maire de Lekumberry, Lekunberriko auzapeza
Laure Gomez, illustratrice, irudigile
Marie-Agnès Gorostiague, journaliste, irratilari
Galéry Gourret Houssein, conseiller municipal de Biarritz eko Herriko kontseilarra
Laurence Goyheneche, soigneuse animalière, faune sauvage, abereen sendagilea, faunarentzat
Michèle Grosdemouge, conseillère municipale d’Anglet, Angeluko herriko kontseilarra
Antton Hariñordoki, traducteur, itzultzaile
Maite Harlouchet, conseillère municipale d’Ahaxe, Ahatsako herriko kontseilarra
Fantxoa Hastaran, acteur de la vie sociale et solidaire, sozial arloan ari dena
June Hennessey, ex-chanteuse de chez Maxim’s, Maxim’s jatetxe i famatuaren kantari ohia
Benjamin Hicaubert, cofondateur de Le verger de la chevrière, Ahuntzaineko sagardoiaren ko-eraikile
Jon Hicaubert, cofondateur de Le verger de la chevrière, Ahuntzaineko sagardoiaren ko- eraikile
Pantzo Hirigarai, journaliste, auteur de pièces de théâtre, irratilari, antzerkien autorea
Jean-Baptiste Hirigoyen, artiste lyrique et ancien champion de France professionnel de grand chistera, kantaria eta pilotaria
Itziar Madina, journaliste, écrivaine, kazetalari eta idazlea
Gil Haran, coordinateur de Euskal irratiak, ren koordinatzaile
Aña Mari Ibañez, maire de Behorleguy, Behorlegiko auzapeza
Gérard Ihidoi, chanteur et conseiller municipal d’Uhart-Cize, kantaria eta Uharte Garaziko herriko kontseilarra.
Kattalin Indaburu, journaliste, irratilari
Gilen Iriart, acteur de la vie politique et culturelle basque, Euskal kultura eta politika biziaren aktorea
Jean-Bernard Iribarne, dessinateur, marrazkilari
Jean Christian Irigoyen, musicien et conseiller municipal de Gamarthe, musikari eta Gamarteko herriko kontseilarra
Gaizka Iroz, photographe de presse, prentsaren argazkilari
Takashi Iwagami, guitariste, musikaria
Gari Jaureguy, entraîneur de l’équipe de cycliste junior d’Équateur, Ekuadoreko xirrindula gazte taldearen entrenatzailea
Peio Jorajuria, journaliste, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Herria, kazetalaria
Jeanne Krecklebergh, présidente de l’association Emazteek diote, en lehendakari
Daniel Labeyrie, chroniqueur musical et littéraire, musika eta literaturaren kronikari
Louis Labadot, secrétaire de la section PCF de Mauléon, Mauleko PCF en idazkari
Manex Lanatua, poète apiculteur, poeta eta erlezain
Clémence Labrouche, journaliste, kazetalaria
Eñaut Larralde, chanteur, kantaria
Xabi Larralde, chercheur, ikertzaile.
Mattin Larzabal, journaliste, irratilari
Alice Leiciagueçahar, porte-parole des Verts du Pays basque, Euskal Herriko Berdeen botz-eremaile, fondatrice et ex-présidente de l’association Garazikus, en eraikile eta lehendakari ohia
Annick Lestrade, déléguée syndicale (santé), sindikalista
Maritxu Lopepe, journaliste, kazetalari
François Madin, vétérinaire, marexala
Itziar Madina, journaliste, écrivaine, kazetalari eta idazlea
Julen de Madariaga, avocat retraité, abokatu erretretan
Maite Maniort-Hennebutte, avocate retraitée, abokatu ohia
Pantxika Maitia, animatrice culturelle, animatzaile
Monique Marcadé, Parti socialiste 64
Nathalie Marcadé, Parti socialiste 64
Erramun Martikorena, berger et chanteur, artzain eta kantari
Pascale Martin, chanteuse, musicienne – Duo Elegance, kantaria, musikaria
Florent Marcellesi, porte-parole des Verts d’Euskadi, Euskadiko berdeen botz eramaile
Jean-Pierre Massias, universitaire, unibertsitalaria
François Xavier Maurin, champion de France de surf en 1970, champion de France de Longboard en 1990, Frantziako surfaren xapelduna 1970an eta Frantziako longboardaren xapelduna 1990an
Maiana Mendiburu, animatrice radio, animatzaile
Panpi Mercapide, technicien et animateur radio, teknikalari eta animatzaile
Gabi Mouesca, ancien directeur de l’Observatoire international des prisons
Pascale Nolla, chanteuse et professeure de chant, kantaria
Panpi Olaizola, conseiller municipal d’Espelette, Ezpeletako herriko kontseilarra
Daniel Olçomendy, maire d’Ostabat, Izurako auzapeza
Denise Olhagarai, musicienne, musikaria
Bernadette Oillarburu, conseillère municipale, ancien maire de Juxue, Jutxiko herriko kontseilarra, auzapez oiha
Luxi Oillarburu, conseillère municipale de Gamarthe, Gamarteko herriko kontseilarra
Beñat Oteiza, permanent du PNV en Iparralde, ko PNV ren arduradun
Menane Oxandabarats, permanente d’Aberzaleen Batasuna ren arduraduna
Philippe Oyhamburu, artiste, artista
Beñat Oyharzabal, chercheur en linguistique, hizkuntzalari
Victor Pachon, instituteur retraité, erakasle erretretan
Iraultza Partarrieu, photographe, argazkilari
Claude Perez, musicien, chanteur, « Duo Elegance », musikaria, kantaria
Bernard Perez, artiste plasticien, artista
Line Pierné, présidente de l’association Femmes 3000 en Aquitaine, Akitaniako Femmes 3000 elkartearen lehendakari
Colette Pince, cofondatrice de Pays basque Écologie, ren eraikile
Jean Queheillalt, conseiller municipal d’Uhart-Cize, Uharte Garaziko herriko kontseilarra
Martine Razin, chargée de mission, Ligue pour la protection des oiseaux, LPOren arduraduna
Aitor Renteria, journaliste, kazetalaria
Rémi Riviere, journaliste, kazetalari
Alatz Robles Arangiz, écrivain, idazle
Irkus Robles Arangiza, artiste peintre, margolari
Naia Robles Arangiz, chanteuse, kantari
Ugutz Robles Arangiz, conteur, kondalari
Luc Rolland, céramiste, zeramikalari
Marie-Claire Sabarots, conseillère municipale d’Ascarat, Azkarateko herriko kontseilarra
Andde Sainte Marie, acteur de la vie politique basque, politika biziaren aktore
Anthony Sans, conseiller municipal d’Etchebar, Etxebarreko herriko kontseilarra
Peio Serbielle, chanteur, kantaria
Peio Setoain, maire des Aldudes, Aldudeko auzapeza
Vera Sorokine, artiste, artista.
Jean-François Terrasse, cinéaste animalier, zinegile eta ornitologo
Patxiku Uranga, libraire, auteur de Trois fuites, ren autorea
Asisko Urmeneta, dessinateur, marrazkilari
Valérie Valentin, présidente de l’association Chat des rues, elkartearen lehendakari
Johann Villanua, berger et poète, artzain eta poeta
Maryse Voisin, sculpteur, premier grand prix de Rome 1968, zizelkari
André Weiss, ingénieur retraité, injineru erretretan
Daniel Xalbador, auteur-compositeur-interprète, musika egile eta kantari
Jean-Claude Ybargaray, maire de Lacarre, Lakarreko auzapeza
Véronique Zenoni, vétérinaire ostéopathe, marexala
Amaia Zubiria, chanteuse, kantaria
dimanche 13 décembre 2009
Soldignac Champion du monde !
Au départ, pour moi, le rugby est un jeu populaire, trop populaire pour que je ne m'en méfie pas. Instinctivement, j'ai tendance à me méfier des grandes messes même les plus in. Je pense par exemple à Euskal Herria Zuzenian. Je suis allé écouter Manu Chao cet été à Helette, et honnètement, au début, j'ai cru me trouver dans un camps de concentration. Tu entres dans des couloirs grillagés, tu passes entre de hautes barrières, on te tamponne, on te met un bracelet jaune à une table et ensuite on attend dans les longues files d'attentes pour obtenir les tickets de rationne..... Euh pardon ! les txartel ! C'est très très bien organisé, c'est vrai. Mais euh, ça fait tout de même pas très spontané, un peu industriel. Bon de toutes façons, les mégas teufs, c'est pas mon truc.
Mais je reviens sur le rugby, le rugby, c'est très populaire ici en Soule et j'ai toujours trouvé qu'il y avait une ambiance pas très claire de violence, de boisson et d'étroitesse d'esprit. Je mets le jeu à part. Mais c'est un peu ce qu'explique André dans le livre. Il y a le plaisir du jeu et ensuite il y a les hommes qui doivent essayer de mettre de l'humanité dans le jeu. De l'humanité, il faut en mettre partout d'ailleurs, mais il y a des endroits où c'est plus difficile qu'à d'autres. Par exemple, on ne pourra guère humaniser la guerre ou le capitalisme. Peut-être pourra-t-on humaniser la chasse en la laissant à des professionnels qui seraient payés par l'Office National de la Chasse ? Mais enfin, je n'ai pas beaucoup d'espoir. Par contre humaniser le rugby, pourquoi pas !
En tous les cas, André nous montre que le rugby est un jeu sympa et qu'on peut y associer beaucoup de choses afin de lui donner un avenir compatible avec l'avenir que nous souhaitons pour les hommes et la planète et l'ensemble de ses êtres vivants.
Pour terminer, lire un livre d'André, c'est regarder une rivière qui coule. Pas de fioritures, pas de ponts en béton pour faire du style superflu. C'est l'histoire pour l'histoire, la ligne claire de la littérature, le message spontané, clair comme l'eau de la rivière.
vendredi 11 décembre 2009
PLUIE
Comme sur les galets de la côte une houle.
L’ouragan l’éperonne, il s’avance à grands pas.
- A le voir ainsi fait, on dirait, n’est-ce pas ?
Un beau cheval arabe, à la crinière brune,
Qui court et fait voler les sables de la dune.
Je crois qu’il va pleuvoir : – la bise ouvre ses flancs,
Et par la déchirure il sort des éclairs blancs.
Rentrons. – Au bord des toits la frêle girouette
D’une minute à l’autre en grinçant pirouette,
Le martinet, sentant l’orage, près du sol
Afin de l’éviter rabat son léger vol ;
- Des arbres du jardin les cimes tremblent toutes.
La pluie ! – Oh ! voyez donc comme les larges gouttes
Glissent de feuille en feuille et passent à travers
La tonnelle fleurie et les frais arceaux verts !
Des marches du perron en longues cascatelles,
Voyez comme l’eau tombe, et de blanches dentelles
Borde les frontons gris ! – Dans les chemins sablés,
Les ruisseaux en torrents subitement gonflés
Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages
Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ;
Tout est perdu : – Jasmins aux pétales nacrés,
Belles-de-nuit fuyant l’astre aux rayons dorés,
Volubilis chargés de cloches et de vrilles,
Roses de tous pays et de toutes famines,
Douces filles de Juin, frais et riant trésor !
La mouche que l’orage arrête en son essor,
Le faucheux aux longs pieds et la fourmi se noient
Dans cet autre océan dont les vagues tournoient.
- Que faire de soi-même et du temps, quand il pleut
Comme pour un nouveau déluge, et qu’on ne peut
Aller voir ses amis et qu’il faut qu’on demeure ?
Les uns prennent un livre en main afin que l’heure
Hâte son pas boiteux, et dans l’éternité
Plonge sans peser trop sur leur oisiveté ;
Les autres gravement font de la politique,
Sur l’ouvrage du jour exercent leur critique ;
Ceux-ci causent entre eux de chiens et de chevaux,
De femmes à la mode et d’opéras nouveaux ;
Ceux-là du coin de l’oeil se mirent dans la glace,
Débitent des fadeurs, des bons mots à la glace,
Ou, du binocle armés, regardent un tableau.
Moi j’écoute le bruit de l’eau tombant dans l’eau .
Théophile GAUTIER
lundi 7 décembre 2009
Missak
Je connaissais un peu cette histoire au travers de la chanson "L'affiche rouge" écrite par Aragon et chantée par Léo Ferré (voir ci-dessous). L'affiche rouge, est une affiche que les nazis ont placardé sur les murs après les exécutions.
QUELQUELS LIENS
- Un blog qui parle du livre
- Missak sur le site internet netarmenie.com
- Les paroles de la chanson "L'affiche rouge" de Louis Aragon
- Mizak Manouchian sur Wikipédia
vendredi 4 décembre 2009
présentation du livre Woods'town
http://astobelarra.over-blog.com/
Astobelarra/ Le Grand Chardon argitaletxeak bere liburu berria aurkeztuko du Herri Ekoizpen saltegian abenduaren 5an,(bihar) 10:30tan. Guti ezagutua den Alphonse Daudeten idatzi bat da, "Woods'town" tituluarekin, P.Errekartek euskarara itzulia eta P.Lahorek apaindua da.
Gomitatzen zaitugu Astobelarra/La Grand Chardon argitaletxeko arduradunekin egotera eta sagarrado godalet baten jastazera.
http://astobelarra.over-blog.com/
mercredi 2 décembre 2009
Le Père Noël dans le coma ! Vive la Noël !
Les enfants, j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer ! Comment vous dire, c’est très dur… Je sais que cela va beaucoup vous décevoir… Moi-même je suis très ému… Snif ! Bon, je me lance ! Le Père Noël s’est fait casser la gueule cette semaine au bar chez Jean-Pierre à Mauléon. Il est à l’hôpital avec un traumatisme crânien, une jambe cassée, et une couille en moins. Re-snif ! Le Père Noël est dans le coma et il ne s’en remettra certainement pas. Désolé ! Les enfants, il n’y aura pas de Noël cette année. Bon maintenant vous pouvez aller vous coucher… Ça y est, tous les enfants sont couchés ? tous les gosses sont au lit ?
Le père Noël arrive donc et aborde Olentzero
- Bon Olentzero, je voudrais entamer des négociations. Ici au Pays-Basque, tu cherches à résister encore à l’envahisseur, mais voilà, j’ai des pressions de mes fournisseurs, j’ai déjà dû licencier les trois-quarts de mes lutins et maintenant il y a la menace d’un plan social… Nous sommes à la recherche de nouveaux investisseurs, de nouvelles parts de marché. Et toi là, tu viens pour annoncer la venue des beaux jours, le solstice d’hiver, les journées qui rallongent, le retour du soleil … Ah ! Ah ! Le retour du soleil ! C’est bien joli, mais voilà, tu n’es pas dans la bonne époque mon vieux ! Soyons sérieux ! Faut que ça cesse !
Et puis un peu comme pour l’achever, il lui dit…
-« Et puis tu viens annoncer la venue du Christ, tu es ridicule mon gars. »
Là le sang d’Olentzero n’a fait qu’un tour, il lui a allongé un gros pain dans la tête. Crac ! Non c’est vrai l’Olentzero, il en a rien a foutre du Christ, c’est quoi ces conneries. C’est pas parce que les catholiques nous ont bourré le mou depuis 2000 ans qu’il faut croire toutes leurs conneries merde ! Jésus, il s’en branle. Il faut se mettre ça dans la tête. Olentzero, il vient depuis des lustres, pour annoncer la lumière qui revient dans le cadre du solstice d’hiver, le renouveau de la nature et des hommes,. Eh ! La lumière,… Elle a pas attendu les catho pour venir ! C’est quoi cette histoire ! Et puis il est pas là pour faire plaisir aux gamins, Olentzero, il est là pour leur coller des baffes ! Lui c’est « Venez à moi les petits enfants… » ET paf, prend ça morveux ! Mais alors !
Et bé là, à ce moment-là, c’est moi qui ai foutu une grosse mandale à Ronald-Mac-mon-cul, il allait se barrer sans explication… Moi non plus j’aime pas qu’on dise des conneries ! Bon lui il avait rien dit, mais qui ne dit mot consent !
Là, le père Noël a commencé à vouloir s’exprimer, sa voix a un peu changé, ça devait être l’émotion !
-« Mais attendez… »
Et pan ! Vas-y qu’Olentzero lui remet une grosse poire dans la tête. Crac ! Puis tout à trac, Allande, il lui réplique !
- Ouaih ! t’as vu ta gueule connard ? T’es au service des multinationales, du grand capital, tes jouets ils viennent de Chine à 80 %, tu exploites les chinois, même des enfants, tu contribues à la destruction de l’économie locale et de la nature et en plus tu viens gâcher notre Akerbeltz !
Et là, réalisant qu’effectivement il buvait une Akerbeltz et qu’il n’aime pas qu’on le dérange quand il boit sa bière 100 % basque, ben il lui a envoyé un coup de pied dans les côtes… Crac ! Aih ! Putain, il est balaise Allande !
Et là le Pere Noël qui tente à nouveau de s’expliquer…
- Mais attendez, laissez-moi m’exprim… Crac !
Allande ne le laisse pas finir sa phrase et lui balance un grand coup de pied dans la tête ! J’ai entendu des morceaux de dents percuter le comptoir. Je les ai ramassées pensant que je pourrais éventuellement les revendre à prix d’or à des nostagiques du gros pèpère, sur ebay .
Quand j’ai vu que Ronald-Mac-mon-cul essayait de se tailler, je lui au cassé une chaise sur la tête. Non ! Incroyable je vous dis, mais fallait pas nous énerver non plus !
-« Là Etienne a répliqué, « ouaih et on sait par qui tu es mandaté, hein… C’est la firme Coca-Cola qui t’envoie ? On sait que c’est elle qui t’a créée en 1931 pour vendre sa boisson dégueu en plein hiver, on a des informations, faut pas nous prendre pour des truffes. On n’en veut pas de ton coca, abruti, suppôt de la mondialisation ! On aime pas le Père-Noël ici, retourne au Pôle Nord, avec tes rênes et tes cadeaux pourris. T’as vu où ça nous même cette orgie de consommation ? T’as vu la gueule des américains maintenant à cause de toi ? T’as vu la gueule de la planète ? T’as vu nos enfants prisonniers du dieu fric ? »
« Ouaou la diatribe ! ».. Il était pas venu pour rien le pèpère!
Euh ! Là j’ai essayé de retenir Etienne, parce qu’il est vachement plus balaise qu’Allande et il aurait tué le père noël.
Mais c’est vrai, ils ont raison Olentzero, Allande et Etienne, on en a marre du Père-Noël. On a des gosses, et dès le mois de novembre, ils nous gonflent déjà avec leur catalogue de jouets… « Papa je voudrais commander ceci, je voudrais commander cela ». On est en plein mois d’août et : « Maman quand on met le sapin ? » TA GUEULE ! C’est l’Olentzero qu’on va appeler si tu continues et il va te bouffer la tête, tu vas voir. Non, parce que les gamins, si tu les écoutes, ils te demanderaient de mettre le sapin en août et te demanderaient de l’enlever à la Trinité . Des tyrans, je vous dis ! On va pas se laisser emmerder, et c’est râpé la Noël, cette année, le Père Noël, il est cuit. On va appeler la mèmère Noël qu’elle récupère son légume et on va mandater notre pote Olentzero pour qu’il aille tirer les oreilles et la queue à tous ces gamins qui commencent sérieusement à nous les brouter. Une belle corrida en perspective !
Non tout ce que je vous dis est vrai hein… Ah ! Attendez, j’ai un coup de fil ! Excusez-moi ! Allo ? Ah ! c’est toi ! Fait vite je suis en pleine émission radio, en direct ! bloga bloga, pour Xiberoko Botza… Xiberoko Botza,… Bon quoi ! Qu’est-ce tu veux ? hein ???.... non ? ???.....Oh putain !!!!! Non !!!!!!
Les gars, on a fait une grosse boulette ! C’était pas le Père Noël à qui on a cassé la gueule c’était Jean Pierre Mirande notre Conseiller en général du canton de Mauléon. Il était déguisé et revenait du noël des vieux à l’hôpital et en apercevant Olentzero devant chez Jean-Pierre il a eu l’idée de faire une blague (C’est malin aussi, je n’aurais jamais soupçonné qu’il puisse avoir des idées J.P.M) Oh la la, quelle connerie ! On est mignon… Mais alors ? Ronald, c’était qui ? Le grand maigre avec un nez d’aigle qui essayait de se justifier en disant qu’il était né à Lourdios Ichère et pas aux Etats-Unis ! … Olala c’était pas …. Non ! L’amputé de la 4 ème circonscription ! Aih aih aih ! Jean Lassalle ! J’ai cassé une chaise sur la tête de Jean Lassalle !
Rassurez-moi, les gars, on était bien avec l’Olentzero ce soir-là, chez Jean-Pierre…Ou je sais plus où j’habite ! On avait pas trop bu ? N’est-ce pas ? Hein ? Comment ?
Aih ! aih ! aih !
dimanche 29 novembre 2009
Anti manuel d'écologie
vendredi 27 novembre 2009
Bloga bloga emankizuna
Et puis:
La chronique de Lurbeltz
La chronique d'Etienne
La chronique d'Allande
Eta:
Lurbeltz-en kronika
Etienne-en kronika
Allande-ren kronika
mardi 24 novembre 2009
Rencontres culturelles en Soule
Idazleekin solasean Azaroaren 26an, ostegünarekin
Débats avec les auteurs le jeudi 26 novembre à Ordiarp
Azaroaren 26an, ostegünarekin, Urdinarben, Bilxokoa gelan, gaüko 8,30tan
Gatuzain argitaletxean parte hartzen duten idazleekin mintzazeko parada eskaintzen dizugu topaketa hauen bidez. (Nicole Lougarot « Bohémiens », Pipas Larrandaburu « Xiberoa, mendia eta kültüra » eta Helène Etchecopar Etchart « Théatres basques »
Xiberoko kültüra : nolako geroa ?
Kültüra eskeintzaren hanixtarzüna mintzajearen honetan ote da ? Kontzientziaren lehen ürrats bat ? Folklore hütsa ? Leküko arizaleek zer egin dezakee haboro ?
Culture souletine : quel avenir ?
La diversité des initiatives contribue-t-elle au développement de la langue ? A une prise de conscience ? Une folklorisation ? Les acteurs locaux ont-ils les moyens de faire plus ?
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Exposition / Erakusketa
MAULEON / M A U L E
Jokin HULLIN
Du côté abstrait de la vie avec les arts’borigènes
Maison du Patrimoine / Mauleko Ondarearen Etxean
20 novembre 2009 au 2 janvier 2010
Erakuska 2009ko azaroaren 20etik 2010eko urtarilaren 2a arte date.
Organisée par la commune de Mauléon (64) / Mauleko herriko etxeak antolatürik
dimanche 22 novembre 2009
Appel des Ecosyndicalistes d’Aquitaine
Nous, salarié-e-s du privé et du public, paysans, chômeurs, précaires, retraité-e- s, militant-e-s syndicaux issu-e-s des diverses confédérations, considérant que :
1) La crise actuelle est une crise systémique globale, à la fois économique, financière , écologique. La globalité de cette crise nous oblige à repenser la question syndicale. La lutte contre les inégalités sociales et écologiques forme un seul et même combat. Mais nous ne pouvons nous satisfaire de la seule résistance au système capitaliste. Les luttes contre la privatisation des services publics, les plans de licenciements et les délocalisations sont décisives mais elles doivent se traduire par des propositions de rupture avec le mode de développement , de production et de consommation, fondé sur le productivisme. Le vieux dogme de la croissance pour la croissance comme seul horizon à la lutte du mouvement social est en crise. La défense des fins de mois et des conditions de travail ne s’oppose pas à la lutte contre la destruction de la planète. Le syndicalisme tout en privilégiant la défense des intérêts immédiats des salariés ne peut faire l’impasse sur les conséquences des dégâts du productivisme et de la fin programmée des ressources naturelles et des biens communs. Seule la transformation écologique de l’économie et de la société permettra d’avancer de combattre efficacement le chômage et d’améliorer les conditions de vie et de travail. Nous ne protègerons pas les travailleurs si l’économie toute entière n’est pas réorientée vers un autre mode de production, un autre système de transport, un autre aménagement du territoire, une autre agriculture. Il faut maintenant trouver des solutions au dépassement du capitalisme même repeint en vert et construire une alternative écologique et sociale aux ravages dont il est porteur.
2) L’écologie appartient à toutes et à tous. Elle n’est pas le domaine réservé, contrairement à une opinion trop répandue, des classes aisées des centres ville mais concerne d’abord toutes celles et tous ceux qui en sont les premières victimes : salariés, chômeurs, paysans, précaires, retraités, travailleurs pauvres..... C’est dans les entreprises que nous devons affronter les conséquences du productivisme : amiante, pollution chimique, air pollué, ondes électromagnétiques, énergie nucléaire :... Ce sont d’abord les ouvriers qui meurent des cancers liées aux produits chimiques, des accidents du travail, de l’air pollué... C’est dans les entreprises de service que les nouvelles maladies liées au stress et à l’intensification du travail, au harcèlement psychique et à la course à la rentabilité se traduisent par la souffrance au travail qui va jusqu’aux suicides : ouvriers, employés cadres du tertiaires , nous sommes tous pressurés et jetés dès lors que nous ne sommes plus performants en regard des critères de rentabilité....... Ce sont les salariés du commerce qui subissent les effets de temps partiels imposés, d’univers sonores abrutissants, ceux de l’agriculture, qui sont les premières victimes des dangereux produits phytosanitaires ou des nitrates, .. Ce sont les salariés du secteur public, que ce soit dans les hôpitaux, les écoles, les trains ou les administrations, qui doivent faire face à des charges de travail en augmentation, alors que le démantèlement des services publics, la RGPP et les attaques répétées contre les fonctionnaires réduisent les effectifs et uniformisent peu à peu les conditions de travail dans le public et le privé. Alors même que la médecine comme l’inspection du travail sont de plus en plus marginalisées, nous devons affronter chaque semaine de nouvelles mesures qui aggravent nos conditions de vie et de travail tout en nous jetant dans la précarité. Nous refusons d’être les variables d’ajustement de la mutation alors que nous devons en être les acteurs : C’est dans et à partir les entreprises que nous devons porter les revendications et les luttes concernant la santé et l’environnement, l’organisation du travail, la redistribution des richesses et du partage capital travail, la démocratie dans l’entreprise. La pollution industrielle ne s’arrête pas à la sortie de l’usine.. Nous subissons tous les jours dans nos quartiers les conséquences de cette irresponsabilité sociale et environnementale : gestion des déchets, eaux usées, air pollué, bruit, urbanisme, transport... Les organisations de salariés et de paysans doivent au côté des organisations environnementales , de consommateurs et d’usagers, intervenir ensemble dans la vie de la cité.
jeudi 19 novembre 2009
André CAZETIEN "Champion du monde" !
mardi 17 novembre 2009
Allende
Chez moi, Léo il est très attaché à une période personnelle, au début des années 90, où je me levais à 5 heures du matin pour aller bloquer les bulldozers du côté de Burkegi et Bosmendieta. J'écoutais Léo à fond les manettes dans la voiture. Alors que des cordes tombaient sur le capot, qu'il faisait nuit noire, j'entendais Léo Gueuler dans sa chanson "Le chien" ....
" Alors que ces enfants dans la rue s'aiment et s'aimeront
Alors que cela est indéniable
Alors que cela est de toute évidence et de toute éternité
JE PARLE POUR DANS DIX SIECLES et je prends date
On peut me mettre en cabane
On peut me rire au nez ça dépend de quel rire
JE PROVOQUE-À L'AMOUR ET À L'INSURRECTION
YES! I AM UN IMMENSE PROVOCATEUR"...
Ça le faisait ! Quand je réécoute certaines chansons, j'entends tout, je sens tout, je revois tout de cette période.
Je disais que dans cette chanson, "Allende", Léo, il n'a pas la voix de ses débuts... Pourtant, un de ses derniers albums est magnifique, peut-être à cause ou grâce à cette voix justement. "On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans". Il ne gueule plus, mais sa voix, fragile, fatiguée, embrumée, se pose sur les mots pour en faire décoller chaque syllabe et les faire trembler. Faut dire, quand c'est pas des mots de Ferré himself, c'est ceux de Rimbaud, Verlaine, Apolinaire ou Baudelaire.
Je peux le dire, ces trois là, Léo, Brel et Brassens, ils ont fait mon éducation. Ils m'ont appris à être debout, à être pas trop obéissant, à être vigilant, à aimer les mots, la liberté, la vie et à m'aimer moi même, ce qui n'est pas rien.
dimanche 15 novembre 2009
Le vrai-faux declin de la viande
La liste des méfaits de la viande est longue. Risques pour la santé, une surconsommation favorisant les maladies cardio-vasculaires, l'obésite ou le diabête. Mais surtout, au niveau mondial, risque de développement des épizooties et danger pour la sauvegarde de la planète. Les productions d'origine animale - viande, oeufs, produits laitiers - sont en effet extrêmement polluantes. Les milliards de tonnes de déjections qui en sont issus engendrent des rejets azotes dans les sols et les rivières. Et l'élevage, a lui seul, représente 18 % des émissions mondiales de gaz a effet de serre. Soit une contribution au réchauffement climatique plus élevée que celle des transports.
Autre point noir de cette production : sa propre consommation. Les pâturages occupent 30 % des surfaces émergées, et plus de 40 % des céréales récoltées servent a nourrir non pas directement les hommes, mais le bétail. Les zones disponibles étant insuffisantes pour répondre a la demande, l'élevage peut provoquer le défrichage de forêts. Il est gourmand en matière première et en eau... En bref, la production animale pose question. D'autant plus que la Terre, d'ici a 2050, aura 9 milliards de bouches à nourrir.
Dans ce contexte, doit-on prévoir la fin de la viande pour ce siècle, ou du moins son déclin ? On serait tente de le croire. Pourtant, cette vision est contredite par tous les prévisionnistes. Au contraire, c'est à une augmentation de la consommation mondiale qu'il faut s'attendre. De tout temps, et dans tous les pays, en effet, l'augmentation du revenu est allée de pair avec la progression de la consommation de viande. Il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement dans les pays émergents, d'où viendra l'accroissement de la population.
Entre 2007 et 2016, selon les perspectives communes FAO-OCDE, la production mondiale de viande devrait ainsi augmenter de 9,7 % pour le boeuf, de 18,5 % pour le porc et de 15,3 % pour le poulet. Principalement en Inde, en Chine et au Brésil. D'ici a 2050, la production de viande pourrait même doubler, passant de 229 millions de tonnes au début des années 2000 a 465 millions. Il en va de même pour celle de lait. Du fait de la démographie, bien sûr, mais aussi de l'augmentation des besoins en fonction de l'évolution de la population (plus jeune, plus urbaine, plus grande) et de la modification du régime alimentaire.
"Dans les pays du Sud, la difficulté est de permettre aux gens de manger. Ces trente dernières années, la consommation de viande y a diminué drastiquement, surtout en Afrique, et ce manque de protéines animales fait que les gens sont en état de malnutrition", rappelle Renaud Lancelot, chargé de mission sante animale au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Bruno Parmentier, directeur d'une école d'ingénieurs en agriculture, estime quant à lui que l'évolution de la consommation de produits d'origine animale depend de trois grandes questions, qui montrent le lien etroit entre consommation de viande et pratiques culturelles. La religion hindoue, comme la religion catholique, va-t-elle décliner, et, dans ce cas, l'Inde va-t-elle consommer beaucoup de viande ? Les Chinois vont-ils se mettre à boire du lait si on leur propose un produit qu'ils parviennent a digérer ? Les Occidentaux vont-ils continuer à manger du porc, si ce dernier devient un reservoir pour les transplantations d'organes ?
Quoi qu'il en soit, une nouvelle repartition geographique de la consommation devrait se mettre en place, qui consistera en un double mouvement de balancier : diminution de la ration carnée dans les pays riches, où il y a excès, et augmentation dans les pays pauvres, où il y a carence. De quoi combler un peu la disparité actuelle : si l'on consomme dans le monde, selon une étude publiée par la revue médicale britannique The Lancet (datée du 13 septembre), 100 grammes de viande par jour et par personne, ce taux moyen atteint 200 a 250 grammes dans les pays développés, et plafonne entre 20 et 25 grammes dans les pays pauvres.
"Si l'on considère que la population globale va augmenter de 40 % d'ici a 2050 et si aucune réduction des emissions de gaz à effet de serre liées au bétail n'intervient, la consommation de viande devra baisser à 90 grammes par jour et par personne pour stabiliser les émissions de ce secteur", affirment dans The Lancet les auteurs de l'étude. Il faudrait donc, d'ores et déjà, inciter les consommateurs des pays riches à prendre conscience des dégâts provoqués par leur consommation abusive. Et envisager au niveau mondial, non pas de produire moins, mais de produire autrement, afin de reduire les effets négatifs de l'élevage sur l'environnement.
Comment suivre les preceptes de la FAO, selon laquelle les coûts environnementaux par unité de production animale devraient "être reduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d'aggraver le niveau des degâts" ? En incluant, comme le suggère son chargé des questions animales Gregoire Tallard, "le coût environnemental dans le prix des viandes", selon le principe du pollueur payeur ? En privilegiant la consommation de volailles, écologiquement moins agressive que d'autres productions ? La FAO préconise également l'amelioration des pratiques d'élevage. Une des pistes fort attendues concerne le sequençage des génomes complets des principales espèces (en cours pour la plupart), qui devrait permettre d'accélérer les sélections et de faire coïncider, par exemple, rusticite (donc résistance aux maladies) et productivite.
Les recherches se concentrent par ailleurs sur des rations alimentaires du bétail plus économes, ou encore sur le système digestif des ruminants. La fermentation entérique des bovins (productrice de méthane, lequel agit vingt-trois fois plus que le CO2 sur le réchauffement climatique) pourrait ainsi etre mieux maitrisée. Par exemple par l'utilisation d'additifs alimentaires à base d'huile vegetale. Ou encore grâce à une ration plus concentrée en céréales. "Nous avons mené une experimentation sur de jeunes taurillons et avons ainsi réussi à les faire grandir plus vite, ce qui permettait de reduire les émissions de méthane", explique Jacques Agabriel, zootechnicien a l'INRA de Clermont-Ferrand. Mais la production animale étant un système complexe, ce qui confère ici un avantage écologique entraine là un inconvénient économique (une plus grande consommation de céréales). D'ou la nécessité, pour faire émerger un système d'élevage durable, de s'orienter vers une approche globale. A l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), un groupe de réflexion sur la place des produits animaux dans l'alimentation, qui reunit sociologues, zootechniciens, économistes, nutritionnistes et agronomes, s'est deja attelé a la tâche.
Alors qu'on parlait il y a dix ans de désintensification des systèmes de production, ce concept a été remplacé par un autre : celui d'agriculture écologiquement intensive. La question de la viande est un excellent exemple de cette quête.
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Chiffres
Pollution : a l'échelle mondiale, l'élevage est responsable de 65 % des émissions d'hemioxyde d'azote (essentiellement imputables au fumier), tandis que le bétail engendre 37 % des émissions de methane.
Consommation : il faut 4 kg de cereales pour produire 1 kg de poulet et 6 kg de grains pour 1 kg de porc. Ce dernier necessite par ailleurs 4 600 l d'eau. Une quantité qui grimpe a 13 500 l pour 1 kg de boeuf, quand seulement 1 000 l d'eau sont nécessaires pour produire 1 kg de blé.
A lire : Nourrir l'humanité - Les grands problèmes de l'agriculture mondiale au XXIe siècle, Bruno Parmentier, La Decouverte, 274 p., 22 euros.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-958376,0.html
mercredi 11 novembre 2009
La chanson de Craonne
Paroles anonymes, recueillies par Paul Vaillant-Couturier.
Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personn' ne veut plus marcher,
Et le coeur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête.
{Refrain:}
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !
Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain, dans la nuit et dans le silence,
On voit quelqu'un qui s'avance,
C'est un officier de chasseurs à pied,
Qui vient pour nous remplacer.
Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.
{au Refrain}
C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards
Tous ces gros qui font leur foire ;
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c'est pas la mêm' chose.
Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués,
F'raient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien,
Nous autr's, les pauvr's purotins.
Tous les camarades sont enterrés là,
Pour défendr' les biens de ces messieurs-là.
{au Refrain}
Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront,
Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève.
Ce s'ra votre tour, messieurs les gros,
De monter sur l'plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-la de votre peau !
dimanche 8 novembre 2009
Une rainette chez moi !
Un peu d'empathie dans ce monde de dingue... Ce soir, sous le déluge, la grêle, le vent et la pluie, j'imagine la petite rainette cachée sous des feuilles mortes pas très loin de mon atelier et qui va attendre patiemment que le printemps rapplique. Ce soir je vais m'endormir avec cette dernière image. Et je sais que ça va me bercer et me faire faire de beaux rêves plein d'espoir pour les grenouilles et les humains.
mercredi 4 novembre 2009
Chronique pour Bloga-bloga
Personnellement, s'il faut choisir, dans ce monde, je garderais les livres. Sur l'île déserte de la fin-qui-justifie-les-moyens, je jette la télé, l'ordi, le portable. Je garde la radio à la limite, avec Xiberoko Botza, me disant qu'il y a là-dedans un moyen qui justifie une fin. D’accord, pas d’accord ?
Dans Bloga bloga, Justement, discutons-en. Parce que la société, c'est une société du choix. Il y a les trucs qu'on accepte et ceux que l’on doit refuser. C'est aussi la définition de la politique, de la philosophie ou de l'art, non ? On réfléchit, on s'engage, on prend position, on échange pour ne pas être emporté par la vague des moyens et la houle de la fin. Ceux qui ne font ni politique, ni philosophie ni art sont ceux qui exécutent le monde, ceux qui ne veulent pas le regarder, lui rentrer dans le coeur, lui rentrer dans la viande.
Bloga bloga, c'est de coeur à coeur, de corps à corps, de choix à choix, de soi à soi.
Bloga Bloga, parce qu'on ne veut pas exécuter cette belle vie qui nous est offerte, on veut s’accoupler avec elle. Parce qu'on ne veut pas être complice de cette société du management qui fait se jeter les employés de France-Telecom des fenêtres et des ponts, parce qu'on ne veut pas être complice du puéril « travailler plus pour gagner plus » que le Président du village France nous jette à la figure. On veut que les fenêtres, les blognêtres et les ponts soient des passages vers la lumière et la vie et pas cette mort programmée du fric, du pouvoir et des multinationales. On refuse les moyens des marchands pour cette fin du Dollar. On veut une fin en apothéose, on veut de l’amour, de l’humour, de l'art, des montagnes ensemencées de neige, des conversations entrecoupées de rire, du temps libre, du temps livre, des enfants, une fin joyeuse, un happy-end, que du gratuit, que du bonheur !
Bloga bloga, c'est juste pour cerner le monde. Rendez-vous, vous êtes cernés. C'est mettre une mirette à la fenêtre, zieuter, au travers de ces fenêtres, ces blognêtres le monde d'ici et d'ailleurs. C'est d'ailleurs ce que font les blogs, les nôtres, (pas toujours quand même), ceux dont on a envie de causer. Evidemment, il y a toujours les blogs qui se zieutent eux-mêmes. « Ouah ! regardez là, sur mon blog, c'est moi avec chatte Cécile. Et là, mon premier cheveu blanc ! Hop ! Je le prends en photo et je le mets sur mon blog ! Oh ! regardez un poil de mon cul qui a la forme d'un trombone à coulisse !... Hop ! Je le prends en photo et je le mets sur mon blog !! Arf ! Je suis sur le blog de Fred… Tiens sur Youtube, c'est mon pote aux fêtes de Garindein, avec… ma chatte Cécile ! Hein ? Ah ! Le salaud !
T'as l'air fin avec ton cheveux blanc et le poil de ton cul en forme de trombone à coulisse ! T'as l'air fin avec ta chatte en cavale. T’as l’air fin mais pas la fin qui justifie les moyens. T’as l'air mais t’as pas la chanson. D’ailleurs, t'as pas l'air fin, t'as l'air fini.
Bloga-Bloga, c’est pas pour le blog à la petite semaine, c'est pour le coffre, le souffle entre les dents revêches. L'haize berdea qui souffle dans les bronches ou dans les branches des bras sclérosés, dans les cheveux empapaoutés des mamies et des momies endimanchées. Oui momie et mamie c’est la même étymologie. On en a des momies endimanchées en Soule ! Si si on a des momies endimanchées ! (Oh momie, o momie ô momie blues o momie blues !) Il y a Pepela, Loulou, Arhancet, Bosq... Zut ! J'ai marché sur une bandelette. Quel est le con qui laisse traîner ses momies... Allez mamie Loulou, à la maison... Allez pépé, là, pépé là, voilà mets tes pantoufles et au dodo Pépé, c'est l'heure d'aller du lit au lit comme disait Brel... Bloga bloga, c'est pas l'heure des momies, des morts-vivants, c'est l'heure des vivant-vivants.
bloga.marinela@gmail.com