mercredi 26 décembre 2012
lundi 24 décembre 2012
Les tables tournantes de Victor Hugo à Jersey. Vers une explication du mystère
Si Allan Kardec devint au XIXe siècle le « pape du spiritisme »,
Victor Hugo en fut l’un des plus célèbres adeptes. Sur cette bizarrerie
de « l’homme océan », il nous a paru intéressant de publier à nouveau
un article écrit il y a plus de vingt ans par Michel Rouzé, le
président-fondateur de l’AFIS1. Il semble que la réflexion sur le spiritisme de Victor Hugo n’ait pas beaucoup progressé depuis la publication de cet article…
Au mois d’août 1852, Victor Hugo, chassé de France par le coup d’Etat
de Louis-Napoléon Bonaparte, se réfugie d’abord en Belgique, puis à
Jersey, où il loue prés de Saint-Hélier, pour y vivre avec les siens,
Marine Terrace, une maison isolée dans une vallée sinistre où
s’engouffrent les tempêtes de la Manche. Dans son ouvrage Victor Hugo et le spiritisme, le docteur Jean de Mutigny décrit cette demeure prédestinée à abriter bientôt des scènes étranges : « Pour
tout paysage, la mer, les ruchers dantesques, un dolmen et un cimetière
voisin pour égayer le tout. D’ailleurs la plage, si l’on fait foi aux
habitants du pays, est hantée. On peut y voir, pendant les nuits de
pleine lune, un décapité qui erre inlassablement à la recherche du repos
éternel, il y a aussi la Dame blanche, jeune femme infanticide qui
apparaît de temps en temps sur les rochers, une Dame noire, ancienne
druidesse qui aurait immolé son père sur un dolmen au cours d’une
cérémonie et une certaine Dame grise, dont on ignore les antécédents ».
Par Michel Rouzé - SPS N° 256, mars 2003
Par Michel Rouzé - SPS N° 256, mars 2003
dimanche 16 décembre 2012
Mes chers camarades...
jeudi 13 décembre 2012
Cyril, tailleur de pierre de vingt-sept ans, a été arrêté sur la ZAD à Notre-Dame-des-Landes, le 26 novembre, par des gendarmes infiltrés sur une barricade. Il a été condamné deux jours plus tard, en
comparution immédiate, à dix mois de prison dont cinq avec sursis.
Il envoie aux zadistes cette lettre, accompagnée d’une chanson qu’il demande de publier.
Pour lui écrire :
Centre pénitentiaire de Nantes
Quartier Maison d’arrêt
Cyril n° d’écrou 57360
rue de la Mainguais
44300 Nantes
Pour lui écrire :
Centre pénitentiaire de Nantes
Quartier Maison d’arrêt
Cyril n° d’écrou 57360
rue de la Mainguais
44300 Nantes
Mes chers camarades,
Un
très grand merci pour votre soutien et celui des autres camarades
zadistes. Pas une journée ne se passe
sans que je pense à vous tous. Merci pour ces infos non muselées
que tu m’apportes, cela renforce encore plus mes convictions déjà fortes
et ne me désespère pas pour notre cause qui est juste,
elle. Nous ne sommes peut-être qu’une épine dans le pied de ce
gouvernement mais elle est assez profonde pour qu’il ne puisse la
retirer. Remplie d’un venin qui se nourrit d’amour et de
solidarité, elle envenime ceux qui sont pour la destruction, la
répression violente et les constructions capitalistes inutiles pour une
population pacifiste mais résistante qui ne demande que
de vivre en paix et en harmonie avec la mère nature. Ils ne sont
pas à leur premier coup d’essai. Mais la résistance est toujours là.
Nous faisons partie de la nouvelle et de l’ancienne
génération qui lutte depuis tant d’années contre ces multiples
projets inutiles. Ils dépassent les bornes. Ces souffrances qu’ils
infligent à nous et à la mère nature sont malheureusement
irréversibles et nous ne les oublierons jamais. Qui sont-ils pour
penser que la valeur de l’argent est plus importante que celle de l’être
humain et de son environnement ? Pour moi c’est
un devoir envers les miens de crier mon opposition à tout cela. La
destruction massive de notre mère la terre doit cesser car les
conséquences en sont désastreuses. Que laisserons-nous à nos
enfants ? Une chose est sûre, nous ne sommes pas des lâches. Nous
nous battons pour des valeurs sûres, justes et ils en seront fiers.
L’État ne peut en dire autant, car il n’en est pas à
sa première erreur. Mes grands-parents et mon père ont subi les
mêmes erreurs à une échelle différente et leur était reproché à l’époque
le simple fait d’être juifs et de vouloir protéger cette
terre qui est la nôtre.
Refusant
de partir de leur terre pendant la guerre, ils en ont payé le prix
fort. Fusillés par les collabos
de l’époque devant mon père qui n’avait que cinq ans. Certaines
choses ont changé mais le gouvernement lâche et hypocrite reste ferme
devant les cris et les pleurs de ses enfants qu’il dit
capricieux. Je pense que le caprice vient d’eux et que la Raison
vient de notre passion et de notre amour pour ces nombreuses causes
justes et défendables. Ils ne l’entendent pas de même et
nous poussent dans l’illégalité et la rébellion. Ma peine est
celle d’un être humain qui ne se soumet pas. Comme la vôtre. Faut-il
pourtant subir ? Ma réponse est Non. Nous ne lâcherons
rien. Car peu importe le temps, ce qui compte ce sont les messages
et le résultat ainsi que les erreurs flagrantes que le peuple voit. Ne
changez rien, restez comme vous êtes,
libres !
Mes
bottes me manquent, vous me manquez camarades et ami•e•s et je continue
la lutte d’une autre manière.
Grâce à vous j’ai assez de contacts à l’extérieur pour me faire
entendre. Cela fait plus de dix ans que je me bats pour différentes
causes. Je suis originaire de cette région et je le resterai
malgré mon interdiction de séjourner dans le 44 pendant deux ans.
Sauf Avessac où j’ai acheté un petit corps de ferme que je rénove pour
tous ceux qui aiment la nature et la liberté. Je suis
tailleur de pierre et cela me plaît. Ma lutte se fait aussi dans
la musique depuis douze années et passera ces messages grâce à l’aide
extérieure, étant à l’heure actuelle prisonnier. Je suis
sur le projet d’un nouveau CD destiné à notre cause. Car il me
semble nécessaire de faire passer ces messages.
Je vous fais donc part du premier jet de la première chanson que je vous offre en espérant votre
participation future d’une vérité qu’on nous demande de cacher.
J’aimerais si possible que cette lettre ainsi que cette chanson soient mises sur Indymedia. Merci.
Je compte sur vous et vous remercie tous pour le soutien que vous m’apportez et surtout pour cette cause
juste. La terre de nos parents est la future terre de nos enfants, ne l’oublions pas.
V.D.R. et S.
Je vous embrasse,
Cyril
n° écrou 57360
prison de Nantes
Cyril
n° écrou 57360
prison de Nantes
vendredi 7 décembre 2012
LE PÈRE NOËL EST DANS LE COMA ! VIVE LA NOËL !
Un extrait de mon livre Pensements 2...
Le 3 décembre 2009
Chronique pour
l’émission Bloga-bloga.
Les
enfants, j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer ! Comment vous
dire, c’est très dur… Je sais que cela va beaucoup vous décevoir… Moi-même je
suis très ému… Snif ! Bon, je me lance ! Le Père Noël s’est fait
casser la gueule cette semaine au bar chez Jean-Pierre à Mauléon. Il est à
l’hôpital avec un traumatisme crânien, une jambe cassée, et une couille en
moins. Re-snif ! Le Père Noël est dans le coma et il ne s’en remettra
certainement pas. Désolé ! Les enfants, il n’y aura pas de Noël cette
année. Bon maintenant vous pouvez aller vous coucher… Ça y est, tous les
enfants sont couchés ? Tous les gosses sont au lit ?
OUAOOUUUUH ! LE PERE NOEL EST DANS LE COMA ! C’EST
PAS UNE BONNE NOUVELLE ÇA, LES GARS ? Hein ? Depuis le temps qu’il nous
faisait chier avec ses cadeaux, ses rênes, sa hotte et tout le toin-toin !
Mais, chers auditeurs, attendez que je vous raconte. J’étais présent
figurez-vous. Je buvais une Akerbeltz avec Olentzero, Allande et Etienne
lorsque ce con de Père Noël se pointe avec son gros ventre, son costume
ridicule et son air bête. Je n’aurais jamais soupçonné que le Père Noël puisse
avoir un air aussi sot. Il était avec Ronald. Ronald un grand échalas dont les
yeux brillaient d'une lueur d’intelligence. Mais une seule alors ! Mais
oui, vous connaissez Ronald,
l’abruti Ronald Mac Donald, La mascotte des Mac Do, le faux clown mais vrai
voleur lui aussi, pour attirer les gamins dans sa toile, dans sa nasse et leur
faire les poches.
Le
Père Noël arrive donc et aborde Olentzero
-
Bon Olentzero, je voudrais entamer des négociations. Ici au Pays-Basque, tu
cherches à résister encore à l’envahisseur, mais voilà, j’ai des pressions de
mes fournisseurs, j’ai déjà dû licencier les trois-quarts de mes lutins et
maintenant il y a la menace d’un plan social… Nous sommes à la recherche de
nouveaux investisseurs, de nouvelles parts de marché. Et toi là, tu viens pour
annoncer la venue des beaux jours, le solstice d’hiver, les journées qui
rallongent, le retour du soleil… Ah ! Ah ! Le retour du soleil !
C’est bien joli, mais voilà, tu n’es pas dans la bonne époque mon vieux !
Soyons sérieux ! Faut que ça cesse ! Un peu comme pour l’achever, il
lui dit… « Et puis tu viens annoncer la venue du Christ, tu es ridicule
mon gars. »
Là,
le sang d’Olentzero n’a fait qu’un tour, il lui a allongé un gros pain dans la
tête. Crac ! Non c’est vrai l’Olentzero, il en a rien a foutre du Christ,
c’est quoi ces conneries. C’est pas parce-que les catholiques nous ont bourré
le mou depuis 2000 ans qu’il faut croire toutes leurs conneries merde !
Jésus, il s’en branle. Il faut se mettre ça dans la tête. Olentzero, il vient
depuis des lustres, pour annoncer la lumière qui revient dans le cadre du
solstice d’hiver, le renouveau de la nature et des hommes. Eh ! La
lumière… Elle a pas attendu les
catho pour venir ! C’est quoi cette histoire ! Et puis il est pas là
pour faire plaisir aux gamins, Olentzero, il est là pour leur coller des baffes !
Lui c’est « Venez à moi les petits enfants… » Et paf, prends
ça morveux ! Mais
alors !
Et
bé là, à ce moment-là, c’est moi qui ai foutu une grosse mandale à
Ronald-Mac-mon-cul, il allait se barrer sans explication… Moi non plus j’aime
pas qu’on dise des conneries ! Bon lui il avait rien dit, mais qui ne dit
mot consent !
Là,
le Père Noël a commencé à vouloir s’exprimer, sa voix a un peu changé, ça
devait être l’émotion !
-
Mais attendez…
Et
pan ! Vas-y qu’Olentzero lui remet une grosse poire dans la tête.
Crac ! Puis tout à trac, Allande, il lui réplique !
-
Ouaih ! t’as vu ta gueule connard ? T’es au service des
multinationales, du grand capital, tes jouets ils viennent de Chine à 80 %, tu
exploites les Chinois, même des enfants, tu contribues à la destruction de
l’économie locale et de la nature et en plus tu viens gâcher notre
Akerbeltz ! Et là, réalisant qu’effectivement il buvait une Akerbeltz et
qu’il n’aime pas qu’on le dérange quand il boit sa bière 100 % basque, ben il lui a envoyé un coup de pied
dans les côtes… Crac ! Aïe ! Putain, il est balaise Allande !
Et
voilà que le Père Noël tente à nouveau de s’expliquer…
-
Mais attendez, laissez-moi m’exprim…
Allande
ne le laisse pas finir sa phrase et lui balance un grand coup de pied dans la
tête ! J’ai entendu des morceaux de dents percuter le comptoir. Je les ai
ramassées pensant que je pourrais éventuellement les revendre à prix d’or sur
ebay à des nostalgiques du gros pépère ventru.
Quand
j’ai vu que Ronald-Mac-mon-cul essayait de se tailler, je lui au cassé une
chaise sur la tête. Non ! Incroyable je vous dis, mais fallait pas nous
énerver non plus !
- Là
Etienne a répliqué, « ouaih et on sait par qui tu es mandaté, hein… C’est
la firme Caca-Calo qui t’envoie ? On sait que c’est elle qui t’a créé en
1931 pour vendre sa boisson dégueu en plein hiver, on a des informations, faut
pas nous prendre pour des truffes. On n’en veut pas de ton Coca, abruti, suppôt
de la mondialisation ! On aime pas le Père-Noël ici, retourne au Pôle
Nord, avec tes rênes et tes cadeaux pourris. T’as vu où ça nous même cette
orgie de consommation ? T’as vu la gueule des américains maintenant
à cause de toi ? T’as vu la gueule de la planète ? T’as vu nos enfants prisonniers du dieu fric
? »
Ouaou
la diatribe ! Il était pas venu pour rien le pépère Noël !
Euh !
Là j’ai essayé de retenir Etienne, parce qu’il est vachement plus balaise
qu’Allande et il aurait tué le Père Noël.
Mais
c’est vrai, ils ont raison Olentzero, Allande et Etienne, on en a marre du
Père-Noël. On a des gosses, et dès le mois de novembre, ils nous gonflent déjà
avec leur catalogue de jouets… « Papa je voudrais commander ceci, je
voudrais commander cela. » On est en plein mois d’août et on entend :
« Maman, quand on met le sapin ? » TA GUEULE ! C’est
l’Olentzero qu’on va appeler si tu continues et il va te bouffer la tête, tu
vas voir. Non, parce que les gamins, si tu les écoutes, ils te demanderaient de
mettre le sapin en août et de l’enlever à la Trinité. Des tyrans, je vous
dis ! On va pas se laisser emmerder, et c’est râpé la Noël, cette année.
Le Père Noël, il est cuit. On va appeler mémère Noël qu’elle récupère son
légume et on va mandater notre pote Olentzero pour qu’il aille tirer les
oreilles et la queue à tous ces gamins qui commencent sérieusement à nous les
brouter. Une belle corrida en
perspective !
Non
tout ce que je vous dis est vrai hein… Ah ! Attendez, j’ai un coup de
fil ! Excusez-moi !
Allo ? Ah ! c’est toi ! Fait vite je suis en pleine émission
radio, en direct ! bloga bloga, pour Xiberoko Botza… Xiberoko Botza… Bon
quoi ! Qu’est-ce tu veux? hein ???... non ? ???... Oh
putain !!!!! Non !!!!!!
Les
gars, on a fait une grosse boulette ! C’était pas le Père Noël à qui on a
cassé la gueule c’était Jean-Pierre Mirande notre Conseiller en général du
canton de Mauléon. Il était déguisé et revenait du noël des vieux à l’hôpital
et en apercevant Olentzero devant chez Jean-Pierre il a eu l’idée de faire une
blague (C’est malin aussi, je
n’aurais jamais soupçonné qu’il puisse avoir des idées J.P.M). Oh la la, quelle connerie ! On est mignon… Mais alors ? Ronald, c’était
qui ? Le grand maigre avec un nez d’aigle qui essayait de se justifier en
disant qu’il était né à Lourdios
Ichère et pas aux Etats-Unis !… Olala c’était pas … Non ! L’amputé de la 4 ème
circonscription ! Aïe aïe aïe ! Jean Lassalle ! J’ai cassé une chaise
sur la tête de Jean Lassalle !
Rassurez-moi,
les gars, on était bien avec l’Olentzero ce soir-là, chez Jean-Pierre… Ou je
sais plus où j’habite ! On n’avait pas trop bu ? N’est-ce pas ?
Hein ? Comment ?
Aïe
! aïe ! aïe !
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