jeudi 29 juillet 2010

Quel est cet insecte ?


Dernièrement Lulu qui est de la famille, a pris cet insecte en photo ! Etrange ! Personnellement, je n'ai jamais rien vu de tel. D'après vous quel est cet insecte ? Le croisement d'une libellule et d'un frelon ?

lundi 26 juillet 2010

L’Etat français lâche l'ours...

Communiqué de FERUS, 26 juillet 2010

2010, année internationale de la biodiversité : l’Etat français lâche
l’ours …

La secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno a annoncé aujourd’hui les dispositions concernant l’ours dans les Pyrénées.

Avec des mesurettes de maintien de la population existante et non de restauration d’une population viable*, la France cède donc à une minorité d’anti-nature. Il est intolérable que les mesures qui pourraient sortir l’ours de son statut d’espèce en danger critique d’extinction et de
mammifère le plus menacé de France ne soient pas mises en place. Approuver le principe d’un maintien de l’ours en France ne constitue pas une avancée : cela va de soi et aucun responsable politique national ne pourrait s’exprimer autrement.

Les ours tués remplacés ? C’est la moindre des choses et c’est ce qu’ont annoncé tous les ministres de l’Ecologie. Ça aurait du être fait depuis longtemps. Pourtant, aucun ours n’a jamais été remplacé …

Une femelle lâchée dans le Béarn ? C’est le minimum minimorum quand on sait qu’il n’y a que 3 ours mâles dans le secteur depuis 6 ans. Lorsque Cannelle, la dernière femelle de souche pyrénéenne, était encore en vie, il était déjà nécessaire de lâcher plusieurs femelles dans le Béarn.

Il faut absolument sortir du débat pour ou contre l’ours, avec une affirmation claire de l’Etat français en faveur d’une population viable dans les Pyrénées s’inscrivant dans le temps et incluant le lâcher d’un ou deux ours par an en Béarn et dans les Pyrénées centrales. Nous
continuerons nos actions dans ce sens, au niveau européen notamment.

* Selon les scientifiques, une population viable d’ours serait de 50 individus minimum.

ADHÉSION 2010
L’avenir des prédateurs en France se joue.
Si vous voulez agir pour l’ours, le loup ou le lynx, adhérez à FERUS !
L’ours, le loup et le lynx ont besoin de vous
http://www.ferus.fr/soutenez-nos-actions/adhesions ;

vendredi 23 juillet 2010

Mes lectures d'été

En commençant par le meilleur, à mon avis, c'était L'attentat, de Yasmina Khadra. Un vrai coup de coeur.
Un docteur d'origine arabe, Amine, qui travaille à Tel Aviv apprend avec stupeur que sa femme s'est faite exploser dans un restaurant de la ville. C'est bien écrit et ça parle très bien du problème israélo-palestinien. Pour ceux qui ne comprennent rien à ce conflit, ça peut être une bonne approche tout en se faisant plaisir.
http://www.yasmina-khadra.com/

"Parce que je t'aime" de Guillaume Musso. Musso, gros vendeur de livres. L'auteur, en début du livre, demande au lecteur de ne pas révéler la fin aux ami(e)s pour ménager la surprise. C'est un roman à suspense avec des tas de flash-back qui morcèlent le roman comme autant de pièces d'un puzzle. L'histoire d'une petite fille de 5 ans qui disparait et qui réapparait 5 ans plus tard au même endroit. Intrigant. Un roman que j'ai lu d'un trait mais que je ne place pourtant pas dans la rubrique "génial". Ça ressemble un peu à du Bernard Werber et Maxime Chattam, mais c'est quand même mieux écrit.
http://www.guillaumemusso.com/

J'étais en Bretagne pendant 10 jours et dans une librairie je me suis fait dédicacer un livre par son auteur. "Cuisinez les plantes sauvages" de Claude Londres. 76 recettes "étonnantes, diétitiques, originales et économiques " aux éditions Dangles. Superbe ouvrage. A la fin quelques pages avec des photos pour reconnaitre les plantes en question. Des plantes que l'on trouve devant sa maison et qu'on appelle généralement des mauvaises herbes. L'ortie, le sureau, le fenouil, l'origan, le plantain corne de cerf, la patience sauvage etc... Un bon moyen encore de se réapproprier ce qui nous entoure et qu'on s'acharne à détruire, alors que " ces végétaux, qui garnissent nos talus et nos bois ont sauvé de la famine des populations entières, de l'antiquité au Moyen Age." Gilda qui m'interpelle un peu narquoise : "alors tu t'y mets quand ? ".
http://www.editions-dangles.com/
Sur le même thème : L'Herbier à croquer de François Couplan

Et pour finir "Que ma joie demeure" de Jean Giono, un auteur qui m'a été loué par plusieurs personnes. Et là, décidément, j'ai du mal. Je voudrais aimer Giono et pour l'instant je ne peux pas. C'est superbement écrit, probablement comme peu d'auteur savent écrire. Mais c'est tellement plein de paraboles, d'une écriture tellement intérieure, raffinée, poétique que j'ai un peu de mal. J'adore butiner la poésie... Mais de la prose sur tout un roman, c'est pas trop mon trip (à l'exception de Victor-Hugo qui dans ses romans fonctionnait sur des intrigues qui donnaient envie de s'arrêter sur chaque phrase et à la fois de courir après chaque phrase... Dans "Que ma joie demeure", j'avais envie de m'arrêter sur les phrases mais pas de courir après) .
Ça me rappelle un livre de Tristan Tzara "Grains et issues" que j'avais commencé à lire il y a longtemps et que je n'ai jamais terminé. Extrait :"A partir de ce jour, le contenu des jours sera versé dans la dame-jeanne de la nuit. Le désespoir prendra les formes gaies de la fin du temps des pommes et roulera comme une grêle de tambours fraîchement déchargés sur l'ombre humide qui nous sert de manteau." C'est superbe... C'est beau... Mais 300 pages comme ça, uf ! je ne peux pas (c'est sans doute trop pour un type sevré à Goldorak, l'Homme qui valait trois milliard et l'Agence Tout risque !
http://www.centrejeangiono.com/

mercredi 21 juillet 2010

Chatons à donner

Il y a quelques temps, une petite chatte noire et blanche a fait son apparition au alentours de chez nous. On a su très vite que c'était une chatte lorsque nous avons aperçu deux petites boules noires apparaitre de temps en temps.
On souhaite garder la chatte que nous allons faire opérer. Par contre, on préfèrerait donner les petits noirs. Si quelqu'un est intéressé, veuillez téléphoner à ce numéro de téléphone : 05 59 28 32 81

lundi 19 juillet 2010

Contre les investissements écologiquement irresponsables

Opération nettoyage de Bizi ! au Crédit Agricole d'Anglet
(+ d'infos et de photos sur : http://www.bizimugi.eu/ )

Le mouvement altermondialiste basque Bizi! (« Vivre ! » en langue basque) a réalisé à Anglet ce samedi 17 juillet une action non-violente et humouristique pour dénoncer les investissements internationaux à grave incidence environnementale du Crédit Agricole.

A 11H15, 25 militant(e)s de Bizi ! ont surgi autour de l'agence du Crédit Agricole située Avenue de Bayonne à Anglet.

Certain-ne-s d'entre eux, habillé-e-s en femmes de ménage, sont rentrés dans l'agence et ont commencé à nettoyer sol et glaces à grandes eaux, sous les regards ébahis du personnel et des clients présents. Pendant ce temps, d'autres installaient une grande banderole clamant « Banque écologiquement nuisible – Kasu zure bankuaren hautuarekin (« Attention au choix de votre banque » en langue basque) ».
Enfin, un tract « C'est plus le Crédit Agricole, c'est le Crado Agricole ! » était distribué aux clients et aux passants.
Au bout de quelques minutes, des « décontaminateurs » en combinaison blanche et portant des masque à gaz sont entrés en scène, évacuant tout le monde et apposant des panneaux « Zone contaminée. Ne pas entrer ».

Bizi ! entendait ainsi dénoncer le financement par le Crédit Agricole de projets particulièrement pollueurs à travers la planète : exploitation particulièrement polluante des sables bitumineux au Canada ; mine de Grasberg-Freeport McMoRan ; technique barbare à l'explosif employée dans les mines de charbon des Appalaches ; oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan ; centrale à charbon de Dynegy à fortes émissions de CO2, centrale nucléaire particulièrement dangereuse de Mochovce etc.

Selon M. Daniel Junquas, porte-parole des manifestant(e)s de Bizi, « cette action signe le lancement d'une campagne de longue haleine. Bizi ! entend informer la population sur la forte implication des 3 banques BNP-Paribas, Société Générale et Crédit Agricole-LCL dans le financement d'un grand nombre de projets très controversés à travers le monde. Ces investissements sont financés avec notre argent, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières ».
Le mouvement Bizi ! appelle les familles à en faire un élément de leur choix au moment d'ouvrir un compte ou de changer de banque. Il diffusera tout au long des mois à venir un tableau réalisé par les Amis de la Terre - France classant les principales banques françaises en fonction des risques environnementaux et sociaux qu'elles présentent (tract que l'on peut télécharger sur le blog du mouvement : http://www.bizimugi.eu/ )

Ekologikoki ardura gabeak diren inbertsioen kontra:
Bizi!ren garbiketa ekintza Baionako Crédit Agricole-ean!

Bizi! mugimendu altermundialistak larunbata honetan, uztailaren 17an, Angelun, bortxa gabeko eta umorez beteriko ekintza bat bururatu du, Crédit Agricole bankuak nazio arte mailan ingurumena kaltetzen duten inbertsioen gaitzesteko.

Goizeko 11:15etan, Bizi!ko 20 bat militante agertu dira Baionako Etorbidean den Angeluko Crédit Agricole-aren agentziara.

Haietarik batzu neskamez jantzirik agentzian sartu dira eta hasi dira lur eta berinak urarekin garbitzen bertan ziren bezero eta langileen harridurazko begiradaren pean. Ber denboran, beste militante batzuk banderola haundi bat agerian uzten zuten. Bertan irakurtzen ahal zen "Banque écologiquement nuisible - Kasu zure bankuaren hautuarekin".
Azkenik, esku paper bat banatua izan da "C'est plus le Crédit Agricole, c'est le Crado Agricole" bezero eta inguruko pertsonei.

Minuta batzuren buruan, "deskontaminatzaile" batzu agertu dira beren jantzi xuriekin eta gasatik babesteko maskarekin. "Gune kutxatua. Ez sartu" seinalea ezarri ondoren jende guziak jalgi arazi dituzte.

Molde horren bidez, Bizi!k nahi du gaitzetsi Crédit Agricole bankuak munduan zeharingurumenarentzat bereziki kaltegarriak diren proiektuen diruztatzea. Canadan betunez beteriko undarren ustiatze kutsatzailea ; Grasberg-Freeport Mc MoRan-ek mehategiak ; Appalaches-etako ikatz mehategietan erabiliak diren teknikoa salbaiak (leher gailuen nolanahizko erabilerarekin) ; Bakou-Tbilissi-Ceyhan-eko oliobidea ; Dynegy-ko ikatz zentrala, CO2 isurketa animaleak dituena ; Mochovce-n den zentral nuklear arriskutsua, etab.

Mattin Ihidope, Bizi!ko manfestalarien bozeramailearen arabera, "Ekintza hunek, epe luzerako den kanpaina baten hasiera nahi du azpimarratu. Bizi!k nahi du jendartea informatu 3 bankuren inplikatze azkarra (BNP-Paribas, Société Générale eta Crédit Agricole-LCL-ena) munduan zehar izigarri kritikatuak diren proiektu batzuren finantzamenduan. Inbertsio horiek gure diruaren bidez finantzatuak dira, erreka ttipiek dituztelarik ibai haundiak sortzen!"

Bizi! mugimenguak deitzen ditu familiak bankuan kondu baten idekitzeko momentuan edo bankuz aldatzeko unean, datu horietaz hautuaren elementu nagusi baten egitea. Datozen hilabeteetan Amis de la Terre - France elkarteak plantan eman duen taula berezi bat zabalduko du. Bertan frantses banku nagusiak sailkatuak dira ingurumen eta sozial arloan beren inbertsioek dituzten ondorio kaltegarrien arabera. Bizi!ren blogan www.bizimugi.eu eskuratzen ahal duzue ere esku paper hori.
Emailez igorriak izanen zaizkizue erabilgarriak izaiten ahal diren argazki batzu.

Bizi ! Mugimendua
Cordeliers Karrikako 22a
64 100 Baiona
Tlfnoa : 05 59 25 65 52 06 66 59 33 44
info@bizimugi.org
http://www.copenhague2009bizi.org/

samedi 17 juillet 2010

Le cancre qui nous gouverne ?

LETTRE DE TROIS PROFESSEURS DE VONNAS (AIN) .

Le surdoué qui nous gouverne allias Sarkozy, un sous-doué à l'Elysée.
Mais pourquoi tant de haine envers le corps enseignant en général et les chercheurs en particulier ?
Tout simplement parce que Notre Majesté souffre du complexe du cancre parvenu.
Président médiocre, il fut par le passé élève médiocre, bachelier médiocre et étudiant médiocre.
Mais aucune trace de cette médiocrité dans son curriculum vitae.
Et pour cause, il l'a customisé, l'animal.
Officiellement Notre Souverain Eclairé serait titulaire d'une maîtrise de droit privé, d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat, d'un DEA de sciences politiques obtenu avec mention et aurait fait des études à lInstitut d'Etudes politiques de Paris. Waouh !
Mais alors pourquoi est-il aussi nul ?
Tout simplement parce que la plupart de ces titres universitaires sont faux.
Une enquête menée par Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à Nanterre le prouve.
En parcourant l'annuaire des anciens élèves de Sciences Po, il a pu constater que Sarkozy de Nagy Bosca n'y figure pas, ce qui signifie qu'il n'a pas mené ses études à leur terme et ne peut donc se parer du titre d'ancien élève réservé aux seuls diplômés.
Et son DEA ? Pourquoi n'en trouve-t-on aucune trace dans les archives de Paris X Nanterre ?
Tout simplement parce que si le candidat Sarkozy apparaît bien dans le procès verbal de la première session, il est ajourné pour ne pas s'être présenté à lépreuve écrite terminale et n'avoir pas rendu son mémoire.
Et son certificat d'aptitude à la profession d'avocat ?
Obtenu sur le fil avec la note médiocre de 20/40 (7/20 à la première épreuve et 13/20 à la seconde).
Mais rappelons aussi, pour compléter le tableau, les notes obtenues au bac par le candidat 18917 en 1973 (Jury 80, lycée Molière) : 7/20 à l'épreuve écrite de français et 12 à l'oral (voilà pourquoi il s'exprime toujours dans un idiome approximatif),
9/20 en philo, 8/20 en maths (il a néanmoins su s'augmenter de 200 % !), 10/20 en anglais "magnifical" s'exclama-t-il un jour en présence de la reine d'Angleterre) et 11/20 en économie (on n'est pas sorti de la crise ! ).
Avec 142 points sur 300, le médiocre petit candidat fut recalé et fut obligé de se présenter au repêchage.
Ne nous étonnons donc plus des propos méprisants qui sortent donc de la bouche de ce vilain petit personnage médiocre et rancunier qui a tant souffert de ne jamais avoir été reconnu, à sa juste valeur par ses professeurs.

Publié par DES PROFESSEURS DU COLLÈGE DE VONNAS (AIN).

*A vous de transmettre avant que ça ferme !!!

mercredi 7 juillet 2010

NON AU PROGRES OBLIGATOIRE !

Le progrès, le progrès, le progrès ! On ne va pas contre le progrès. Il faut vivre avec son temps...
Vivre ou mourir ?
Victime du DDT, de l'amiante, du Pyralène, du plomb, du mercure, des radiations nucléaires ... Nature sacrifiée, Homme prisonnier de ses certitudes : "On n'arrête pas le progrès, m'sieurs dames !".
Ces derniers temps, j'avais envie de me pencher sur un thème précis. Le conditionnement de l'individu. Ce conditionnement qui fait que nous avons tous le nez dans le guidon, à telle enseigne que nous en perdons tout esprit critique et tout libre arbitre. Surtout lorsque à côté de ça, on nous demande de travailler plus et plus longtemps. Ce petit côté "arrêtez de réfléchir, on pense pour vous ! ". Comme si le travail obligatoire n'avait rien à voir avec le conditionnement qui nous tient assis, docile, obéissant.
Un exemple, la téléphonie mobile et le WIMAX (l'internet par les voies hertziennes). Lors d'une réunion, ces jours-ci, un conseiller municipal disait : "le téléphone mobile, c'est nécessaire". Je lui ai répondu que je pensais ça nous avait été "rendu" nécessaire. Comme la voiture, l'ordinateur et je dirais même le travail et les autoroutes. Vous n'avez pas remarqué comment aujourd'hui quelqu'un qui n'a pas de voiture, d'internet, de téléphone portable, de travail et d'autoroute pas très loin de chez lui, peine à vivre dans cette société ? On peut par conséquent dire que le progrès est obligatoire. Mais le pire, c'est que ce progrès n'a pas été réclamé démocratiquement. Il a été pensé par des industriels soucieux de produire toujours plus d'objets qui envahissent nos maisons, des patrons ambitieux plein d'idées pour faire du profit, relayés par des élus adeptes de l'intouchable croissance. Bourrage de crâne à tous les étages.
Dernièrement, la semaine d'action contre le WIMAX m'a éclairé sur le fonctionnement de la société. On voit bien que nous sommes tous immergés dans une culture que nous croyons la bonne puisque c'est la notre (c'est presque une lapalissade). A ce moment-là, le nez dans le guidon, ceux qui prônent autre chose, ceux qui dénoncent ce progrès obligatoire - seulement identifiable à la production de marchandises et à sa libre circulation - sont taxés d'obsurantistes.
Il faut du haut débit, vite ! Qu'importe si quelques hurluberlus "contre tout" posent des questions gênantes. Quid de la santé, quid des inégalités ? Quel haut débit ? Il faut aller au bout de l'idée de progrès sans réfléchir à d'éventuelles limites. Le nez dans le guidon. On voit pas à trois mètres, mais on fonce.
Non au progrès obligatoire.
Dans une vraie démocratie participative, nous devrions pouvoir choisir le progrès que nous voulons. Seulement, problème ! Il faudrait aussi veiller à mettre en place une vraie démocratie participative. Vous savez, ce truc où le citoyen n'est pas systématiquement pris pour un crétin tout juste bon à remplir sa condition de métro-boulot-dodo-électeur. Vous savez ce truc qui veut dire, en principe "souveraineté qui appartient au peuple". Actuellement, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Levons la tête, nous ne sommes pas au tour de France. Chassons cette logique de compétition, de croissance dont on nous abreuve. Prenons le temps de regarder le paysage. S'il faut on s'arrête cinq minutes pour réfléchir. Et puis peut-être, on prendra le gout de la liberté et de la vie non manufacturable.

lundi 5 juillet 2010

Gougueule de con

Ça t'a une de ces gueules (A la galerie j'farfouille) ! Et l'autre persuadé d'avoir raison.
"Salope !"
Depuis belle lurette, elle en menait large, avait réponse à tout. L'autre il poussait tant qu'il pouvait, mangeant des nouilles, pas que le dimanche, noircissant des tonnes de feuilles, appelait le loup, le renard et la belette. Mais rien à l'horizon, même pas une vieille loutre chaude.
"Marre !"
Le 20 juillet il a appelé le toubib. C'est pas tellement qu'il avait envie. Il ne supporte pas les toubibs. Leur arrogance et puis leur manque d'imagination :
« Docteur, ma femme me trompe.
- Euh ! Mais… oui... Alors et vous êtes tombé malade ?
- Non mais j'aimerais qu'elle tombe malade.
- Ah ! Et vous voulez que je fasse quoi ?
- Chais pas, vous n'auriez pas un mauvais virus dans une éprouvette ?
- Ecoutez, je vais vous donner une autre adresse ! »
Il lui a donné une autre adresse. « Mme Molis Delphine 35 rue du sacré cœur 15002 Savignan sur Orge – psychiatre ». Une femme parait-il habilitée à régler les problèmes du genre. Il a traversé la ville avec son adresse dans la poche. Il s'est arrêté dans un bistrot et a remarqué un pauvre chien éclopé, pelé et bourré de tiques. Allez savoir pourquoi, soudain ça lui a fait « tilt ». Dans les toilettes du café, il a jeté l'adresse et a commencé à faire un plan sur un bloc-note, marquer quelques idées.
« Parce que franchement je mérite mieux » a-t-il pensé l'espace d'un moment, ventre à terre et plein de zèle.
« Je vais bien préparer, ça ne va pas faire un pli. »
Avant, je ne sais pas ce qu'on faisait pour ça. Aujourd'hui, on va sur Gougueule. Il parait que sur Gougueule on trouve de tout. Avant il y avait la Samaritaine et il connait mieux la Samaritaine. Mais il est certain qu'à la Samaritaine il n'aurait pas trouvé ce qu'il cherchait.
Il n'a pas internet.
Cyber-café, « Le très Net ». Petite boutique un peu sale, pourtant. Deux personnes devant des ordinateurs. Un vieux moitié blanc, moitié chauve qui discute avec le boutiquier.
« Il est pas venu, ce con.
- Je lui ai dit 4 h...
- 4 h ou 16 h ?
- 4 h ... Déconne pas, tu ne le crois pas capable de venir à 4 h du matin ?
- Méfie-toi, c'est un con, il est tordu il pense pas comme toi et moi...
- S'il vous plait euh ! je prends quel ordi ?
- celui du fond
- Merci. »
Il est allé s'assoir, a cliqué « Gougueule » et a tapé la touche « entrée » du clavier. Il avait vu faire son copain Charles la dernière fois. D'ailleurs c'est Charles qui lui a dit que sur Gougueule, on trouvait tout.
« Gougueule, Gougueule, voyons voir. »
Il commence à pas bien comprendre comment ça marche, cherche où on met le mot qu'on veut trouver. En l'occurence, lui, ce sera, « homicide », ou éventuellement « meurtre ». Puis finalement plutôt : « meurtre où on est sur de pas se faire choper ». Il réfléchit. Charles lui a dit de trouver Gougueule, d'abord.
Finalement il va voir le mec et lui demande carrément où on trouve Gougueule.
« Google ? »
Le gars se lève et montre du doigt
« Mais y a pas écrit google ?
- ben oui c'est écrit google.
- Ah bon ! »
Il clique et met : « meurtre où on est sur de pas se faire choper ».
« Je vais essayer d'être précis ».
« Il faut être précis » lui avait dit Charles.
« Homicide sans laisser de trace »... « Comment tuer (l'amant d') sa femme alors qu'on a été élevé dans la tradition ».Il en fait plusieurs comme ça et passe une bonne partie de la journée à régler cette fin dernière. Papier à musique, fil à plomb et petite dentelle. A midi, il mange au Bar du centre et reluque les nénettes qu'il essaiera de se brancher quand la vieille, elle sera morte. Dans sa tête il choisit, fait son casting, rudoie un SDF qui se tient devant une sein en panier. Prend un autre verre.
« Elles sont un peu jeunes. Mais il en a marre de sa vieille », il se dit.
Il repense à ce qu'il a lu sur un site internet : « Je tuerais par vieillesse. J'attends, j'attends, j'attends et elle meurt ».
« De la folie... La mienne est vieille depuis toujours et elle enterrera tout le monde cette connasse. Je ne peux pas attendre. »
Le soir, il rentre un peu ivre.
« La vieille, raaa ! La vieille, encore elle. »
Il décide de mettre à l'épreuve sa journée d'étude.
Et il encastre la gueule de sa femme dans l'écran de télé en la poussant d'un mirifique coup de pied au cul. Encore une victime de la petite lucarne. Il n'aura pas de mal à expliquer ça à la police.
« A force de regarder la télé trop prés... Et de vouloir mettre des coups de boule à Druker, ça devait lui arriver. »
Alors que le sang coulait sur la moquette, lulu est parti se coucher. Sur la table de nuit, il y avait le télé7jours, ses cachets, sa bedaine.
« Ouaih bon ! Faudra racheter une télé... Un ordi plutôt. Parce qu'avec Gougueule on trouve tout »
Il mettra « jolie nénette »...
Euh ! Non "Jeune et jolie nénette !"

samedi 3 juillet 2010

Travail du dimanche

C'est pas d'actualité... Raison de plus pour en parler. Ci-dessous, un message de Marie-Jo qui travaille dans un super marché.

Hortefeux a annoncé la couleur et sa volonté de "débloquer le dossier", cet été, sur l'ouverture dominicale des magasins. Ils sont vraiment tenaces quand on voit l 'acharnement qu'ils déploient, surtout quand le parlement a refusé à trois reprises ce projet.
Pourtant on assiste en ce moment à une véritable violation de la loi et les amendes sont loin d'être dissuasives. Même s'ils nous scandent la carte du volontariat, il n'en est rien et tenter de riposter se révèle périlleux . L'ouverture dominicale ne sert pas de levier à la relance de la consommation et ne permet pas non plus de création d'emplois. Elle donnent juste lieu à un report du chiffre d'affaires. Le pouvoir d'achat reste le même, je dirais même qu'il baisse !!!!
Mon message aujourd'hui est de vous alerter, vous les consommateurs, en vous invitant à réfléchir lorsque vous faites vos courses les jours fériés et de songer que l'on court tout droit sur une BANALISATION du travail du dimanche. Il faut savoir que beaucoup ne sont pas payés double, cela devient juste un jour récupérable. Malheureusement beaucoup trop de personnes envahissent les magasins et c'est bien là le problème et dans certains endroits le dimanche a supplanté le samedi comme meilleur chiffre d'affaire.
CESSONS DONC DE FAIRE NOS COURSES LES JOURS FERIES !!! Les plages horaires sont suffisament extensibles pour nous débrouiller à les faire un autre jour. De plus c'est une véritable question de choix de société.
Je vous invite à faire suivre ce message auprès de vos connaissances avant que le dimanche ne devienne le jour du saigneur !!! ( celle là j'aurais bien aimé la trouver mais malheureusement elle n'est pas de moi)

Marie-Jo