lundi 31 mai 2010

Aroa : par Junes Casenave-Harigile

A la mi juin paraitra notre nouvel ouvrage, Aroa. Aroa ou comment nos ancêtres en Soule prévoyaient le temps qu'il allait faire. Mais Aroa n'est pas que cela. Cet ouvrage court et concis démontre l'influence que la nature avait dans nos vies, sur la toponymie et la mythologie. C'est une chance et une grande fierté pour nous de rendre public ce travail de Junes Casenave-Harigile, bien connu ici pour ses oeuvres concernant l'euskara, pour ses poésies et ses pastorales.
Vous pouvez voir ici, en avant première, la couverture avec le superbe pastel d'André Hastoy, André Hastoy poète et peintre a résidé à Tardets jusqu'à la fin de sa vie et a peint la Haute-Soule de long en large. Nous lui rendons là un hommage appuyé, puisqu'il nous a quitté il y a quelques temps de cela.
Autre spécificité de cet ouvrage, il est entièrement en basque souletin. C'est aussi une manière pour nous d'exprimer le fait que la bataille pour sauver une langue est la même que celle qui consiste à sauver telle fleur rare, tel insecte mal aimé ou tel gros mammifère en voie d'extinction (suivez mon regard).
Aroa montre comment culture et nature ne doivent plus marcher sur des chemins séparés mais doivent se retrouver pour continuer l'aventure de la vie sur terre.
A cette occasion nous inaugurons une nouvelle collection : Ügatz, le gypaète barbu qui observe nos faits et gestes. Il est un symbole à plus d'un titre. Pourchassé par les hommes, il ne reste que quelques spécimens dans les Pyrénées et nous avons la chance de les voir survoler les collines de Haute-Soule.

Présentation de l'éditeur

Haraintzina, xiberotarrek, ikertüz urtaroak, argizagia, negübürüa eta üdabürüa, ikusten züen aroa zertan zen. Aizeak, ebiak, elürrak, hartzak eta saexuriak emanarazten zeitzen güne izenak eta asmarazten mitologia.
Junes Casenave-Harigile, xehetarzünak bildüz berrogei urtez beno gorago, jenteeki mintzatü da gal ez ditean.
Ordü da gure gogoak erro horietan sar ditzagün, gühaurtzaz, besteetzaz eta izadiaz arrenküra har dezagün.
Lan honek ere erakusten deigü argitü behar gütüan xiberoko jakitatearen sail bat.

Junes Casenave-Harigile 1924. 4. 4-an Santa Grazin sortü zen. 1948-an Betlehemen apeztü zen. Lan hanixko egindü eüskal jakitateaz, mitologiaz, pastoralak idatzi dütü, olerkiak eta beste. Altzain bizi da.

PRÉSENTATION DU LIVRE LE 19 JUIN 2010 À 10 H AU MAGASIN HERRI EKOIZPEN

Aroa, par Junes Casenave-Harigile

Collection Ügatz, en langue basque

Format : 15x10 - 50 pages - 3€
Disponible en juin

-->Éditions Astobelarra - Le Grand Chardon<--

jeudi 27 mai 2010

Camin'Art en BaréTous

"Un pour tous et tous Barrés !"
http://collectif-fmr.blogspot.com
Télécharger le programme complet -->ici<--

LES ÉDITIONS ASTOBELARRA / LE GRAND CHARDON SERONT PRÉSENTES TOUTE LA JOURNÉE DU SAMEDI 5 JUIN

lundi 24 mai 2010

Les Cercles de culture

Vous avez entendu parler des Crop Circles ? Il s'agit de dessins géométriques qui apparaissent dans des champs. Les premiers Crop Circles ou Agroglyphes sont apparus il y a une quarantaine d'années en Angleterre. Deux anglais affirment en avoir crée quelques uns mais d'autres sont une réelle énigme.
Ici deux crop circles qui font penser au Lauburu, la croix basque, symbole solaire au Pays-Basque. Mais sur les sites internet, on peut voir des Agroglyphes incroyables.
Attention, il y a les vrais Agroglyphes et les faux. Vous allez me dire, qu'est-ce que je raconte ? Et bien il se trouve que de nombreux agroglyphes sont une énigme de la nature. Les vrais se formeraient très rapidement et discrètement. Une figure de la taille d'un terrain de sport peut apparaitre en quelques minutes (!). Toutes les tiges d'une même figure sont pliées au même endroit, au niveau du premier noeud de la tige (!). Bon, je vous dis ce que j'ai lu. Land art ou mystère de la nature ? Qu'importe, c'est magnifique quoi qu'il en soit.
Voilà quelques sites que j'ai sélectionnés.

vendredi 21 mai 2010

Célanèse

Le ciel a mis son manteau noir
Pour la douleur que rien n’apaise
Il fait froid dans mon cœur ce soir
Journée de glas à Célanèse
On dort tranquille à Dallas
On est au chaud chez l’actionnaire
On s’en fout bien de ce trépas
C’est pour les autres la galère
Alain est monté sur le plot
Il dit le cœur et la colère
En y mêlant quelques sanglots
Partagés par un peuple frère
Non ce n’est pas la fin messieurs
Notre combat n’est pas en terre
S’il y a des larmes dans nos yeux
Ça signifie qu’on est en guerre
Ceux qui vivent sont ceux qui luttent
A dit Alain citant Hugo
Productivisme fils de pute
A-t-on ajouté dans mon dos

30 novembre 2009


Je voulais partager avec vous ce poème qu' André Cazetien a écrit au retour d'une manif. Sachez que ce poème fait partie d'un recueil qui a été publié il y a quelques temps aux éditions Astobelarra / Le Grand Chardon et qui s'appelle "Soleil bleu soleil noir". A lire d'urgence !

mardi 18 mai 2010

Le mystère de la disparition des abeilles

Enquête sur un désastre écologique mondial qui pourrait mettre en péril l’humanité toute entière.Le mystère de la disparition des abeilles

Mardi 18 mai 2010 à 20h35
Un documentaire de Mark Daniels
Une coproduction : ARTE France, Telfrance, Galafilm (2010 - 90 mn)
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Rediffusion jeudi 20 mai à 14H45 et mercredi 9 juin à 01H20
(France, Canada, 2010, 89mn)
ARTE F

Aujourd’hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l’abeille, le pollinisateur* agricole le plus important de notre planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d’abeilles disparaissent mystérieusement. Pourquoi ? Serons-nous capables de faire face à cette catastrophe annoncée ?

Des ruches désertées. À l'extérieur, pas de cadavres. À l'intérieur une reine en bonne santé, des larves viables et une poignée de jeunes ouvrières affaiblies. Mais nulle trace des ouvrières. C'est le syndrome d'effondrement des colonies, un mal foudroyant qui décime les colonies d'abeilles par centaines de milliers depuis 2006. Cette situation d'urgence menace de précipiter un peu plus le déclin inexorable des abeilles. Elles constituent un rouage irremplaçable de notre agriculture. Sans abeille, pas de pollinisation des fleurs, et sans pollinisation, pas de fruits ni de légumes.

Contrainte de trouver une solution, l'humanité est confrontée à un problème aux ramifications multiples et entrecroisées, que le film de Mark Daniels décortique point par point. Il plante ainsi sa caméra dans les gigantesques champs d'amandiers de Californie, dont le poids dans l'économie locale entraîne les agriculteurs dans une perpétuelle fuite en avant. En manque d'abeilles en 2005, ils en importent en masse d'Australie; un an plus tard, le syndrome d’effondrement des colonies apparaît. Saturant leurs plantations de pesticides, obligeant des milliards d'abeilles à des transhumances éreintantes, remplaçant fréquemment leurs reines, ils jouent aux apprentis-sorciers de la biologie.

Aujourd’hui, les études scientifiques ont prouvé que nous devons faire face à une multiplicité de facteurs. Mais récemment, de nouvelles recherches ont révélé que les interactions entre ces différents facteurs amplifient fortement leurs effets. Impossible, par exemple, d’incriminer les seuls pesticides comme dans les années 1990. En revanche, combinés à un virus, ou à un champignon, les effets de ces produits pourraient être multipliés. Est-ce là la réponse à l’énigme ?

Efficace et rigoureuse, l’enquête menée par Mark Daniels, qui a nécessité 18 mois de tournage, réussit le tour de force de rendre avec clarté un problème aux enjeux complexes. Dans les champs où les abeilles butinent, derrière l'œilleton des microscopes ou auprès d'un apiculteur écossais philosophe, sa caméra fait le tour d'une planète apicole expressive et diverse, qui doute et s'interroge.

* La pollinisation est le transport des grains de pollen (élément mâle), sur le pistil (élément femelle) de la fleur pour assurer la fécondation. Ce transport est effectué par le vent, les insectes ou d’autres animaux.

lundi 17 mai 2010

Publication partielle de l’étude Interphone

-Communiqué de presse du 17 mai 2010- http://www.priartem.fr/

Après dix ans d’attente, publication partielle de l’étude Interphone

Mardi 18 mai 2010, le CIRC – Centre International de Recherche sur le Cancer – rend public les résultats de l’étude globale du programme Interphone sur les gliomes et les méningiomes. La publication des résultats concernant les neurinomes de l’acoustique et les tumeurs des glandes salivaires est repoussée à plus tard. Le même jour The International Journal of Epidemiology doit mettre en ligne, sur son site, l’article scientifique lui-même. Il aura donc fallu attendre dix ans pour voir publier des résultats partiels annoncés, au départ pour la fin de l’année 2003 !

Dans le dossier de la téléphonie mobile, un tel retard dans une publication a toujours un sens, et toujours le même sens : il s’agit toujours pour les représentants du lobby des opérateurs de minimiser des résultats qui gênent. Ce qui se confirme, une fois encore dans le cas présent.

En, effet, selon les informations dont nous disposons, le compromis sur lequel se sont mis d’accord les différents chercheurs du « Groupe Interphone », après des années de tractations, conclurait à… l’impossibilité de conclure ! Arguant de biais de collectes et de limites méthodologiques, les défenseurs du « pas de problème » ont réussi à minimiser les résultats essentiels qui ressortent clairement des chiffres publiés : l’utilisation durable et intensive du portable accroît très significativement les risques de gliome et, dans une moindre mesure, les risques de méningiome (pour le décile supérieur OD – odds ratio - de 1,4 pour le gliome et de 1,15 pour le méningiome, avec, dans les deux cas, un coefficient d’incertitude de 95%).

Priartém et Agir pour l'Environnement regrettent que la présentation des résultats permette, une fois de plus, de brouiller le message, même si, dans sa communication, le CIRC rappelle que :
- les résultats aujourd’hui publiés correspondent à des données recueillies au début des années 2000 à une période où les usages du portable étaient très différents et beaucoup moins intensifs : la médiane d’utilisation se situe à 100 heures cumulées depuis le premier appel, ce qui est très peu ; la médiane mensuelle se situant elle entre 20 heures et 22 heurs et demi ;
- l’échantillon retenu était exclusivement composé d’adultes alors même que l’on sait que les plus gros utilisateurs sont aujourd’hui les adolescents voire les pré-adolescents.

Tous éléments qui ne peuvent que contribuer à une sous-estimation du risque réel. Le CIRC s’appuie d’ailleurs sur ces limites pour prôner de nouvelles recherches.

Depuis 2005, date des premières publications des contributions nationales à Interphone, il est apparu une constante : Une utilisation intensive et durable du portable engendre une augmentation statistiquement significative des risques de gliome et de méningiome (résultats suédois, allemands, israéliens, français…). Les résultats que s’apprête à rendre publics le CIRC viennent confirmer cette hypothèse. Réussira-t-on, à l’aide d’arguments de biais et de limites à retarder les prises de décision politiques qui s’imposent en matière de protection des populations.

A la lecture de ces résultats définitifs, les associations demandent la mise en œuvre de mesures réglementaires de protection, notamment des populations les plus fragiles et des adolescents.

mercredi 12 mai 2010

De la mythologie basque

Ceci est un livre très court qui parle de la cohabitation qu'il y a eu entre paganisme et christianisme. En ce moment je m'intéresse pas mal à ce sujet car, pour un projet d'écriture en cours, j'ai besoin de comprendre certaines choses. Le livre explique qu'il y a eu des emprunts de part et d'autres. On appelle ça le syncrétisme.
Il confirme aussi une idée que j'avais. Il y a quelques temps, un homme d'église avec qui je conversais avait réagi quand je parlais des anciens dieux basques. L'homme m'a corrigé en me disant que pour lui, il ne s'agissait pas de dieux, mais juste des histoires que l'on se racontait au coin du feu pour endormir les petits enfants ou leur faire peur. Pourtant ce livre est formel et explique que nos ancêtres basques croyaient en Mari, aux laminak, aux Basajaun à Ortzi (Osotasuna - la globalité), comme aujourd'hui on peut croire au Christ.
Aujourd'hui, c'est bien simple, on ne croit plus à ces anciennes croyances basques, mais on croit de moins en moins en rien. Ce qui domine nos pensées, qui modèle notre quotidien est un nouveau dieu. Celui des multinationales, celui du fric, celui du pouvoir et de la puissance. Nouveau dieu ? Au fond c'est toujours le même moteur qui guide l'humanité qu'il soit chrétien ou capitaliste. Autrefois le christianisme conquérant et plein de morgue s'en est allé convertir le monde entier avec une conception du monde qui devait abolument être la même pour tout le monde. Il fallait convertir l'infidèle à coup de trique. Aujourd'hui le libéralisme tient le même rôle, plus sournois mais très efficace.
Là-dedans et depuis toujours, c'est la spiritualité, l'âme sensible de la religion qui est toujours le dindon de la farce. La leçon, hier et aujourd'hui, est qu'il faut se méfier de ceux qui, là-haut, décident de transformer notre quotidien et nous forcent à penser le monde à leur manière.
- De la mythologie basque - Gentils et Chrétiens - Anuntxi Arana
Pour les souletins, ce livre est en vente à Herri Ekoizpen chez Allande Etxart

lundi 10 mai 2010

Couleuvre ? Et ....

OK ci-dessous c'est facilement identifiable. C'est un serpent Ah ! Ah ! A mon avis il s'agit d'une couleuvre (d'Esculape ?) que j'ai prise en photo prés de la balançoire, chez moi, il a quelques jours alors qu'elle profitait d'un rayon de soleil salvateur.
Mais ci-dessous, plus intriguant ! A votre avis, de quoi s'agit-il ?

vendredi 7 mai 2010

Soror de Christian Laborde

C'est de la poésie en prose, de l'impressionnisme tout en sensations. On y sent à chaque ligne les vies vibrantes des personnages et puis les souffrances comme si on les vivait soi-même.
Christian Laborde parlait de ce roman comme un "concert de mots". Oui ça chante là-dedans.
J'ai lu de temps en temps des pages du livre en marchant sous les arbres et ça le fait. Je vous le conseille. Ça va parfaitement avec le piaillement de habitants qui volent dans les plumes des arbres. D'ailleurs le livre parle aussi des arbres. Puisqu'on est au printemps, puisque le soleil va revenir, installez-vous sous un tilleul, un figuier, un chêne et lisez Soror et laissez vous porter.
Il y a des livres qui ne parlent qu'à l'intellect. Ce livre ne passe pas par ce canal là. Il passe d'abord par le registre du coeur. Les mots de Christian Laborde parlent directement au noyau de nos cellules, comme savent le faire tous les poètes.
Quand on a fermé le livre, il laisse le gout des vieux souvenirs, de la mélancolie. Il laisse des parfums et des couleurs.
C'est comme une autre vie qui revient à la mémoire.

Christian Laborde parle du livre -->ici<--

mercredi 5 mai 2010

Burqa et putes

Je passe aujourd'hui cette Tribune Libre du Journal du Pays-Basque qui est passé hier et qui me parait intéressante

Xipri ARBELBIDE / Prêtre-journaliste

Nos députés voteront donc pour interdire la burqa. Fallait-il une loi pour cela ? Imaginez une manif en faveur des prisonniers basques devant la sous-préfecture avec des manifestants au visage caché par un foulard, comme dans les hold-up : les CRS resteraient-ils impassibles parce qu'aucune loi ne l'interdit ?

Vous me direz que dans le cas de la burka c'est la dignité de la femme qui est en jeu. Il se trouve que dans les mêmes bulletins d'«information», on nous parle de la burqa et de cette boîte des Champs Elysées où nos supers footballers en rut se procurent des femelles. On nous a dit qu'une des filles était âgée de 16 ans lorsqu'elle a leur a été livrée. 16 ans, c'est une adolescente. Nous sommes aux frontières de la pédophilie si vertement dénoncée il y a encore quelques semaines, et avec raison. Il y a au minimum détournement de mineure. On ne semble pas s'en émouvoir outre mesure : 65 % des Français estiment qu'il ne faut pas en tenir compte au moment de la sélection pour l'équipe de France

Voilà le «vrai» problème. Quelles conséquences pour «le mondial» ? Franky en est venu à prendre la cheville d'un adversaire pour le ballon ! La France ne risque-t-elle pas de perdre suite à cette affaire ?

Où est la dignité de la femme dans tout cela ? Il y a quelques jours, la déontologie des journalistes reléguait aux archives la dignité des enfants. Aujourd'hui une certaine idée de la grandeur et du prestige de la France prennent le pas sur celle de la femme.

Le 12 novembre dernier, le Nouvel Obs révélait qu'il y a 18 000 prostituées en France dont 80 % d'étrangères. «Il est rarissime qu'elles viennent de leur plein gré se prostituer en Europe. C'est le résultat d'une traite d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle à l'échelle mondiale», précisait l'hebdomadaire. Les «Call-girls» de nos footballers feraient-elles partie de ces milliers d'esclaves ? On aimerait que nosbulletins d'«information» nous le disent.

Certains députés ont aussi dans le tiroir un projet de loi pour réglementer la prostitution. Version nouvelle du «Code Noir» auquel le négrier Bayonnais Jean Baptiste Du Casse apporta sa petite contribution ? Nous avons d'autres références. L'abbé Grégoire (qui n'a pas bonne presse chez nous pour d'autres raisons) est à l'origine de l'abolition de l'esclavage sous la Révolution. Un certain Bayonnais dénommé Lavigerie, cardinal de son métier, a été le champion de l'abolitionnisme au siècle dernier. Un autre Bayonnais, René Cassin, en a remis avec la Déclaration Des Droits de L'homme.

La burqa émouvrait-elle davantage nos politiques et nos journalistes que les dizaines de milliers d'esclaves du sexe ? La burqa «concerne à tout casser 500 personnes» selon Sud Ouest.

Pour mesurer le bordel que représente la prostitution voici quelques chiffres donnés par le Nouvel Obs : «90 millions de touristes sexuels». «3 millions d'enfants en seraient victimes». «L'économie souterraine du sexe rapporterait des centaines de millions de dollars chaque année et contribuerait à 14 % de l'économie du pays (Thaïlande) selon l'OMC».

Tout cela ne fait pas le poids à côté du «mondial» et de la burqa pour nos bulletins «d'information.»

lundi 3 mai 2010

Le lave vaisselle ! Une connerie !

Le lave-vaisselle, franchement, c'est une connerie. On a acheté ça il y a quelques années. Et puis je me suis aperçu que ça lavait très mal la vaisselle. Evidemment au début, j'ai résolu certains problèmes, qui étaient de vérifier tous les niveaux. Parce que dans le lave-vaisselle, il faut un paquet de produits. Le liquide de rinçage. Le mien a une "biodégradabilité optimale", il est non testé sur les animaux et toutes sortes de choses qui rassurent le bobo de base. Il faut aussi des tablettes de lavage. Maintenant, elles sont sans phosphate. Ouf ! Et enfin, il faut des tablettes de sel régénérant. Ensuite, évidemment, je me suis aperçu qu'il ne fallait pas laisser la vaisselle sale trop longtemps dans le lave-vaisselle, sinon ça durci, puis qu'il fallait vider le filtre régulièrement.
Il y a quelques années, on a commencé à vendre des lave-vaisselles pour faire des économies d'énergie et d'eau. Alors sont apparus les fameuses indications de A jusqu'à G. Mais les lave vaisselles économisent tellement l'eau qu'ils ne rincent pas bien. Et voilà donc qu'est apparu une option rinçage. Du coup, adieu les économies d'eau. De plus je pense qu'un lave vaisselle est rentable, peut-être, pour une famille de 5 personnes (on est 4).
Bilan des courses, quand je fais ma vaisselle à la main, en faisant bien attention de ne pas faire couler l'eau inutilement, en utilisant un liquide vaisselle bio, j'ai vraiment l'impression de faire du bon boulot.
Mais comme d'habitude, c'est l'économie de temps qu'on met en avant. Evidemment, le pékin de base qui trime toute à journée dans un boulot mal payé qui plus est, il n'a pas envie de se taper la vaisselle le soir. Alors, il va se ruiner un peu plus en achetant un lave-vaisselle. Dans cette économie, il ne faut pas se faire d'idées, c'est le pauvre qui participe le plus à l'économie du non sens. Pendant que le pauvre va acheter une paire de chaussures de merde à 20 € qui va lui durer quelques mois, le riche va s'acheter une bonne paire à 80 euros qui va lui durer 10 ans. C'est pareil pour les bagnoles, les appareils ménagers. Après ça on va mégoter pour dégommer ce putain de bouclier fiscal, parce que les riches menacent de quitter la France... Mais qu'ils se barrent !!!!
Bon, vous souvenez de l'article au sujet des couches lavables et des propos débile d'Elisabeth Badinter ? On est dans le même registre... A force de vouloir gagner du temps et travailler plus pour gagner plus, on en arrive à des absurdités.