vendredi 29 mai 2009

Ongi jin Xiberoan !

Un supplément du Journal du Pays-Basque consacré à la Soule cette semaine.
Il y a deux chanteuses du groupe Amaren Alabak (ci-contre) qui racontent leur parcours et notamment leur passage à l'ikastola en n'hésitant pas à raconter les mauvais points de l'ikastola. Arantxa Camus : "on n'a pas connu l'école de notre village, ni les collèges ou lycées de Soule. C'est tout juste si on a réussi à connaitre les jeunes de notre village. On a connu la Soule seulement les week-end et les vacances. Le reste du temps, on était interne. Personnellement j'ai connu mon village seulement à 18 ans". Car en effet, si on veut continuer le cursus scolaire en basque, à partir du collège, il faut quitter la Soule. Aih ! Les bons points, évidemment, c'est une appropriation de la culture basque par l'euskara et plein d'autres choses. Mais si c'était pas suffisant pour vous convaincre de mettre vos enfants à l'Ikastola, lisez ceci.
Autre truc sympa, la carte de la Soule dessinée par Laure GOMEZ. Bizarrement, laure qui est très sensible et modeste trouve plein de défauts à cette carte qui est superbe. Elle a eu quelques critiques de quelques puristes tristes à la con qui ne comprennent rien à l'art. Ce qui serait génial, ce serait de faire des affiches.
Un autre personnage peut nous interpeler, c'est Ttittika Recalt. C'est lui qui a écrit la pastorale qui sera jouée cet été à Alos (belagileen tragedia). On compte sur lui, comme d'habitude, pour nous faire quelque chose qui ne sera pas dans la norme et nous fera réfléchir. J'aime bien sa dernière phrase dans l'article : "Nous les souletins, nous sommes encore des indiens", ce qui est à l'inverse de la vision d'un Jean Lassalle pour qui c'est pire que tout que d'être un indien.
Page 18 un portrait d' Allande Etxart et sa petite boutique incontournable Herri Ekoizpen, savant mélange d'écologie, de produits régionaux (livres, disques, alimentation) d'artisanat d'art local, de culture basque. Un savant mélange qui ne tombe pas dans les clichées touristiques. La plus chouette boutique de Maule. A noter qu'il m'a piqué ma citation qui m'a été inspirée par Simone de Beauvoir "On ne nait pas basque, on le devient"... En attendant, aucun doute qu'il est basque, le bougre. C'est dégueulasse ces mecs qui n'ont pas eu besoin de faire, même pas une semaine à la gau eskola et qui causent en euskara comme ils respirent avec leurs poumons... Vous remarquerez que dans ce numéro, ya que des gensses qui maitrisent l'euskara comme leurs poumons ! Dégueulasse !
Voilà, d'autres choses à lire - notamment à propos de l'Akerbeltz, la seule bière basque brassée au Pays-Basque, la compagnie suak etc... - dans ce supplément que vous trouverez justement chez Allande Etxart.

mercredi 27 mai 2009

C'EST QUOI UN ECOLO ?

PART OUANE : I

Ne pas confondre Superécolo et écolo.

Ou "on est tous des juifs allemand"
Ou "Tous ensemble tous ensemble ouaih ! ouaih !"


J'ai un problème, c'est que je n'ai aucune répartie. C'est pour cela que j'écris. Il y a quelques jours, nous avions la présentation du projet "Paroles d'écolos". Et Gilles qui est correspondant à radio Mendililia, un peu taquin, nous demandait si les papiers que nous lui donnions étaient bien du papier recyclé. Sur le moment, je n'ai pas répondu, mais c'est vrai que nous, les écolos, nous sommes attendus au tournant. Je n'ai pas répondu, parce que je ne vois pas pourquoi nous devrions nous justifier et parce que j'en ai le peu plein le dos (même un peu ailleurs)d'entendre toujours les mêmes réflexions : "mais vous avez une voiture donc vous polluez ?" - "si vous êtes contre le nucléaire, vous n'avez qu'à retourner à la bougie".
Je vais profiter de ce blog pour préciser ma pensée.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que personnellement, je ne me sens pas super héros, je suis écolo, c'est déjà pas mal. Superécolo, c'est un gars entier, c'est-à-dire intègre, c'est-à-dire, au final intégriste. Superécolo vivrait forcément comme un cénobite, il serait végan, il n'aurait évidemment ni électricité, ni voiture ni rien qui soit fabriqué par la société. Et il vivrait à l'écart (mais alors je ne sais pas où car il est impossible de vivre dedans la société sans avoir une empreinte écologique, même minime). Disons le clairement, Superécolo n'existe pas, même pas chez Marvel qui ne pourraient certainement pas imaginer un super héros de ce genre.
Je suis écolo ? Oui évidemment. Mais en fait, pour moi, ce n'est pas ça qui est important. Ecolo, nous le sommes peu ou prou, qu'importe. Ce qui est important, c'est de devenir écolo. Je ne parle pas de devenir membre des Verts ou d'une quelconque association écolo. Mais surtout reconnaitre que le modèle économique dans lequel nous vivons, basé sur la croissance, la consommation, le profit est en train de tuer la nature et donc de nous tuer. Devenir écolo, c'est prendre conscience du fait que nous nous sommes écartés de la nature avec l'orgueil démesuré de notre espèce pseudo supérieure, les zumains, qui se croient autorisés de détenir des animaux dans des camps de concentration , de pourrir l'eau, l'air, les sols avec des déchets nucléaires pour des millions d'années, de détruire les paysages, d'éliminer ce qu'il juge inutile. Ce ne sont que quelques exemples. Devenir écolo c'est changer notre regard sur nous même, sur les autres.
Il n'y a pas que moi qui doit devenir écologiste et nous devons tous le devenir. Donc il est temps de ne plus regarder les écolos comme des extraterrestres et se se dire que demain, nous devrons tout devenir écolo et nous devrons tous économiser le papier, même, même... Gilles à Radio Mendililia.

A suivre : Part Tou II Ne pas confondre Vert et écolo...

samedi 23 mai 2009

Les soldats de Salamine





J'ai commencé ce livre comme on commence n'importe quel autre. J'ai flotté un peu vers le milieu, puis je l'ai fini en larmes, étonné moi même de m'écrouler sur la table. Il parait qu'il a bouleversé l'Espagne. Je ne m'en étonne pas.
C'est un peu comme un gars qui se tiendrait au dessus d'un étang et regarderait l'eau. A côté de lui, un autre gars lui dirait : "tu vois ce qu'il y a ?". L'autre ne voyant rien, approcherait sa tête de l'eau et dirait : "Non, je ne vois rien". Puis tout à coup, le gars, il lui foutrait la gueule dans l'eau en lui disant : "tiens et là, tu vois ?". Et qu'est-ce qu'il voit ? L'évidence même... De l'eau humide, comme dirait le chanteur Renaud. Même pas besoin de voir, d'ailleurs, il sent l'eau fraiche couler sur sa joue et ça lui fait une révélation, une révolution : "putain con, c'est vrai, l'eau est humide !" Tout cela pour dire qu'il y a des choses évidentes qu'il faudrait savoir, naturellement, avec sensualité. "Savoir naturellement" ... Tiens, ça ressemblerait à un oxymore. Car qu'est-ce que le savoir a de naturel aujourd'hui ? Pourquoi faut-il aller à l'école et apprendre des leçons gesticulées pour "savoir" ? Pourquoi ne suffit-il pas de vivre la vie pour savoir ? Bon bref, en tous les cas, Cercas nous met la tête dans la flotte et on goutte l'eau humide que l'on avait oubliée, absorbés par nos vies de plénipotentiaires, enrobés par les autoroutes dépressives du système capitaliste. On comprend alors que pour comprendre la vie, pour cerner l'histoire, il n'y a pas forcément besoin de bourrage de crâne. Quelques mots bien placés, une histoire, de la littérature, de l'art, du vécu, des vies, de l'expérience, de la rencontre et le talent d'un auteur. Justement, elle aussi, la rencontre, la pauvre, aspirée par la puissance imbécile, emportée dans les entonnoirs de la cuculture. Il y a TF1, Mac Do, la bagnole, le quad, les gadgets technologiques genre iPhone qui prennent la place de cette déesse qui humanise et qui rend vivant, La rencontre. Si on ne sait plus où se trouve la vie et la mort, il n'y a qu'à lire ce livre qui est un manuel pour les sourds & malentendants de ce monde moderne et en même temps archaïque.
Au fait, le livre : Javier Cercas, journaliste, mène une enquête au sujet d'un écrivain espagnol, Rafael Sanchez Mazas, un des fondateurs de la phalange qui réchappe du peloton d'exécution des troupes républicaines en 1939 et qui deviendra ministre de Franco. Mais qui a regardé Mazas dans yeux et n'a pas donné l'alerte et pourquoi ?
Ce livre est étonnant, d'abord, parce que c'est une enquête sous la forme d'un récit particulièrement bien écrit, comme on écrit un roman. Mi-roman, en fait, mi-enquête journalistique. L'auteur ne s'est pas contenté de raconter une histoire, il nous fait réfléchir à l'histoire, il nous met la tête dans l'eau de l'étang, puis miraculeusement nous transborde et nous secoue sans que nous nous y attendions. Eh ! Mince, de l'eau humide ! Le truisme mouillé nous saute à la gueule et à la fin de l'ouvrage on partage la souffrance, la présence de celui qui a donné sa vie pour la liberté. Liberté ? Qu'est-ce que cela ? la liberté, vous savez ? Mais la liberté, c'est comme la rencontre, le savoir... Dans ce monde archaïque, pseudo-moderne, on ne sait même plus ce que c'est, non ?

mercredi 20 mai 2009

WIMAX : Communiqué des collectifs du Pays-Basque

COMMUNIQUÉ de tous les Collectifs du Pays Basque pour Internet à haut débit par la fibre optique :

Suite à la demande de rencontre adressée le 16 avril dernier à M. Castaings, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, notre délégation des Collectifs du Pays Basque pour le haut débit par la fibre optique a été reçue ce jour, jeudi 14 mai, à Bayonne par M. Jean-Claude Iriart, directeur délégué à Bayonne et Mme Laurence Nemes, responsable de la direction du développement, en présence du technicien chargé du suivi de la mise en place du Wimax dans le département.

Nos revendications ont été les suivantes:

- maintien de la demande de rencontre avec M. Castaings et les élus décideurs du conseil général ;
- moratoire sur l'installation des antennes Wimax dans l'attente de la réalisation et des résultats d'une étude sur une solution alternative fiable et pérenne de desserte Internet des zones blanches sur tout le territoire des P.A ;
- faire appliquer le principe de précaution en matière de santé publique concernant les ondes électromagnétiques.

De longs échanges ont porté sur les moyens techniques et les informations sanitaires. Nous pensons avoir été écoutés sur nos remarques et demandes ; M. Iriart s'est engagé à les transmettre aux élus du conseil général .
Nous restons dans l'attente de cette rencontre.

Tous les collectifs vous donnent rendez-vous le samedi 30 mai prochain à 11 heures à Ibarolle avec votre pique-nique, pour un moment festif autour d'une antenne Wimax.


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Fibra opitkaren bidez jario handiko Internet konexioaren aldeko Euskal Herriko Kolektibo guzien ageria :

Fibra opitkaren bidez jario handiko Internet konexioaren aldeko Euskal Herriko Kolektiboen ordezkaritzak hitzordu bat eskatu zion joanden apirilaren 16an Kontseilu Orokorreko Castaings Jaun lehendakariari. Honen ondorioz, joanden maitzaren 14ean, ordezkaritza gomitatua izan da Baionako Kontseilu Orokorreko bulegoetara eta mintzatu ahal izan da Jean Claude Iriart, zuzendari ordezkaria, eta Laurence Nemes, garapen zuzendaritzaren arduradunarekin, bilkuran parte hartzen zuelarik ere Wimax ezartzeaz departamendu osoan arduratzen den teknikalariak.

Gure aldarrikapenak hauek izan dira :

- Castaings Jaun lehendakariarekin nahi dugu mintzatu baita ere Kontseilu Orokorreko hautetsi erabakitzaileekin ;
- eskatzen dugu gune xurien Internet jario handi konexioarekin estaltzeko aterabide alternatiboa serioski ikertua izan dadin eta ikerketaren ondorioak argitu arte Wimax antenen ezartzea gelditua izan dadin ;
- osagarri publikoa zaintzeko, eskatzen dugu izariak hartuak izan daitezen uhin elektromagnetikoei buruz.
Elkarrizketan aipatuak izan dira ahal teknikoak eta osasun informazioak.Gure ohar eta galderak entzunak izan direla uste dugu. Jean Claude Iriartek baieztatu digu Kontseilu Orokorreko hautetsiei helarazten zituela.
Hitzordu horren zain gaude.

Kolektibo guziek gomitatzen zaituzte helduden maiatzaren 30ean, larunbat goizeko 11etan Ibarlara etortzea, zuen pik-nika edo landa bazkaria ekarri, elgarrekin, besta giroan, bilduko gira Wimax antena baten inguruan.

samedi 16 mai 2009

«PAROLES D’ECOLOS» / "EKOLOHITZ

Ecrire pour la terre
Astobelarra-Le grand chardon est une minuscule édition associative, loi 1901 à but non lucratif, militante et écologiste. Créée en 2006, elle s'est donné pour objectif d'essayer de sensibiliser la population à une certaine idée de la nature, par le biais de beaux textes courts et concis.

Pour cela, nous avons créé la collection bilingue francais-basque « Litté-Nature ». En 2007 nous avons édité la « Lettre à l'éléphant » de Romain Gary, les « Paroles du chef Seattle », en 2008. Nous voulons éditer un texte par an dans le cadre de cette collection.

Afin d’assurer le financement de cette collection, deux autres livres ont été publiés par des auteurs qui ont bien voulu céder l'intégralité de leurs droits d'auteur à l'association Astobelarra-Le grand chardon.

Nous travaillons actuellement à un projet de recueil de textes, dans la collection « humeurs & témoignages » qui s'intitulera « Paroles d'écolos ». Ce projet aura pour objectif de réunir des textes, nouvelles, contes ou chroniques qui parleront de la nature et des relations que l'homme devrait entretenir avec elle, à l'heure où le dérèglement climatique et les atteintes à la biodiversité hypothèquent grandement notre avenir et l'avenir de la vie sur la terre.
L'objectif est aussi d'assurer le financement de notre collection Litté-Nature.

Vous pouvez envoyer vos textes au siège de l’association avant le 30 septembre 2009

Editions Le Grand Chardon-Astobelarra Maison Pastou etxea - 64130 Moncayolle – Mitikile

Ou sur Internet à l’adresse électronique suivante : astobelarra@live.fr
Le blog du projet : http://parolesdecolos.com

Pour plus d'infos sur les éditions Astobelarra, vous pouvez consulter le blog :
http://astobelarra.over-blog.com/, ou téléphoner au : 05 59 28 32 81

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Lurrarentzat idatzi

Astobelarra, argitalpengintzan ari den 1901 legeko elkarte nimiñoa da, miltante eta ekologista. 2006an sortua, helburutzat hartu du jendeei emaitea izadiaren beste irudi bat, idazki eder eta laburrak argitaratuz.

Horretarako “Litté-Nature” euskara-frantsesa bilduma elebiduna sortua dugu. 2007an, “Romain Garyren “Elefanteari gutuna” argitaratu dugu eta 2008an “Seattle buruzagiaren hitzak”. Urtero, bilduma hortan, idazki bat argitaratu nahi dugu.

Bilduma horren dirustatzearen segurtatzeko, beste bi liburu argitaratuak izan dira, zoinen idazleek autore eskubideak Astobelarra elkarteari utzi baitizkiote.

Gaurregun, “Trenpu eta jakilegoa” sailean, idazki bilketa proiektu bat lantzen ari gara, “Ekolohitz” deituko dena. Helburua, izadia eta harekin gizakiak ukan behar lituzkeen harremanak aipatuko dituzten idazki, nobela, ipuin edo kronikak biltzea izanen da, klima aldaketak eta bio-aniztasunaren kontrako erasoek gure geroa eta lurraren gaineko biziarena arriskutan ezartzen duten tenorean.
Helburua ere, “Litte-Nature” bildumaren dirustatzearen segurtatzea da.

Zuen idazkiak, 2009eko irailaren 30a aitzin, elkarteari igortzen ahal dituzue.

Astobelarra argitaletxea
Pastou etxea 64130 Mitikile

Edo ondoko helbide elektronikorat: astobelarra@live.fr

mercredi 13 mai 2009

L'âge de faire

Il y a quelques temps, j'avais écrit un texte qui s'appelait : Le pays doit vivre - herriak bizi behar du. Depuis, j'ai été contacté par ce journal "L'âge de faire" qui était intéressé par le texte. Mais il était trop long. J'ai fait un travail d'élagage et vraiment, il y gagne. Je vous propose donc cette version en téléchargement, format pdf.
Je découvre ce journal assez sympa, format économique et très complet et abonnement bon marché. Un journal qui ne donne pas de leçons à tout le monde sur ce qu'il faut faire, qui ne juge pas à coup de hache et qui finalement, sans coup férir, montre tranquillement la voie.
Ce numéro 31 de mai 2009 est consacré au Pays-Basque et propose quelques articles sur la Korrika, l'agriculture, l'économie solidaire, les ikastolas.
C'est marrant parce que le jour où j'ai reçu ce numéro par la poste, nous en recevions un autre, (un numéro précédent, par chance) d'une collègue de Gilda. Le hasard, des fois.

lundi 11 mai 2009

Corrida basta !

VENEZ NOMBREUX A PAU LE 12 MAI
pour soutenir CORRIDA BASTAà PAU, au centre Culturel Le Parvis
(dans l'enceinte du centre Leclerc)
Avenue Louis Sallenave, en face de la Fac
(Autoroute, sortie à Pau centre)

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France télévisions : Corrida Basta !

Depuis la parution du livre de Christian Laborde, Corrida basta, pamphlet résolument anti-corrida, le 13 avril dernier, les obstacles s'accumulent à France télévisions.
C'est tout d'abord, l'émission " L'objet du scandale " de Guillaume Durand qui au dernier moment décommande Christian Laborde, au motif que, dans cette émission de débat, les pro-corridas invités ne souhaitaient pas se trouver face à lui. Où est la violence : dans la littérature ou dans les arènes ?
C'est ensuite l'émission de Laurent Ruquier, " On n'est pas couché ", qui décommande encore notre auteur au motif que Corrida basta, authentique pamphlet, suscite vagues et autres remous. Mais qu'est-ce qui pose problème : la parution d'un livre où sa mise à l'écart des plateaux de télévision?

Notre dernier espoir résidait dans la volonté de France 2 de faire un reportage, en terres taurines avec Christian Laborde, reportage qui aurait été diffusé dans le journal télévisé du week-end de Laurent Delahousse. Stupeur : après toutes ces mésaventures, dont la direction, la rédaction et le médiateur de la chaîne ont été amplement informés, c'est une fin de non recevoir qui est adressé à notre auteur, au motif que le sujet de son livre, Corrida basta, est trop " clivant ".
Nous ne pouvons nous empêcher de noter que l'émission " Face au toril " diffusée chaque semaine sur France 3 Bordeaux Aquitaine et sur France 3 Toulouse Midi Pyrénées Languedoc-Roussillon, émission entièrement consacrée à la promotion de la corrida n'est, elle, en revanche, pas " clivante " !

Ces annulations à répétition suscitent de la colère assurément, et aussi de l'inquiétude quant à la partialité et à la qualité de l'information diffusées sur France télévisions, sentiments que nous souhaitions vous faire partager.
Par ailleurs, faut-il penser que France télévisions trouve souhaitable, contrairement à l'immense majorité de nos concitoyens, que des taureaux soient tués dans des arènes au profit du soit disant spectacle que cela représente ?


Service de presse des éditions Robert Laffont

Caroline Babulle
Editions Robert Laffont
01 53 67 14 50


jeudi 7 mai 2009

Les faux-fuyants de FO et de la CGT

Petite réflexion parue aujourd'hui dans la rubrique Opinion du JPB... Sauf qu'apparemment ils ont intercalé un paragraphe qui n'avait rien à voir avec le plat de nouille. Ci-dessous le texte original.

Défilé du 1er mai en Soule : Les faux-fuyants de FO et de la CGT

Je trouve dommage que la question de la violence monopolise ainsi l'évènement du 1er mai en Soule. Ici et depuis longtemps , cette question unique semble diviser les défilés entre, d'un côté, FO, la CGT etc… et puis d'un autre LAB, ELB etc…
Alain Orduna de la CGT - prozateur (de prozac) et répéteur flottouillant de son ami Louis Labadot - bégaie la rhétorique de son mentor : "Nous ne pouvons pas accepter LAB tant qu'il ne condamneront pas la violence" (Sud-Ouest du 2 mai 2009).
Je suis le premier à dénoncer un attentat quand il a lieu et je pense qu'on doit dénoncer cette violence quelques heures ou quelques jours après, au maximum. Mais ensuite il faut s’attaquer aux causes des problèmes avec tous les acteurs socio-économiques au complet. Pourquoi s'agripper à cette question de la violence en Pays-Basque, en tous temps et en tous lieus, alors même qu'il n'y a aucun rapport avec le plat de choucroute, aucun lien avec l'actualité immédiate ? Que je sache, il n'y a eu aucun attentat ces derniers mois ? Je soupçonne ces personnes de mépriser le Pays-Basque, dans leur for intérieur, et de chercher une excuse mal emballée pour éviter de discuter de la question basque qui encombre leurs certitudes d’un autre âge.
Dénoncer la violence, a priori ou à posteriori, à un instant T où il n’y a pas eu de violence, cela n'a aucune valeur, aucune efficacité. c'est juste du temps perdu pour le Pays-Basque, pour les travailleurs et les chômeurs qui prennent de plein fouet une crise et une violence sociale continuelles ? C'est aussi condamner ad vitam aeternam la possibilité de discussion avec tous les protagonistes syndicaux et politiques. C’est décréter que son prochain est à jamais infréquentable et méprisable.
Quand j'ai entendu Mr Goya, de FO et du PS dire qu'il fallait relancer l'économie par un soutien à la consommation et d’une autre part, jeter cette exécrable expression de "pouvoir d'achat", comme on jette des graines à des poulets, je me suis laissé dire que j'aurais pu avoir des raisons, du haut de mes certitudes écologistes, de bégayer ma rhétorique et déclarer, du haut de ma grandeur magnifique : "Nous ne pouvons pas accepter Force Ouvrière parce qu'ils n'ont rien compris aux problèmes écologiques et économiques". Et de conclure « que ceux-ci n’ont plus qu’à faire leur défilé dans leur coin, adios ! ». Mais au-delà de mes certitudes, il y a mon soutien à ceux qui payent le prix d’une économie injuste, et mon envie de grossir le défilé du 1er mai en Soule.
Si on veut vraiment affirmer notre solidarité avec tous les salariés, avec ceux qui perdent leur emploi, ne serait-il pas intéressant de ne pas chercher d’excuses fumeuses et alambiquées ?

Laurent CAUDINE

TÉLÉCHARGER LE TEXTE AU FORMAT PDF
CLIQUEZ ICI

mardi 5 mai 2009

Bozka Menane Bové !

MEETING
MENANE - BOVE


Samedi 9 mai à 19H00 - Bayonne - Salle Lauga
Maitzaren 9an arratseko 7etan Baionako Lauga Gelan

Plus d'infos sur http://www.bozkabove.org/

samedi 2 mai 2009

Ne me laissez pas Saule !

Je continue mon inventaire de la diversité biologique qu'il y a dans le parc autour de ma maison. Petit rappel, ces derniers temps, j'ai donc trouvé un Fragon épineux, un cousin du houx. Maintenant, grâce à mon petit inventaire je sais reconnaitre le cornouiller, l'aubépine qui donne actuellement de très belles fleurs blanches. J'ai un Laurier-sauce, des néfliers, du buis, quelques prunus Spinosa L dont les prunelles servent ici à fabriquer le fameux Patxaran.
Je vous propose une colle avec cet arbuste (voir photos ci-dessous) qui donne des fleurs blanches duveteuses. Ci-dessous l'étape qui précède l'apparition de ce duvet (photos prises il y a quelques semaines avant la tempête). Curieusement, je n'ai que deux arbres qui sont tombés avec la tempête et deux arbres de cette espèce. Je suis incapable de les identifier. j'ai d'abord pensé à un Saule, mais les feuilles (que je n'ai pas prises en photos puisqu'elles n'étaient pas encore sorties à l'époque) ne semblent pas correspondre. Enfin ! Il me semble !
Les feuilles de l'arbuste aujourd'hui 3 mai 2009

A ce sujet, quelqu'un me disait qu'il ne ressentait pas le besoin de nommer les arbustes et qu'il trouvait ma démarche intellectuelle. Il n'a pas rajouté "inutile", mais je crois qu'il l'a pensé. Peut-être. En attendant, je crois que ce qui est nommé par les humains existe et à une chance d'exister et d'être reconnu. Comme dit le proverbe basque. : « Izena duan guzla omen da » -Tout ce qui a un nom existe. A l'inverse, ne peut-on pas dire que ce que l'on oublie de nommer finit par disparaitre ou peut finir par disparaitre du grand catalogue de notre patrimoine ? Imaginez qu'un jour tout le monde vous oublie, les proches, les voisins, la familles, les amis-ies et oublie jusqu'à votre nom ? Vous n'existez plus, vous pouvez disparaitre dans le silence et le vide le plus total. Dur non ?

vendredi 1 mai 2009

on ne défilera pas pour avoir le droit de travailler ou de consommer !

Le communiqué des Verts pour ce 1er mai m'a paru un poil politiquement correct. Parfois, ça peut passer, mais en ce moment, j'ai plutôt l'esprit à ce type de réflexion que j'ai lu sur la liste Gedeol et que je fais passer. Lire ci-dessous.

Le 1er mai, on ne défilera pas pour avoir le droit de travailler ou de consommer !

Deux fois de suite déjà, le ras-le-bol général, la dénonciation de l'absurdité de notre modèle de société ont été réduits à un défilé bien encadré, au son des revendications de hausse de salaires et de lutte contre les licenciements. Et les lendemains, retour à la normale, tout continue comme d'habitude, chacun-e devant son boulot, son caddy, sa télévision.

Le 1er mai risque de ressembler à ça ; à quémander une fois de plus quelques miettes pour s'adapter et survivre à la situation, auprès d'un gouvernement qui participe à la créer et en profite. Défilé annuel engendrant frustration et sentiment d'impuissance. Mais il est n'est plus possible, à la vue des désastres sociaux, humains et écologiques actuels et à venir, de fêter les travailleur-euse-s sans interroger la finalité du travail, de réclamer une hausse de salaire sans interroger son utilité, sa provenance et ses effets.

Nous sommes nombreux-euses à ne pas vouloir faire perdurer la logique néolibérale, à ne rien attendre du gouvernement, à construire partout où nous le pouvons des modes de relations et d'échanges basées sur la solidarité, l'autonomie, la coopération. Partout où nous le pouvons, nous faisons le monde dans lequel nous voulons vivre.

Nous ne sommes pas marginaux-ales comme voudraient le faire croire médias et gouvernement, nous sommes divers, nous avons des envies, des objectifs, des moyens différents, mais nous nous retrouvons dans les luttes et dans la volonté d'en finir avec les logiques de domination et d'exploitations des un-e-s par les autres. Nous sommes présent-e-s dans les luttes sociales et les manifs, parce que la solidarité dans le combat est vital !Mais nous sommes noyés dans un flot trop sage pour que le monde change..

Cette année, regroupons-nous, montrons qu'on est nombreux-euses et qu'il n'y a pas de grand soir ni de promesses gouvernementales à attendre ! Un rdv commun au départ de la manif, une manif à contre-sens, un appel à la manif le lendemain, à la grève générale reconductible et illimitée, un tract commun ou une diversités de textes, une haie d'honneur, un méga-pique-nique, une sieste générale, une fanfare déchainée, un espace de discussion. toutes les suggestions/propositions sont les bienvenues ! Et si vous avez déjà prévu des trucs géniaux, prévenez nous !