mercredi 29 avril 2009

Ils cassent le monde

Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m'est égal
Ca m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J'aurais toujours un peu d'air
Un petit filet de vie
Dans l'oeil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S'ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s'attarde un peu de sang
Je l'aime, je l'aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J'aime le judas qui s'ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s'avancent, qui m'emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J'aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C'est ma fête et je suis fier
Je l'aime, je l'aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l'aime pour de bon
Il suffit que j'aime
Un petit brin d'herbe bleue
Une goutte de rosée
Un amour d'oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon coeur

Boris VIAN

lundi 27 avril 2009

" Travailler moins et gagner autrement ! "

Aprés plusieurs mois d'interruption, les conférences et sessions de formation de la Fondation Manu Robles-Arangiz reprennent. A partir du 1er mai, une Quinzaine est organisée qui comportera des conférences, débats, sessions de formation, exposition, ateliers participatifs etc...

Elle s'intitule "Travailler moins et gagner autrement !" et visera à approfondir le lien entre la réduction du temps de travail et les grands enjeux écologiques actuels. Comme son nom l'indique, cette quinzaine vise clairement à déconstruire le « Travailler plus pour gagner plus » cher à Nicolas Sarkozy et à démontrer qu'il s'agit là d'une aberration économique, écologique et humaine.

L'ambition de cette quinzaine est également de décortiquer la question du temps de travail pour mieux comprendre comment fonctionne et où nous mène le capitalisme. Nous viserons également à présenter un certain nombre d'éléments pour une alternative concrète au capitalisme.
L'entrée à toutes les sessions et conférences est gratuite. Il est conseillé de s'inscrire au 05 59 25 65 52 ou 06 14 99 58 79 ou à l'adresse : ipar@mrafundazioa.org

Vendredi 1er Mai au bar Sankara à Bayonne :
après la manif, vernissage d'une expo sur le temps de travail,
repas (12 euros café et vin compris, réservations au 06 99 82 68 29)
concert

4 ateliers participatifs sur le travail et le capitalisme :
3 ateliers animés par Caroline Bertron et Pascal Mulet « Skual », étudiant(e)s en anthropologie, sociologie et économie :
Et si les arguments actuels sur la réduction du temps de travail n'étaient pas naturels, n'allaient pas de soi ? Et si le travail capitaliste nous avait imposé une certaine vision de la société et même du temps ?

Le jeudi 7 mai à 20H30 au Gaztetxe Bota de Saint-Just-Ibarre
Le vendredi 8 mai à 10H00 à la Fondation Manu Robles-Arangiz, 20, rue des Cordeliers dans le Petit Bayonne
Le vendredi 8 mai à 17H00 à la Fondation MRA, atelier co-organisé avec la Coordination Etudiante et Lycéenne

1 atelier animé par Txetx Etcheverry, responsable de formation à la Fondation MRA :
Autour du livre « Travailler deux heures par jour » du collectif Adret : décortiquer la question du temps de travail pour mieux comprendre comment fonctionne et où nous mène le capitalisme.
Le vendredi 8 mai à 14H30 à la Fondation MRA

2 conférences à ne pas manquer :

Jeudi 14 mai à 20H30,
« Pour sauver la planète, sortez du capitalisme »
Conférence avec Hervé Kempf, journaliste au Monde, spécialiste des problèmes d'environnement, à l'Amphi du Château Neuf de l'IUT à Bayonne
Dans son ouvrage précédent « Comment les riches détruisent la planète » , Hervé Kempf établissait un diagnostic particulièrement précis et inquiétant de la crise écologique actuelle, et de son lien avec la crise et les inégalités sociales.
Avec son dernier livre « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme », il tente de dessiner les solutions et alternatives nécessaires et réalisables au système capitaliste et à l'impasse dangereuse dans laquelle ce dernier mène l'humanité et la planète. Ce sera l'objet de sa conférence du 14 mai à Bayonne.

Vendredi 15 mai à 20H30,
« Réduction du temps du travail et enjeux écologiques. En quoi la réduction du temps du travail est une réponse appropriée au problème du chômage ET à la crise écologique ? »
Conférence avec Alain Lipietz, économiste et euro-député Vert, dans les locaux de Laborantza Ganbara à Ainhice-Mongelos

Entrées gratuites, renseignements et inscriptions au 05 59 25 65 52 ou 06 14 99 58 79 ou à l'adresse : ipar@mrafundazioa.org

jeudi 23 avril 2009

« TÉMOIGNAGES DE DEUX COMBATTANTS DE L'OMBRE »

Deux récits au sujet de la guerre civile d'Espagne et de ses conséquences

Comment écrire l'Histoire sans les histoires des hommes l'ayant vécue ?

Porfirio Ayerdi Lorea et José Poveda relatent ici leurs souvenirs non seulement durant la guerre civile espagnole mais également au sujet de faits plus méconnus et plus controversés, leur accueil par les autorités françaises.
Ces récits, étonnamment détaillés, sont le fruit de longues recherches de la part de Gilda Ayerdi , petite-fille de Porfirio, soucieuse de ne pas laisser dans l'oubli ces récits tour à tour étonnants, révoltants ou bouleversants.

Défendre la République était leur but, l'exil fut leur destin.

Voici le nouvel ouvrage édité par les éditions associatives « Astobelarra – Le grand chardon » dans la collection « Humeurs & Témoignages ». A chaque lecteur ou lectrice de savoir s’il ou elle veut aider l’aLienssociation en participant à la souscription de ce livre préfacé et dirigé par Christian Manso et magnifiquement illustré par Laure Gomez & Laurent Caudine. (180 pages)

dimanche 19 avril 2009

La section PS de Mauléon déraille

On savait le PS responsable avec la droite de toutes les infrastructures destructrices des 50 dernières années et par conséquent de la situation écologique désastreuse dans laquelle nous nous trouvons. Et vas-y un aéroport par là, et vas-y une autouroute par ici et vas-y une centrale nucléaire. A Mauléon, on les savait partisans du Tunnel du Somport, du Gazoduc. Déjà, ils avaient contribué à la fermeture de la gare de Mauléon. Je ne doute pas qu'aujourd'hui ils sont également pour la voie rapide Mauléon-Charritte.
Voilà que le PS continue de ne rien comprendre aux enjeux d'avenir en prenant position pour la LGV (Ligne Grande Vitesse) du côté d'Orthez. Un projet coûteux autant qu'inutile et dangereux. Un projet à rebours de la compréhension nouvelle des dangers que la croissance fait peser sur la planète.
En cette période de crise et de difficultés pour les ménages qui rament à boucler leur fin de mois, le PS sort la grosse artillerie et les vieux arguments démagogiques qui ont déjà fait la preuve de leur inanité, ceci en faisant référence au Gros nul de l'environnement !
Ce qui me peine le plus, c'est de voir Monique Marcadé à cette conférence de presse d'un autre âge. J'ai fait connaissance de Monique et de Nathalie pendant les élections municipales de Mauléon. Grâce à elles deux, il s'est construit quelque chose qui marquait un clivage dans la ligne productivtriste du PS et un espoir de quelque chose. Mais voilà, Espinoza a pris le pouvoir au nom de ce PS obsolète et décidemment, je me demande ce que foutait Monique à cette conférence de presse. Bon, je pense qu'elle aura une explication ! Monique, si tu m'entends ?
Espinoza parle d'"isolement territorial". Ah ! Ah ! Il faudrait faire un dessin où l'on voit un souletin dans une Soule enfermée entre des barreaux de prison avec Espinoza à l'intérieur ... Et le souletin de dire... "être isolé en Soule, ce n'est rien... Mais avec Espinoza dedans... AU SEEEECCOUUURRSSS DÉSENCLAVEZ LA SOOOUUUULE !".
Etienne, si tu me trouves une photo de cricri, je m'en charge !

On la fermera pas ! (en ville)

Toutes et tous au
procès de la Ferme en Vrille
mercredi 29 avril à 9H30
au Tribunal de Grande Instance de Bayonne

Soyons nombreux(ses) pour dénoncer l'agriculture industrielle et ses ravages !
et la prétention des Chambres d'Agriculture
et de la FNSEA
à museler la liberté d'expression sur internet !

Ils veulent nous faire manger des OGM et des pesticides... Faisons leur mordre la poussière !

http://www.onlafermerapas.info/


jeudi 16 avril 2009

Illustration

Les éditions associatives Astobelarra Le Grand Chardon se préparent à publier "Témoignages de deux combattants de l'ombre", d'une certaine Gilda Ayerdi Caudine. Avec Laure Gomez, nous sommes chargés de faire les illustrations. En ce qui me concerne j'ai terminé (voir un échantillon ci-dessus). Laure a elle aussi sérieusement avancé et vous pouvez trouver une illustration sur son blog.
Au fait, "Témoignages de deux combattants de l'ombre", c'est le récit de Porfirio Ayerdi le grand-père de Gilda qui lui a confié son histoire et qu'elle a couché sur du papier pour un mémoire de Maitrise d'Espagnol. Puis pour ce même travail elle a traduit le journal de José Povéda qui n'est autre que le grand-père de Laure.
Un beau projet pour rentre hommage à ces deux combattants qui ont risqué leur vie et sacrifié leur jeunesse pour notre liberté en luttant contre le franquisme et ensuite (comme si ce n'était pas suffisant) contre le nazisme.
A paraitre dans quelques mois.

mardi 14 avril 2009

Pour sauvez la planète, sortez du capitalisme


Présentateur de l'éditeur :

Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, s'est métamorphosé en entrant dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. Dans un récit original, l'auteur explique comment le capitalisme a changé de régime depuis les années 1980 et a réussi à imposer son modèle individualiste de comportement, marginalisant les logiques collectives. Pour en sortir, il faut prioritairement se défaire de ce conditionnement psychique. L'oligarchie cherche à détourner l'attention d'un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l'obstacle. Cette illusion ne vise qu'à perpétuer le système de domination en vigueur. Comme l'illustre la démonstration ancrée dans la réalité et animée de nombreux reportages, l'avenir n'est pas dans la technologie, mais dans un nouvel agencement des relations sociales. Ce qui fera pencher la balance, c'est la force et la vitesse avec lesquelles nous saurons retrouver l'exigence de la solidarité.

L'ouvrage précédent d'Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, a rencontré un grand succès aussi bien en France et au Québec que dans le monde, avec des traductions en anglais, espagnol, italien et grec. Dans ce nouvel essai, l'auteur, journaliste au Monde, montre qu'en dépit des menaces l'avenir reste ouvert et l'optimisme justifié.

vendredi 10 avril 2009

Quelques livres

Le malheur des uns ... Pierre Boulle,


un auteur que j'ai dans le coeur car son livre "La planète des singes" que j'ai lu trois fois m'a particulièrement marqué. Un des rares écrivains français qui a écrit de la science fiction.
Ce roman-ci, écrit avec limpidité et transparence, raconte le destin d'un administrateur d'une société de production de caoutchouc, Alexandre Shark. Grâce (!) au SIDA, sa société devient une multinationale. Mais dans le monde entier des chercheurs travaillent à découvrir le remède. Et Shark ne l'entend pas de cette oreille car la survie de sa multinationale exponentielle en dépend. Il ne manquerait plus que la découverte d'un remède trouble la croissance d'une si belle entreprise ! Excellent !


Le baiser de Qumrân de Frédérique Jourdaa
La vie de Jésus avant son ministère public. C'est quand même marrant comment j'ai réceptionné cette histoire. Dans Jésus, il y a un petit côté super-héros. Moi qui ait reçu une culture de merde, celle de la télé des années 80 avec notamment Spiderman, Ulk et Superman, je ne pouvais pas m'empêcher d'attendre à chaque page un miracle, un marcher sur les eaux, un changement de l'eau en patxaran, un aveugle qui recouvre la vue et je ne sais quoi d'autre. C'est là qu'on voit comment on peut être conditionné par sa culture. Mais bon, ce livre donne envie d'en savoir un peu plus sur ce fameux Jésus et sur ces manuscrits de Qumrân découverts au milieu du 20 ème siècle. A part ça bon, mais pas plus.

"La langue basque ou la Civilisation du Serpent" Alatz J. Roblès-Aranguitz
Un essai pour le moins gonflé, qui nous explique que l'Euskara est la langue mère de l'humanité, qu'elle nous a été transmise par les Atlantes, que si Jésus (encore lui) marchait sur les eaux, c'est grâce aux pouvoirs hérités des Atlantes. Enfin, tout un tas de d'hypothèses que l'auteur assène avec tranquillité. Un livre préfacé par notre historien souletin J.L Davant qui n'est pas très à l'aise dans cette préface et semble quelque peu se justifier en avançant son amitié pour l'auteur et "le droit pour chacun de s'adresser au public". Personnellement rien ne me dérange eu égard à mon agnosticisme revendiqué et ma curiosité sans cesse renouvelé.
Tout de même... Rationaliste convaincu… s'abstenir.

Ça c’est un baiser de Philippe Djian
On a l’impression que Djian a écrit les ¾ du livre sans trop savoir où il allait. D’ailleurs, c’est ce qu’il a dit à France Inter, c’est-à-dire, qu’en écrivant le livre il ne savait pas bien comment le roman allait finir. Le problème c’est que ça se voit. Durant les 300 premières pages, il observe les personnages, les jeux, les souffrances, les rapports psychologiques. C’est bien écrit, mais le roman piétine et l’enquête aussi. Djian doit se dire qu’il attendra les 80 dernières pages pour mettre du piment. Moi j’ai du mal à rentrer dans l’histoire car je trouve les personnages inintéressants, donc je me fais un peu chier pendant les ¾ du bouquin. Mais bon, c’est peut-être le style de l’auteur. Ah ! au fait c’est l’histoire d’une fille qui se fait tuer au début d’un roman et pi le policier i cherche qui a tué la fille… Enfin il cherche surtout Chris la meuf qui l'a quitté pour un plus beau. Bof !

mardi 7 avril 2009

WIMAX : LE BLOG

Le blog des collectifs pour le haut débit par la fibre optique
http://arianhari.blogspot.com/

Il ne se passe plus un jour, sans que l'on apprenne la création d'un nouveau collectif anti-WIMAX. Il ne se passe pas un jour non plus sans que l'on entende le silence du Conseil Général qui fait la sourde oreille. Mais qu'il ne se rassure pas, car les collectifs s'organisent.
Une présentation du blog a eu lieu à Uhart Cize vendredi 3 avril en présence de représentants des collectifs, d'Ayherre, Xiberoa, Garazi-Baigorri, Ostibarre-Amikuze, Méharin, Itsasou. Urrugne s'étant excusé. Cela a aussi été l'occasion d'échanger des informations.
Un blog des collectifs pour le haut débit pour la fibre optique ; pourquoi ? Parce que nous sommes tous d'accord sur une chose... Le WIMAX ne survivra pas. Et c'est déjà l'aprés WIMAX qui était en question à Uhart Cize. En d'autres termes, est-ce qu'il faut considérer internet comme une nouvelle technologie rendue indispensable, au même titre que l'électricité, l'eau courante, le téléphone et les routes qui arrivent jusqu'à la dernière maison du fin fond du dernier village ? Si oui, les collectifs pour le haut débit par la fibre optique refusent la solution au rabais qui leur est proposée.
Ce blog rassemblera les informations essentielles qui ont été compilées depuis ces derniers mois, servira à annoncer les prochaines réunions, les rencontres, comme ce débat prévu jeudi 16 à 20h00, salle Larrazkena à Cambo. Et puis un peu de rigolade avec une équipe de dessinateurs qui chaque mois apporteront leur grain se sel.

samedi 4 avril 2009

Sauvons les Tilleuls

La municipalité de Villers Sous Chalamont a pris la décision de faire abattre les tilleuls (250 ans) de la Mère Église, appelée aussi, notre Dame des Bois. Cet édifice a été bâti par les Moines d'abondance au 12e siècle (Abbaye de Gouailles). Cet abattage est prévu pour début avril.

Ces Tilleuls ont une valeur historique et patrimoniale, les moines d'abondance avaient pour habitude de planter des tilleuls à l'entrée de leur demeure. Tout porte à croire que ce sont les rejetons de ceux plantés jadis par les moines bâtisseurs, ils sont donc indissociables de la chapelle en terme de patrimoine. De plus, ils sont bien antérieurs à une partie de la chapelle (clocher de 1848, pavés de 1914... )

Ils participent au génie du lieu, au charme et à l'ambiance bucolique du site. De part leur stature, leur dimension, et leur position (2 verts gardiens veillant sur la chapelle) ils ont droit au statut d'arbres remarquables. Nous ne sommes pas dans une logique "forestière", les plus vieux tilleuls de France ont 1700 ans, combien de bâtiments aujourd'hui peuvent s'enorgueillir d'une telle longévité.

Ces arbres ne sont pas en fin de vie, ils ont besoin d'un entretien, comme un bâtiment a besoin d'être restauré. Par chance, le Tilleul est un des arbres qui supporte mieux la taille. Il n'y a pas de choix à faire entre les arbres et la chapelle, les deux peuvent être restaurés. Soyons ambitieux.

Nous demandons aujourd'hui un délai pour une contre expertise, nous ne voulons pas qu'une fois tombés nous apprenions qu'une autre voie était possible. 6 mois sans autre contre expertise, sans autre projet, pour décider du sort d'arbre multiséculaire nous parait déraisonnable, en particulier aux vues des documents produits (expertise très évasive, aucun contre projet).

Plusieurs personnes suivent notre position (Architecte des Bâtiments de France, Elagueurs d'Arbres Majestueux). Nous allons prendre contact avec l'Association A.R.B.R.E.S pour classer ces arbres au titre d'arbres remarquables (ce qui permettrait peut être de toucher des subventions pour leur restauration) et qui renforcerait l'aspect patrimonial du lieu.

Nous demandons l'annulation de l'abattage tant que les points suivants ne seront pas validés:
  • Une contre expertise "non forestière" pour déterminer l'état phytosanitaire des arbres, et leur valeur esthétique et patrimoniale
  • Une étude de restauration et élagage des arbres
  • Un sondage pour déterminer quelles sont les racines potentiellement gênantes (et leur possible taille)
  • Une étude des fissures à l'intérieur de la Chapelle (prise de photos périodiques pour voir l'avancement; pose de témoins de plâtre de 2 cm de large à cheval sur les fissures qui permettront de mesurer la progression sur 6 mois à 1 an et estimer ainsi la vitesse de détérioration des murs et déterminer combien de temps les arbres et la chapelle peuvent coexister sans mesure radicale).
Notre souhait:
  • Annuler l'abattage
  • Proposer une autre solution en adéquation avec la restauration de la chapelle
  • Classer ces arbres à l'inventaire des arbres remarquables et renforcer le caractère patrimonial du Lieu
Au cours de notre courte vie d'humains, jamais nous ne pourrons à la fois assister à la naissance, observer la croissance et jouir de la maturité d'un arbre devenu plus âgé que n'importe lequel des patriarches rencontrés pendant notre vie. Nos vieux arbres sont précieux. Nous devons les repérer au plus vite, veiller à leur protection et assurer la reproduction de leur patrimoine génétique.

Malgré les apparences, l'abattage des arbres n'est pas une fatalité, soutenez notre démarche, Signer la pétition pour leur sauvegarde...


Vendredi matin, nous avons retrouvé nos deux tilleuls massacrés.


jeudi 2 avril 2009

Daniel Cohn Bendit : Que faire ?





Sacré Dany... Je lis de temps en temps le journal "La décroissance" où il en prend plein la gueule. Pourtant, il y a quelque chose de sincère chez lui et la voie qu'il propose ne me paraît pas dénuée de bon sens. Pour les élections européenne qui approchent, il est intéressant de se pencher sur les idées de celui qui est le porte-parole des listes écologistes européennes aux élections du Parlement européen et tête de liste Europe Ecologie en île-de-France.
Daniel Cohn Bendit, on le voit à la lecture de ce livre qui vient de sortir, n'est pas un vrai théoricien. Il est un pragmatique, il vit la théorie. Et surtout, il a fait le choix de sortir de l'idée de révolution pour être dans la réalité politique. Mais une réalité qu'il veut mouvoir, assez "à l'arrache" en suivant son propre instinct, sans se départir de l'utopie comme ligne d'horizon. Mais il ne vit pas dans l'utopie, ce qui dérange probablement tous les purs et durs autoproclamés qui détestent ceux qui s'engagent dans le combat électoral et qui ne restent pas dans le cocon douillet de leur caste. L’utopie est une ligne d’horizon pas un mode de vie. Ce qui dérange aussi, c'est que, tout en étant membre des Verts, il reste un franc-tireur.
Je comprends que pour les décroissants, l'attitude de Dany puisse agacer. Je ne dis pas qu'il ne m'inquiète pas parfois. Mais je sais qu'il y a des endroits où il faut être, où c'est difficile d'être, ou souvent personne ne veut aller. Le jour où le mouvement de la décroissance sera organisé, que ce mouvement se présentera à des élections partout en France, qu'il choisira entre l'associatif et le parti politique, le jour où il saura où il se est, à ce moment-là on jugera d'eux, on jaugera d'eux. En attendant, le seul mouvement d'écologie politique véritable, celui pour qui il faudra voter en juin - si on veut que les écologistes pèsent vraiment - s'appelle Europe Ecologie.
La réalité, c'est que parfois, même souvent, les choix que nous avons à faire dans la vie ne se situent pas entre le noir et le blanc, mais entre le gris clair et le gris foncé. Je laisse aux religieux, aux anarchistes, aux décroissants - que j'aime bien finalement - l'apanage du manichéisme et de la croyance en marbre. Je laisse aux artistes et aux poètes le bonheur d'être archi-propres sur eux, intègres et flottants dans les limbes. Je laisse aussi aux chiens et aux chats le bonheur de se foutre complètement de tout en matière de politique, c’est tellement confortable. Moi aussi "je voudrais être arbre" comme dit Renaud dans sa chanson, je voudrais "lâcher mon humanité et m'enfuir à quatre pattes", comme disait Léo ferré.
Quant à moi, je voterai pour Europe Ecologie, dans le Sud-Ouest, pour José Bové et sa suppléante Catherine Grèze et j'appelle tout le monde à en faire autant.

mercredi 1 avril 2009

Euskal Herriko Laborantza Ganbara a gagné !

La relaxe est prononcée : Euskal Herriko Laborantza Ganbara sort renforcée et légitimée

C’est une excellente nouvelle ! Euskal Herriko Laborantza Ganbara avait mis en valeur tous les éléments de droit, de légitimité, de contexte pour que sa démarche et le « paquet global » que constituent l’objet, les missions, l'organisation et le nom de l’association ne soient pas remis en cause juridiquement. La relaxe était donc espérée. Elle est prononcée et nous tenons à rendre hommage à l’indépendance des juges.

Euskal Herriko Laborantza Ganbara sort renforcée de cette épreuve. Depuis sa création, elle a subi des agressions permanentes davantage animées par la volonté de casser une démarche légitime que par des fondements juridiques. C’est ainsi que les pressions exercées à l’encontre des Syndicats des Nives pour annuler la convention avec Euskal Herriko Laborantza Ganbara n’ont pu résister aux éléments de droit. De même, la remise en cause de la déductibilité des dons sera rejetée pour la troisième fois, si les juges suivent, comme c’est le cas habituellement, les conclusions du Rapporteur Public exprimées à la Cour d’Appel de Bordeaux le 17 mars 2009, dans le cadre d’une procédure engagée par Euskal Herriko Laborantza Ganbara au Tribunal Administratif à l’encontre de l’administration fiscale. Euskal Herriko Laborantza Ganbara avait déjà gagné en référé et en première instance. Enfin, la tentative du Préfet de Région de faire retirer la délibération du Conseil Régional, ayant pour objet d’apporter une aide à des actions mises en place par EHLG, a été vaine au regard de arguments juridiques avancés par le Président de la Région.

Euskal Herriko Laborantza Ganbara est heureuse pour tous les paysans qui lui font confiance ; heureuse également pour toutes les personnes, élus ou simples citoyens, qui ont apporté leur soutien si utile et réconfortant. La décision de justice, ce 26 mars 2009, est une victoire de la démocratie.

La seule finalité de Euskal Herriko Laborantza Ganbara, aujourd’hui comme hier, est de consacrer l’ensemble de l’énergie et du temps à développer l’agriculture paysanne et durable qui est un projet agricole efficace, attractif et innovant. Il s’agit de donner espoir et perspectives aux paysans et d’accompagner les jeunes qui s’installent et devront s’installer dans de bonnes conditions humaines et économiques. L’administration a tenté de nous détourner de cet objectif, mais EHLG poursuivra son travail qui est au cœur des défis sociaux, économiques et environnementaux planétaires.

Plus que jamais la nécessité d’un Etablissement Public spécifique à l’agriculture du Pays Basque est posée comme une exigence à laquelle les pouvoirs publics doivent répondre sans chercher à chicaner, dénaturer ou dévier la question posée.

EHLG réaffirme sa volonté de travailler avec tout le monde et rappelle qu’il y a toujours en son sein 10 places réservées à la FDSEA

Nous fêterons cette éclatante victoire le vendredi 3 avril à 20H00 dans nos locaux d'Ainhice-Mongelos et nous y invitons tous(tes) ceux et celles qui nous ont apporté leur soutien et leurs encouragements durant toute cette période difficile.
Ce sera une occasion pour nous de les remercier, et de leur présenter les chantiers en cours et à venir d'Euskal Herriko Laborantza Ganbara en faveur de l'agriculture paysanne et durable au Pays Basque.

Euskal Herriko Laborantza Ganbara, le 26 mars 2009

PS : L'intégralité du délibéré est disponible en ligne sur le blog http://www.ehlgdoitvivre.org/ ainsi que les images de la journée devant le Tribunal de Grande Instance de Bayonne.

***

Euskal Herriko Laborantza Ganbarak irabazi du !


Euskal Herriko Laborantza Ganbara xuritua da: azkarturik eta legeztaturik ateratzen da
1) Biziki berri ona da ! Euskal Herriko Laborantza Ganbarak, deretxoari buruz, legeari buruz, testu-inguruari buruz ematen ahal ziren argibide guziak eman zituen bere eginbidea eta bere osotasunean izana, eginbeharrak, antolaketa eta izena ez zitezen auziaren bidez deuseztuak izan. Xuritzea zen, beraz, igurikatzen ginuena. Xuritzea izan da auziaren ondorioa, eta jujen askatasuna zinez agurtzen dugu.

2) Ateka honetatik Euskal Herriko Laborantza Ganbara azkarturik ateratzen da. Sortu zen egunetik hasirik gelditu ez diren erasoak jasan ditu; eraso horien arrazoina ez zen oinarri juridikoa baizik legezko eginbide baten kontra egin nahia. Eta hala, Errobien Sindikataren kontra eman urratsak, hots, Euskal Herriko Laborantza Ganbararekin egin akordia hauts zezala, ez zuten nehungo deretxoaren oinarririk. Gauza bera, emaitzen zergen gutitzearen ahalaren kontra egin auzibidea dela-ta: hirugarren aldiz, baztertua izanen da; Euskal Herriko Laborantza Ganbarak Auzitegi Administratiboaren aitzinean Administrazio Fiskalaren aurka egin-eta, Bordaleko Helegite Auzitegian 2009ko martxoaren 17an « Rapporteur Public » delakoaren ondorioak jujeek ontzat ematen badituzte. Euskal Herriko Laborantza Ganbarak jada bietan irabazia zuen: auzi-lasterrean eta auzi normalean. Azkenik Eskualdeko Prefetaren entsegua Eskualdeko Kontseiluak hartu deliberoa (EHLGk egin behar zituen lan batzu laguntzeko xedetan) bertan beherea utz zezan, hutsean gelditu da Eskualdeko Lehendakariak eman arrazoin juridikoen aitzinean.

3) Konfiantza ematen dioten laborari guziak direla-ta Euskal Herriko Laborantza Ganbara bozkariaturik da; kontent ere sustengu eraginkor eta eskergarria eman dioten jende guzientzat, hala hautetsi nola hiritar soil. Justiziaren erabakia, egun 2009ko martxoaren 26ean, demokraziaren garaipena da.

4) Euskal Herriko Laborantza Ganbararen nahikeria da orain, lehen bezala, laborantza iraunkor eta herrikoi baten garatzearen alde bere kemena eta denbora osoa ematea, laborantza proiektu hori eranginkorra, erazkargarria eta berri-zalea baita. Bere xedea da laborariei esperantza eta geroari buruzko konfiantza ematea, baita ere laborantzan plantatuko edo plantatu behar diren gazteen bide-lagun izatea, instalazionea ahalik eta hobekienik (jendetasuna eta ekonomia aldetik) gerta dadien. Administrazioneak bere ahaleginak egin ditu bide horretatik bazter gintzezen, baina EHLG bere lana segituko du, egungo erronka guzien barne-barnean baita (planetako erronka sozialak, ekonomikoak eta ingurumenari buruzkoak).

5) Nehoiz baino gehiago Euskal Herriko laborantzarako bereziki pentsatua den Erakunde Publiko baten beharra agertzen da, bete-behar honi Podere Publikoek erantzun beharra dute, eskakizuna aldatu, desbaliotu, edo desbideratu gabe.

6) EHLG erakundeak jende guziarekin lan egiteko xedea duela baiezten du berriro ere, eta
oroitarazten du FDSEAk ba dituela erabiltzen ez dituen 10 toki EHLGren kudeaketa gunean.

7) Apirilaren 3an, 20:00etan, Ainhize-Monjoloseko gure egoitzan ospatuko dugu garaipen eder hau, eta bertara komitatzen ditugu aldi zail honetan sustengua eta laguntza ekarri duten guziak

Karia hortara eskertuko ditugu eta aurkeztuko ere Euskal Herriko Laborantza Ganbaran egiten ari diren eta egiteko diren lan-sailak, Euskal Herriko laborantza iraunkor eta herrikoiaren alde.


Euskal Herriko Laborantza Ganbara, 2009ko martxoaren 26a

PS : http://www.ehlgdoitvivre.org/ blogan delibero osoa atxemanen duzue, baita ere auzitegiaren aintzinean hartuak izan diren irudiak.