vendredi 27 février 2009

Europe Ecologie


Quelques informations au sujet du comité Europe écologie Pays-Basque. J'aurais l'occasion d'en reparler avec plus de détails un peu plus tard En attendant, vous pourrez trouver quelques infos ici
Si vous voulez vous inscrire d'ores et déjà au groupe EE Pays-Basque et ainsi apporter votre soutien, c'est ici
Vous pouvez aussi consulter le blog du groupe ici

mardi 24 février 2009

Le corbeau et le fromage

Il était une fois un Camembert qui trottait
Entre les salades d'un joli potager.
C'était du temps où il n'empestait point
Et pouvait se promener dans les jardins
Sans risquer d'attirer les mouches.

Un jour, passa par là un corbeau affamé.
Un drôle d'oiseau maigre et malfamé
Tout juste prompt à engouffrer dans son bec
N'importe quoi qui put calmer sa faim ;
Même un fromage qui ne fleurait rien.

L'oiseau noir, comme un damné, zieutait
Entre les choux, les courges et les navets
A la recherche d'un met à se mettre sous le bec.
"Oh ! croa ! croa ! ne vois-je point un Pont-l'Evèque ? "
S'écria l'animal dans son patois de corvidé.

Le fromage qui aperçu l'oiseau virevolter se dit :
"Oups, je suis attaqué, mon dieu, hardi !
Il faut que je trouve incontinent quelque chose
Pour effrayer ce piaf, très affamé je suppose".
A cet instant le fromage eut une idée de génie.

Sur ces entrefaites, il se piqua d'une telle odeur
Que, pensait-il, cela dégoûterait le prédateur.
Que nenni ! Le corbeau, n'en fut que plus ardent
Trouvant le fromage, à son goût, même appétissant.
Il s'envola fier, et l'emporta tout entier dans sa gueule.

Mr de La Fontaine, qui était dans les parages
Vit ce corbeau qui tenait en son bec ce fromage.
"Tiens, cela me donne l'idée d'une jolie fable"
Dit-il. Il s'arrêta un moment, ouvrit son cartable
Et prit quelques notes sur le bord du chemin.

C'est depuis cette date aussi, il faut le dire
Que les Camemberts empestent et même pire.
Les hommes enchantés par cette fétidité
Se précipitèrent sur eux avec une telle avidité
qu'ils perdirent définitivement leur liberté.

Ainsi finit la fable du corbeau et du fromage

samedi 21 février 2009

Natura 3000

Je suis en train de faire l'inventaire de la faune et de la flore que j'ai autour et dans ma maison. Je vais l'appeler natura 3000, parce que dans la vie, il faut voir à long terme.
Derrière chez moi, notamment, il y une haie exceptionnelle. Un jour, un voisin paysan me la montre du doigt en me disant : "ça c'est un refuge pour toute la biodiversité". Et oui, il y a des paysans bien singuliers. C'est le même paysan qui, il y a quelques années, s'était opposé à l'Herrenxuge (*)qui soufflait du gaz puant de sa bouche infecte. Une haleine, je ne vous raconte pas ! Le paysan avait tendu le bras, offrant le plat de sa main en signe d'opposition devant le bestiau - qu'on croyait noyé à Saint Jean de Luz depuis longtemps - devant les flics qui donnaient la première sommation, devant l'huissier de justice pire qu'un flic, devant les opposants émus jusqu'aux larmes de rage de voir un paysan embarqué dans un panier à salade pourri, devant la radio Xiberoko Botza. A la radio, j'ai réentendu le lendemain ce que mon voisin paysan avait envoyé à la cantonade, comme une canonnade. Cette parole claquante comme un coup de semonce qui raisonne encore dans mes entrailles : "non vous ne passerez pas", "non vous ne passerez pas". Je m'en souviens. Une voix de résistance qu'on a entendu, notamment en Espagne et plus tard en vallée d'Aspe dans la langue de Cervantes : No pasaran ! No pasaran ! Mais ils sont passés, les salauds !
sachez-le, le monde paysan crève devant nos yeux. Les petites exploitations disparaissent comme les lumières s'éteignent dans un petit village, le soir de la dernière nuit de ce putain de monde vieillissant. Derrière, grossissent les industriels de l'agriculture. Ils récupèrent les terres comme des pauvres diables qui détroussent les morts après la bataille. Ils farfouillent les cadavres à la recherche de quelques dents en or. Et les tracteurs deviennent énormes, si bien que les modestes collines se tassent de peur et deviennent petites, petites ! Les tracteurs ressemblent alors à des chars d'assaut acteurs de la guerre invisible que nous subissons ou que nous menons consciemment ou inconsciemment. La troisième guerre mondiale que nous ne voyons pas ou que nous faisons mine de ne pas voir. Et les tracteurs gigantesques, des tanks à faire, écrasent les détracteurs résistants.
Donc, je disais, cette fameuse haie. Il y a un laurier. Je lui prélève régulièrement quelques feuilles pour la soupe. A côté il y a un érable qui pousse en désordre désespéré et aussi un néflier entouré de ronce et de lierre. Pas très loin , il y a deux autres buissons. Le premier, je viens d'avoir la solution. Il s'agit d'un buis. Il y a quelques jours, je vais chez un gars d'origine allemande. Il avait un très léger accent. Dans le chemin, près de chez lui, je vois ce fameux arbuste dont je ne connaissais pas le nom. Je lui demande s'il sait comment ça s'appelle. Il me répond : "du bouis" !!! Je lui réponds : "du bouis ?" Ah je connais pas ! Gilda me met un coup de coude dans les côtes et me dit : "Du buis, du buis idiot, il veut dire du buis"... Ahhhh ! du buis ! ... Super mon anecdote non ? Non ? Ah ! Bon... Tans pis !
Bon, à côté du bouis... Euh ! Du buis, il y a un autre végétal que je n'ai pas identifié mais je fais confiance à la sagacité des visiteurs de ce blog. Lui aussi est à feuilles persistantes, couleur un peu plus terne, moins brillante que le bouis. Les feuilles finissent en pointes piquantes comme des aiguilles et j'en ai fait les frais. Je vous conseille de ne pas tomber dedans ou sinon, de balancer un con de flic collabo qui arrête les paysans qui crèvent, ou bien un huissier qui jouit de voir un paysan qui crève arrêté par des flics collabos... Que ça leur fasse une acupuncture de campagne à ces cons. Par la même occasion vous prenez un morceau de lierre et vous entourez le cou des cons, ça va leur faire comprendre ce qu'est la situation de petit paysan par les temps qui courent. Et ne vous inquiétez pas pour le lierre, ça va repousser.
Bon, le premier ou la première qui trouve le nom de cet arbuste ci-dessus a toute ma reconnaissance... Le premier ou la première qui balance là-dedans un con de flic et un con d'huissier à toute ma sympathie.

Voilà, ça c'est fait !

* L'Herrenxuge c'est le dragon dans la mythologie basque

jeudi 19 février 2009

La pensée est un arc

La pensée est un arc,
et les mots sont des flèches,
que la plume décoche,
sans se cacher,
dans le coeur du sens-cible...

Ici, pas de secte-Taire,
juste des avis sur nos vies d'insecte-Terre.
Ici des mots, des échos colorés, des décodeurs,
des décolorons les "coups-leurres" des couleuvres,

Ici on est pas dans la pensée juste,
on nait juste dans la pensée,
celle qui se cherche, se déploie,
celle qui dit que le chemin c'est le détour,
celle qui accouche dans l'ombre, dans la marge,
celle qui Trans-spirale,
qui croise le faire et le dire,
qui ose se jeter à l'ose,
défaire, contredire,
se tremper, se tromper,
celle aussi qui propose d'autres rives, d'autres rêves...

NicOlaS de décolorons

dimanche 15 février 2009

Les amants du marché

Avec Gilda, on a mangé dans un petit resto à Pau qui s'appelle : "Les amants du marché". Il s'agit d'un Café-Resto bio. Nous avons pris un repas qui, non content d'être bio, était en plus végétarien. Car, désolé pour ceux qui me détestent parce que je suis écologiste et que je l'assume, mais je suis convaincu que le végétarisme est l'alimentation de l'avenir. Avec 9 milliards d'habitants sur la planète, j'espère bien que nous allons cesser la pratique des élevages concentrationnaires qui sont un gaspillage d'énergie énorme et un massacre d'animaux totalement injustifié. A l'avenir on devra manger moins de viande, la payer plus cher et faire le choix d'une origine biologique et locale. C'est l'utopie ou la mort comme disait René Dumont... (oulala, je sens que j'agace dans les chaumières souletines... "Utopie", "végétarisme", "écologie", beaucoup trop de mots à railler. Déjà dans le titre, ça parle d'amour... Manque plus que le mot "poète").
Qu'est-ce qu'il manquait à ce resto ? Rien, parce qu'en plus, c'était bon.
Dans ce Café-Resto il y a même un piano pour des soirées concert, un coin bibliothèque avec des livres rangés avec soin et un petit coin enfants avec des enfants rangés avec soin.
Je vais cafter, mais il existe en Soule, l'anti "Les amants du marché". Ceux qui connaissent la Soule savent de quoi je veux parler. Il s'agit d'une auberge en dessous d'une source bienfaisante, sur les hauteurs d'Alzükü. Les légumes, ils ne connaissent pas ou peu, si ce n'est en décoration ; trois petits pois qui se battent en duel autour d'une côte de boeuf gargantuesque. Partout il y a des animaux "naturalisés" (tu parles... Thanatoisés, oui !). A l'entrée, un ours, un vrai ours, moisi, plein de poussière, dans une grimace éternelle qui semble hurler le dernier message des ours des Pyrénées "Connard m'a tuer !". Une horreur. Seul le paysage calme et magnifique, dehors - avec des grands chardons qui s'emballent dans les paturages - relève de cette panade.
Un autre anti "Les amants du marché", c'est l'Aguazil à Pau. Il y a quelque temps, on avait conseillé ce resto à mes parents (qui ont de très mauvaises fréquentations) et ils nous ont invité là-bas. Merci papa maman ! Quand je suis rentré, il y avait des photos de corridas partout, des bustes, des photographies, des peintures à la gloire de ce spectacle épouvantable, Pour manger c'était pas terrible, mais pour vomir, c'était parfait. J'aurais du me méfier déjà du nom "Alguazil" qui veut dire à la fois officier de police et protagoniste d'une corrida. Donc si j'ai un conseil, évitez l'Aguazil, (sauf si vous avez envie de vomir ou autres exultations corporelles) resto à la gloire du spectacle le plus con du monde et allez faire un tour chez "Les amants du marché", qui ont des gencives autour des dents, eux. Qu'on se le dise.

http://www.lesamantsdumarche-resto-bio.com/

vendredi 13 février 2009

La France contaminée par le nucléaire

La France contaminée par le nucléaire : La désinvolture de Jean louis Borloo

Coup de chapeau pour l’émission Pièces à convictions présentée par Elise Lucet et diffusée mercredi 11 février sur France 3.

Félicitations au service public qui a su résister aux pressions d’AREVA qui menaçait de saisir le CSA, d’après une dépêche AFP du 29 janvier.

Au terme d’une enquête magistrale on apprend que la COGEMA (aujourd’hui AREVA) et le CEA ont entreposé 300 millions de tonnes des résidus de traitement d’uranium un peu partout en France dans des sites accessibles au mépris des risques encourus par le public.

Comment un tel scandale est-il possible ? On apprend que plusieurs ministres de l’environnement se sont heurtés aux privilèges accordés au lobby nucléaire qui ne rend compte qu’au Président de la République, selon Corinne Lepage. Dominique Voynet a agi en vain pour que ces sites de stockage soient classés comme installation nucléaire de base et bénéficient des mesures de sécurité correspondantes.

Mais si l’on en croit Jean louis Borloo, on a changé d’époque !
Le ministre découvre le problème, mais il aurait fallu lui téléphoner... rétorque-t-il avec beaucoup de désinvolture à Elise Lucet. Et d’ici un an, et même beaucoup plus vite, promet-il tout sera rentré dans l’ordre.

Mais cet été il avait déjà juré que tous les sites contaminés près de Tricastin seraient analysés et les populations protégées. On se rappelle que quelques semaines après toutes les interdictions de prélèvement d’eau des forages et des cours d’eau étaient levées et qu’AREVA promettait de financer le raccordement au réseau des habitations sinistrées. Circulez ! Plus rien à voir.

L’absence de transparence et de démocratie en matière de nucléaire continue d’être la règle. L’annonce d’un deuxième réacteur EPR à Penly par Nicolas Sarkozy, sans aucun débat préalable, est venu encore le confirmer.

Mais prenons le ministre au mot et donnons lui rendez-vous dans un an !

PS : Rappellons que récemment AREVA a tenté une campagne de communication avec le slogan "l'énergie au sens propre". Un comble pour qui à vu l'enquête de Pièces à convictions. Les Verts qui ont saisi l'ARPP ( autorité de régulation professionnelle de publicité) ont obtenu la suspension de cette campagne. Mais l'affaire n'est pas finie !

Jean louis Roumégas

Djamila Sonzogni

Porte-parole nationaux des Verts

mercredi 11 février 2009

HITZA HITZ ! KASU IKASTOLAK KEXU !!

HITZA HITZ !
KASU IKASTOLAK KEXU !!
Elgarretaratzea heldu den asteazkenean, otsailaren 11n, 12’30tan
Akademiako Ikuskaritzaren Baionako bulegoen aitzinean, Ecole des Arènes ondoan.
Familia guzia jiten ahal da, giro goxoan.

Seaskaren 40 urtemugakari, 2009ko urtea pesta urte bat izan zedin igurikatzen genuen baina zoritxarrez aurreko 39 urteetan bezala borroka urte bat izanen da.
Aterabide baten aurkitzeko eginahalak egin ditugu. Urtarrilean urte bat bete da Hezkunde Ministeritzarekiko negoziaketak abiatu ditugula. Hilabetez hilabete, bilkuraz bilkura, puntuz puntu aitzinatu gara, testu amankomun batetara heltzeko. 2008ko urtarriletik ekainera, Akademiako ikuskaritza eta beren lankideekin, elkarrekin akordio egitasmo bat idatzi dugu.
Joan den iraileko sartzean, akordio proiektu hori balidatua izan behar zen. Hezkunde
Ministeritza engaiatzen zen taula baten xutik ezartzen, ikasle gorakadari doakion postu ahalakemanez. Taula horri esker, bi parteek aterabide baikor baten aurkitzeko parada zuten, sartze guziz kalapitan ibili beharrik gabe. Kontzesio garrantzitsu batzuk eginik ere, Seaskaren xedea zen aterabide baten aurkitzea bere indar guzia ereduaren garapenari eskaintzeko eta ikastola berrien idekitzeari. Badugu aski denbora galdurik postu erdi eta laurdenen arrantzan.
Iraila, urria, azaroan ... jasan dugun Akademiako ikuskaritzaren isiltasuna pizu izan zaigu.
Abendoan baizik ez gira Ikuskaritzarekin bildu. Bere hitza beteko ez zuela adierazi digu.
Euskararen Erakunde Publikoko ordezkariei eta Hezkunde Ministerioari 2009ko urtarrilaren 15eko epea finkatu diegu erantzun zehatz bat eman dezaten. Egun, otsailean, beti erantzunik gabe aurkitzen gira, eta ez dakigu gutaz zer eginen duten !
Argi gorriak piztuak dira. Pazientzia ukan dugu, jendetasuna badugu baina ez gaituzte
engainatuko ! Aski !
Philippe Carrière Akademia Ikuskariari nahi diogu abisu bat igorri eta erran nahi diogu ez
girela atzo sortuak. Uste badu Herri Urrats egunean ele ederrekin tronpatu gaituela, jakin dezala guretzat ikuskari bat gehiago baizik ez dela, frantses funtzionario bat gehiago,
euskararen aurka agertzen dena.
Aurten erakasle postu bakar bat eman digute 200 haur gehiagoren eskolatzeko. Aitzineko urteetan ere ez digute aski erakasle eman. Ondorioz 14 postu ditugu gure sakeletik ordaintzen. Eta heldu den sartzean zer? Egoera honek ez dezake gehiago hola iraun. Gure kexua agertu behar dugu.

HITZA HITZ !
KASU IKASTOLAK KEXU !!
Rassemblement mercredi prochain, 11 février à 12’30
face aux bureaux de l’Inspection Académique à Bayonne à côté de l’Ecole des Arènes.
Toute la famille peut venir, goxoan.

On avait espoir que l’année 2009 soit une année de fête pour le 40e anniversaire de Seaska, mais malheureusement ce sera une année de lutte comme quasiment les 39 années précédentes.
Nous avons tout fait pour trouver une solution. Au mois de janvier, cela a fait un an que nous avons entamé des négociations avec l’Education Nationale. Mois après mois, réunion après réunion, nous avons avancé point par point, afin d’arriver à un texte commun. Nous avons écrit ensemble un projet d’accord avec l’Inspecteur d’Académie et ses collaborateurs de janvier à juin 2008.
Ce projet d’accord devait être validé à la rentrée de septembre dernier. L’Education Nationale s’engageait à mettre en place une grille afin que la croissance d’élèves retrouve en face les postes d’enseignant nécessaires. Cette grille permettait de trouver une solution satisfaisante pour les deux parties, sans devoir engager un bras de fer à chaque rentrée. Malgré d’importantes concessions, Seaska souhaitait trouver une solution, afin de consacrer son énergie au développement de la filière et à l’ouverture de nouvelles ikastola et non à négocier des quarts de demi postes chaque année.
Septembre, octobre, novembre… le silence de l’Inspection d’Académie a été assourdissant.
Ce n’est qu’en décembre que nous avons pu rencontrer l’inspecteur d’Académie. Il nous a annoncé qu’il ne tiendrait pas parole et que le projet d’accord ne serait pas validé. Nous avons fixé la date du 15 janvier 2009 l’Office Public de la Langue Basque et à l’Education Nationale afin d’avoir une réponse concrète. Aujourd’hui, en février, nous sommes toujours sans réponse, et nous ne savons pas à quelle sauce nous seront mangés.
Tous les voyants sont au rouge. Nous avons été patients, compréhensifs mais nous ne sommes pas dupes ! Aski !
Nous voulons lancer un avertissement à Philippe Carrière, pour lui dire que nous ne sommes pas né de la dernière pluie. S’il pensait nous amadouer en venant à Herri Urrats et en tenant des propos conciliants pour mieux nous tromper par la suite, qu’il sache que pour nous il n’est qu’un inspecteur d’académie de plus parmi la longue série de fonctionnaires hostiles à la langue basque.
Cette année scolaire nous avons eu droit qu’à un erakasle pour 200 nouveaux élèves ! Cumulé au manque de postes des années précédentes, nous avons dû payer 14 postes de notre poche.
Et à la rentrée prochaine? Nous ne pouvons plus continuer ainsi. Nous devons manifester notre mécontentement.

dimanche 8 février 2009

Le Montespan






Voilà un de mes auteurs favoris. Jean Teulé prend pour sujet des personnages qui ont existé ou existent encore. Cette fois-ci, il s'est attelé (Jean Teulé s'est attelé : ouarf ouarf !) à raconter l'histoire d'une favorite du roi Louis XIV, Françoise de Rochechouard de Mortemart femme de Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan. Mais un beau jour Louis XIV s'éprend de la marquise. Mais Louis-Henri est follement amoureux de sa femme, c'est peu dire. Il fera tout pour la récupérer et c'est là que ça devient follement intéressant. Vous rajoutez à cela la plume féroce et admirable de Teulé qui gratouille dans tous les coins et recoins (même les plus sales même les plus intimes) des vies de ses personnages, alors vous avez un roman truculent à souhait.
Certains disent sur les forums : "ouah, c'est vulgaire !". C'est vrai, Teulé ne se mouche pas du coude avec sa plume. Mais le soi-disant "vulgaire" est emprisonné dans une si belle écriture, il croque ses personnages avec tant de verve qu'on se rend compte en lisant ce bouquin, que la réalité est bien plus vulgaire.
Aussi ce livre donne terriblement envie de plonger dans la vie de ce Louis-Henri de Montespan et de celle du roi Louis XIV qui est particulièrement égratigné au passage.

Paradis sur mesure : De Bernard Werber. Un recueil de nouvelles. Comme d'habitude pas mal d'inventivité. Mais je n'arrive plus à retrouver chez Werber la surprise que j'avais eu pour "Les fourmis". Difficile de faire aussi bien, surtout que le style est pauvre et donc, il faut que l'histoire soi en béton armé... Euh ! non pas en béton armé... En granit non-violent, je préfère !

Le Horla : de Maupassant. Ben oui, comme j'ai rien foutu à l'école, je lis les classiques maintenant que je suis libéré du joug de l'instruction obligatoire. L'écriture de Maupassant est vraiment moderne. Faut dire, c'est la fin du 19 ème siècle et dans ma tête Maupassant, c'était bien avant. C'est ça quand on a aucune instruction.
La aussi, un recueil de textes. Le emblématique Horla notamment. Pour moi, le Horla, c'est une allégorie de la société qui prend possession de notre esprit, qui finit par s'insinuer en nous pour nous effacer individuellement et construire la société marchande. Maupassant, un visionnaire anti-capitaliste ? On va encore m'accuser de monomaniaquerie.

La maison de la source blanche : de Pierre Alciette. Ça se passe au Pays-Basque, en Basse-Navarre au début du 19ème. C'est assez frais, limpide, champêtre et bien écrit. Ce roman met en scène deux familles. Une famille de paysans et une famille de pêcheurs. Autour d'une intrigue amoureuse, on découvre la vie rurale d'autrefois, les moeurs d'une période. Très sympa et très facile à lire avec une écriture qui coule comme l'eau de la rivière entre les roches. Mais à côté de "Le Montespan", ça fait quand même petit roman de gare.

samedi 7 février 2009

LE WIMAX DU CÔTÉ DE GARAZI ET DE BAIGORRI

Plusieurs antennes Wimax doivent être installées dans les cantons de Garazi et Baigorri durant l'année 2009. Elles doivent permettre d'équiper en Haut Débit Internet les zones qui n'y ont pas déjà accès par la fibre optique.

Alerté par diverses études scientifiques, un groupe d'habitants du canton de Garazi s'inquiètent très fortement des conséquences des ondes Wimax sur la santé des êtres vivants, humains ou animaux, qui y sont exposés.

Il vous invite à venir en discuter ensemble, ainsi que des éventuelles technologies alternatives, lors d'une réunion au :

Bar "Chez Luis", Saint-Jean-Pied-de-Port,
à 21 heures le Vendredi 13 Février.

Après la projection du film de l'association Priartem, nous pourrons débattre avec Etienne Boyer, rédacteur Web, souletin d'adoption et auteur du livre "Mauvais Berger", ainsi que Pierre Etcheberry et Laurent Caudine, membres tous deux du "Comité pour le Haut débit par la fibre optique" de Moncayolle et Berrogain-Laruns.

jeudi 5 février 2009

GERNIKA

A MAULEON D’après l’œuvre de (F. Arrabal)

Jeudi 12 février (représentation en français)
Vendredi 13 février (représentation en basque)

21h00 / Salle Maule Baïtha

Spectacle familial à partir de 12 ans - Durée : 1h15

Pierre Vissler, Renate Gregger, Ramon Albistur, Pierre Thibaud & Ane Zabala.

Cette pièce d’Arrabal met en scène un vieux couple surpris chez lui par le bombardement de la ville en 1937. Alors que, venant du ciel, la mort recouvre progressivement la ville, nous assistons au déroulement d’une vie simple où le dérisoire a un goût d’essentiel. « Guernica » est sans doute d’abord et malgré tout joyeusement provocateur. C’est en tout les cas le parti pris que la troupe a choisi dans cette interprétation.

La presse en parle « La compagnie basque Hébentik en a tiré une création dont on trouve peu à dire tant elle est à la juste mesure du texte : sobre, efficace et visuellement superbe, violente de ce vacarme de caisses malmenées, de rouges grondements, bouffonne par la grâce de Pierre Vissler…» http://lecloudanslaplanche.blogs.fr 29/05/2008

Entrée: adulte 12€, adulte abonné 10€/ étudiant, ddeurs d’emploi 7€, abonnés 6€/ à partir de 12 ans 5€

Places en vente à la Mairie de Mauléon

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Fernando Arrabalen obratik
2009ko barantailaren 13a, ostiralea

Eüskaraz

Maule Baitha ikusgela

Norentako : Gehitüen eta 12 urtetik aitzinako haurrentako - Iraüpena : 1:15

Hebentik antzerki saldoa : Pierre Vissler, Ane Zabala, Ramon Albistur, Pierre Thibaud.

Arrabalen obra honek kontatzen deizkü Gernikako bonbardatzeak – 1937ko apirilaren 26an - ustegabetarik atzaman düan adineko senar-emazte elibaten izidürak eta bizitze batetako oritzapen gazi-gozoak. Herioa, taigabe, zelütik horra delarik, bi jendeteren izate ümil bat bizitzen dügü, denmendren gaüza ttipienak ere balio düalarik bizitzea. « Gernika » obrak gure gogobihotzak nahi dütü irauzi ; hori dü ja kausitü nahi antzerkilarien jokü harroak.

Kasetek zer dioie : « Hebentik eüskal antzerki saldoak obrari ezin hobeki doitü zeion jokü bat eskentzen deikü : xüxen emanik, bihotz hunkigarri, ikusteko ezinago eder, burrunba handiz eta ülün-argiz beztitürik eta Pierre Visslerren aritzeko ganoaz eta gogoaz animalki hazirik » http://lecloudanslaplanche.blogs.fr 2008/05/29

Christelle Mange
Service Culturel
Mairie de Mauléon
05 59 28 18 67 / 06 75 21 74 92

mercredi 4 février 2009

Ton absence

Ces musiques, ces bruits qui font le temps qui passe
Ce silence obèse qui remplace ta présence
Ma solitude nue au bord d'une falaise
Ces souvenirs en sursis sur ma chaise
Ton absence

Ces cloches qui font écho à nos baisers
Ces espaces d'une heure qui deviennent des années
Ce démon fou au ventre qui me broie
Quand le soir, seul, tu ne m'appelles pas
Ton absence

Nos baisers pendus au plafond de mes doutes
L'impatience panique qui fissure ma route
Ces mots qui n'en peuvent plus de brailler
Quand la douleur les jette sur du papier
Ton absence

Ta peau comme un embryon de l'automne
Comme une vague me glissant, monotone,
De rondes langueurs, douceurs d'une fille
Dans mes songes, dans mes yeux en exil
Ton absence

Mauléon 1994

mardi 3 février 2009

Livres à donner ou échanger

Quelques livres que j'ai en double ou bien dont je souhaite me séparer. Si vous avez des question sur les livres -- > Me contacter par mail ou bien dans les commentaires. A donner ou échanger.

- Le horla - Maupassant
- Marcos La dignité rebelle par Ignacio Ramonet (conversations avec le sous-commandant Marcos)
- Les langages secrets de la nature par Jean-Marie Pelt
- Accident nocturne - Patrick Modiano
- Envoyé spécial chez moi - Renaud
- La couleur tombée du ciel - h.p.Lovecraft
- Les voies étonnantes de la nouvelle psychologie - Pierre Daco
- Tant que la terre durera tome 1, 2 et 3 - Henri Troyat
- Regain - Jean Giono
- Les fourmis - Bernard Werber
- La planète des singes - Pierre Boulle
- Tarendol - René Barjavel
- La charrette bleue - René Barjavel
- La tempète - René Barjavel
- La peau de César - René Barjavel
- L'enchanteur - René Barjavel
- Les chemin de Katmandou - René Barjavel
- Treize ans chez les gorilles - Dian Fossey
- Porte Flingue - Didier Porte
- Histoire du peuple basque - Jean Louis Davant
- L'école avec Françoise Dolto

dimanche 1 février 2009

Aux côtés du Planning Familial


Aux côtés du Planning Familial,
défendons le droit à l'information,
à l'éducation, à la sexualité,
pour toutes et pour tous.


En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective.
Par cette décision, l’Etat montre sa volonté d’abandonner les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les pratiques d’accueil et de conseil, qu’elles soient mises en oeuvre lors d’activités collectives ou d’entretiens individuels.

Ces missions d’utilité publique sont donc très clairement menacées par la baisse des financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations aux côtés de l’Etat.

Pourtant, dans une société où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !

450.000 personnes bénéficient chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations départementales de Métropole et des DOM. La conséquence de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs.


L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.

L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer.

L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.

L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles,
Nous avons lutté pour les obtenir,
luttons ensemble pour les défendre !

Vous souhaitez soutenir Le Planning Familial, signez la pétition sur :
http://www.planning-familial.org/petition-defense-loi-neuwirth