mercredi 30 avril 2008

COMME UNE FILLE

POUR FÊTER 68 ! SPÉCIALE DÉDICACE !

Spéciale dédicace à ceux qui cherchent ce qu'est la gauche, aux ex-gauchistes qui passent à droite pour aller à la soupe, spéciale dédicace à ceux qui se ramolissent avec la peur aux fesses. Vive 68, à bas Sarkozy !
Spéciale dédicace à Martine & Bernard le dernier navet de Walt Disney diffusé récemment à Bayonne.
spéciale dédicace à Kouchner et les autres. Vive 68, à bas Sarkozy !
Spéciale dédicace aux membres des Verts qui sont passés au Modem, chez Lassalle, Lasserre & Bayrou.
Spéciale dédicace aux emberlificoteur, Vive 68, à bas Sarkozy !

COMME UNE FILLE

Comme une fille
La rue se déshabille
Les pavés s'entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
Paris Marseille
Les rues sont pareilles
Quand le sang y coule
La mort y roucoule
Une rose dans la gueule

Comme une fille
Qu'a les yeux qui brillent
Et met ses grenades
Sur la barricade
La rue a ses charmes
Et les flics en armes
Les prennent dans la tronche
Paris ou Nantes
Les rues sont patientes
Jusqu'à la nuit blême
Des pavés qu'on sème
Quand le sang y gerce
Et que la mort y berce
Le passant qui bronche

Comme une fille
La rue se déshabille
Les pavés s'entassent
Et les flics qui passent
Les prennent sur la gueule
Paris Marseille
Les rues sont pareilles
Quand le sang y coule
La mort y roucoule
Une rose dans la gueule


Léo Ferré

lundi 28 avril 2008

Spirou a 70 ans

Le journal de Spirou fête ses 70 ans. Spirou est bien le plus vieil hebdomadaire de BD franco-belge. Je ne compte pas le journal de Mickey qui est né en 1934 parce que je considère que ce n'est pas un journal européen et que ça m'énerve que les amères loques réussissent toujours à nous refourguer leur culture sous le nez. Ça m'agace d'autant plus que je sais bien que mon dessinateur de BD préféré (Franquin) s'est largement inspiré des comics américains.
Entre Spirou et moi, c'est une vieille aventure. Je n'ai pas manqué un numéro depuis le milieu des années 80. C'est mon papa qui m'a donné le goût de la bédoche. Quand il était petit, lui, était abonné au journal Tintin et son frère était abonné au journal Spirou. Chez moi, il y a de très vieux Spirou et de très vieux Tintin dans les armoires. Êtes-vous plutôt Tintin ou Spirou ? C'est la question qu'on pose comme on pose la question de savoir si on est plus Beattles ou Rolling Stone. Moi j'ai toujours trouvé ces deux journaux extra et j'ai toujours regretté l'arrêt de la diffusion du journal Tintin.
En puis dans Spirou il y avait Franquin, et pour moi Franquin, c'est le plus grand dessinateur de BD depuis le début des temps.
Quand j'étais plus grand (bizarre cette phrase), j'ai lu A Suivre, Fluide Glacial, Pilote & Charlie, USA mag et d'autres mais je suis toujours resté très fidèle à Spirou et je suis même abonné depuis une quinzaine d'années.
Aujourd'hui d'ailleurs, je ne lis pratiquement plus de BD. Je suis resté bloqué dans ma vieille BD franco-belge comme un vieux ringard nostalgique.

Le site officiel :http://www.spirou.com/

Sur Wikipedia

samedi 26 avril 2008

Petit cours de politologie.

La livraison hebdomadaire de Gérard CONDORCET

Il y aura toujours une gauche et une droite.
La gauche signifia successivement la république, la laïcité, le dreyfusisme, la décolonisation, l’antifascisme, la sociale démocratie.
La droite fut tour à tour : la monarchie, le cléricalisme, l’antidreyfusisme, le fascisme et nationalisme, le néo-conservatisme et le colonialisme.
Bref, tout est simple, même pour un non diplômé de science politique : d’un côté la justice, la liberté, la raison de l’autre l’ordre, le passéisme, l’égoïsme, les mauvais sentiments.
Très simple, vous avez tout compris ?
Pas tout à fait.
A notre époque, tout se complique et la droite qui a sans doute un peu honte d’être la droite, bien que son leader actuel l’ait décomplexée, s’évertue à nier cette irréductible opposition entre les hommes de mieux et les hommes de biens.
Lorsque la droite abaisse les impôts des riches et ne peut plus corrélativement remplir les missions protectrices de l’Etat, les services publics, la redistribution, tout est normal. Elle est dans son rôle de droite méchante, cruelle, insensible aux humbles, aux faibles qu’elle accuse de parasitismes sociales.
Lorsque, pour financer un Revenu minimum vital dit de solidarité active, le chef de l’Etat de droite annonce qu’il va prendre de l’argent aux salariés modestes bénéficiaires d’un crédit d’impôt, tout est en ordre. La droite est vraiment la droite impitoyable aux faibles et à ceux qui n’habitent pas NEUILLY SUR SEINE.
Lorsqu’elle entasse 63000 prisonniers là où il ne pourrait y en avoir que cinquante mille, elle est encore la droite, sans considération pour les délinquants, du moins ceux qui n’utilisent pas la loi pour voler la société.
En revanche, nous ne la reconnaissons plus dans un brutal accès de compassion, de générosité, d’altruisme que n’aurait peut-être pas osé la gauche la plus radicale.
En effet, la droite, oubliant le darwinisme social, offre à des retardés mentaux et à des délinquants sadiques un formidable reclassement social.
Elle les nomme au gouvernement, pas moins.
Ainsi, nous apprenons avec surprise et attendrissement, qu’un handicapé qui aime les courses de voitures, syndrome révélateur d’un âge mental de 5 ans, siège aux côtés d’amateurs de courses de taureaux, gravement pervers.
Retard profond et sadisme avéré méritent, nous n’en disconviendrons pas, une manifestation de solidarité sociale et un suivi thérapeutique approprié.
D’ailleurs, depuis que l’argent, le Marché, les firmes et les lobbies ont pris le Pouvoir, les gouvernements ne servent plus à grand chose et permettent ainsi l’application de la loi handicap .
Dommage que les éducateurs et les enseignants voient leur nombre réduit dans le même temps, sans parler des psychiatres !

Gérard CONDORCET
http://www.ecologie-radicale.org

jeudi 24 avril 2008

Cannelle : un jugement qui prépare le passé

Communiqué de presse
21 avril 2008

La relaxe du chasseur qui a tué Cannelle montre que la nature reste mal connue et mal comprise de la justice. La loi protège les espèces sauvages en danger, mais il suffit qu'un homme muni d'une arme aille à leur rencontre et se prétende menacé pour que la protection disparaisse. FERUS se battra pour que la jurisprudence évolue, comme dans l'affaire de l'Erika où les préjudices subis par les milieux naturels ont été pris en compte après des années de refus par les tribunaux.

Mais ce jugement ne change rien aux enseignements de ce lamentable épisode : la mort de Claude puis de Cannelle aura démontré la faillite totale des responsables politiques locaux, au premier rang desquels Jean Lassalle.

Fidèle de François Bayrou, Jean Lassalle, entré en politique en 1977 comme maire de Lourdios-Ichère, a vu ses pouvoirs s’accroître au fil des années puisqu’il est désormais député des Pyrénées-Atlantiques, conseiller général du canton d’Accous, vice président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, président de l’Institution patrimoniale du Haut-Béarn, président de l’Association des populations des montagnes du monde (à ce titre il voyage dans le monde entier), président de l’Association des maires des Pyrénées-Atlantiques. Il a même été président du Parc national des Pyrénées occidentales...

Il aura été toutefois incapable d’assurer la survie des derniers ours de la lignée pyrénéenne. Cette montagne de pouvoirs n’aura pas accouché d’une souris !

Qu’on en juge !
En novembre 1993, sous la pression de Jean Lassalle et de Jean Saint-Josse (Chasse Pêche Nature Traditions), Michel Barnier, alors ministre de l’Environnement, abroge les réserves dites "Lalonde" qui constituaient la seule protection de l’habitat de l’ours par l’Etat français (6 500 hectares soustraits temporairement à la chasse en battue, si perturbante pour les ours).
En 1994, Jean Lassalle est élu président de l’Institution patrimoniale du Haut-Béarn, un "machin" fortement subventionné par l'Etat, qui a entre autres pour mission de conserver la population d’ours des Pyrénées.

En novembre 1994, des chasseurs de Borce (vallée d’Aspe) tuent l’avant-dernière femelle d’ourse pyrénéenne, "Claude", lors d’une battue aux sangliers, en plein cœur d’une ancienne réserve "Lalonde" ! Jean Lassalle vient soutenir les chasseurs, lors de leur procès.

Dix ans plus tard, le 1er novembre 2004, l’ourse "Cannelle", la dernière de la souche, est tuée lors d’une battue aux sangliers par un chasseur d’Urdos. Toute la vallée d’Aspe sait qu’elle est accompagnée d’un petit et qu’elle évolue depuis deux mois sur le territoire de la commune d’Urdos. Rien n’y fera. Inertie de l’Etat, incapacité de l’Institution patrimoniale du Haut-Béarn à prendre les mesures qui s’imposent : chacun l’a constaté pendant les audiences au mois de mars dernier, tous se défilent. Comme à son habitude, Jean Lassalle est venu soutenir René Marquèze lors de son procès, distribuant ici et là des sourires, des mots apaisants et des poignées de main à tout un chacun.

Tournons-nous vers l’avenir. Ce serait une juste réparation que des élus et des chasseurs valléens, appuyés par l’Etat, lâchent au minimum 2 ourses en Haut-Béarn. Ou les derniers des Mohicans vivent leurs ultimes années de mâles solitaires…

http://ours-loup-lynx.info/

mercredi 23 avril 2008

Viol sous la pluie

Il pleut, il pleut, il pleut.
De la fenêtre de la grande maison
Dont les murs sont épais et vieux,
Je regarde passer le dragon.

Dehors ils travaillent sous les gouttes.
Si la pluie pouvait les emporter,
Je ne pleurerai pas goutte ;
Si la terre se mettait à glisser.

j'imagine leurs dos mouillés.
Je les vois partir lentement,
Les bras des machines rouillées.
Je les vois s'en aller lentement.

Eh ! Xiberoa, si tu te révoltais,
Petite terre, petite débonnaire
Qui te laisse massacrer
Eh ! Xiberoa, si tu te réveillais.

Des types piétinent tes collines
Un viol, c'est si vite arrivé
Lorsque des hommes se débinent,
Un viol s'est si vite arrivé

Les tuyaux se succèdent.
La pluie fait glisser des pas.
La terre me renvoie sa peine.
La pluie tombe sur Xiberoa

Il pleut, il pleut, il pleut.
Et voilà que maintenant,
Il pleut même dedans
Il pleut même sur moi

Début année 90, vous vous souvenez ?

dimanche 20 avril 2008

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent"

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" . Ainsi commence ce poème de Victor Hugo dans "les châtiments". Quand on connait un peu Hugo, on comprend le sens profond de cette phrase qu'un marxiste léniniste pur jus ne pourrait pas comprendre. Pour l'illustrer je peux vous proposer une histoire. Celle d'un chêne qui partit de traviole dès sa naissance. Au dessus d'une petite mare, il poussa pendant des décennies, se penchant, peut-être, pour regarder de plus près tritons alpestres et grenouilles vertes. Un beau jour, c'était en hiver, il ne résista pas à son propre poids, fut retenu quelques jours par quelques copains érables et buissons d'aubépines, puis il se coucha silencieusement. Sa tignasse s'affaissa sur l'autre rive de la mare. Pour cela, penser à un mort de la guerre de 14-18 froudroyé par une balle et accompagné jusqu'au sol par un camarade. La solidarité, comme la lutte est un truc de vivant.
Ici, le propriétaire des lieux trouva que tout cela faisait désordre. Il héla un professionnel du tronçonnage qui coupa les bras de l'arbre mort au combat de la vie. Il commença même à tronçonner la base avec la bonne intention de débiter l'horizontal vénérable, lorsque le propriétaire trouva que cet arbre ressemblait à un pont junglesque qui pourrait faire rêver n'importe quel enfant, n'importe quelle grenouille, n'importe quelle lierre commun. Il donna ordre au professionnel du tronçonnage d'arrêter là la besogne.
Le tronc qui n'avait plus rien d'un arbre gisait de tout son long. Sa base était coupée au trois quart. Il était mort... Ou presque.

Lorsque le printemps arriva, on put voir deci delà quelques bourgeons. La sève tremblait encore dans les fibres, l'arbre luttait encore pour la vie.
Il suffit de voir certains arbres qui se penchent pour chercher la lumière, comme une bouche qui cherche de l'air en sortant la tête de l'eau, pour comprendre ce qui relie un homme à un arbre, un arbre à la vie, la vie à la vie. La lutte est un truc de vivant

"Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,

Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,

Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;

Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,

Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !"


Ainsi finit le poème de Victor-Hugo, quand on connait un peu Victor Hugo, assurément on comprend toute la profondeur de cette phrase : "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent"

vendredi 18 avril 2008

PRIERE POUR ALLER AU PARADIS AVEC LES ANES

Lorsqu'il faudra aller vers vous, ô mon Dieu, faites
que ce soit par un jour où la campagne en fête
poudroiera. Je désire, ainsi que je fis ici-bas,
choisir un chemin pour aller, comme il me plaira,
au Paradis, où sont en plein jour les étoiles.
Je prendrai mon bâton et sur la grande route
j'irai, et je dirai aux ânes, mes amis :
Je suis Francis Jammes et je vais au Paradis,
car il n'y a pas d'enfer au pays du Bon Dieu.
Je leur dirai : " Venez, doux amis du ciel bleu,
pauvres bêtes chéries qui, d'un brusque mouvement d'oreille,
chassez les mouches plates, les coups et les abeilles."
Que je Vous apparaisse au milieu de ces bêtes
que j'aime tant parce qu'elles baissent la tête
doucement, et s'arrêtent en joignant leurs petits pieds
d'une façon bien douce et qui vous fait pitié.
J'arriverai suivi de leurs milliers d'oreilles,
suivi de ceux qui portent au flanc des corbeilles,
de ceux traînant des voitures de saltimbanques
ou des voitures de plumeaux et de fer-blanc,
de ceux qui ont au dos des bidons bossués,
des ânesses pleines comme des outres, aux pas cassés,
de ceux à qui l'on met de petits pantalons
à cause des plaies bleues et suintantes que font
les mouches entêtées qui s'y groupent en ronds.
Mon Dieu, faites qu'avec ces ânes je Vous vienne.
Faites que, dans la paix, des anges nous conduisent
vers des ruisseaux touffus où tremblent des cerises
lisses comme la chair qui rit des jeunes filles,
et faites que, penché dans ce séjour des âmes,
sur vos divines eaux, je sois pareil aux ânes
qui mireront leur humble et douce pauvreté
à la limpidité de l'amour éternel.

Francis Jammes

jeudi 17 avril 2008

La leçon de Pedro le perce-oreille

Le petit forficule se frottait les antennes depuis quelques secondes pour se chauffer les idées peut-être, ou pour les contraindre de peur qu'elles n'éclatent méchamment. Parfois sa langue débordait et lavait sa tête triangulaire aux yeux noirs proéminents pour éliminer un insecte des insectes, peut-être, ou une poussière plus méchante que les autres. C'était Pedro, Pedrito ou Pedrolito comme je l'appelais parfois. Petit mais vieux et sage car il avait fait la guerre d'Espagne et avait combattu les franquistes jusqu'à en perdre une patte, une de celles de derrière qui lui servait notamment à se gratter l'emplacement que nous appelons "le dos".

Pedro me regardait du coin de l'oeil. Il longeait le calendrier accroché au mur derrière l'ordinateur, en laissant croire qu'il ne m'avait pas vu. Je m'écriais.

- « Je t'ai vu Pedrito le perce-oreille ! Je ne sais pas pourquoi mais je sens que tu me fais la gueule depuis quelques jours" .

Pedro s'arrêta net au milieu du calendrier, juste entre les colonnes de mai et de juin. Je suspendis quelques secondes la danse de mes doigts sur le clavier de mon Macintosh et lui dis.

-"T'es juste au dessus du printemps ; soi heureux mon vieux Pedrito !"

L'insecte croisa ses deux pinces d'un geste convulsif à la manière d' un vieux ciseau rouillé et me regarda droit dans les yeux.

- «Ne ris pas, tu sais bien à quoi je pense ! Me répondit-il

- Allez raconte, comment saurais-je à quoi tu penses ? Lui dis-je.

-Ton texte là : «l'exemple du pire en matière de démocratie». Franchement, tu te prends pour quoi ?

-Quoi ? Quoi ? Je n'ai pas pour habitude de me moucher avec du vinaigre ! Lui assenai-je.

- Que dis-tu ? Moucher... avec du vinaigre ?

- Euh ! Oui !... C'est une expression.

- PFFOUAAAH !Ah ! Ah ! Ah ! s'esclaffa-t-il soudainement. Tu dois confondre avec l'expression «ne pas se moucher du pied (ou du coude)» ou sinon «prendre les mouches avec du vinaigre»...

- Mince, j'ai dû confonder.

- Confondre... Bon bref, pour revenir à ce texte, on en avait pourtant longuement discuté, mais tu n'en fais qu'à ta tête, pauvre Combineto !

- Je t'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça, et puis j'aime pas qu'on m'infantilise !

- Tu aurais dû enlever le dernier paragraphe qui ne sert à rien. Et puis «crypto-fasciste», franchement.... Les fascistes, c'était une autre époque. On ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable. Invente des mots même laids pour exprimer tes idées au lieu de faire du recyclage.

- C'est bien pour ça que j'ai mis «crypto» devant, pour tempérer.

- Crypto ! crypto ! t'as entendu ce mot deux fois et il faut que tu le places ma parole ! Dit-il d'un air que je jugeais plutôt moqueur.

- Cest même pas vrai, m'écriai-je outré.

-Et t'as réussi à placer Mussolini ; pauvre Combinetto, tu connais pas son histoire. Tout ce que tu en sais, c'est trois lignes que tu as lu sur un site internet réalisé par un gosse de 6 ans.

- C'est même pas vrai, j'ai aussi regardé le dictionnaire Larousse Illustré spécial junior. Ecoute, voilà aussi ce que j'ai lu sur le Petit Robert des noms propres : Mussolini s'inscrivit au Parti-Socialiste au début du vingtième siècle. Il devint instituteur, comme (1)Perez, l'autre petit Robert de Mauléon qui a tout du dictionnaire, les mots et le papier en moins. Il enseigna deux ans, bon, vachement moins que Robert l'instituteur. Vers 1943 alors qu'il fut placé par Hitler à la tête d'une «république sociale italienne», le Duce alias Mussolini fit fusiller plusieurs des membres du grand conseil qui avaient voté contre lui - écoute bien Pedrolito - dont son gendre, le comte Ciano. Tu te rends compte ce quoi a échappé Mad Max Dalier (2) ? Et j'ajoutais. Lors de l'effondrement du Reich, Mussolini tenta de fuir en Suisse revêtu de l'uniforme allemand (pour passer inaperçu probablement !) mais il fut arrêté et exécuté par un détachement de partisans...Je te le donne Emile ! De partisans COM-MU-NISTES. Car! car, Mussolini détestait les communistes vachement beaucoup. Que de coïncidences n'est-ce pas? Ah! ah! ça t'en bouche un coin Pedrito l'incrédule ?

- Mon pauvre Combino, je suis dépité d'entendre un raisonnement comme le tien. Tu prends trois phrases qui arrangent ton raisonnement sur un dictionnaire pour enfants de 3 à 6 ans et tu en sors une écrivasserie sans forme ni fond.

-Ah! Bon ! Tu crois vraiment que c'est nul ? demandai-je.

-Nul de chez nul répondit-il.

- Bah ! de toute façon qui aura lu ce papier? Trois pelés, un tondu ? Pour changer d'air j'ai soudain envie d'écrire un truc sur l'existencialisme en Soule et le rapport de l'être et du coefficient de consistance du rallye des cîmes dans l'hydrotropisme des images mnésiques immédiates en opposition avec la vision post castratrice ou dystonique de Jean-Pierre Mirande.

- Allez va Combinetto ! Va ! et n'oublie pas... hasta la victoria siempre y no pasaran!

- Tu l'as dit bouffi, no Patxaran (3)
  1. Perez Robert était tête de liste de la liste "Mauléon en Avant" en 2001. Les électeurs l'ont renvoyé bon dernier DE L'ENSEMBLE DES DEUX LISTES.
  2. Pour ceux qui ne connaissent rien de Mauléon, Max Dalier est le gendre de Robert Perez. Il est 1er adjoint du maire de Mauléon actuel.
  3. Pour ceux qui n'habitent pas le Pays-Basque, le Patxaran est un digestif, une liqueur Basque à base de prunelles.
Le 01 janvier 2003

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Voilà un texte que j'aurais dû mettre dans mes "Pensements". J'ai jugé qu'il était trop ésotérique. En fait j'adore ce texte mais j'y parle d'un Robert, à Mauléon que personne ne connait sauf quelques Mauléonnais, j'y parle d'un évènement dont tout le monde se fout sauf quelques mauléonais. En fait c'est un beau texte qui sert un évènement misérable et sans intérêt. Mais que voulez-vous l'inspiration de ce commande pas. Les grands penseurs sont inspirés par les grands sujets, les petits penseurs par les petits sujets, c'est comme ça.

mercredi 16 avril 2008

L'ours en Pays-Basque

A l'occasion du passage en Soule de l'illustrateur et écrivain Marc Large qui vient présenter son livre Xan de l'ours (éditions Cairn) l'association Astobelarra - Le grand Chardon organise une petite rencontre à la salle Iraty autour du thème :

"L'ours en Pays-Basque hier et aujourd'hui"

Le 19 avril 2008 à 15 h
Rendez-vous à la salle Iraty du Centre Multi-services de Mauléon

En présence de :
  • Marc Large auteur du livre "Xan de l'ours"
  • Jean-Michel Bedaxagar et Peio Serbielle chanteurs souletins
  • André Cazetien membre des Verts et maire honoraire de Mourenx
A la fin de la discussion, Marc Large, Etienne Boyer et André Cazetien dédicaceront leurs ouvrages respectifs
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Margolari eta idazle den Marc Large Xiberoalat jinen da Xan de l’ours libürüaren presentatzera eta karia hortarat Le grand Chardon – Astobelarra elkarteak algarretaratze bat antolatzen Irati salan gei honekin :


« Leheneko eta oraiko Eüskal Herrian hartza »

2008ko apirilaren 19an
Zerbütxügüneko Irati salan

Hor dirate:
  • Marc Large, Xan de l’ours libürüaren idazlea
  • Jean Michel Bedaxagar eta Peio Serbielle xiberotar kantariak
  • Andre Cazetien, ekologista eta Mourenx hiriko mera ohi

lundi 14 avril 2008

JEANNETTE & PORFIRIO

Maurice s'est toujours posé des questions sur l'univers. Quand il était petit, déjà, il rêvait qu'il traversait le cosmos et qu'il arrivait au bout de l'infini, jusqu'au moment où son pied se balançait au bord d'une falaise, à l'entrée d'une mer noire comme un ciel d'orage cataclysmique. Mais ce jour-là, il ne pensait pas à l'intergalactique d'en haut, mais à celui d'en bas et en particulier au système solaire de jeannette et de Porfirio.
Jeannette et Porfirio habitent près de l'ancienne caserne des pompiers, vous savez, au bout de la rue du Saison. Une petite bâtisse minuscule, "frappée d'alignement" comme on dit en langage urbanistique. C'est un genre d’abri - attention - pas "de rien du tout". Justement « UN ABRI DE TOUT ». Devant, il y a un platane à qui on a coupé les ongles et dont il ne reste que des moignons. Dans le dos de cette maison se trouve celle de Maurice, du côté du boulevard Gambetta, qui regarde la fromagerie des Chaumes dont les vapeurs capiteuses lui font ouvrir grande sa porte comme une gueule affamée. Et collé à la maison de Maurice, dont la porte d'entrée donne aussi sur le boulevard Gambetta, habite un déluré, Jef, un djeuns qui collectionne les intégrales DVD de la série TV Prison break, surfe sur le net et fait la teuf plus souvent qu’à son tour.
Les trois maisons s'ignorent "superbement" et chacune aurait pu être dans trois lieux différents - qui à Napplouse, qui à Bermingham, qui à Hong Kong - qu'il n'en aurait pas été autrement. Le toucher des moellons sur les moellons, la peinture de l'une fleurtant avec celle de l'autre, rien à faire, les trois maisons et leurs occupants vivent dans des galaxies opposées.
Un jour, pour une histoire de gouttière cassée et dont l'eau tombait directement contre le mur de sa cuisine, Maurice se rendit chez jeannette et Porfirio. Il fut invité à boire un café. Et les jours qui suivirent, en écoutant le vieux couple aux noces de diamants, dans ce minuscule antre, il découvrit rien moins que les mystères de l'univers. Il en oublia totalement le problème de la gouttière et l’eau continua de couler contre sa cuisine.
Il me serait impossible de vous décrire la teneur exacte des révélations auxquelles il accéda. Juste je vous propose quelques particules élémentaires, une clé… Ecoutez.
Porfirio a fait la guerre d'Espagne, il fut un de ces républicains espagnols qui combattit l'engeance franquiste les armes à la main. Il y a plus de 70 ans de cela, il lutta pour notre liberté. Lorsque la guerre fut perdue, une colonne de réfugiés vint toucher la main de la France. Mais la main resta fermée, sauf l’index, jouant au majeur vulgarus se déploya en leur indiquant la direction du camp de concentration d'argelès sur Mer. Qu’est-ce qu’on dit ? Merci la France ! Quand il rentre à Mauléon, pas de chance, c'est la seconde guerre mondiale. Vers la fin du mois de décembre 1939 avec d'autres réfugiés, ils furent victimes d'une rafle à l'hôtel de ville. L’index de la France désigna cette fois-ci, aux cambattants de la liberté, le camps de Rivesaltes à Cravan. Qu’est-ce qu’on dit ? Merci la France !

Porfirio a 93 ans aujourd’hui. Avec Jeannette, ils ont eu 13 enfants et ça en boucherait le coin de certains qui sont débordés avec un ; suivez mon regard. Je pourrais continuer à vous narrer tout ce que Maurice découvrit, mais malheureusement le temps nous est compté ce soir. Les négociations pour que ce spectacle dure une éternité n’ont pas abouti.
Mais revevons à Maurice. Maurice resta stupéfait. Comment avait-il pu vivre si longtemps dans la totale inconscience de ceux qui vivaient si prés de chez lui, avec une histoire si luxuriante ? C’est la question qu’il se posait .
Quelques jours après il alla taper à la porte de son voisin Jef, le djeuns déluré. Disons le tout de suite, l’expérience ne fut pas du même acabit.
Cette fois-ci, pas gouttière cassée et quand Jef le jeune ouvrit la porte, Maurice ne sût quoi dire. En fait il s’était laissé emporté par son enthousiasme. Il se dit qu'il aurait dû préparer son entrée en matière. Il bafouilla et improvisa néammoins un : « Par hasard vous n’auriez pas reçu une lettre par erreur, parce que j’attends une lettre... « Il ajouta, en regardant par dessus l'épaule de Jef : "Mais c'est joli chez vous". En fait Maurice, à l'aide de son vaisseau spatial d'os de chair et de sang, voulait toucher cet autre côté de la galaxie. Mais Jef sortait du lit. Par conséquent, c'était un peu tôt et la civilisation de ce côté de la rue Gambetta n'était pas encore prête à un contact avec des étrangers super-extraterrestre. Maurice se dit qu’il allait falloir être patient, que toutes les zones cosmiques n’allaient pas se laisser introduire facilement, qu’il ne devait pas se précipiter.
Quoi qu’il en soit, il avait découvert quelque chose. Une porte s’était ouverte dans son crâne de faïence et Il savait que rien ne serait jamais plus comme avant. "L'homme n'a pas besoin de voyage, qui porte en lui l'immensité" disait Chateaubriand. Pourquoi cette phrase lue dans son enfance prenait-elle un sens particulier en ce 20 mars 2008 ? Il n'en savait rien. Mais il sentait que dans sa vie, le monde avait ouvert une brèche vers l'infini vers l’intérieur des choses, vers la petitesse et vers l’immobile mobile. Cet infini était à côté de chez lui et il avait la conviction que la vie ne faisait que commencer et qu'elle ne pouvait être qu'un éternel recommencement.

Texte lu le 12 avril 2008 lors de la soirée cabaret organisée par la ville de Mauléon et la compagnie Tokia. Le texte était accompagné par l’accordéonniste Jésus Aured.

P.S. : Jeannette et Porfirio existent, mais Maurice et Jef sont des personnages inventés. Il y a une partie historique et une partie romancé. Ce qui est "faux" est là pour trouver ce qui est vrai. Et ce qui est « vrai » est là pour déceler ce qui est faux. Mais surtout, ce texte, avec son vrai et son faux est là pour parler du beau, de tout ce qui nous échappe et de tout ce qu’on croit très loin et qui est souvent beaucoup plus près qu’on ne pense. L’infini serait-il au bout de la rue ? Je franchis ce pas et je l’affirme irrationnellement et sans preuve scientifique. Comme disait tonton Georges : « il suffit de passer le pont et c’est aussitôt l’aventure ».

A LIRE : Témoignage de deux combattants de l'ombre pour en savoir plus sur Porfirio


samedi 12 avril 2008

Xan de l'ours

Voilà un livre qu'il faut lire sans plus attendre.
D'abord, l'intrigue se passe chez nous, en Haute-Soule, à Saint Engrâce. Et ça fait plaisir, tout d'un coup, que nous soyons le centre d'une intrigue romanesque pas débile. Ensuite, le livre parle de la Soule joliment, de nos montagnes, de la nature, mais aussi de notre mythologie basque, des vieilles croyances et notamment celle de Xan de l'ours, que nous partageons avec nos amis bearnais et d'autres dans les montagnes pyrénénnes.
Ensuite, le livre parle des ours et là l'auteur prend parti, il aime l'ours vivant, debout, et il exprime cela dans ses mots et de belle manière.
Ensuite, et parce que le livre a plus d'une corde à son arc, (ce qui fait qu'il ressemble finalement à une harpe) le livre est préfacé par le chanteur Renaud dans lequel il parle de l'assassinat de Cannelle, du soutien qu'il a affiché à Eric Petetin, au combattant de la vallée d'Aspe, à l'euskara, aux ikastolas (il n'en parle pas, mais je sais qu'il soutient les ikastolas.)
Et puis à la fin, un épilogue qui explique un peu la réalité historique et nous donne envie d'en savoir plus.
  • Pour finir, sachez que vous trouverez l'ouvrage facilement chez Allande Etxart, place des allées à Mauléon et que Marc Large, l'auteur viendra dédicacer le livre à Mauléon le 19 avril à 10 h toujours chez Allande Etxart.
  • A noter aussi l'après-midi, à 15 h salle Iraty du centre multi-services à Mauléon, une discussion autour de l'ours, en présence de Marc Large et de Jean-Michel Bedaxagar organisé par l'association Astobelarra Le grand Chardon.
J'ai oublié un truc... Le Marc Large, en plus, il est illustrateur et il a écrit d'autres livres mais bon, je m'arrête car il y aurait beaucoup à dire sur ce personnage.
Pour en savoir un peu plus, je vous invite à visiter son blog : http://xandelours.canalblog.com/

Liens :
Synopsis
En 1780, autour de Sainte-Engrâce, petit village isolé dans la montagne basque, une inquiétude monte parmi les habitants et les bergers. Tous sont convaincus de la présence énigmatique d’un homme sauvage dans les forêts voisines. Ils portent contre lui les pires accusations. Une très vieille légende basque parle en effet d’un être mi-homme, mi-ours, né à la suite du viol d’une bergère par le plantigrade. Craignant pour la stabilité sociale de sa région, le gouverneur, lieutenant du roi dans le Pays de Soule, Mesnard de Clesle et le prêtre Haritchabalet établissent un rapport destiné au roi. Intrigué, ce dernier missionne l’un de ses meilleurs naturalistes : Louis Jean-Marie Daubenton. Dès son arrivée aux abords des fabuleuses gorges d’Holzarté et Kakoueta, le scientifique se retrouve confronté à une population superstitieuse et mystérieuse. Il devra néanmoins retrouver l’homme sauvage, velu comme une bête, et apporter enfin une explication rationnelle à son existence. Il lui faudra comprendre une culture très différente de la sienne, parcourir des paysages fantastiques et surtout démêler une intrigue teintée de meurtres et de disparitions.

jeudi 10 avril 2008

ils ont empoisonné les Pepitos.

Suite à l'émission du 11 mars à 21 h. sur ARTE "Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin, un DVD est disponible sur arteboutique.com et dans les magasins Nature et Découverte.
C'est une enquête rigoureuse et approfondie sur une multinationale, une multinationale productrice de l'agent orange, de la dioxine, de l'hormone de croissance, du Round Up et des OGM.
Les résultats de l'enquête, menée depuis quatre ans, sont implacables.
Nous vous invitons à faire circuler l'information dans tous vos réseaux, à soutenir ce film et le livre (plus complet) qui est paru aux Editions de la Découverte depuis le 6 mars.
Bien sûr, la réalisation du film et sa diffusion ne sont pas du goût de Monsanto, qui dispose de nombreux moyens de pression et n'hésite pas à se débarrasser de ses opposants, d'une manière ou d'une autre comme l'illustre le film : sa diffusion la plus large possible sera une première garantie pour la réalisatrice et l'avenir du film.

En attendant, faites circuler l'information !

Au moment où est discutée la loi sur les OGM, c'est un outil précieux !

Pour info concernant les Aliments qui contiennent des O.G.M, Greenpeace a établi plusieurs listes de produits alimentaires où l'on trouve la présence d'organismes génétiquement modifiés ( O G M).
  • La liste grise correspond aux produits dont le fabricant ne peut pas garantir formellement l'absence d'O.G.M.
  • La liste noire correspond aux produits contenant probablement des O.G.M., soit parce que le fabricant n'a pas précisé qu'ils n'en contenaient pas, soit parce qu'il ne s'oppose pas à leur présence.
Ci-dessous, une présentation facile à lire de la liste des aliments contenant ou susceptibles de contenir des OGM diffusée par Greenpeace.


LISTE GRISE :
Nachips Old el Paso Pillsbury
Curly Bahlsen
Petits fours au fromage Bahlsen
Chokini Bahlsen
Biscuits St-Michel Bahlsen
Savane Brossard
Recette originale au lait Lindt
Noir Dessert Lindt
Champs-Elysées Lindt
Crème caramel aux oeufs Ancel

LISTE NOIRE :
Authentic Tortilla chips Marks & Spencer
Chocolate Chip Cookies Marks & Spencer
Wholemeal Sandwich Marks & Spencer
Muffins Marks & Spencer
Tarte au citron Marks & Spencer
Céréales croustillantes avoine-cannelle Marks & Spencer
Southern Fried Chicken aun Fries Marks & Spencer -Rouleaux de printemps aux légumes Marks & Spencer
Crackers Belin
Crackers TUC Lu
Chipster Maya Lu
Pépito double Choc Lu
Prince Lu
Petit Ecolier Lu
Napolitain Lu
Les Apérilèges Delacre
Délichoc Delacre
Invitation Brossard
Mini -tartelettes Brossard
Forêt Noire Brossard
Plaisir aux noix Brossard
Bavarois chocolat Brossard
Petits choux fourrés Brossard
Jacotte Pain Jacquet
Brioquet Pain brioché Pain Jacquet
34 biscottes Heudebert
Grany duo chocolat-raisins Heudebert
BN Biscuiterie nantaise
Finger Cadbury
Coquillages Cadbury
praline Bouquet d'Or Cadbury
Super Poulain Cadbury
Croustifondante chocolat Verkade
Brownie chocolat Savane
Mystère extrême Gervais
Crème caramel Gervais
Smacks Kellogg's
Golden Grahams Nestlé
Crème dessert Nestlé
Tiramisu Nestlé
Galak Nestlé
Lion Nestlé
Maître chocolatier de Lanvin
KitKat Nestlé
Junior cacao Nestlé
Nidal Nestlé
P'tit Duo pêche dessert et fruit Nestlé
Nesquik Nestlé
Nescafé Cappuccino Nestlé
Lion cacao Nestlé
Dany Danone
Phosphatine lait et Céréales vanille Danone
Gallia Danone
Dessert soja saveur chocolat Gayelord Hauser
Boisson soja Gayelord Hauser
Gâteau de semoule nappé chocolat Yabon
Pâte à tartiner Eclats noisettes Poulain
Mars Mars alimentaire
Balisto Mars alimentaire
Cannelloni Findus
Crêpes jambon-fromage Findus
Pizza aux fromages Marie
Moussaka Gorcy
Emincé à l'indienne Maggi
Timbales soufflées de Saint-Jacques Tipiak
Brassé croissance Blédina
Benco Energie CPC France
Vinaigrette Lesieur CPC France
La mayonnaise CPC France
Sauce à l'estragon Benedicta
Mayonnaise Benedicta
Sauce à l'échalotte Knorr

A noter : le fabricant "céréal" , épinglé par le mensuel Que Choisir, parce que des dérivés d'O.G.M. avaient été retrouvés dans des barres minceur fabriquées avant le 1er septembre 1998, maintient sa position en niant toujours l'utilisation d'O.G.M. dans ses produits.
Attention! les méthodes d'analyse ne détectent que la présence d'O.G.M., pas leur quantité.

(Listes reproduites avec l'aimable autorisation de Greenpeace hg)

mardi 8 avril 2008

Des racines & des ailes

J'ai regardé l'émission "des racines & des ailes" sur France 3 il y a quelques jours. la soirée avait pour thème "Rêves de bâtisseurs". La première partie était consacrée à Eugène Viollet-le-Duc, la seconde partie au Taj Mahal en Inde, et le troisième à Antoni Gaudi, l'architecte Catalan.
D'abord j'ai été très sensible au travail de Viollet-le-Duc. Surtout que je me suis bien identifié à sa façon de travailler, lorsque d'une part il doit respecter dans ses restaurations ce que les autres ont crée précédemment et d'une autre part, le travail de création qu'un restaurateur est obligé de faire lorsqu'il doit travailler à partir d'une ruine. Mais ce type, Quel talent ! Quel Boulot !
Mais ce qui pète le plus, si vous me permettez l'expression c'est la Sagrada Familia. Et la, je peux en parler car en plus, avec Gilda, nous sommes allés sur place, à Barcelone il y a une poignée d'années. Il s'agit de la cathédrale de l'architecte Gaudi commencé à la fin du 19 ème siècle et pas encore terminée aujourd'hui. Si on ne comprend rien à l'art, on ne peut pas être insensible à cette cathédrale qui porte tout dans sa structure. On a l'impression que tout l'art est la-dedans, d'hier à aujourd'hui. Parfois, je me dis, tiens on n'est plus capable aujourd'hui de construire des projets mégalos, en dehors des infrastructures qui permettent au hommes d'aller toujours plus vite et plus loin. Peut-être la Sagrada est le dernier projet fou qui nous permet juste de rendre hommage à ce que Gaudi aurait appelé Dieu.
Mais tout cela est à nuancer. Il faudrait que je me penche un peu sur l'histoire de l'art, mais que serait l'art aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu les grosses fortunes et le clergé ?
Bien sur, un peintre, il n'a pas besoin de beaucoup de matériel, mais ça ne l'empêche pas de crever de faim. Ça a toujours été difficile d'être artiste.
Gaudi n'a eu qu'une commande de la ville de barcelone, c'est-à-dire, quatre lampadaires (véridique), que l'on peut voir plaza Real à Barcelone. Le reste de sa création, on le doit aux mécènes, au clergé, aux rupins.
Je vois aussi comment mes copains artistes triment pour vivre de leur art.

QUELQUES LIENS

lundi 7 avril 2008

CABARET ZIBAR


Samedi 12 avril à 21h

Au Café des Allées de Mauléon

CABARET MEMOIRE - KABARET ZIBAR
Kabaret Gaüaldia- Kabaret Zibar

"Vous avez dit Zibar ? Comme c'est bizar!
jeux théâtral, chants et accordéon, sketchs, bertsolari, photographies, écritures...
Tokia et ses invités vous convient à vous rafraîchir la mémoire dans un bain de jouvance vivifiant et coloré...

Soirée organisée dans le cadre du projet "Mémoires vives"
- Histoire de notre commune et de ses habitants - mené par la commune de Mauléon en partenariat avec Tokia.
entrée unique: 6€ (1 boisson incluse)


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Apirilaren 12an, 21:00etan, neskenegünareki

Mauleko Plazako Ostatüan

CABARET MEMOIRE - KABARET ZIBAR
Kabaret Gaüaldia- Kabaret Zibar

"Vous avez dit Zibar ? Comme c'est bizar!
antzerki, kantore eta akordeoi, bertsolari, argazki, testo....
Tokia eta bere kümitüek deitzen zütüe oritzapenaren gozatzea giro koloretsü eta süstagarri batetan....
Gaüaldi hau antolatürik da "Oritzapena begiratüz" egitasmüaren barne. Gure herria eta herritarren bizia

Mauleko herriko etxeak antolatürik, Tokiaren partaidegoareki
sartzea : 6 € (trago bat eskeinirik da)

samedi 5 avril 2008

Terre Minée

J'étais avec des gens
Comme vous et moi.
Puis j'ai entendu le mot "terre".
Je me suis approché
Car ce mot me plait.
Mais je fus étourdi.
Il n'était que la fin d'un autre tout autre.
Oui, j'appris cela
En écoutant la discussion
Qui ne parlait pas de montagne
Ni d'oiseaux, ni d'humain
Ni d'aurore boréale
Ni plus du mouvement des vagues
Ni plus du printemps.
Ni rien en somme de l'idée qu'évoque ce vocable habituellement.
J'étais tellement heureux de l'entendre,
Dans cet endroit
Dans ce flegmon.
Je vomis de ma déception car le mot "mili"
Etait placé juste devant.

Mauléon 1994

mercredi 2 avril 2008

Couches lavables

Alors que mon petit va sortir dans quelques jours, on a décidé de se mettre aux couches lavables.
Ah ! C'était simple s'acheter des couches en supermarché et de foutre tout à la poubelle. C'est sur, c'est plus compliqué d'acheter des couches lavables, d'utiliser des noix de lavages pour remplacer la "traditionnelle" lessive à base de Phosphate ; c'est toujours plus difficile d'agir en consomm"acteur", que d'agir sans se poser de question et acheter tout n'importe quoi et jeter tout et n'importe quoi. Par contre ce qui est plus facile, aujourd'hui coûte non seulement très cher à la nature mais aussi très cher à notre porte-monnaie.
Pour Jolan, on s'était pas cassé le bol, et puis, grâce à quelques personnes de bons conseils on a décidé de s'y mettre.
Dans un autre domaine, un village en fait les frais ; celui de Charritte de bas. Eh oui ! Jusqu'à présent on s'en foutait pas mal, on achetait, on jetait, on ne se posait pas de question. Il y avait bien quelques écolos rabat-joies pour dire depuis 20 - 30 ans : "attention, attention la dyoxine, attention de ne pas fabriquer n'importe quoi ; attention ceci, attention cela". Mais aujourd'hui , du côté de Charritte on souffre de ne pas avoir écouté ces fameux écolos.
Oui si les écolos font moins de 10 % aux élections cantonales c'est que ça ne fait pas toujours plaisir d'apprendre qu'il faudra changer de comportement et qu'il aurait fallu en changer depuis longtemps. Et on attend toujours d'être au pied du mur pour réagir, notamment le jour où on apprend qu'un centre d'enfouissement va s'installer dans son village.
Bon mais moi, j'ai encore des progrès à faire. J'ai déjà recueilli un peu de doc sur les toilettes sèches. Qu'est-ce que les toilettes sèches ? je vous en parlerai une autre fois.
Pour l'instant et pour tout savoir sur les couches lavables, comme on dit à radio Mendililia : "Une seule adresse !" demainpropre.com

POURQUOI DES COUCHES LAVABLES ?


Pour l'écologie

Jusqu'à la propreté, un enfant utilisera en moyenne 6750 couches jetables, soit une tonne et demi de déchets, qui mettront entre 300 et 500 ans à se décomposer.

En rapport, seulement 20 couches lavables évolutives suffisent (et peuvent se transmettre aux autres enfants) et leur décomposition sera seulement de 6 mois.
Il faut une pleine tasse de pétrole brut pour fabriquer le plastique d'une seule couche jetable.
les couches lavables se nettoient très bien à 40 °. A l'étape de la production, les couches jetables produisent 2 à 3 fois plus d'eaux usées et consomme
- 3 à 4 fois + d'énergie
- 8 à 9 fois + de matières non renouvelables
- 90 fois + de matières premières renouvelables
(sources : CIELE (Centre d'Information sur l'Energie et l'Environnement ); ACTESanté, Thèse d'Anne-Sophie OURTH

Pour l'économie

Notre couche évolutive accompagne bébé de la naissance jusqu'à sa propreté, ainsi il n'y a pas de taille intermédiaire à racheter.

C'est la solution la plus économique.


le budget moyen jusqu'à propreté est :

  • En couche jetable : de 1600 à 3000 € selon la marque
  • En couche lavables : de 260 à 400 € selon la gamme Demain Propre
+ environ 220 € pour les lessives (largement diminuée en utilisant des noix de lavages).