vendredi 29 juin 2007

Ce livre, je ne vais pas l’oublier. Dernièrement, je disais sur le blog de mon pote Etienne, qu’il y a quelques années j’avais lu “L’amour Baroque” et “Paris au mois d’Aout” de René Fallet, mais que j’étais incapable aujourd’hui de dire précisément de quoi il en retournait, ni d’en faire un bref résumé. Pourquoi on oublie des livres ? Peut-être parce qu’on les a trouvés nul et ce serait la fameuse « mémoire sélective» ? Peut-être parce qu’au moment où on l’a lu , on n’était pas prêt psychiquement et intellectuellement ? Mais ce livre a probablement quelque chose en plus, que le titre déjà indique : Le Parfum. Il fait appel à un sens qui apparemment semble anodin mais qui est pourtant très puissant. Les odeurs sont présentes durant tout le livre et on ne peut pas oublier car cela touche une mémoire très profonde. On a tous le souvenir d’un parfum qui nous rappelle un moment, un endroit avec beaucoup d’intensité. Si certains livres font référence parfois à des odeurs de temps en temps pour fixer des athmosphères, celui-ci en est entièrement dédié.
L’histoire : Un type est né sans odeur et du coup, sa mère ne le reconnait pas, elle l’abandonne, puis elle est pendue. Il passe alors de nourrice en nourrice. Du fait de son manque d’odeur, il devient invisible. Du moins les autres ne le reconnaissent pas, en quelques sortes, comme un membre de leur espèce. Voir le 4 ème de couverture ci-dessous.
C’est une histoire très curieuse, remplie d’odeur, bien sur, mais aussi remplie de questionnements sur ce personnage à qui il manque quelque chose pour être vraiment humain. Il reste pendant une longue période au fond d’une caverne, comme s’il essayait de vivre à l’instar du fœtus replié sur lui-même. On se demande pourquoi l’auteur a amené le personnage dans cet endroit et quel sens cela avait. Il attend dans l’hêbétitude comme pour retrouver le confort d’un ventre maternel. Comme pour essayer de retourner où il n’aurait peut-être jamais dû sortir. Voilà un roman initiatique dont on cherche la clé, sans vraiment la trouver.

Quelques liens

- Analyse de l'oeuvre
- Ici le livre est noté et commenté par les lecteurs

- Extrait, commentaires, liens

4ème de couverture

Patrick Suskind Le Parfum

Au XVIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien.
Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car «qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes ».
C'est son histoire, abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.

"À vue de nez, un chef-d'oeuvre."
Bernard Pivot.

"Ici, chaque page sent, on n'a jamais lu ,ca. Odeur de fleurs, de tourbe ou de sanie, tout est mêlé, avec une extraordinaire virtuosité. . ."
Sylvie Genevoix, Madame Figaro.

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mercredi 27 juin 2007

projet de carrière

Les Amis de Bugangue s’opposent à un projet de carrière sur le magnifique site naturel et préservé de Bugangue

JOURNEE DECOUVERTE DU SITE DE BUGANGUE A ARAMITS (64)

DIMANCHE 8 JUILLET 2007

(à partir de 12h)

Apportez tous votre Pique-Nique, le dessert sera offert

DECOUVERTE DU SITE

- Randonnée,
- VTT (matériel non fourni)
- Connaissance du Milieu
- Jeu de piste pour les enfants
- Concours photo

VENEZ NOMBREUX !

Contact : amisdebugangue@orange.fr

samedi 23 juin 2007

Le temps du consomm'acteur est arrivé


Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Eh ! Oui ! Today, behar, on ne pourra plus consommer comme avant. Aaaaah ! C'était pratique pourtant, le bon vieux temps où l'on entassait nos déchets dans les décharges à ciel ouvert, le temps où on achetait n'importe quoi les yeux fermés. Le temps du consomm'acteur est arrivé, le temps de lire les étiquettes, de se préoccuper de l'origine et de la traçabilité des aliments.

Je propose un petit exercice pratique en relayant cet extrait de Laborari (journal d'information des Paysans du Pays-Basque ELB branche Basque de la confédération paysanne.)

En passant, je vous invite à vous abonner à Laborari. Pour cela, c'est très simple. Envoyez un chèque de 40 euros pour 1 an ou 54 euros comme abonnement de soutien et envoyer le règlement à l’adresse suivante : Laborari B.P. 17 – 64220 Saint-Jean-Pied de Port. Et vous saurez tout sur la lutte des paysans Basques.

jeudi 21 juin 2007

Le wifi entraîne-t-il des risques pour la santé?

Après le téléphone portable, c’est au tour du wifi de susciter des interrogations en matière d’impacts sur la santé. Alors que les autorités sanitaires se veulent rassurantes, une association dénonce l’absence d’application du principe de précaution

Danger on the airwaves: is the wifi revolution a health time bomb?» C’est le titre d’un article du journal britannique The Independent publié le 25 avril. L’expert, Sir William Stewart, connu pour avoir incité à prendre des précautions lors de l’utilisation des téléphones portables, se déclare à présent inquiet de l’expansion du wifi. Selon le quotidien, le directeur de l’agence de protection de la santé britannique souhaite qu’une enquête officielle soit lancée sur les risques éventuels liés à cette nouvelle technologie. En Allemagne, des médecins ont dénoncé en 2006 l’absence d’évaluation du risque sanitaire avant la vente aux enchères de licences Wimax, une technologie hertzienne similaire au wifi dont la couverture est plus large.

C’est un fait, les appareils générant des ondes électromagnétiques se multiplient dans nos habitations et sur nos lieux de travail. «Nous luttons contre cette idéologie du sans fil, qui renforce les champs électromagnétiques auxquels nous sommes confrontés», explique Jeanine Le Calvez, présidente de Priartem, association originellement créée pour lutter contre la prolifération des antennes-relais de téléphonie mobile. «Les antennes wifi émettent moins que les antennes pour mobiles mais elles sont installées dans le champ domestique; nous les côtoyons donc de très près», ajoute-t-elle. L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (Afsset) constate aussi une inquiétude croissante des citoyens concernant les ondes électromagnétiques. «Nous souhaitons répondre aux interrogations et réalisons donc une veille scientifique dans ce domaine», indique Olivier Merckel, du département expertises en santé environnement-travail.

Ce que dénonce surtout Priartem, c’est le lancement du wifi sans étude d’impact sanitaire préalable. Ses membres se disent inquiets. «Il est irresponsable de développer une technologie et de découvrir 5 ou 10 ans après que c’est une catastrophe», estime Daniel Oberhausen, physicien membre de l’association et expert pour la Cour d’appel de Bordeaux concernant les champs électromagnétiques. Il incite ainsi le public à utiliser des technologies à fil chez soi et au travail, car selon lui, l’exposition aux champs électromagnétiques peut provoquer des symptômes comme des insomnies et des migraines. Toutefois, pour Olivier Merckel, il n’y a pas de preuve qu’une exposition à des ondes électromagnétiques, que ce soit de téléphone portable ou de wifi, ait un impact sur la santé. «L’absence d’effet avéré ne signifie pas qu’il n’y a pas de problème. Il faut rester vigilant et continuer les études», note-t-il cependant.

Priartem appelle donc à la réalisation d’une étude épidémiologique sur le wifi. «C’est aux scientifiques d’étudier les impacts potentiels sur la santé, et aux politiques d’appliquer le principe de précaution», estime Jeanine Le Calvez. De son côté, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a récemment publié une étude sur les niveaux de champs électromagnétiques produits par les équipements wifi. Réalisée par l’Ecole supérieure d’électricité (Supélec), elle montre que pour des conditions d’utilisation conformes à la réglementation, les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques sont respectées pour tous les cas d’utilisation de matériels mesurés ou simulés dans le cadre de l’étude.

vendredi 15 juin 2007

Itinéraire d’un salaud ordinaire

Ce que j’aime le plus, quand je lis, c’est de rentrer dans des univers différents les uns des autres. Après avoir lu l’essai de J.L. Davant au sujet de l’histoire du peuple Basque, j’ai eu envie de m’aérer l’esprit avec un de mes romanciers favoris, Didier Daenincks. Les essais, ça va un peu, je les lis pour me cultiver et mieux comprendre le monde, mais je peux pas dire que je prends mon pied à les lire.
Donc, Itinéraire d’un salaud ordinaire : Il s’agit là d’un roman qui va de 1942 à 1981. Il relate l’histoire d’un étudiant en droit qui intègre la police nationale. Il commence une longue carrière de fonctionnaire, à Vichy, il joue un rôle durant la rafle du Vel’Hiv, les évènements de mai 68 et j’en passe, l’Indochine, l’Algérie et cela se termine par l’élection présidentielle de 1981 et la candidature de Coluche.
Normalement, Didier Daeninckx est plutôt un auteur de roman policier. Les histoires se déroulent souvent dans des univers gloques, des périphéries de villes, des zones industrielles ou des cités ouvrières du nord de la France. La plupart du temps ils ont une raisonnance politique, ce qui est bien le cas de ce roman. On rentre dans la peau d’un type ordinaire qui ne fait pas de politique, et qui se retrouve complice de nombreux méfaits qui ont marqué le 20 ème siècle. Mais Clément Duprest, le personnage du roman n’est pas à l’avant scène. C’est un fonctionnaire ordinaire qui ne pense pas et qui fait son boulot de fonctionnaire, à l’abri des murs, dans l’ombre des bureaux.
Cela donne à réfléchir sur la nature humaine et nous renvoie à notre propre attitude dans la vie. Même si on ne fait pas de politique, même si on croit ne pas prendre partie, d’une manière ou d’une autre, cela se transforme en une complicité sous-jacente et pas toujours consciente à des évènements. Bien sur, ce n’est pas toujours dans les proportions de ce Clément Duprest.
Je pense qu’à différents stades on est toujours complice ou (et) responsable de ce qui se passe dans le monde, même loin. Tout cela invite à la résistance et à l’engagement.

Voilà, c’est un roman à lire absolument


4ème de couverture :

Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942. Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne " fait pas de politique " : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l'observation. Au sein de la " brigade des propos alarmistes ", il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy... Ainsi commence la longue carrière d'un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Duprest sera mêlé, au cours de sa vie, à nombre d'événements qui ont marqué la chronique. Didier Daeninckx, à travers les faits et gestes quotidiens d'un salaud tout à fait ordinaire, nous invite à revisiter quarante ans d'histoire française, depuis la rafle du Vel'd'Hiv jusqu'à la candidature de Coluche à l'élection présidentielle de 1981 : Occupation, Libération, décolonisation, affaires politico-mafieuses, mouvements étudiants, grèves ouvrières, répression policière... Comme dans Meurtres pour mémoire, le savoir-faire du romancier s'appuie à la fois sur une analyse très fine des comportements humains et sur une multitude de détails véridiques, qui rendent captivante cette traversée du dernier demi-siècle.


Quelques liens

Entretien avec Didier Daeninckx

Bibliographie de l’auteur

Présentation de l’auteur sur wikipedia

mercredi 13 juin 2007

Pas de consigne abertzale

Pas de consigne abertzale
Pour leur part, les membres de la coalition Euskal Herria Bai se sont réunis hier après-midi. Les candidats des trois circonscriptions tiendront un point presse mercredi matin, accompagnés des représentants des trois partis qui composent la coalition Euskal Herria Bai. Les responsables de la coalition devraient faire une déclaration rappelant les revendications les plus importantes pour les abertzale, invitant les candidats en lice à se prononcer sur ces sujets, et laissant leurs militants face à la responsabilité de leur choix. Il n‚y aurait donc pas de consigne pour voter contre l‚un ou pour l‚autre, dans les différentes circonscription.

Si quelqu’un peut me donner une explication. Les Abertzale ne verraient aucune différence entre Lassalle, Lucbereilh et Domecq ? Franchement, sur ce coup là, ils auront du mal à me convaincre.

A la limite, je considère que c’est irresponsable. Mais si quelqu’un m’explique, peut-être pourrai-je comprendre ?

Jugent-ils les trois candidats sous l'unique prisme des "revendications les plus importantes pour les abertzale" Qu'est ce que cela veut dire ? Est-ce que par exemple les positions des candidats en ce qui concerne le somport, la transnavarraise ou les OGM ne seraient pas des revendications importantes ?

Quand à moi il ne fait aucun doute que je voterai pour le candidat socialiste. J'aime bien les choses claires et nettes

samedi 9 juin 2007

Art & Création en Béarn des gaves.


Depuis que j’ai ouvert ce blog, je n’ai rien produit au sujet de mon métier de Restaurateur d’Art d’Horloge Comtoise Ancienne. Je passe pas mal de mon temps à militer pour les autres, il fallait bien que j’ouvre une case dans ce blog et que je passe un minimum de temps pour ma corporation.

La création de cette association m’en a donné l’occasion. Le 9 mai avait lieu la présentation du dépliant que l’association « Art & Création en Béarn des gaves » a produit avec l’appui de la mairie de Navarrenx.

Oui, depuis quelques temps, ça bouillonne à Navarrenx, autour des métiers d’art.

Un vrai travail a été engagé pour leur promotion, avec une efflorescence de projets que vous ne manquerez pas d’entendre parler autour de vous.

Enfin un regroupement pour faire la part belle aux artisans d’art qui consacrent leur vie à un métier, à un savoir-faire et à qui ont à cœur de le faire savoir.

Autrefois, les jurassiens qui fabriquaient les célèbres horloges comtoises étaient à la fois paysans et artisans d’art. Aujourd’hui, mon atelier occupe les granges d’une ancienne ferme. Tous mes voisins sont paysans, je me sens proche d’eux, de leur préoccupation

Il y a quelques temps, j’occupais avec d'autres la coopérative Lur Berri, à Aiciritz, pour défendre ces petits paysans menacés par l’intrusion des OGM. Petits paysans et artisans d’art, même combat, mêmes victimes d’une logique "Nécronomique" qui a toujours, jusqu’à présent, privilégié les grosses entreprises, les grandes industries, les grosses exploitations, au détriment des petites structures, la quantité au détriment de la qualité. Oui pour moi il y a un parallèle entre les difficultés que connaissent les petits paysans et les artisans d'art.

L’association Art & Création en Béarn des Gaves a produit un « Plan guide » avec une liste de 13 lieux de l’histoire et du patrimoine de Navarrenx et de 15 métiers d’Art à visiter à Navarrenx et aux alentours. Il sera disponible à différents endroits.

Vous pouvez aussi visiter le site internet de l’association, dans lequel vous pourrez retrouver les coordonnées des artistes et artisans d’art de l’association et voir leurs travaux.


Présentation de l’association Art & Création en Béarn des Gaves
L'association Art & Création en Béarn des Gaves regroupe des artisans d'art et des artistes vivant et travaillant à Navarrenx ou dans sa région.
Ce logo vous signale que vous êtes en présence d'un professionnel qui vit et travaille dans le Béarn des Gaves.
Son activité s'inscrit et se développe dans ce territoire auquel il appartient. C'est aussi un homme ou une femme qui possède un savoir-faire et qui s'inscrit dans une démarche de création. Quand il vous ouvre son atelier ou expose ses oeuvres, c'est le fruit d'années de travail et de passion qu'il est heureux de vous faire découvrir.

vendredi 8 juin 2007

Maîtrisons notre avenir !

Nous regrettons l’accident qui va avoir lieu.

Ce sera une réelle catastrophe que le gave soit empoisonné.

Nous déplorerons la perte de milliers de truites. Nous pleurerons ou non nos morts.

Nous entendrons une fois de plus les marchands de chansons, ceux qui ont la voix qui porte, dire la même chose.

Mais qui a défendu ce tunnel ? Qui l’a voulu ?

Et à quoi il était destiné? Aux échanges scolaires Bedous Canfranc ?

Pourquoi donc ces responsables politiques ont-ils défendu ce projet ?

Pourquoi donc défendent-ils maintenant une grosse bi-route ?

Pour la transhumance ? Les courses cyclistes ?

Les 3 derniers accidents de camion ont eu lieu à des endroits où la route est définitive. Déjà aménagée aux normes actuelles.

Le camion de soude a arraché une barrière de protection qui avait moins de 6 mois.

Alors, à nos décideurs qui ont la claivoyance des taupes, nous allons leur signaler que ce sont des accidents de camions, pas des accidents de route.

C’est la présence et le nombre des camions qui pose problème, pas la route.

Cette route, elle partira toujours d’Oloron pour aller au tunnel. Le dénivelé sera le même.

Elle sera toujours en pente. Et qu’est-ce qu’on fait face à une pente ? Des virages.

Il y aura toujours des virages et de la pente. Il n’ y a rien à faire à ça.

Et plus il y aura d’aménagements, plus il y aura de camions ; plus il y aura de camions, plus il y aura d’accidents.

Gouverner, c’est prévoir. Agrandir la route, c’ est augmenter les risques.

Alors, à ceux qui veulent gouverner, nous leur conseillons une adhésion au Comité des habitants. Ca fait longtemps qu’ on dit ça. Depuis, beaucoup d’ eau a coulé sous les ponts. A l’ époque, c’était de l’eau. Pas de la soude.

Il faut arrêter de privilégier le transport routier. C’est le plus polluant, le plus cher pour la collectivité, le plus dangereux et socialement le plus en retard.

Alors oui, nous regrettons l’accident qui va avoir lieu si on continue à regarder en l’ air.

Ne resteront dans le gave que les larmes des crocodiles hypocrites responsables de cet état de fait.

L’arrêt ou au moins la réduction significative de la circulation des camions est une urgence écologique, autant qu’économique.

Dimanche, il y a un sondage grandeur nature, une pétition dans les urnes..

Ne portez pas vos voix à ceux qui ont la voix qui porte.

Rappelez-vous qui a fait quoi ?

Qui a lutté contre cet outil de mort ? Qui veut le développer ?

Nous regrettons l‘accident qui va avoir lieu

Le 9 juin 07 Pour le Comité

Jean-Rémy Treyture

mercredi 6 juin 2007

Histoire du peuple Basque

Sur « L’histoire du peuple Basque», J’avais un a priori. J’étais persuadé que les Basques n’avaient jamais été constitués en Etat ni groupés sous une même autorité. La lecture de l’histoire prouve le contraire. Bon, c’est vrai, question histoire, je n’ai jamais beaucoup gratté, qu’elle soit française, basque ou autre.

On peut dire que J.L. Davant ne ménage pourtant pas ses efforts et je pense par exemple à la pastorale qu’il a écrite, « Antso Handia ». Sanche le Grand dont l’empire comprenait les 7 provinces actuelles, plus d’autres terres, il y a mille ans de cela.

En général les « Abertzale » exhortent la population à se positionner, et ils ont raison, car il y a une propension à l’oubli et à la perte de la mémoire.

Ceci est vrai dans d’autres cas de figure. Par exemple, on oublie très vite le vieux mur en pierre, rasé pour élargir la route. On a oublié depuis bien longtemps les anciennes relations que les hommes entretenaient avec la terre, le ciel et les éléments de la nature. A cause de la lucarne à images, on a enfermé dans des livres les histoires que nos ancêtres racontaient au coin du feu. On a enterré les nombreux savoir-faire des artisans , paysans et leurs connaissances empiriques, jugées aujourd’hui inutiles. Et les vieux qui meurent, c’est des bibliothèques qui brûlent, surtout lorsqu’on oublie de les regarder et de les écouter.

Durant toute la lecture du livre, je suis resté en empathie avec la lutte de ce peuple. Car il y a là-dedans une résistance salutaire. Comme toutes les luttes des peuples opprimés, à travers la planète.

Ceci dit, je ne suis ou ne me sens ni Basque, ni euskaldun, ni abertzale. Par conséquent mon « analyse » est une vue de l’extérieur, presque comme si je n’habitais pas le pays où je vie. Et ça, c’est quelque chose de très bizarre.

J’ai découvert l’euskara, Euskal-Herri et les euskaldun vers mes 22 ans lors de « l’affaire gazoduc », en Soule. Lorsque du côté de Burkegi à Larrau, on bloquait les machines qui devaient creuser les tranchées pour enterrer l’herrenxuge. J’étais au cœur de ce peuple de résistants qui avait décidé de se réapproprier un ensemble de choses que des générations de conquistadores s’acharnent depuis longtemps à mettre à bas. L’Euskara, la culture, la dignité, l’altérité, le peuple basque, Euskal Herri.

Je ne dis pas qu’à l’époque je partageais exactement la même lecture des évènements avec ces chers abertzale. Je suis écologiste dans l’âme. Ils sont d’abord « abertzale » (Ce qui fait par exemple que je déplore la disparition de l’ourse Cannelle alors que les « abertzale » semblent s’en foutre royalement). Mais des gens de divers horizons se sont retrouvés à ce moment-là autour de certains principes fondamentaux que je résumerai de cette manière : On existe, quelque chose d’autre existe qui résiste au rouleau compresseur, aux grandes lignes tracées par les grands communiquants, par les ultralibéraux, par ceux qui veulent arraser le monde, l’aplatir comme une feuille lisse et le réduire. J’existe, donc je résiste, je résiste donc j’existe. Finalement, c’est une lutte pour la vie. Dans cette lutte pour la vie, c’est toujours le faible qui subit, s’il ne se défend pas. Je pense à cette phrase de Victor-Hugo qui disait : « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »

Et puis je suis allé à la gaü eskola et pendant 5 ans, j’ai essayé de devenir euskaldun.
Mais malheureusement mon environnement était trop francophone et je n’ai jamais réussi à réellement le parler. Et puis je ne suis pas un excellent élève. Mais rien n’est perdu. Non d’un chien ! Je reviendrai un jour, il le faut. Il ne faut pas laisser tomber l’euskara ! C’est notre responsabilité, c’est ma responsabilité.

J’espère que mon fils parlera l’euskara, car on a décidé de mettre notre petit, en janvier, à l’ikastola de Sohuta.


Un petit glossaire pour ceux qui comprennent mais vraiment rien à l'Euskara

Abertzale : est ce qu’en français on appelle un patriote.

Euskal Herri : le Pays-Basque

Euskara : la langue Basque

Euskaldun : celui qui parle la langue Basque

Herrenxuge : dragon dans les légendes Basques. Je veux parler du gazoduc.

Gaü eskola : école de langue basque pour adulte

Sohuta : Chéraute


Nous sommes désolés d’'avoir raison


Depuis le temps que les Verts ont combattu à côté d’'autres associations ce projet de ruban noir travers une vallée de montagne, il en a coulé de l’'eau sous les ponts !

C’était le bon temps ! C'’était de l’'eau !

Maintenant, c’'est de la soude !

30 tonnes quand même !

Les promoteurs, les défenseurs, les décideurs politiques de cette idée absurde vont pouvoir continuer à s’'en laver les mains.

Ce tunnel, qui a été contre ? Et qui a été pour ?

Les Verts se sont battus. Ils sont toujours présents contre la Transnavarraise. Les militants locaux se sont impliqués. Les responsables nationaux sont venus ici. Viennent au Pays Basque.

Comme en Maurienne ou au Mont Blanc, quelque soient les aménagements à venir, la réalité nous rattrape, et les dangers iront en augmentant.

Non, ce n’'est pas un accident, ni un hasard.

C’'est un événement prévisible au regard des statistiques.

Et plus il y aura d’'aménagements, plus il y aura de camions. Et plus il y aura de camions …plus il y aura de larmes de crocodiles d'’hypocrites responsables de cet état de fait.

Nous, les Verts, demandons depuis longtemps de prendre en compte les coûts environnementaux causés par le transport routier.

Ce drame n’est pas dû à une mauvaise étoile, mais au choix de privilégier systématiquement le transport routier, dont chacun sait pourtant qu’il est le plus cher, le plus polluant, le plus dangereux et socialement le plus en retard.

Tant que ce choix délibéré ne sera pas remis en question, le danger augmentera.

L'’arrêt ou tout au moins la diminution significative des circulations de camions est une urgence écologique.

Les Verts dénoncent cette politique irresponsable, qui sacrifie les générations futures au développement effréné des échanges de marchandises.

Jenofa Cuisset et Jean-Rémy Treyture.

Candidats des Verts sur la quatrième circonscription des Pyrénées Atlantiques.

dimanche 3 juin 2007

En me rasant.

Vous allez rire, ce matin, en me rasant, j’ai pensé à l'éventualité de me présenter aux élections cantonales, en 2008, sur mon canton de Maule. Bon ! Dès que je me suis brossé les dents, ça allait mieux, comme si le dentifrice au fluor nettoyait aussi les idées à la con. Alors j’ai pensé à ce bon vieux Jean Pat, un copain, qui est venu me rendre visite avec sa compagne et son adorable fille Naia. Sacré Jean Pat, papa ! Papa ! Un peu comme si une noix de cajou pouvait devenir miss France… Qu’est ce qu’il faut pas imaginer. Quand je pense qu'on est devenu papa !

Bon, dans la salle de bain, j’ai pensé aussi que je devrais aller chez le coiffeur, mais là, c’est Gilda qui m’a soufflé l’idée quand elle est rentrée bruyamment dans la salle de bain en me disant que je ressemblais à Gerard Lenormand.

Aller chez le coiffeur, pour moi, c’est à peu près comme aller chez le dentiste, voire chez le "qui n’est zi ni rapeute", celui qui n'est rien quoi !

Quand j’ai commencé à chanter la chanson de Lenormand : « si j’étais président», j’ai entendu un cri : « ta gueule », qui m’était adressé à moi, puisqu’apparemment, on était que les deux dans la salle de bain. A moins qu’elle se soit dit « ta gueule » à elle même dans un souffle d’autosuggestion, après avoir lu le dernier livre de Jacques Salomé… Mais tout cela est hautement improbable.

Et si je me présentais aux élections cantonales en Basse-Soule, pour représenter les idées écolos, pour parler d’ une autre manière de faire de la politique ?

Je pourrais dire à Pepela Mirande, notre actuel conseiller général centriste qui vote Sarko, « pousse toi d’là que j’m’y mette », des trucs comme ça, vachement argumentés.

Bon si je pensais encore à me présenter aux élections cantonales, « pas qu’en me rasant », je vous fais signe sur ce blog.

N’empêche le dernier qui à pensé à se présenter à une élection « pas qu’en se rasant » il est devenu roi des pains sous les aisselles et des bérets basques sur la tête.


vendredi 1 juin 2007

Peur des vautours

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La nature fait peur ; ici les ours, les vautours. Quand on voit la puissance prédatrice et destructrice des humains, excusez-moi je rigole.